‎ PROTÉGEONS LES ABEILLES elles nous le rendront bien…

Insecte commun, volant dans nos jardins durant toute la belle saison, l’abeille s’avère pourtant indispensable à la survie des espèces animales et végétales du monde entier.

Véritable acharnée du travail , elle passe ses journées à butiner le nectar nécessaire à la vie de la ruche. Pouvant collecter jusqu’à 500 000 grains de pollen sur une de ses pattes arrières et visiter 250 fleurs en une heure, l’abeille est relayée au rang de meilleur pollinisateur.

Problème majeur, les nombreux traitements dans les champs ou les jardins sont susceptibles de tuer les insectes venant se poser sur les plantes, tandis que la raréfaction des fleurs sauvages ou l’arrachage des haies a voué les colonies d’abeilles privées d’habitat et de nourriture à une mort certaine.

Ces pratiques, qui provoquent depuis quelques années l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs (guêpes, bourdons, papillons mais surtout abeille), induisent, de surcroît, celui de la biodiversité et de l’humanité.

Il faut en effet savoir que 30 % de nos ressources alimentaires dépendent à 80 % de la pollinisation des plantes par les abeilles. Sans elles, nous ne consommerions que des céréales, blé ou riz. Malgré cela, il est possible d’inverser la tendance et de permettre aux abeilles de se redévelopper.

Comment ?

En évitant les produits chimiques dans les jardins et en les diminuant en agriculture ; en semant des fleurs sauvages ou tout simplement en laissant des coins de « mauvaises herbes » dans les jardins, prairies et bords de champs ; en replantant des arbres et des haies refuges qui fleurissent tout au long de l’année.