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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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il tire sur un couple

Publié à 15:45 par fandeloup Tags : article texte voiture
il tire sur un couple

Auvergne : il tire sur un couple qu'il juge trop lent sur l'autoroute..

Un couple qui roulait mardi sur l’A75, à hauteur d’Issoire (Puy-de-Dôme), s'est retrouvé la cible d'une salve de tirs au pistolet à billes.

Ils pensaient passer des vacances tranquille, cheveux au vent dans leur cabriolet. Mais ce couple qui roulait mardi sur l’A75, à hauteur d’Issoire (Puy-de-Dôme), s'est retrouvé la cible d'une salve de tirs de la part d'un autre automobiliste.

Ce dernier a été interpellé mercredi et a reconnu les faits. L'arme qui avait terrifié la veille le couple n'était en fait qu'un pistolet à billes mais aurait pu causer bien plus de dégâts. Originaires de la région parisienne, les deux amoureux se rendaient à Montpellier (Hérault) lorsque ils entament le dépassement d’un camion, rapporte ce jeudi le journal La Montagne.

A priori, pas assez vite au goût de deux chauffards qui entreprennent de les coller, appels de phares en prime. Jusqu'à ce que l'un d'eux dévoile le fameux pistolet par la fenêtre de leur voiture. Paniqué, doublé par la droite, le couple a du mal à tenir sa route.

Quelques tirs partent sur la décapotable, sans blesser les passagers qui arrivent tant bien que mal à sortir de l'A75. Le couple a pris le soin de mémoriser la plaque d'immatriculation des deux chauffards. Une plainte est déposée dans la foulée et l'un des jeunes retrouvé. Agé de 21 ans, il est originaire d'Issoire.

En décembre, il sera jugé à Clermont-Ferrand pour «violence avec arme», «dégradation grave de véhicule» et «détention d’arme». L'autre jeune, le conducteur de la voiture, n'est lui pas inquiété, si ce n'est pour l'infraction de la route commise.



Il dépense près de 50 000 euros

Publié à 08:47 par fandeloup Tags : moi monde homme photos histoire bleu air
Il dépense près de 50 000 euros

C'est l'histoire d'un homme qui rêvait de ressembler à une poupée. A force de chirurgie esthétique, ce mannequin brésilien singe aujourd'hui son idôle en plastique, et s'apprête à commercialiser sa propre poupée.

Il s’appelle Celso Santebanes et est un mannequin brésilien. Sa particularité à Celso ?

Bah, il se veut être le sosie parfait de Ken, le mec de Barbie. Faut avouer qu’il y a une certain ressemblance. Mais attention, cette similarité faciale n’est pas naturelle.

Oh non, pour cela, Celso a dépensé 45000 euros. Rien que ça. Et on ne sait pas trop si sa carrière a décollé.

On sait seulement qu’il fait le buzz actuellement. Cela va-t-il durer ?

Sur la toile existe un monde où, à défaut de croiser des licornes, on rencontre quelques poupées vivantes tels Ken et Barbie plus vrais que natures, mêlant chair et plastique.

Ces modèles d'un autre genre font tout pour copier leur idole tant adulée. Dernier exemple en date, Celso Santebanes, un mannequin brésilien qui n'a qu'un rêve : ressembler à Ken.

Quatre opérations de chirurgie esthétique plus tard (et 45 000 euros en moins sur son compte en banque), Celso Santebanes a effectivement l'air du quinqua célibataire.

Visage ultra lisse, lèvres gonflées, regard bleu azur ou émeraude selon son choix de lentilles, le jeune Brésilien âgé de 20 ans n'aime rien tant que son reflet dans le miroir (c'est lui qui le dit) et n'hésite pas à le montrer sur les réseaux sociaux.

Chirurgie du nez, du menton, de la mâchoire et implants, voilà donc la recette miracle pour ressembler à son idole. Mais le Ken de chair et d'os n'en a pas encore fini. "J'ai l'intention de refaire de la chirurgie, mais je ne sais pas quoi encore.

