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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Jean Carmet, acteur et scénariste français, né le 25 avril 1920 à Bourgueil (Indre-et-Loire, france) et mort le 20 avril 1994 à Sèvres dans les Hauts-de-Seine.Encore jeune, il interrompt ses études et se rend à Paris où il devient figurant au Théâtre du Châtelet, puis à l’Opéra. Il est ensuite engagé comme régisseur stagiaire au Théâtre des Mathurins chez Marcel Herrand. Il fait de la figuration dans différents films (notamment dans Les enfants du paradis et dans Les démons de l'aube). Il rejoint ensuite la troupe des Branquignols de Robert Dhéry. Il multiplie alors les rôles au cinéma. Son rôle de Gaston Duvet dans le feuilleton radiophonique La Famille Duraton fait connaître sa voix dans les années 1950. Sa renommée internationale s'installe en 1976 avec le film La Victoire en chantant. Sa célébrité en france date du Grand Blond. Sa carrière est riche, il apparaît dans plus de deux cents films. Il est nommé pour le César du meilleur acteur en 1986 pour Miss Mona et il remporte deux César du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Misérables (en 1983) et pour merci le vie (en 1992). Il reçoit également un César d'honneur en 1994 des mains de Gérard Depardieu, son ami. Lui qui est un vrai rabelaisien incarne souvent le « beauf franchouillard » inquiétant (Dupont Lajoie) ou cocasse (Le beaujolais nouveau est arrivé). Lorsqu'il tournait, il quittait sa famille pour aller vivre dans une chambre d'hôtel afin de ne pas être déconcentré. Il fut un habitué également des halls de gare qui lui servirent de logement à ses débuts. Ses amis racontent que lorsqu'il ne tournait pas, il venait parfois les voir jouer pour aller saluer le public à la fin de la pièce. Les spectateurs se demandaient alors qui était ce personnage qu'ils ne se souvenaient pas d'avoir aperçu dans la pièce. Il avait accepté le premier rôle de Le bonheur est dans le pré d'Étienne Chatiliez ; mais la mort l'ayant rattrapé, c'est son ami Michel Serrault qui prit sa place. En 1999 sort le livre "Je suis le badaud de moi même" qu'il avait écrit avant sa mort, aux éditions Plon. Il est inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse. À ses obsèques seront présents : Jean-Pierre Coffe, Michel Serrault, Gérard Depardieu, Pierre Tchernia, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Pierre Richard, Robert Hossein, Bertrand Blier, Jean-Claude Brialy, Miou-Miou, Roland Giraud, Francis Veber, Jean-Pierre Marielle, Yves Robert, Claude Chabrol, Pierre Mondy, Michel Bouquet, Yves Boisset, Georges Lautner, Victor Lanoux, Michel Piccoli, Jean Rochefort, Michel Blanc, Jacques Villeret, etc. Il a deux fils : Olivier, avocat à Paris, et Jean-François, auteur de la biographie "Carmet intime"
Jean Lefebvre est un comédien français, de son vrai nom Jean Marcel Lefebvre, né le 3 octobre 1919 à Valenciennes et mort le 9 juillet 2004 à Marrakech, au maroc, d'une crise cardiaque dans sa résidence du restaurant La Bohème.Jean Lefebvre s'était engagé dans l'Armée et avait demandé a rentrer dans les Spahis Marocains et a été envoyé au camp de Satory, près de Versailles, puis il a été envoyé dans un camp de prisonniers quinze jours après l'Armistice. Pour sortir du camp il s'était fait embaucher comme cultivateur en Allemagne (chose pour laquelle il n'avait aucune expérience), puis a été chassé de la ferme Jean Lefebvre a tenté de passer en zone libre, après avoir gagné la ligne de démarcation en train, un membre de son groupe a tué un Allemand qui patrouillait. Il s'est ensuite enfui et a trouvé refuge dans la maison des parents de Simone (qui voudra se marier avec lui quelques temps plus tard), il sera en effet chassé de la maison après avoir eu une aventure avec elle. Il est ensuite parti pour Limoges avec Simone et y a inauguré le premier trolleybus Puis a la fin de la guerre il est rentré chez lui, dans sa maison de Valenciennes, là il a travaillé quelques temps pour