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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Peter O'Toole, l'inoubliable interprète de «Lawrence d'Arabie», est mort à l'âge de 81 ans, a annoncé dimanche son agent, Steve Kenis.
«Il fut unique dans le meilleur sens du terme et un géant dans son domaine», a-t-il ajouté.
L'acteur, fils d'un bookmaker irlandais né dans le Connemara, a succombé samedi à une longue maladie à l'hôpital londonien de Wellington. Peter O'Toole, monstre sacré du cinéma mondial
Il avait pris sa retraite en 2012
Nominé huit fois aux Oscars, Peter O'Toole avait finalement reçu un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 2003. Le président irlandais Michael D. Higgins a fait part de sa «grande tristesse» à l'annonce de sa mort. «L'Irlande et le monde ont perdu l'un des géants du cinéma et du théâtre», a-t-il écrit dans un communiqué. David Cameron, le Premier ministre britannique, a présenté ses condoléances à la famille et aux amis du comédien.
Du journalisme à la gloire Son rôle dans «Lawrence d'Arabie», film réalisé par Sir David Lean, reste dans toutes les mémoires. Il y incarne le célèbre aventurier-écrivain T. E. Lawrence. En 1916, ce jeune officier britannique est chargé d'enquêter sur les révoltes arabes contre l'occupant turc. Il finit par se ranger du côté des insurgés.
Personnage brillant mais controversé, il mène des batailles qui vont changer la face d'un empire. Elevé à Leeds (Angleterre), Peter O'Toole quitte l'école à 14 ans pour devenir garçon de bureau au journal local, le «Yorkshire Evening News».
A 18 ans, il fait son service militaire dans la Royal Navy. En 1952, une représentation du «Roi Lear» l'incite à entrer, avec un bourse, à la prestigieuse Académie royale d'Art dramatique à Londres où il découvre le répertoire de Shakespeare.
Deux ans plus tard, il devient membre de la prestigieuse Roayl Shakespeare Company du Bristol Old Vic, le plus ancien théâtre royal du Royaume-Uni.
En 1959, il épouse l'actrice galloise Sian Phillips qui lui donnera deux filles et dont il divorcera 20 ans plus tard. Il aura un fils d'un second mariage.
Un regard bleu métallique Ses premières apparitions au cinéma ont lieu au début des années 1960, dans «L'Enlèvement de David Balfour» et dans «Les Dents du diable». Son rôle dans «Lawrence d'Arabie», refusé par Marlon Brando, le consacre.
Sa stature et son regard bleu métallique lui donnent la possibilité de jouer des rôles historiques. Il incarne ainsi le roi Henri II d'Angleterre dans «Becket» de Peter Glenville (1962), aux côtés de Richard Burton et John Gielgud avec lesquels il forme un trio «so british» de premier ordre.
De formation théâtrale, il appartient à cette génération d'acteurs anglais partagés entre les planches et le grand écran. Après de grands rôles dramatiques, il enchaîne avec des comédies à succès telles que «Quoi de neuf Pussycat ?» (1965) ou encore «Comment voler un million de dollars» (1966). Il n'en oublie pas pour autant des personnages plus denses comme dans «La Bible» de John Huston (1965). «La nuit des généraux» (1967) et «Un lion en hiver» (1968) font aussi partie de sa filmographie.
Entre théâtre, cinéma et télévision Il navigue entre théâtre, cinéma et télévision où il incarne tour à tour des personnages dramatiques ou plus légers, parfois ambigus. Il se fait plus rare au cinéma dans les années 70. Ses problèmes d'alcool et de santé l'obligent à subir un traitement médical.
Dans les années 80 et 90, il revient dans des films tels que «Supergirl» (1984), «Club Paradise» de Harold Ramis (1986), «Le Dernier Empereur» (1987, Bernardo Bertolucci), «Ralph Super King» (1991) et «Phantoms» (1998).
Il apparaît donc tour à tour dans un film de super-héros, deux comédies, un drame historique et un film d'horreur. Il se consacre ensuite davantage à la télévision (il est le pape Paul III dans la série les «Tudors») mais renoue occasionnellemment avec le 7ème Art en 2003 puisqu'il figure au générique de «Bright young things» de Stephen Fry avant d'incarner l'année suivante le roi Priam dans «Troie» de Wolfgang Petersen.
Il se distingue enfin en 2007 en prêtant sa voix à l'inquiétant critique culinaire Anton Ego dans «Ratatouille» des Studios Pixar. Cet amateur de cricket, de rugbby et de pêche à la mouche prend sa retraite d'acteur en 2012. «Il est temps pour moi de jeter l'éponge, explique-t-il alors. De m'éloigner de la scène et du cinéma. Je n'ai plus le coeur pour faire cela, ça ne reviendra pas.
Ma vie professionnelle d'acteur -- à l'écran et sur scène -- m'a apporté le soutien du public, l'épanouissement émotionnel et le confort matériel. Il m'a amené au contact de gens merveilleux, de bons compagnons avec qui j'ai partagé le lot inévitable qui échoit à tous les acteurs : les flops et les succès.
Cependant, je crois que chacun doit décider de lui-même quand il est temps de s'arrêter. C'est pourquoi je dis adieu à la profession, les yeux secs et avec une profonde gratitude.»