Pour l'heure, j'investis dans la gym, car Ken est musclé et je suis mince." On ne sait pas encore si l'autre Ken, aka Justin Jedlica, voit d'un très bon oeil ce concurrent s'inviter sur son terrain. Ni l'avis de Valeria Lukyonova, l'Ukrainienne qui s'est transformée en poupée Barbie.

Dans un montage photos posté sur Instagram, Celso Santebanes écrit "Nous formons un beau couple, moi et ma petite amie". Vous commencez à avoir peur ? Nous aussi..



un enfant de 10 ans décède aux urgences

Publié à 18:27 par fandeloup Tags : voiture enfant chez mort
un enfant de 10 ans décède aux urgences

Abandonné de tous", un enfant de 10 ans décède aux urgences Pompiers et Samu n'ont pas voulu intervenir.

Quant au taxi, il aurait refusé de se rendre dans ce quartier sensible d'Epinay-sur-Seine. Une information judiciaire a été ouverte.

 Un immeuble de la cité d'Orgemont à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), en 2008 (PIERRE VERDY / AFP)

Une information judiciaire a été ouverte, jeudi 7 août, après la mort d'un enfant de 10 ans, décédé dimanche aux urgences d'un hôpital de Seine-Saint-Denis), et que le Samu avait refusé de prendre en charge, a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny.

L'information judiciaire a été ouverte pour "homicides involontaires", a précisé le parquet, qui a requis du juge d'instruction "la pratique d'une autopsie judiciaire", pour déterminer les causes exactes de la mort de l'enfant.

Zacharie, 10 ans, est décédé dimanche matin à l'hôpital Delafontaine de Saint-Denis. Selon "le Parisien", qui a révélé l'affaire, ni le Samu, ni les pompiers ni les taxis n'ont accepté de faire le déplacement pour l'emmener aux urgences.

"A partir de quand doit-on parler d'urgence ?", interroge Monique, habitante du quartier sensible d'Orgemont à Epinay-sur-Seine, dans le quotidien. Personne ne peut nous secourir parce que nous habitons un quartier difficile. Ce n'est pourtant pas la brousse ici, nous ne sommes pas dans un pays sous-développé."

Au fil du récit, elle désigne des négligences dans la prise en charge de son fils, Zacharie, par les différents services publics.

"Mon fils a été abandonné de tous" Pris de violents maux de ventre, le petit Zacharie est emmené samedi matin chez un médecin de quartier qui envisage une gastro-entérite. Mais les médicaments n'ont pas d'effet et l'enfant continue de vomir et se tordre de douleur. Lorsque sa mère appelle les pompiers, les secours ne jugent pas opportun d'envoyer un véhicule.

"Ils m'ont dit qu'il n'y avait pas d'urgence. Je les ai suppliés comme un enfant pour qu'ils viennent chercher mon fils", raconte Monique au journal. Aiguillée vers le Samu, elle reçoit la même réponse :

"Amenez votre fils à l'hôpital." Sans voiture , elle appelle une compagnie de taxi qui refuse de "venir à Orgemont à cette heure, à cause des agressions".

La mère et son fils sortent finalement à pied et réussissent à arrêter un taxi une fois sortis du quartier sensible, qui les amène à l'hôpital Delafontaine. Un radiologue détecte alors une appendicite, mais le chirurgien met plus de deux heures à arriver.

Le petit Zacharie cesse de respirer et décède. Une autopsie est en cours. Le chef du service des urgences a toutefois expliqué à la famille que l'enfant souffrait d'un "grave problème au cœur". Selon une source proche de l'enquête, le décès est dû à une malformation cardiaque, qui n'avait jamais été détectée.