son père, puis a été au Conservatoire à Paris en 1948. Avec un deuxième prix d'opéra-comique au Conservatoire de Paris, il devait faire carrière en tant que chanteur d'opéra, mais, repéré par René Simon, célèbre professeur d'art dramatique, il commence à jouer au cabaret au début des années 50 au sein de la troupe Les Branquignols. Après de petites apparitions au cinéma dans les années 50, Jean Lefebvre devient l'un des acteurs les plus célèbres de sa génération dans les années 60 et 70 tant à l'écran qu'au théâtre, en incarnant souvent le personnage du "franchouillard" gentil et un peu hébété, "au regard triste de cocker" ( qualifié ainsi par Lino Ventura ). Toujours dans un registre burlesque, il enchaîne ainsi les seconds rôles dans des comédies faisant de lui un acteur populaire reconnu. Parmi ses apparitions notables : son rôle de Paul Volfoni, mafieux niais dans Les Tontons flingueurs, de Charly, garçon d'écurie donnant des tuyaux à Jean Gabin dans Le Gentleman d'Epsom, de Goubi, idiot du village dans Un idiot à Paris, d'Armand, compère véreux de Bernard Blier dans Quand passent les faisans, de Léonard Michalon, petite frappe victimisée par Lino Ventura dans Ne nous fâchons pas, de Fougasse dans la série du Gendarme de Saint-Tropez et de Pitivier dans de la Septième compagnie. Il reste dans les mémoires pour son comique de l'auto-dérision, dont il fit la trame de sa carrière. A la suite de leur collaboration dans les Tontons Flingueurs, Jean Lefebvre et Bernard Blier se retrouvent souvent dans des comédies sans prétention où leur association rappelle celle des frères Volfoni : Quand passent les faisans en 1965, Du mou dans la gâchette en 1966, C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule en 1974, ou encore Un idiot à Paris ou Le Fou du labo IV. Il tourne avec les plus grands comédiens, comme Jean Gabin, Louis de Funès, Orson Welles, Lino Ventura, Bourvil, Paul Meurisse, Jean-Paul Belmondo ou encore Bernard Blier et Michel Serrault avec lesquels il collabore souvent, ainsi qu'avec les plus grands cinéastes : Georges Lautner, Philippe de Broca, Roger Vadim, Gilles Grangier, Jean Girault, Costa-Gavras, Yves Robert, Edouard Molinaro, Yves Allégret ou encore Julien Duvivier. Gros flambeur, son appétit pour les jeux d'argent oriente sa carrière vers une suite moins glorieuse. En effet, le succès le fuit à partir des années 80 ; il accepte de jouer dans des films pour rembourser ses nombreuses dettes de jeu et non pas pour la qualité de leur scénario. Il déclare ainsi : « J'ai tourné tellement de navets que ma carrière ressemble à un potager. » Il applique tout au long de sa vie une philosophie d'inspiration hédoniste basée sur la jouissance du moment présent et l'ouverture vers l'autre. « Buvez un coup à ma santé, les jeunes. » nous dit-il en guise de conclusion Il s'était distingué au théâtre en jouant le double-rôle principal de la pièce Les Jumeaux. N'hésitant pas à donner de sa personne, il a réalisé une prestation d'un réalisme sans faille dans la pièce Les Vignes du Seigneur Il décède le 9 juillet 2004 à Marrakech. Crématisé, ses cendres furent répandues sur le Mont-Blanc Il est le fils de Georges Marcel Lefebvre et de Zélia Louise Mathilde Masquelier. Il se marie 4 fois (dont deux fois avec la même femme). Il épouse en premières noces à Paris (XVIe) le 22 novembre 1950, Micheline Reine Grasser (divorce prononcé le 24 janvier 1962) ; en deuxièmes noces à Neuilly-sur-Seine le 20 mai 1967, Catherine Chassin-Briault, dite Yori Bertin (divorce prononcé le 7 mars 1973) ; en troisièmes noces à Paris (XVIe) le 13 décembre 1974, il se remarie avec sa deuxième épouse dont il divorce le 8 juillet 1977. Enfin, il épouse à Las Vegas le 17 juillet 1994, Brigitte Jacqueline Françoise Lerebours. Il est le père de 5 enfants : Bernard, Catherine, Marie-Christine, Carole et Pascal. Il est un gros joueur, habitué des casinos et des jeux d'argent entre amis ( avec Francis Blanche, Darry Cowl... ) ; on a prétendu longtemps qu'il avait gagné au Loto, chose qu'il réfute sur l'antenne de RTL à l'époque
