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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Bruno Cremer (Saint-Mandé, 6 octobre Né, près de Paris, d'une mère musicienne belge et d'un père homme d'affaires français (qui prend la nationalité belge, la france le jugeant trop jeune pour être soldat pendant la Première Guerre mondiale), Bruno Cremer est le cadet d'une famille bourgeoise de trois enfants. Il passe son enfance dans un immeuble haussmannien de la place de la Nation à Paris3. Il nourrit le goût de la scène dès l'âge de 12 ans et choisit la nationalité française à 18 ans. Dès la fin de ses études secondaires, Bruno Cremer est admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il prend des cours pendant 10 ans. Il fait partie de la promotion 1952, avec Annie Girardot, Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle… Il débute sur scène en 1953 au théâtre de l'Œuvre dans Robinson de Jules Supervielle. Par la suite et après dix ans sur les planches dans des pièces de Shakespeare, Oscar Wilde et Jean Anouilh, il débute au cinéma par de la figuration en 1952, avant un premier second rôle dans La femme s'en mêle en 1957, sous la direction d'Yves Allégret. Plus tard,son rôle dans la 317e Section lui ouvre une grande carrière sur les écrans. En 2000, Bruno Cremer écrit un livre autobiographique, qui s'arrête quand il perd son père, quarante ans auparavant : Un certain jeune homme. Bruno Cremer est notamment célèbre pour son rôle du commissaire Maigret, à la télévision, rôle qu'il endosse (dans le style de Raymond Souplex) depuis 1991. Après plus d'une cinquantaine d'épisodes, arrive celui de « Maigret et l'étoile du Nord », où sa voix est doublée (par Vincent Grass), car il est atteint d'un grave cancer à la gorge, il décide alors d'arrêter ce travail. Il a trois enfants, un fils (l'auteur Stéphane Crémer) d'un premier mariage avec une comédienne du Conservatoire devenue antiquaire et, à la suite de quinze ans de célibat, période pendant laquelle il vit à l'hôtel, deux filles (Constance et Marie-Clémentine) de Chantal, psychiatre, sa femme depuis décembre 1984. Sa famille et celle de son frère, Georges-Alfred Cremer, médecin professeur et membre de l'Académie nationale de médecine, ont un lien fort avec le Morbihan, son lieu de détente habituel5. Son agent, france Degand, annonce à l'AFP sa mort des suites d'un cancer de la langue et du pharynx, imputé au tabac,le 7 août 2010, dans un hôpital parisien. Le 13 août 2010, il est inhumé au cimetière du Montparnasse après des obsèques au goût de sa famille (brefs éloges par les intimes, musiques à la guitare…), en l'église Saint-Thomas-d'Aquin à Paris, en présence notamment de Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort, Pierre Vernier, Claude Rich et Jean-Pierre Marielle (ses copains du conservatoire), aussi de Niels Arestrup, Jacques Perrin, Monique Chaumette, Pierre Schoendoerffer, Jean-Claude Brisseau, Jacques Spiesser tobre 1929 - Paris, 7 août 2010) est un acteur français.
Jean-Claude Brialy, né le 30 mars 1933 à Aumale en Algérie française, mort à Monthyon le 30 mai 2007, est un acteur, réalisateur, scénariste et écrivain français. Issu de la Nouvelle Vague du cinéma français, il a joué dans plus d’une centaine de films tout au long d’une carrière débutée en 1956 et a côtoyé certains réalisateurs tels que Louis Malle, Claude Chabrol, François Truffaut ou Éric Rohmer. Habitué des seconds rôles, il a été sélectionné pour le César du meilleur acteur dans un second rôle avec Le Juge et l’Assassin en 1977 et l’a remporté avec Les Innocents Né à Aumale en Algérie, il est le fils d’un officier supérieur français, qu’il suit dans ses multiples affectations pendant son enfance. Il passe par Blida en Algérie, par Annaba (anciennement Bône), puis par Marseille. La famille Brialy s’installe ensuite à Angers, au 10 de la rue Mirabeau. Jean-Claude et son frère vont à l’école au lycée David-d'Angers (où il connut son « premier émoi de comédien » dit-il dans son autobiographie) et les vacances se déroulent chez leurs grands-parents à Chambellay, à une trentaine de kilomètres au nord d’Angers. C’est dans ce village que Jean-Claude Brialy vit les plus beaux moments de son enfance, écrit-il en 2000 dans son autobiographie. En 1946, il fait son entrée au Prytanée national militaire de La Flèche, dans la Sarthe, avant de déménager de nouveau à Saint-Étienne, et finalement passer son baccalauréat au collège épiscopal Saint-Étienne de Strasbourg, où il suit en parallèle des cours d’art dramatique. Il obtient le premier prix de comédie au conservatoire de Strasbourg et entre alors au centre d’art dramatique de l’Est, où il interprète différents rôles de théâtre. Pendant son service militaire à Baden-Baden, il est affecté au service cinématographique de l’armée en Allemagne, l’occasion pour lui de tourner son premier court métrage, Chiffonard et Bon Aloi. En 1955, il achète la propriété de Monthyon, près de Meaux, que