Mon fils a été abandonné de tous", se désole Monique. "Contactés par "le Parisien", les différents services d'urgence se renvoient la balle dans cette affaire. "Les soignants s'interrogent sur l'inertie des pompiers, ces derniers renvoient la balle au Samu", pointe le journal.

La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) souligne toutefois qu'ils n'hésitent pas à se rendre dans les quartiers sensibles comme Orgemont, même au prix de caillassages. Les parents de Zacharie ont décidé de porter plainte pour homicide involontaire.



elle tabasse son ex-petit ami et lui roule dessus

Publié à 16:12 par fandeloup Tags : voiture homme
elle tabasse son ex-petit ami et lui roule dessus

Garges-lès-Gonesse : elle tabasse son ex-petit ami et lui roule dessus

L’histoire d’amour s’est visiblement mal terminée. Un homme de 25 ans a été passé à tabac en début de soirée mercredi par son ancienne petite amie, accompagnée par trois hommes. Pour conclure l’altercation, elle lui a même roulé dessus avec son véhicule... La rixe débute à 18 heures, impasse Germain-Soufflot à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise).

Alors que le jeune homme se balade aux côtés de sa nouvelle compagne, il voit arriver son ex-petite amie, accompagnée de trois hommes qui n’ont pas l’intention de discuter. Roué de coups, il se retrouve rapidement au sol. Trois des agresseurs prennent la fuite à pied mais l’ex petite amie remonte à bord de son véhicule et prend le temps de rouler sur le corps du jeune homme.

Repérée par des voisins grâce à la plaque d’immatriculation, la voiture sera retrouvée, avec la conductrice, une heure et demie plus tard dans les rues de Garges-lès-Gonesse. Prise en charge par les pompiers, la victime a été transportée au centre hospitalier de Gonesse mais ses jours ne semblent pas en danger.



un village s'organise pour cacher une petite fille

Publié à 10:51 par fandeloup Tags : article carte google lecture fille afrique
un village s'organise pour cacher une petite fille

Pyrénées-Orientales : un village s'organise pour cacher une petite fille

 Des habitants de Font-Romeu, dans les Pyrénées-Orientales, ont décidé d'agir contre l'avis de la justice en protégeant et cachant la petite Lili, confiée contre l'avis de sa mère à son père, qui vit en Afrique du Sud. On les appelle les "résistants de Lili".

Les habitants du village ont décidé de braver la loi pour empêcher le départ d'une petite fille, Lili, qui doit être confiée à son père vivant en Afrique du Sud, comme le rapportent les quotidiens Le Parisien, la Dépêche du Midi et l'Indépendant. Lili, âgée de 26 mois, est née en Afrique du Sud.

Ses parents, Hélène et Michaël, sont en instance de divorce et se disputent la garde de la fillette. Un conflit qui dure depuis plusieurs mois et qui a finalement mobilisé tout le village de la mère. Une pétition contre le départ de la petite fille a déjà réuni plus de 15.000 signatures, tandis que près de 500 personnes s'activent pour empêcher qu'elle ne parte dans son pays de naissance.

Quitte à défier la justice. Mise en examen de la mère Officiellement en vacances avec ses grands-parents, la petite fille reste pourtant activement recherchée par les autorités, qui peinent à savoir où elle se trouve précisément.

Toujours selon la presse, les grands-parents auraient même décidé de couper toute communication électronique, et n'échangeraient que par messages écrits avec les autres habitants du village. Une action qui n'est pas du goût des autorités.

La mère de Lili, Hélène Cattla, a été convoquée mardi matin devant la justice et a été mise en examen pour "non-présentation d'enfant". Pas sûr que cette convocation ne dissuade pour autant les habitants de Font-Romeu. Ces derniers manifestaient d'ailleurs au même moment devant le tribunal.



gain

Publié à 09:27 par fandeloup Tags : jeux
gain

Pyrénées-Orientales: Un gain de 1 million d'euros remporté à Elne

L'information a été officialisée ce mercredi après-midi bien qu'elle remonte à plus de deux mois : un joueur à l'Euromillions a remporté un gain de 1 million d'euros le 3 juin dernier au tabac-presse loto Le Carrefour, avenue du général de Gaulle à Elne.