Gérard Darmon est un acteur et chanteur français, né le 29 février 1948 à Paris.Né à Paris, le 29 février 1948 dans une famille originaire d'Algérie1, il passe son enfance « Rue des Artistes » (ce qui est pour lui un signe du destin) dans le 14e arrondissement de Paris, près du Parc Montsouris. Gérard abandonne ses études secondaires l'année du bac et part vivre quatre mois dans un kibboutz, avant de revenir à Paris suivre des cours d'art dramatique sous la direction de Bernard Bimont. Il a pour idoles d'enfance Jerry Lewis et Fernandel. En 1972, il est recalé au concours d’entrée au Conservatoire national supérieur d'art dramatique et se produit alors dans les cafés-théâtres aux côtés de Jean-Pierre Bacri durant presque 10 ans. Il est repéré par Roger Hanin qui lui fait tourner quelques petits rôles au cinéma, en commençant en 1973 par Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury (il y est un des hommes de main du méchant Farès, dans la célèbre scène de l'usine de chewing-gum). En 1980, il est remarqué au cinéma par le grand public dans Diva de Jean-Jacques Beineix, puis dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady en 1982, aux côtés de Roger Hanin. En 1983, il joue son premier premier rôle dans le film Les Princes de Tony Gatlif, puis poursuit avec On ne meurt que deux fois de Jacques Deray, 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix avec Béatrice Dalle et Jean-Hugues Anglade, Pour Sacha d'Alexandre Arcady avec Sophie Marceau (un film sur la Guerre des Six Jours en Israël). Il poursuit dans La Lune et le Téton de Bigas Luna, qui lui rapporte le prix Jean-Gabin 1983. Il devient un des fidèles acteurs fétiches de Claude Lelouch, dont il partage la philosophie de vie, aux côtés de Vincent Lindon, Il y a des jours... et des lunes en 1989, La belle histoire en 1992 et Tout ça... pour ça ! en 1993. En 1994, il joue dans La Cité de la peur des Nuls, où il danse une fameuse Carioca avec Alain Chabat. Après une traversée du désert d'environ 2 ans, il retrouve un rôle marquant de nouveau grâce à Alain Chabat, qui lui confie celui du fielleux Amonbofis dans le triomphe Astérix : mission Cléopâtre, en 2001 (une performance qui lui vaudra d'ailleurs une nomination au césar du meilleur acteur de second rôle, notamment grâce à son rire de serpent). Il a tourné avec des réalisateurs comme Marc Esposito, Alexandre Arcady, Bertrand Blier, Jean Yanne, José Giovanni, Alain Berbérian, ... En 2003, fervent admirateur du crooner américain Frank Sinatra, il se lance dans la chanson en enregistrant deux albums, « Au milieu de la nuit », puis « Dancing » (de vieux succès, chansons d'amour créées entre 1950 et 1980, en italien, en français, en anglais et en espagnol) en 2006 et en se produisant deux fois à l'Olympia. De septembre 2007 jusqu'au 12 janvier 2008, il joue au théâtre « Thalasso » d'Amanda Sthers, aux côtés de Thierry Frémont et Ariane Séguillon entre autres. Il sort en décembre 2008 son troisième album On s'aime, avec Marc Esposito à l'écriture des textes et Marc Lavoine à la composition. Gérard Darmon interprète plusieurs duos dans cet album avec notamment les chanteuses Pauline et Amel Bent ainsi qu'un duo avec Marc Lavoine écrit par Bob Decout. Pierre Palmade intervient également au sein de cet album de l'amitié dans l'écriture d'un texte. Gérard rencontre Nicole Recoules dans un cours d'art dramatique fin 1966, ils se marient en 1968 et, la même année, ont une fille : Virginie Darmon. Il est, pendant cinq ans, le compagnon de Mathilda May avec laquelle il a une fille, Sarah, née en 1994 et un garçon, Jules, né en 1997 avant que leur couple se sépare. Depuis 2002, il vit en couple avec Christine. Il soutient Bertrand Delanoë, maire de Paris, et a animé son meeting de campagne du 27 février 2008 au Zénith de Paris. Il participe aux concerts des Enfoirés depuis 2003. Par ailleurs, il est un grand fan du club de football du Paris Saint-Germain.