lui a fait connaître Marie-José Nat et qu'il achètera grâce à l'aide financière de Claude Chabrol et de François Truffaut. C'est dans son domaine de Monthyon que Jacques Chazot, atteint d'un cancer de la gorge en 1993, passera les derniers mois de sa vie, avant d'y être enterré On a pu le voir aux obsèques de Gérard Oury, en juillet 2006, avec lequel il avait tourné Lévy et Goliath, aux funérailles de Philippe Noiret le 27 novembre 2006 et quelques semaines avant sa mort, à celles de Jean-Pierre Cassel. Quelques jours avant son décès, Jean-Claude Brialy était présent à Cannes pour les 60 ans du festival et également à l'émission Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, dont il était sociétaire. Il est mort à Monthyon le 30 mai 2007 des suites d’un cancer. Par pudeur et élégance, il n’avait averti personne, même parmi ses amis proches, de sa maladie. Il était commandeur de la Légion d'honneur, de l’ordre national du Mérite et de l’Ordre des Arts et des Lettres.À propos de son homosexualité, il déclarait au magazine Têtu en mai 2005 qu’au début de sa carrière, « c’était tabou. D’ailleurs, je ne vois pas l’intérêt de dire : “Il est jaune”, “Il est juif” ou “Bonjour, je suis homosexuel”. Moi, j’étais un “homosexuel naturel”, je ne me suis jamais posé de questions, j’ai eu des aventures avec des femmes, des hommes… J’ai choisi les hommes par égoïsme, parce que je trouvais que les rapports étaient plus simples, mais aussi par goût. » Opposé au mariage gay mais favorable à un PACS amélioré — « Les gens qui se pacsent devraient avoir les mêmes droits que les gens mariés » —, Jean-Claude Brialy s’est aussi beaucoup engagé dans la lutte contre le Sida, notamment aux côtés de Line Renaud : « Beaucoup croient que le sida se guérit, mais pas du tout, la mort est toujours au bout. Les homosexuels doivent montrer l’exemple et encourager les gens à se protéger, à se défendre. Je suis un porte-parole de Sidaction. Je vais aux réunions et il y a quelques années, j’ai fait avec Sophia Loren une vente aux enchères qui a rapporté 10 millions de francs. On a pu acheter une maison à Genève pour les gens en fin de vie. » Ses obsèques se sont déroulées en l’Église Saint-Louis-en-l'Île, le 4 juin 2007. La messe des funérailles fut concélébrée par l’évêque Jean-Michel di Falco et l’abbé Gérard Pelletier, aux côtés de nombreuses célébrités parmi lesquelles Michel Boujenah, Richard Anconina, Alain Delon, Catherine Deneuve, Nicolas Sarkozy, Claire Chazal, Bertrand Blier, Marc-Olivier Fogiel, Patrick Poivre d'Arvor, Dominique Zardi, Pierre Mondy, Laurent Baffie, Gérard Jugnot, Bernard Montiel, Macha Méril, Josée Dayan, Véronique Genest, Liane Foly, Carlos, Philippe Bouvard, Pierre Arditi, Jeanne Moreau, Leslie Caron, Anouk Aimée, Jane Birkin, Claude Lelouch, Marie-José Nat, Julie Depardieu, Francis Huster, Jean-Paul Belmondo, Jack Lang, Christine Albanel, Michèle Alliot-Marie, Charles Aznavour, Juliette Gréco, Bertrand Delanoë, Georges Moustaki, Muriel Robin, Guy Bedos, Patrice Chéreau, Alain Terzian, Dominique Besnehard, Claudia Cardinale, Danielle Darrieux entre autres... Jean-Claude Brialy est enterré au Cimetière de Montmartre à Paris juste à côté de la fameuse « Dame aux Camélias
Claude Brasseur, de son vrai nom Claude Espinasse, né le 15 juin 1936 à Neuilly-sur-Seine, est un acteur françaisIssu d'une lignée d'acteurs, il est le fils de Pierre Brasseur et d'Odette Joyeux. Son parrain est le célèbre écrivain américain Ernest Hemingway. Son fils, Alexandre Brasseur est également acteur. Claude Brasseur débute en 1956 au cinéma en tournant avec les plus grands, notamment Georges Franju (Les Yeux sans visage), Marcel Carné (Le Pays d'où je viens) et Jean Renoir (Le Caporal épinglé). Il se fait connaître du public avec la série télévisée Les Nouvelles Aventures de Vidocq en 1971. Mais ce n'est qu'en 1974 avec Les Seins de glace de Georges Lautner qu'il perce au cinéma, obtenant la consécration avec son rôle dans Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert en 1976. Il obtient pour ce film le César du meilleur acteur dans un second rôle en 1977. Le succès du film entraîne une suite dès l'année suivante, Nous irons tous au paradis. Il obtient de nouveau un César en 1980 pour son rôle dans La Guerre des polices. On l'a vu aussi dans La Boum de Claude Pinoteau, Les Loups entre eux de José Giovanni et dernièrement dans Camping et Le Héros de la famille, il a tourné dans plus de 90 films. Parallèlement, il s'adonne à la compétition automobile, remportant comme co-pilote de Jacky Ickx le rallye Paris-Dakar en 1983. En 1986 Philippe de Broca cherche les décors extérieurs pour son film La Gitane. Claude lui conseille de venir à Pontoise ville qui connait bien car il habite à l'époque Vauréal. Ce film sera tourné donc dans cette ville et remportera un grand succès