La somme lui a été remise, début juillet, au centre de paiement de la Française des Jeux à Perpignan et il a souhaité rester anonyme. C'est, en fait, grâce à My Million, le jeu additionnel à l'Euromillions que cette personne a gagné ce million d'euros.

Effectivement, depuis le 4 janvier 2014, My Million permet à un joueur de remporter un million d'euros lors de chaque tirage de l'Euromillions. De bon augure pour le buraliste, Laurent Bernard qui a repris ce commerce il y a à peine quatre mois.



jeux

Publié à 16:34 par fandeloup
jeux

J'ai entendu parler de ce nouveau jeu Facebook, le "fire challenge". Après les nominations pour se saouler, les nominations pour se jeter à l'eau, voilà le défi pour se foutre le feu! Je ne sais pas qui sont les imbéciles en manque de sensations qui inventent ces "jeux", mais cela n'a rien de drôle ou d'intéressant! Bientôt ça sera quoi?! Nomination pour se couper les veines?! Ne suivez pas ces tendances idiotes, c'est juste ridicule et dangereux! Je suis pas là pour donner des leçons, mais franchement si vous vous ennuyez, y'a plein de choses enrichissantes à découvrir et à faire!



Immigration :

Publié à 15:11 par fandeloup Tags : éléments enfants france 2010 nature femmes afrique
Immigration :

Immigration : la police s'alarme de l'arrivée massive de clandestins..

Une réunion de crise s'est tenue à Nice à la suite d'une note confidentielle de la Police aux frontières alertant sur l'entrée en France, via la frontière italienne, d'un grand nombre d'illégaux érythréens.

La pression de l'immigration clandestine devient intenable à la frontière entre la France et l'Italie. C'est ce que révèle un document confidentiel dont Le Figaro a eu connaissance. Il émane de la direction zonale sud de la Police aux frontières (PAF). Il s'agit du «compte rendu» d'une «réunion exceptionnelle» qui s'est tenue, le 9 juillet dernier, à la préfecture des Alpes-Maritimes, «provoquée», est-il précisé, par le «phénomène migratoire érythréen».

Le préfet des Alpes-Maritimes en personne, Adolphe Colrat, a présidé cette réunion. Elle rassemblait une trentaine d'agents de haut rang, dont des chefs de service de Menton, Nice, Marseille, Toulon, Avignon, et jusqu'aux Alpes-de-Haute-Provence.

Des responsables locaux de la gendarmerie, des douanes et de la SNCF étaient également conviés. Leur constat se veut clinique. Tout part d'un «état statistique des migrants par voie maritime en Italie»:

«Entre le 1er janvier et le 30 juin 2014, 61.591 migrants irréguliers ont débarqué en Italie, ils n'étaient que 7913 pour la même période en 2013, et seulement 4301 pour les six premiers mois de l'année 2012.

Les Érythréens représentent 31 % de ces migrants (18.282). Les Syriens arrivent en seconde position, avec 10.371 (17 %).»

La suite? «Ce sont les répercussions en France, et nous les vivons maintenant», explique un agent de la Police aux frontière de la zone sud. Le rapport du 9 juillet indique ainsi que «les migrants en provenance de la Corne de l'Afrique et du Soudan sont au nombre de 5757 au 30 juin 2014.

Il s'agit principalement d'Érythréens (ou de personnes se déclarant érythréens), pour 5235 (d'entre eux), soit 91 % des personnes interpellées». Un flux jamais vu depuis le printemps arabe Le compte rendu, remonté jusqu'au cabinet du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, précise que «la pression migratoire sur la frontière avec l'Italie s'est accentuée à partir du début du mois d'avril 2014. 694 Érythréens étaient interpellés contre seulement 68 interpellations entre janvier et mars 2014.