DECES DE l actrice MARIE-FRANCE PISIER 1944 - 2011
Le corps de l'actrice Marie-France Pisier, décédée à 66 ans dans la nuit de samedi à dimanche à saint-Cyr-sur-Mer (Var), a été retrouvé par son mari dans la piscine de la résidence du couple. "Le corps a été retrouvé vers 04H00 par son mari dans la piscine", a déclaré à l'AFP un magistrat du parquet de Toulon, qui a ouvert une enquête pour "recherche des causes de la mort". "Il ne s'agit pas d'une enquête criminelle", a précisé le magistrat. Selon la même source qui a ordonné une autopsie, "le corps ne portait pas de trace de violence externe". "Le décès a été constaté à l'hôpital Font Pré de Toulon", a ajouté le magistrat. L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Toulon. Selon une source proche du dossier, c'est le gardien de la propriété privée de Marie-France Pisier qui, dans la nuit, a alerté les secours pendant que son époux sortait le corps de la piscine. Quelques instants plus tôt, le mari s'était aperçu de l'absence de son épouse dans la villa. Il avait alors entrepris de la chercher. C'est en sortant dans le jardin qu'il a découvert le corps, selon ses déclarations aux enquêteurs. Alertés, les sapeurs-pompiers ont alors évacué l'actrice vers l'établissement hospitalier de Toulon où le décès a été constaté dimanche 24 avril 2011 à 07H00. Les premiers éléments de l'enquête n'ont pas laissé apparaître un état dépressif chez l'actrice, qui "avait des projets professionnels et avait confirmé sa présence à l'hommage qui sera rendu à Jean-Paul Belmondo, en mai au Festival de Cannes", a souligné une source proche de l'enquête. Actrice française née le 10 mai 1944 à Dalat, en Indochine. Son père fut administrateur de la France en Outre-mer. Elle vient s'installer à Nice où elle y suit ses études et obtient une licence de droit et un diplôme de Sciences Politique. A cette même période, Marie-France Pisier fait un peu de théâtre amateur et François Trufaut la découvre... Le réalisateur recherche une adolescente pour donner la réplique à Jean-Pierre Léaud alias Antoine Doisnel dans "Antoine et Colette", l'un des sketches de "L' Amour à vingt ans". Marie-France Piier tourna sous la direction de Robert Hossein à trois reprises : "La Mort d'un tueur" (1963), "Les Yeux Cernés" (1964) et "Le Vampire de Dusseldorf" (1964). Elle enchaîna avec une oeuvre signée d'Alain Robbe-Grillet : "trans-Europ Express" (1966) au côté de Jean-Louis Trintignant puis avec Jacques Perrin dans "L'écume des jours" (1967) de Charles Belmont, d'après l'oeuvre de Boris Vian. En 1967, elle apparaît à nouveau dans le petit monde d'Antoine Doisnel dans "Baisers Volés" de François Tuffaut. Elle se consacre aussi à la télévision qui est une consécration avec sa participation au feuilleton "Les Gens de Mogador". Elle choisit des rôles à sa mesure et sa préférence va au cinéma d'auteur. C'est ainsi qu'elle tourne "Céline et Julie vont en bateau" (1973) de Jacques Rivette. En 1975, elle reçoit le César du Meilleur Second Rôle Féminin pour le film de Téchiné "Souvenirs d'enfance" ainsi que pour "Cousin Cousine" de Jean-Charles Tacchella. En 1976 cette même distinction lui sera attribuée pour "Barocco" (1976) d'André Téchiné, qui lui offrira le rôle d'une des "Soeurs Brontë" en compagnie de Isabelle Huppert et Isabelle Adjani. En 1979, on retrouve cette actrice au regard clair et lumineux dans ce personnage de Colette pour "L'Amour en fuite", dernière aventure de Doinel, coécrite par la comédienne. Après des films de genre de Robert Hossein, elle devient égérie du cinéma d'auteur, apparaissant dans les univers oniriques de Robbe-Grillet, Luis Buñuel, Jacques Rivette et surtout du jeune André Téchiné. Grâce à ce dernier, elle obtiendra deux fois le César du Meilleur second rôle, pour "Souvenirs d'en France" en 1976 et Barocco en 1977. En 1976, année de la consécration, les Césars récompensent aussi l'actrice pour sa prestation dans "Cousin, cousine" de Jean-Charles Tacchella, chronique sentimentale dont le succès aux Etats-Unis lui permet de tenter sa chance à Hollywood (The Other side of midnight). Intellectuelle engagée dans les combats de son époque, Marie-France Pisier prend aussi part à plusieurs succès populaires. Elle est notamment la partenaire de Jean-Paul Belmondo dans "L"as des as" en 1982 et campe une productrice cynique dans "Le Prix du danger". Plus rare dans les années 90, elle trouve cependant un de ses plus beaux rôles, celui d'une bourgeoise en mal d'enfant, dans "Marion" de Manuel Poirier en 1996. En George Sand dans "La Note bleue", elle interprète aussi Mme Verdurin dans "Le Temps retrouvé" de Ruiz. Pour ses deux passages derrière la caméra, elle se penche sur son histoire familiale : une enfance en Nouvelle-Calédonie ("Le Bal du gouverneur", adaptation d'un de ses romans en 1990) et le décès de ses parents ("Comme un avion" en 2002). Tournant pour des jeunes auteurs comme Ferreira Barbosa et Christophe Honoré, elle apparaît encore en 2006 à l'affiche du film "Dans Paris". Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a déploré dimanche la perte d'"une comédienne rare" et d'"une femme de caractère dont le charme et le jeu si subtil ont marqué le cinéma français". "Son charme, son humour teinté d'une délicieuse ironie et l'étrangeté qu'elle savait distiller dans ses personnages manquera au cinéma français et à nos coeurs", a déclaré le ministre dans un communiqué.