Annie Suzanne Girardot, née le 25 octobre 1931 à Paris (10e) et morte le 28 février 2011 dans cette ville est une actrice française Annie Girardot est née à Paris de père inconnu (un homme marié qui ne la reconnaîtra pas et qui mourra alors qu'elle est âgée de 2 ans4) et d'une mère sage-femme (Raymonde Noële Félicie Girardot)5. Elle suit des études d'infirmière à Caen pour être sage-femme comme sa mère. Mais, rapidement, elle se consacre à sa passion, la comédie. Élève au conservatoire de la rue Blanche (aujourd'hui École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) dès 1949, Annie Girardot fait, parallèlement, des apparitions, le soir, dans des cabarets (La rose Rouge, à Montmartre, sous le pseudonyme d'Annie Girard, ou au Lapin agile) et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry. En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux prix et est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956 aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre ». Ses premières apparitions au cinéma sont moins éclatantes, dans des films mineurs, mais elle tient remarquablement tête à Jean Gabin dans deux bonnes séries noires : Le rouge est mis et Maigret tend un piège. Elle démissionne finalement en 1960 du Français à contrecœur pour se consacrer essentiellement au cinéma et tourner pour le film de Luchino Visconti, Rocco et ses frères, qui fait d'elle une star, aux côtés d'autres débutants tels que Alain Delon (qui restera à jamais un ami fidèle de la comédienne), Renato Salvatori ou Claudia Cardinale. Mais, sur les planches, elle sera encore dirigée par le réalisateur italien pour Deux sur la balançoire aux côtés de Jean Marais. Elle connaît un triomphe, en 1974, avec Madame Marguerite, qui devient son rôle fétiche, qu'elle reprendra plusieurs fois jusqu'en 2002. Dans les années 1960, Annie Girardot n'est pas sollicitée par les réalisateurs de la Nouvelle Vague, mais tourne avec des réalisateurs confirmés comme Alexandre Astruc (La Proie pour l'ombre), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu, avec la débutante Catherine Deneuve), Gérard Oury (Le crime ne paie pas) ou encore Marcel Carné (Trois chambres à Manhattan). C'est d'ailleurs sur le tournage de ce dernier film qu'a débuté Robert de Niro, qui dira d'Annie Girardot : « Elle est la plus belle femelle mec que je connaisse. » Partageant sa vie entre la france et l'Italie, Annie Girardot tourne également avec de nombreux réalisateurs italiens comme Marco Ferreri, qui lui fera tenir le rôle surprenant d'une femme singe, phénomène de foire, dans Le Mari de la femme à barbe, film audacieux qui provoquera un scandale lors de sa présentation au Festival de Cannes 1964. Elle tourne aussi avec Mario Monicelli (Les Camarades, avec Marcello Mastroianni) et les frères Taviani (Les Hors-la-loi du mariage). En 1971 sort Mourir d'aimer, film d'André Cayatte, qui va révolutionner la carrière de la comédienne. Inspiré de l'affaire Gabrielle Russier, ce film raconte l'histoire d'amour entre une enseignante et un des élèves lycéen ; une histoire dérangeante qui fera l'objet d'un procès retentissant et conduira l'enseignante au suicide. Ce film est un énorme succès avec près de six millions d'entrées en france, mais ne plaît pas à tout le monde. Ainsi, François Truffaut écrit une lettre ouverte, dénonçant la façon très démagogique, selon lui, avec laquelle André Cayatte a traité cette affaire. Ce rôle reste cependant comme l'un des plus marquants de la comédienne, lui assurant même une reconnaissance internationale. À partir de là, elle devient l'actrice française la plus populaire, alternant comédies et mélodrames, n'hésitant pas, à l'occasion, à aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle, et à Philippe Noiret, surgit l'une des comédies les plus insolites de cette époque, La Vieille fille, en 1971, signée Jean-Pierre Blanc. De Vivre pour vivre en 1967 à On a volé la cuisse de Jupiter en 1980, Annie Girardot a contribué grâce à son interprétation de « femme normale et populaire » à imposer vingt films millionnaires au box-office. D'ailleurs, à cette époque, à chaque sortie d'un nouveau film on allait voir « la Girardot » au cinéma : à la fin des années 1970, elle est l'actrice la mieux payée et la star préférée des Français6. Elle est un cas à part dans le cinéma français puisque des films peuvent être produits simplement parce qu'elle y est à l'affiche. Elle alterne cinéma populaire et cinéma plus intimiste, jouant sur tous les registres : comédie, drame, polars, thriller... Elle forme, durant les années 1970, un "couple de cinéma" détonnant avec son complice Philippe Noiret, avec lequel elle tourne quatre films (La vieille fille, La mandarine, Tendre poulet, On a volé la cuisse de Jupiter). Elle retrouve Alain Delon dans un thriller d'Alain Jessua, "Traitement de choc". Sa rencontre avec Michel Audiard sera déterminante dans sa carrière. Le dialoguiste fera d'elle une des principales interprètes de ses films lorsqu'il passe à la réalisation. Ainsi devient-elle une femme de ménage trop bavarde dans "Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause" puis une femme régnant sur un bidonville et spécialisée dans le trafic de saintes reliques dans "Elle cause plus, elle flingue". Il lui ouvre alors les portes de la comédie, elle qui jusqu'alors été cantonnée aux rôles plus dramatiques. Les dialogues magnifiques d'Audiard lui vont à merveille. Elle reçoit, en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli, autre film marquant dans la carrière de la comédienne. Elle y incarne une femme médecin luttant contre un cancer des poumons. En 1978, elle partage l'affiche de "La zizanie" de Claude Zidi avec un acteur pour lequel elle a une immense admiration : Louis de Funès. Les deux acteurs rêvaient de tourner ensemble depuis quelques années. De Funès ne tarit pas d'éloges sur sa partenaire. Ce sera malheureusement leur unique collaboration. La gouaille d'Annie Girardot est souvent mise au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne alors cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police, etc. A travers ses rôles, elle défend des causes comme la lutte contre le cancer, le droit à l'avortement, le droit à la parité... En 1979, elle est de nouveau nommée aux Césars dans la catégorie meilleure actrice pour le film La Clé sur la porte d'Yves Boisset. Cette même année, elle est l'artiste la plus appréciée par les Français devant respectivement : Jean-Paul Belmondo, Simone Signoret, Romy Schneider, Alain Delon, Lino Ventura... Fatiguée d'endosser toujours les mêmes rôles, Annie Girardot désire faire une pause dans sa carrière cinématographique et enregistrer un disque. C'est Bob Decout qui est chargé d'en écrire les chansons. Il devient finalement le complice de l'actrice en 1981 (dix-sept ans les séparent7). Cette relation l'entraîne vers un univers différent. Lors d'une émission de Jacques Chancel, elle se met à chanter — performance très moyennement appréciée. Elle monte ensuite avec Bob Decout un spectacle musical intitulé Revue et corrigée sur des musiques de Catherine Lara et avec des costumes de Jean-Paul Gaultier au Casino de Paris. Ce spectacle, considéré comme bancal par les producteurs, ne trouve pas de financement. Annie Girardot, pour le produire, va jusqu'à hypothéquer son appartement de la place des Vosges. Le spectacle est un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Malgré l'honneur d'avoir réussi à sauver le Casino de Paris, qui était promu à devenir un parking, Annie Girardot perd beaucoup d'argent et doit vendre son appartement. Elle enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne fonctionnent pas. Ces échecs la plongent dans un grand désarroi moral et financier, accentués par le décès de sa mère adorée et les problèmes de drogue de sa fille8. Dans Paris, une rumeur affirme qu'elle-même se drogue ou bien qu'elle a sombré dans l'alcool. Vers 1985, la profession lui tourne le dos. Annie Girardot se tourne alors davantage vers le théâtre, jouant ainsi L'Avare de Molière aux côtés de son ami Michel Serrault, Première jeunesse avec Odette Joyeux, ou encore Le roi se meurt de Ionesco avec Daniel Ivernel. En 1987, la télévision lui permet de retrouver le chemin des plateaux. Elle devient la vedette de la toute première saga de l'été diffusée sur TF1 : Le Vent des moissons. Le succès est immense et l'année suivante, c'est dans une nouvelle saga, Orages d'été, qu'elle excelle aux côtés de Patachou. Dès lors, elle tournera de nombreux téléfilms, assurant à chaque fois aux chaînes de télévision de beaux succès d'audience. Au début des années 1990, les propositions et les rôles sont rares. Seule sa participation au film de Bertrand Blier, merci la vie, est remarquable. Le réalisateur confiera d'ailleurs plus tard avoir regretté de ne pas avoir donné de rôle plus important à la comédienne. Après une traversée du désert de plusieurs années, l'obtention en 1996 du César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Misérables, de Claude Lelouch, lui permet de retrouver sa place parmi les acteurs de cinéma, de théâtre mais aussi de télévision. Lors de la remise de son César, les larmes aux yeux, elle provoque l'émotion avec ces paroles : « Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement… éperdument… douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte. ». L'année suivante, elle est la présidente des Césars. En 2002, elle remporte à nouveau le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation de la mère castratrice d'Isabelle Huppert dans La Pianiste, de Michael Haneke. Sa prestation est unanimement jugée remarquable. Dans ce film, elle retrouve isabelle Huppert, qui avait déjà joué sa fille dans "Docteur Françoise Gailland". Michael Haneke fera de nouveau appel à elle en 2005 pour incarner la mère de Daniel Auteuil dans Caché. La fin des années 2000 sera marquée par de petits rôles dans quelques films (Je préfère qu'on reste amis....avec Gérard Depardieu ; Le Temps des porte-plumes, avec Jean-Paul Rouve ; Boxes, avec Jane Birkin).