Les interpellations progressaient de + 165 % au mois de mai (1845) et encore de 43 % au mois de juin (2628). Au total, pour le premier semestre, 2014, la PAF procédait à 5235 interpellations.» Du jamais-vu depuis les vagues du printemps arabe de 2010. Il y a bien une explosion de passages d'illégaux en France.

Selon un agent en poste dans la région niçoise, «les clandestins arrivent principalement par TGV, avec des billets en règle, par dizaines désormais dans certaines rames de train».

Cette source confie que «pour le seul site de la gare de Menton, 3462 interpellations» ont été effectuées par la PAF «depuis le début de l'année». «Les forces de l'ordre constatent depuis plusieurs jours la présence plus marquée de femmes et enfants érythréens», ajoute un officier de police de cette direction spécialisée.

Et les forces de l'ordre ne voient pas tout… Beaucoup de migrants tenteraient de rejoindre l'Allemagne. Mais pas seulement. C'est, en tout cas, en France que l'essentiel des interpellés est relâché dans la nature.

Car le document issu de la réunion de crise à la préfecture des Alpes-Maritimes révèle l'incroyable dénuement de l'administration face à ce phénomène d'ampleur inédite.

Certes, les brigades mobiles de la PAF ont pu arrêter 26 passeurs localement, dont deux dans les Bouches-du-Rhône. Mais du point de vue des mesures administratives et judiciaires, les moyens d'action demeurent limités.

«Depuis le 1er janvier 2014, 3411 remises immédiates en Italie ont été réalisées, 882 Érythréens ont été laissés libres après procédure», indique le préfet de Nice. Par ailleurs, 881 d'entre-eux ont fait l'objet d'un OQTF (obligation de quitter le territoire) «libre».

En clair: il est demandé à ces ressortissants étrangers de quitter le pays par eux-mêmes… Sur les 5235 interpellés, 57 ont également été «réadmis» en Italie (au titre d'une procédure spéciale) et seulement 4 placés en centre de rétention administrative, ces structures censées faciliter le retour au pays.

«Au final, ceux qui restent s'ajoutent à ceux qui souvent reviennent», résume un fonctionnaire de la PAF. Car les procédures Schengen sont à ce point complexes que l'Italie et la France semblent en partie désarmées. Le rapport du 9 juillet décrit, en termes choisis, le mécanisme de cette relative impuissance:

«La procédure subséquente aux interpellations à proximité de la frontière italienne permet une remise immédiate aux autorités italiennes. Hors ce périmètre, les contraintes liées aux difficultés de l'interprétariat et de traitement avec plusieurs étrangers demandent un diagnostic précis de la situation administrative.» Ses rédacteurs ajoutent:

«L'absence de document d'identité ou d'éléments objectifs justifiant la provenance d'Italie rendent la sollicitation auprès de ce pays d'une réadmission effective impossible. Dans le cas d'espèce, une obligation à quitter le territoire est notifiée à l'étranger.» Autrement dit, comme expliqué plus haut, une invitation à partir dont la suite dépend du bon vouloir du clandestin…

Comme un certain nombre d'illégaux réclament, par ailleurs, le statut de réfugié. Et «une demande d'asile est alors instruite» avec logement «en centre d'accueil pour demandeur d'asile (Cada).»

Dans ce contexte, on s'interroge sur les gains espérés de la future réforme Cazeneuve, censée «sauver» la procédure de l'asile en France, notoirement sur le point d'imploser. Ce n'est pas tout. La loi socialiste de 2012, qui interdit notamment de poursuivre ceux qui aident les clandestins de façon ponctuelle, achève de ruiner l'efficacité policière.