Barbara Stanwyck, de son vrai nom Ruby Stevens, est née le 16 juillet 1907 dans le quartier de Brooklyn, à New-York, dans une famille modeste composée de quatre autres enfants plus âgés. Sa mère décéda accidentellement à la suite d'une chute, trois ans plus tard, et la benamine fut confiée, ainsi que son frère Malcom, à une famille d'accueil s'occupant d'orphelins. En 1914, son père décéda à son tour d'un accident de voiture et son frère rejoignit l'une de leurs soeurs aînées. Elle resta, quant à elle, avec sa famille d'adoption mais éprouva des difficultés à s'intégrer dans son école. Lorsqu'elle eut huit ans, sa soeur Mildred l'emmena dans plusieurs tournées auxquelles elle participa en tant que choriste. Elle travailla très jeune en dehors de ses heures de cours, et occupa, à quatorze ans, un poste d'employée dans une compagnie de téléphone. Sa priorité demeurait néanmoins de parvenir à entrer dans le monde du spectacle, un milieu qui la fascinait depuis son enfance. Elle obtint un emploi de choriste dans divers spectacles présentés par une compagnie musicale de Manhattan à l'âge de dix-sept ans puis, grâce à un agent artistique qui l'avait remarquée, elle devint danseuse dans un cabaret à la mode. Elle participa également au spectacle "Ziegfield Follies" en 1923 et fit plusieurs revues avant qu'un scénariste ne lui conseille de changer de nom. Elle déménagea à Hollywood où elle décrocha immédiatement un petit rôle, celui d'une danseuse, dans le film muet "Broadway Nights" (1927) de Joseph C. Boyle. Puis devient second rôle dans "Le Signe sur la porte" (The Locked Door,1930). "Ce film était si mauvais, qu'il a failli me fermer les portes du cinéma", avouera Barbara quelques années plus tard. L'année suivante, elle épousa l'acteur Frank Fay et le couple adopta un enfant. Grâce à l'insistance de son mari, elle fit des tests filmés que celui-ci présenta au réalisateur Frank Capra. Surpris par la prestance de cette jeune actrice débutante, ce dernier l'engagea pour "Ladies of Leisure" (1930), et lui fit signer un contrat avec les studios Warner Bros. Elle rejoignit ensuite son mari, sous contrat avec la Columbia, avant de débuter une collaboration avec les studios RKO. Durant les années trente, elle fit sensation dans "L'Ange Blanc" (Night Nurse,1930) de William A. Wellman avec Clark Gable. C'est la première collaboration de Barbara Stanwyck avec le cinéaste William Wellman, qu'elle retrouvera l'année suivante dans "Mon Grand" (So Big,1932) avec George Brent et Bette Davis. Il faut également souligner sa prestation dans le film de Frank Capra : "The Miracle Woman" (1931) au côté de David Manners. C'est "Amour défendu" (Forbidden,1932) de Frank Capra qui la révèlera du grand public. Elle y jouait une jeune femme éprise d'un avocat marié de qui elle attend un enfant... Projetée au firmament des vedettes, elle est classée parmi les plus grandes du moment : Greta Garbo, Marlène Dietrich et Joan Crawford. C'est encore Capra qui la dirige dans "La Grande Muraille" (The Bitter tea of General Yen,1933) (il fut également distribué sous le titre de "Thé amer du Général Yen". C'est déjà le quatrième long métrage que Barbara Stanwyck tourna dans les années trente sous la direction du Maître de la Comédie hollywoodienne. Capra déclara : "De tous les films que j'ai tourné avec Barbara, celui-ci est mon préféré. L'histoire particulièrement bien écrite, était en avance sur son temps, et il y avait là certaines des scènes les plus romantiques de Capra. Les possibilités picturales étaient immenses, et c'est sur ce film que j'ai, pour la première fois, utilisé une "diffusion variable" et des objectifs "spécial portraits" que j'avais inventés en particulier pour les gros plans de Barbara, lorsque l'arrière-plan devient flou et qu'un halo de lumière entoure ses cheveux." Le film est aujourd'hui considéré comme l'une des oeuvres clés du cinéaste, dérouta le public et fut un échec commercial. C'est Jack Warner qui demanda des modifications, après que la