Bernard Blier est un acteur français, né à Buenos Aires le 11 janvier 1916 et mort à Saint-Cloud le 29 mars 1989 d'un cSon père Jules Blier étant biologiste à l'Institut Pasteur les aléas de son métier ont fait que le petit Bernard a vu le jour en Argentine. De retour en france, la famille Blier s'installe à Paris où Bernard mène des études sans enthousiasme au lycée Condorcet. Abandonnant lentement ses études, il commence à prendre des cours de théâtre en 1931. Il se produit pour la première fois sur scène en 1934 à La Ciotat devant une salle à moitié pleine pour un cachet de 50 francs. Ensuite, il s'inscrit au Conservatoire où il intègre la classe de Louis Jouvet. Après trois échecs, il est enfin reçu en 1937. C'est au conservatoire qu'il fait la rencontre de deux grandes personnalités qui resteront ses amis : François Périer et Gérard Oury. Il fait quelques apparitions au théâtre puis au cinéma jusqu'à Hôtel du Nord réalisé par Marcel Carné en 1938, avec Arletty et Louis Jouvet. Un bonheur ne venant jamais seul, au mois d'avril 1938, il épouse Gisèle qui lui donnera, le 14 mars 1939, le petit Bertrand. Il tourne ensuite Le jour se lève, en 1939, avec Jean Gabin. C'est le début d'une longue amitié entre les deux hommes. En juillet 1939, c'est le concours de sortie du Conservatoire, le jury choisi ne lui décerne pas de prix. Au même moment, la Seconde Guerre mondiale éclate. Bernard, comme tant de Français, est mobilisé. Il se retrouve deuxième classe dans un régiment d'infanterie à Mayenne. Il passe son temps à écrire des lettres pleines de désarroi. Suite au 10 mai 1940, il est fait prisonnier, il sera interné dans un camp en Autriche (le Stalag XVII-A). Il entame malgré lui, une spectaculaire cure d'amaigrissement. Après un an, il perd 27 kilos et se fait rapatrier comme sanitaire. De retour à Paris, il court le cachet avec son nouveau physique : celui d'un séducteur. Des amis comme Christian-Jaque, Claude Autant-Lara et Marcel Achard lui permettent de survivre en lui offrant des petits rôles au cinéma ainsi qu'au théâtre. À la Libération, il enchaîne film sur film et, chaque soir, il se produit au théâtre et fait des interventions à la radio. Dans les années 1950, il joue des seconds rôles avec les plus grands réalisateurs, mais il lui faudra attendre le début des années 1960 pour obtenir des rôles à sa mesure. En 1958, le cinéma italien fait appel à lui et lui donne des rôles dramatiques dignes de son talent. Il tournera plus de trente films dans ce pays. Sa collaboration avec Georges Lautner, Henri Verneuil et Michel Audiard, qui lui écrit des textes cousus main, en font un acteur incontournable du cinéma français. Les années 1960 sont celles de la réussite. Des rôles inoubliables dans des films devenus classiques. Il donne la réplique aux plus grands (Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Louis de Funès…) dans des tournages qui se passent dans la bonne humeur et l'amitié. Il tourne aussi dans des films sans prétention où il excelle dans les rôles de gangsters maladroits aux côtés de son complice Jean Lefebvre ( Quand passent les faisans, Du mou dans la gâchette, C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule, ... ). Fin des années 1960, il connaît un petit creux en france, mais, début 1970, une nouvelle génération va lui donner un nouveau départ. Il tourne en compagnie de Pierre Richard et Jean Yanne et crée un nouveau rôle : celui du comique méchant. Le public en redemande et il enchaîne tournage sur tournage. En 1975, un grand moment arrive : il tourne sous la direction de son fils dans Calmos. Le film n'aura pas le succès escompté mais le père et le fils récidiveront en 1979 avec Buffet froid, un chef-d'œuvre d'humour noir. Entre-temps, en 1976, il est remonté sur les planches et a créé À vos souhaits au théâtre des Champs-Élysées. En 1981, il joue Le Nombril de Jean Anouilh au Théâtre de l'Atelier à Paris. Les années 1980 se passent surtout en Italie où il est considéré comme un mythe. Le 20 juin 1986, il est récompensé d'un Donatello du meilleur second rôle (Le César italien) pour Pourvu que ce soit une fille. En 1985, un cancer de la prostate est détecté. Ses proches refusent de lui dire la vérité et il continue d'enchaîner les tournages. Le mal continue sa progression et atteint les os. Le cinéma français lui attribue le César d'honneur en 1989. Lorsqu'il parait sur la scéne de l'Empire, Bernard Blier n'est plus que l'ombre de lui-même, il arrive à petit pas, prend sa statuette et puis s'en va. Le 29 mars 1989, il meurt à la clinique du Val d'Or, à Saint-Cloud des suites de son cancer. Son corps a été donné à la science.