censure s'interposa pour le film "Baby Face" (1933), d'après une histoire de Darryl F. Zanuck qui écrivit une histoire audacieuse. Elle était remarquable dans le rôle d'Annie Oakley, partenaire féminine de Buffalo Bill lors de ses spectacles western ambulants, dans "La Gloire du cirque" (Annie Oakley,1935) de George Stevens aux côtés de Preston Foster et Melvyn Douglas. En 1936 sort sur les écrans "Révolte à Dublin" (The Plough and The Stars) , qui dépeint des événements historiques survenus en 1916, le Siège de la Grande Poste, l'execution de quatorze chefs rebelles, considéré comme martyrs de la cause indépendantiste. C'est John Ford qui assura la mise en scène mais n'aimait pas ce film, du fait de interférences du studio qui avait imposé Barbara Stanwyck et tourné des scènes à son insu pour la version américaine. Barbara Stanwyck obtient sa première nomination aux Oscars pour son interprétation d'une femme délaissée élevant seule son enfant dans "Stella Dallas" (1937) de King Vidor. Parallèlement, elle joua dans deux pièces de théâtre en compagnie de son époux mais le couple divorça peu de temps après.
L'acteur français Maurice Garrel est décédé à l'âge de 88 ans le samedi 4 juin 2011 à Paris. Le père du réalisateur et acteur Philippe Garrel et grand-père de l'acteur Louis Garrel avait débuté sa carrière dans les années 1950 au théâtre. Dix ans après ses débuts sur scène, il fait ses premiers pas au cinéma, avant de tourner sous la direction de réalisateurs de renom, dont François Truffaut (La Peau douce, La Mariée Était en Noir), Costa Gavras, Georges Lautner (Le Pacha), Claude Chabrol, Claude Lelouch, Claude Sautet, Jacques Rivette. Maurice Garrel a également tourné devant la caméra de son fils : il joue dans plusieurs long-métrages de Philippe Garrel, de son premier film, "Marie Pour Mémoire", en 1967, aux "Amants Réguliers", en 2005. Dans ce dernier long-métrage, Maurice Garrel donne la réplique à son petit-fils Louis Garrel. C'est aussi le cas dans "Actrices", le film de Valeria Bruni-Tedeschi qui marqua sa dernière apparition sur grand écran.
Carole Lombard est née le 6 octobre 1908 à Fort Wayne, dans l'Indiana. De son vrai nom Jane Alice Peters, Carole Lombard était née dans une des familles les plus en vue. Après le divorce de ses parents, elle vient vivre à Los Angeles avec sa mère et ses frères. Elle fait ses débuts au cinéma, tout à fait par hasard, à treize ans quand le réalisateur Allan Dwan la voit jouer au base-ball avec d'autres enfants et l'engage pour devenir la soeur de Monte Blue dans "Le Crime Parfait" (A Perfect Crime,1921). Entre 1929 et 1942, année où elle trouva la mort dans un tragique accident d'avion le 16 janvier 1942, elle joua dans environ 40 films, très différents entre eux quant au genre et à la qualité. Dans le firmament hollywoodien, elle s'affirma comme la reine de la "Screwball comedy", c'est-à-dire des comédies américaines brillantes et un peu follles, qui s'oppose à la comédie sophistiquée par son ton joyeux et humoristique. Après avoir travaillé un certain temps à la Fox, elle joua pendant un an (1927) avec Mack Sennett, elle était une des ses fameuses "beautés au bain". Le grand comique était déjà sur le déclin, mais cela ne l'empêcha pas d'aider Lombard à trouver une manière de jouer bien personnelle, qui exploitait un penchant inné pour la comédie brillante. Cette technique, jointe à sa vivacité et à son humour, s'affirma pleinement dans ses meilleures comédies. Tout en continuant ses études, Carole prend des leçons d'art dramatique dans l'espoir d'autres rôles. Elle obtient la vedette féminine de "Marriage en transit" (1925) de Roy William Neill et signe un contrat de cinq ans avec la Fox, que viendra malheuresement interrompre un accident d'automobile dans lequel elle sera grièvement blessée. Quand elle est rétablie, Mack Sennett l'engage pour des courts métrages comiques. Ses rôles sont insignifiants, mais elle apprend le rythme et la comédie. En 1928, Carole Lombard travaille pour Pathé