Jean Reno, de son vrai nom Juan Moreno y Herrera-Jiménez, est un acteur de cinéma français, né le 30 juillet 1948 à Casablanca (Jean Reno naît à Casablanca de parents espagnols, originaires d'Andalousie - son père était de Sanlúcar de Barrameda et sa mère était de Jerez de la Frontera - qui ont fui le régime de Franco. La famille s'installe ensuite en france en 1960. Après avoir accompli son service militaire en Allemagne, Jean Reno, de retour en france, se lance dans une carrière de comédien, montant une compagnie théâtrale avec Didier Flamand. Il fait des apparitions remarquées dans des films tels que Clair de femme de Costa-Gavras (1979) ou Le Dernier Combat de Luc Besson (1983). Sa collaboration avec ce dernier pour Subway, Le Grand bleu, Nikita ou encore Léon lui confèrera une notoriété nationale puis internationale ; c'est à cette occasion qu'il apprend l'anglais, le film étant tourné dans cette langue. Multipliant les registres, il devient ainsi une des valeurs sûres du cinéma de l'Hexagone, tournant avec les plus grands acteurs et réalisateurs français avant d'être sollicité par Hollywood où il devient un des rares acteurs français à connaître une vraie carrière internationale : Mission impossible avec Tom Cruise, Godzilla avec Matthew Broderick, Ronin avec Robert De Niro, La Panthère rose avec Steve Martin ou encore Da Vinci Code avec Tom Hanks. Il a été nommé trois fois pour le César du meilleur acteur ; deux fois pour un premier rôle grâce à Léon et Les Visiteurs, ainsi qu'une fois pour un second rôle dans Le Grand bleu. Fait rare, Jean Reno est également très connu au Japon, notamment depuis sa prestation d'acteur dans Wasabi en 2001, avec Ry?ko Hirosue. Sa notoriété l'a d'ailleurs amené à participer à des publicités japonaises. On notera aussi que l'acteur a refusé le rôle de l'Agent Smith dans le film Matrix (qui sera finalement joué par Hugo Weaving) et choisi de jouer dans Godzilla. Protectorat français du maroc) .Jean Réno a été marié trois fois et a six enfants : Geneviève de 1977 à 1991, période durant laquelle il a eu deux enfants (Sandra Moreno née en 1978, et Michael Moreno né en 1980) ; Nathalie Dyszkiewicz, mannequin, de 1996 à 2001, dont il a eu deux enfants(Tom né en 1996, et Serena née en 1998) ; Zofia Borucka, mannequin, auteur de chansons et comédienne britannique depuis le 29 juillet 2006 avec laquelle il a eu un petit garçon, Cielo né en 2009. Elle est enceinte du sixième enfant de Jean Reno. Ses témoins étaient Nicolas Sarkozy et Johnny Hallyday. Jean Reno mesure 1,93 mètre. Catholique, Jean Reno est membre de la Fondation Abbé-Pierre. Il est également le parrain de l'association « Enfance et partage ». Par ailleurs, il a déjà chanté à deux reprises avec Johnny Hallyday, pour les 85 ans de Charles Aznavour et pour les Enfoirés. Il est aussi un grand fan de Formule 1, précisément de l'écurie Ferrari. Après avoir été proche de Jacques Chirac, il a soutenu Nicolas Sarkozy lors de sa candidature à la tête de l'UMP en 2004 et lors de sa candidature à l'élection présidentielle en 2007. Il avait même lu le programme du candidat pour les aveugles sur le site de campagne de ce dernier. Outre les familles Sarkozy et Hallyday, Jean Reno compte comme amis proches Muriel Robin, Ron Howard, Charles Aznavour, Elton John, Patrick Camboulive et Vanessa Paradis
Charlie Chan, détective américain d'origine chinoise est un personnage de fiction créé en 1925 par Earl Derr Biggers. Il est le héros d'un grand nombre de romans, d'une douzaine de films, de bandes dessinées, de feuilletons radiophoniques, de dessins animés et de jeux de société. Tout d'abord sergent de la police d'Honolulu, il est marié et a quatorze enfants. Plutôt corpulent, il ne manque cependant pas de grâce dans ses mouvements. Le détective Chan est un personnage passif et patient, capable de passer outre les préjugés raciaux, démontrant ainsi sa tolérance. Il n'est ni agressif ni trop autoritaire. Engagé à servir le peuple, c'est un homme bon et poli qui ne pose aucune menace. D'origine chinoise, il incarne à merveille l'homme de couleur ayant réussi à s'intégrer dans la société américaine. On l'entend par ailleurs souvent prononcer divers proverbes, marques de sa culture chinoise. Ses fautes grammaticales et son accent chinois font de lui un détective unique en son genre. Le personnage de Charlie Chan a été créé par Earl Derr Biggers . En 1919, lors de vacances en Hawaï , Biggers prévu un roman policier d'être appelé La Maison sans clé . Il n'a pas commencé à écrire le roman que quatre ans plus tard, cependant, quand il a été inspiré d'ajouter