qui lui donne la vedette, mais dans des films mineurs : "Power" (1928), "High Voltage" (1929) deux réalisations d' Howard Higgins dont le premier rôle entièrement parlant de Carole Lombard. La Paramount satisfait de sa performance dans "Safety in Numbers" (1930) lui propose un contrat de sept ans. Elle tourne plusieurs comédies avec William Powell qui l'épousera peu après leur rencontre. Si Carole Lombard se fait déjà remarquer par sa blondeur "super-sophistiquée" et sa façon particulière de porter les belles robes, elle n'atteint pas encore la classe des autres actrices de la Paramount qui ont pour nom à cette époque : Marlène Dietrich, Tallulah Bankhead, Sylvia Sidney, Miriam Hopkins ou Jean Arthur. Carole Lombard savait contrôler sa vitalité explosive, sans jamais abandonner complètement à elle-même, ni au personnage qu'elle incarnait, et c'était à coup sûr sa plus grande qualité. Dans "Un Mauvais Garçon" (No Man of Her Own,1932), elle refusa à tout prix de s'adapter au roman mièvre du rôle qui lui avait été confié et préféra donner au film une touche mordante, qui ne fit d'ailleurs que l'améliorer. Ce film fut le seul où Clark Gable, dont elle fit son second mari en 1939. Tous deux formèrent un couple parfaitement uni, entouré d'un halo de sympathie et de charme. Carole Lombard fait du bon travail dans "From Hell To Heaven" (1933) d'Erle C. Kenton, "L'Aigle et le Vautour" (The Eagle and the Hawk,1933) de Mitchell Leisen et Stuart Walker et "Boléro" (1934) de Wesley Ruggles où elle est le faire-valoir de George Raft et "We're Not Dressing" (1934) de Norman Taurog où elle est celui de Bing Crosby, elle n'a pas encore acquis ce "quelque chose de plus".
Roger Hanin restera l'un des grands monstres sacrés du cinéma français du XXème siècle. Il a su s'imposer avec "La valse du Gorille", remplacant ainsi un autre géant du cinéma Lino Ventura. On le vit aux côtés d'Alain Delon et Renato Salvatori dans "Rocco et ses frères" de Luchino Visconti. Il poursuit en ayant le rôle principal de "L'affaire d'une nuit" d'Henri Verneuil. Sans oublier la série du "Tigre". En deuxième partie de carrière, il obtient une popularité sans faille, d'abord en incarnant le pied-noir le plus célèbre de france sous la direction d'Alexandre Arcady "Le Coup de Sirocco", "Le Grand Pardon", "Le Grand Carnaval"...Puis dans la série policière devenu célèbre : "Navarro". Films préférés : "Rocco et ses frères" de Visconti, "L'affaire d'une nuit" de Henri Verneuil, "La Marche sur Rome" de Dino Risi, "Le Clair de Terre" de Guy Gilles, "Les Aveux les plus doux" de Edouard Molinaro, "La Poursuite sauvage" de Daniel Mann (avec William Holden, Ernest Borgnine et Susan Hayward), "Le Coup de Sirocco", "Le Grand Pardon" et "Le Grand Carnaval" de Alexandre Arcady, "Attention ! une femme peut-en cacher une autre" de Georges Lautner, "Train d'enfer" et "Soleil" (avec Sophial Loren et Philippe Noiret) de Roger Hanin, et "Le Nombril du monde" d'Ariel Zetoun (avec Michel Boujenah)Acteur Français né le 20 octobre 1925 à Alger. Fils de Victorine Hanin et de Joseph Lévy, employé des postes, Roger Hanin partage sa prime jeunesse entre la plage et les cinémas de la capitale algérienne. Suite à une malade infantile, le jeune garçon est obligé de pratiquer des disciplines sportives. Ayant acquis ses deux baccalauréats, il s'enrôle dans l'aviation. Le sport n'est pas oublié pour autant, il devient champion de france de basket-ball et première série de ping-pong. Roger Hanin déclara : "Quand ma photoétait publiée dans "L'Echo d'Alger" ou "La Dépêche algérienne, c'était pour moi plus grandiose que "Paris Match aujourd'hui". Son ami Arsène Benaïm énonce (dans "Roger Hanin : Quelle vie !" Editions Chêne) "Après l'obtention d'une bourse pour ses bons résultats, Roger sent qu'il ne veut plus vivre en Algérie, dans cette Algérie... Le froid parisien viendra rafraîchir ses ardeurs vagabondes, mais la complicité et la présence infaillible de Nono, l'ami indéfectible, réchauffent le jeune algérois ébahi par la capitale." il suit des études de pharmacie à Paris, un ami décorateur de cinéma lui permet de faire de la figuration en 1952 dans "Le Chemin de Damas". Enthousiasmé par ces modestes débuts, Roger Hanin décide d'en faire son métier et s'inscrit au court d'art dramatique avec René Simon et Michel Vitold. Son imposante stature de sportif lui vaut d'être cantonné dans des rôles de durs, notamment dans "Gas-Oil" (1955) de Gilles Grangier avec Jean Gabin pour l'interprétation principale. Roger Hanin lui rendit hommage en disant que "Gabin a été mon père professionnel et mon modèle. Insurpassable, il avait l'oeil du conquérant affectueux. merci Jean. Quant au cinéaste de "Gas-Oil" : il dit : "Et salut à Gilles Grangier, l'un de ses metteurs en scène préférés qui m'a toujours accepté." Roger Hanin considére que ses débuts au cinéma se situe en 1955 avec la sortie du film"Série Noire" de Pierre Foucaud avec Robert Hossein et Henri Vidal. Dès lors, il enchaîne plusieurs tournages, avec le cinéaste André Hunebelle "L'impossible Monsieur Pipelet" (1955), Alex Joffé :"Les Hussards" (1955), Henri Decoin :"Le feu aux poudres" et Jules Dassin : "Celui qui doit mourir" (1957). Cependant, il lui faudra attendre la sortie du film "La Valse du Gorille" (1959) réalisé par Bernard Borderie pour constater le début de notoriété de Roger Hanin. Il reprenait le rôle crée à l'écran par Lino Ventura. Le 4 août 1959, Roger Hanin et Christine Gouze-Réal se marient. Leurs complicités à la vie comme dans le travail dura pendant quarante-trois années. Il fait une création remarquée dans "L'Affaire d'une nuit" en 1960 aux côtés de Pascale Petit et Pierre Mondy sous la direction d'Henri Verneuil. On le retrouve également dans le chef d'oeuvre de Visconti : "Rocco et ses frères" (Rocco e i suoi fratelli, 1960) aux côtés de Alain Delon et Renato Salvatori. .
Acteur américain d'origine écossaise, né le 12 avril 1925, mort le 22 mars 2006, à lâge de 81 ans.Il fut un ancien combattant de la seconde guerre mondiale ainsi que de la guerre de Corée. Il connu la célèbrité grâce à son role du commandant Monastario, jeune et pimpant officier espagnol de la série télévisée "ZORRO" de Walt Disney, l'ennemi juré de Zorro. Britt Lommond est intervenu dans les treize premiers épisodes de la série.
Gene Sheldon, né Eugene Search le 1er février 1908 à Colombus dans l'Ohio, mort le 1er mai 1982, Acteur comique américain , célèbre pour avoir été Bernardo, le serviteur muet de Don Diego de la Vega, dans la série télévisée Zorro de Walt Disney. Son père étant magicien, le jeune Gene Sheldon participa au numéro de 'la femme coupée', et travailla d’abord dans une usine de chaussures puis dans un magasin de musique. Après un début à la radio,Il se spécialise dans le mime, influencé par Harpo Marx (Marx Brothers). En 1936, Gene Sheldon débuta une tournée de trois ans en Europe, il apparaissa au théâtre dans un vaudeville dans différents capitales d'Europe, à Paris, Berlin... Il joua pendant six mois au Palladium de Londres. En 1940, à Broadway, on le vit dans une comédie musicale qui remporta un franc succès "Priorities", et cela pendant une année. A Hollywood, il participa à une comédie de Lewis, "Three Ring Circus". Engagé par Walt Disney pour interpréter le rôle du serviteur muet dans la série "ZORRO" de 1957 à 1959. En 1960, il interpréta le rôle de Sam Treat, un guide de Toby dans le film, clown et dresseur d’animaux.dans "TOBY TYLER" produit par Disney, il retrouva Henry Calvin (le sergent Garcia dans Zorro). Ils se retrouvèrent à nouveau dans "Babes in Toyland" en 1961. Il prit ensuite une semi-retraite, faisant quelques apparitions à la télévision et dans des spectacles de variétés. Gene Sheldon épousa Margaret McCann à Las Vegas le 11 décembre 1944. Ils eurent deux enfants, un garçon et une fille. Gene restera pour toujours le célèbre serviteur muet et prétendu sourd dans Zorro. Gene mourut à Tarzana, près de Los Angeles, d’une crise attaque cardiaque à l'âge de 74 ans.