un Américain d'origine chinoise agent de police de la parcelle après avoir lu dans un journal de Chang Apana et Lee Fook, deux américains détectives chinois la police de Honolulu. Biggers, qui n'aimait pas le péril jaune stéréotypes, il trouva quand il est venu en Californie, explicitement conçu le personnage comme une alternative à eux: "Sinister et chinois sont méchants vieux trucs, mais un aimable chinois sur le côté de la loi et l'ordre n'a jamais été utilisé. Le «aimable chinois" fait sa première apparition dans la maison sans une clé (1925).] Le personnage n'a pas été au cœur de la nouvelle et n'a pas été mentionné par son nom sur la jaquette de la première édition. Dans le roman, Chan est décrite comme la marche avec «l'étape délicate lumière d'une femme» et comme étant "très gros effet ... une figure banale dans ses vêtements de l'Ouest Selon le critique Sandra Hawley, cette description de Chan permet Biggers de dépeindre le caractère non-menaçant, à l'opposé de ce mal caractères chinois Fu Manchu , tout en mettant l'accent sur prétendument caractéristiques chinoises telles que l'impassibilité et le stoïcisme
Robert Young (né Robert George Young) est un acteur américain, né à Chicago, Illinois (États-Unis), le 22 février 1907 et décédé le 21 juin 1998 à Westlake Village, Californie (États-Unis).Né à Chicago , Illinois , Young était le fils d'un Irlandais père immigrant (Thomas E. Young) et d'une mère américaine (Margaret Fife). . Lorsque Young a été un enfant, la famille déménage à Seattle , puis à Los Angeles où il a assisté Abraham Lincoln High School . Après ses études, il a étudié et réalisé à la Pasadena Playhouse tout petits boulots et figurant dans des petits rôles dans des films muets . En tournée avec une société de production du stock de The Ship, Young a été découvert par un MGM découvreur de talents et de signer un contrat. Il a fait son film sonore débuts pour la MGM en 1931 dans le Charlie Chan film noir Camel Young est apparu dans plus de 100 films entre 1931 et 1952. Après être apparu sur scène, Young a été signé avec la Metro-Goldwyn-Mayer (MGM)-le studio qui avait plus d'étoiles que dans les cieux et en dépit d'avoir un "B palier" l'état, il partage l'affiche avec certains des studios illustres actrices les plus tels que Margaret Sullavan , Norma Shearer , Joan Crawford , Helen Hayes , Luise Rainer , et Helen Twelvetrees , parmi beaucoup d'autres. Pourtant, la plupart de ses missions comprend films de série B, également connu en tant que programmeurs, qui a nécessité un simple de deux à trois semaines de tournage. Les acteurs qui ont été relégués à un tel emploi du temps chargé comparu, que les jeunes n'ont, dans certains de six à huit films par an. En tant que joueur sous contrat MGM, Young était résigné au sort de la plupart de ses collègues à accepter n'importe quel film qui lui est assigné ou risquent de se retrouver sur la suspension et de nombreux acteurs sur la suspension ont été interdits de gagner un salaire de toute entreprise à tous (même ceux non liés à l'industrie cinématographique). En 1936, MGM sommairement prêté jeunes à Gaumont British pour deux films: le premier a été réalisé par Alfred Hitchcock avec les autres co-vedette de la lumineuse Jessie Matthews , et c'est là qu'il a supposé que ses employeurs destinées à mettre fin à son contrat. Il inattendue reçu un de ses rôles les plus gratifiant à la fin de sa carrière MGM. mettant en vedette l'un des Hedy Lamarr l 'efficacité des performances plus, et une fois fait remarquer qu'il avait été affecté que les rôles qui Robert Montgomery et autres A- acteurs liste avait rejeté. Après son contrat à la MGM terminé, Young a joué dans des comédies légères, ainsi que dans les drames tranchante pour les studios comme 20th Century Fox , United Artists , et RKO Radio Pictures .A partir de 1943, Young dosés difficile rôles dans des films comme Claudia , Le Cottage enchanté , Ils ne me croiront pas , la deuxième femme , et Crossfire . Sa mise en scène des personnages antipathiques dans plusieurs de ces films-ci - qui se produit rarement dans ses tableaux MGM - a été applaudi par les critiques nombreuses. Il n'est pas surprenant, et en dépit d'un début favorable en tant qu'acteur indépendant, sans l'éducation d'un grand studio, la carrière de Young a commencé une baisse progressive et imperceptible. Toujours avec un homme de premier plan dans la fin des années 1940 et début des années 1950, mais dans des films médiocres, il a ensuite disparu de l'écran d'argent, pour ne réapparaître que plusieurs années plus tard sur une beaucoup plus petite.
Yves Montand, de son vrai nom Ivo Livi, est un acteur de cinéma, chanteur et danseur interprète de music-hall français d'origine italienne né le 13 octobre 1921 à Monsummano Terme, en Toscane (Italie) - mort le 9 novembre 1991 à SenliIvo Livi, fils de Giovanni et Giuseppina Livi, naquit le 13 octobre 1921 à Monsummano Alto, en Toscane, dans une Italie que Benito Mussolini rendit fasciste l'année suivante. Il est issu d'une famille ouvrière et militante, qu'il vénéra et lui transmit son intérêt pour le communisme. Il est le dernier d'une fratrie de trois enfants : sa sœur Lydia est née en 1915, et son frère aîné Giuliano (Julien) est né en 1917. (Oise), en FranceEn 1923, Ivo n'avait que deux ans lorsque sa famille fuit l'Italie fasciste et émigra vers la france. Les Livi s'installèrent au sein des quartiers pauvres de Marseille. Le père d'Ivo créa une petite fabrique de balais, ses deux aînés quittèrent rapidement l'école pour gagner leur vie. Lydia devint coiffeuse, et son frère Julien serveur de café, et fervent militant communiste. L'enfance d'Ivo fut difficile matériellement ainsi que moralement. Il était en effet considéré comme un « immigré rital ». C'est à cette époque qu'il se passionna pour le cinéma, et, notamment pour les comédies musicales américaines, en particulier celles de son idole Fred Astaire et ses numéros de claquettes. En 1929, la famille Livi obtient la nationalité française. Cependant, en 1932, son père Giovanni se vit contraint de déposer le bilan de la fabrique familiale de balais. Ivo était alors âgé de onze ans, et dut aller travailler à l'usine. À quatorze ans, il fut apprenti dans le salon de coiffure pour dames où travaillait sa sœur Lydia, et passa avec succès un CAP de coiffeur. Il travailla par la suite sur les docks de Marseille. En 1938, à l'âge de dix-sept ans, il décrocha une place de chauffeur de salle dans un cabaret de music-hall de Marseille. Par la suite il parvint à s'y établir comme chanteur, et effectua des imitations de Charles Trenet, Maurice Chevalier et de Fernandel. Il y interpréta également sa chanson Dans les plaines du Far West, sous le nom d'artiste Yves Montand. Il choisit ce nom en souvenir de sa mère ; c'est en effet une adaptation en français de la phrase italienne « Ivo, monta » ( « Ivo, rentre à la maison » ) que sa mère lui disait souvent.
Miou-Miou, née Sylvette Herry (Héry selon certaines sources) le 22 février 1950 à Paris (france), est une actrice française.Sylvette Herry a débuté au Café de la Gare et son nom de scène lui a été attribué par Coluche, lequel a ensuite employé le sobriquet de « Miaou ». Après des emplois de jolie blondinette dans des comédies, dans les romans-photos d'Hara-Kiri, mais aussi dans certains films d'auteurs (dont Les Valseuses) durant les années 1970 (films de Jacques Doillon, Alain Resnais, Jean Rouch, Bertrand Blier, Maurice Dugowson, Marco Bellocchio, Alain Tanner, Claude Miller), elle sait aborder à partir des années 1980, une série de rôles plus ambitieux pour d'autres réalisateurs de renom. Début 2004, elle apparaît à la télévision dans la mini-série Ambre a disparu de Denys Granier-Deferre. Bien qu'elle ait été nommée dix fois pour le César de la meilleure actrice, l'emportant une fois en 1980, Miou-Miou n'a jamais participé à la compétition des Césars, ni recherché quelque honneur que ce soit, déclarant : « Les Césars, j'y vais jamais ; les honneurs, je m'en fous Entre 1971 et 1976, après une histoire d'amour avec Coluche, Miou-Miou le quitte pour devenir la compagne de l'acteur Patrick Dewaere dont elle aura une fille, Angèle. Elle partage également avec lui et Gérard Depardieu l'affiche du film de Bertrand Blier "Les Valseuses". À l'été 1975, Miou-Miou qui vient d'être choisie pour le tournage du film D'amour et d'eau fraîche, tente sans succès d'imposer Patrick Dewaere pour le premier rôle6. Mais le réalisateur Jean-Pierre Blanc refuse et engage le chanteur Julien Clerc comme vedette principale. Ce dernier séduit sa partenaire, ce qui amène l'actrice à rompre avec Dewaere, lequel ira même jusqu'à « casser la gueule » du chanteur durant le tournage. Le tournage du film suivant F comme Fairbanks est éprouvant et mouvementé car elle doit y partager l'affiche avec Dewaere qu'elle vient de quitter. En 1978, Miou-Miou aura une deuxième filleavec Julien Clerc, Jeanne Herry, qui deviendra elle-même actrice. En 1992, soit dix ans après le suicide de son père Patrick Dewaere, sa fille Angèle sera officiellement adoptée par Julien Clerc. Aujourd'hui, Miou-Miou vit avec le romancier Jean Teulé