Le compte rendu du 9 juillet dernier l'exprime poliment: «La modification de l'incrimination de l'aide à la circulation et l'absence de déclarations mettant en cause les accompagnateurs et les trafiquants rendent difficiles les poursuites pénales à l'encontre des passeurs.» Tout est dit.

La Police aux frontières du Grand Sud réclame dans cette note d'alerte des renforts, qui commencent à arriver. Mais pour quels résultats sans moyens légaux adaptés? La PAF conclut, un brin dépitée, «pour l'instant, un système organisé de trafic n'est pas encore établi.» «Le rapprochement avec les policiers italiens sur cette thématique permettra un meilleur ciblage», se prend-elle à espérer. Été laborieux en perspective pour Bernard Cazeneuve.

Les réseaux de passeurs sous haute surveillance Dès le 15 avril dernier, le préfet des Alpes-Maritimes a arrêté un plan d'action pour canaliser le flux des clandestins érythréens notamment. Des effectifs de la Police aux frontières zonale ont été dépêchés sur les réseaux routier et ferré.

Le poste de Menton, point d'entrée majeur, a été renforcé, en plus des unités chargées de l'investigation sur les réseaux de passeurs, qui intègrent désormais les effectifs des Brigades mobiles de recherches de la PAF des départements 06, 83, 13 et 84.

Le suivi des interpellations est assuré par 9 fonctionnaires supplémentaires qui assurent une permanence judiciaire de 6 heures à minuit, 7 jours sur 7.Le 10 juillet, s'est tenue une réunion entre la PAF, le centre frontière de Vintimille et les autorités italiennes, afin de coordonner leurs actions.

Des patrouilles mixtes devraient être engagées de part et d'autre de la frontière. Le préfet de Nice propose qu'un bilan d'activité hebdomadaire soit établi chaque mardi.



Une gagnante de l'Euro Millions fait don de sa fortune

Publié à 14:06 par fandeloup Tags : bonne france divers argent pub vie
Une gagnante de l'Euro Millions fait don de sa fortune

Margaret Loughrey a empoché 34 millions d'euros, qu'elle a décidé de consacrer aux pauvres et à la rénovation de sa ville d'Irlande du Nord.

Un bref séjour en hôpital psychiatrique, à la demande de sa famille, n'a pas entamé sa détermination.

 

Gagner à la loterie engendre souvent des vocations de philanthrope et de bon samaritain. Plusieurs gagnants en France ont soutenu des associations humanitaires ou leur commune. Depuis quelques mois, l'Irlande du Nord est stupéfaite devant la générosité de Margaret Loughrey.

Agée de 48 ans, cette chômeuse revenait d'un rendez-vous au Pôle emploi local quand elle a acheté en décembre, sur un coup de tête, un ticket d'Euro Millions.

Le lendemain, elle découvre abasourdie que sa combinaison est la bonne et qu'elle a décroché une cagnotte de 34 millions d'euros, un record pour l'Ulster.

Dans les jours suivant sa bonne fortune, Margaret Loughrey expliquait vouloir faire bénéficier sa mère, ses quatre frères et sa sœur de cette manne.

Elle promettait d'employer cet argent pour changer la vie des gens et de ne pas tout garder pour elle. La quadragénaire avait ensuite refait surface à la rubrique fait divers.

Des voyous avaient brisé les fenêtres de son domicile et en mars, à la suite d'une altercation dans un pub, sa famille avait demandé à ce qu'elle soit internée dans un hôpital psychiatrique. Elle y était restée trois semaines avant que son avocat ne parvienne à contester la décision avec succès. Cette mésaventure n'a pas pour autant entamé sa détermination.

«Comment être riche, ce que je n'ai jamais été, pourrait-il me manquer?».

Fidèle à son engagement d'utiliser ses gains pour le bien de la communauté, Margaret Loughrey a acheté pour 1,25 millions d'euros, en juillet l'ancienne filature de lin Herdman's Mill, fondée il y a 170 ans, qui a mis la clé sous la porte en 2004.

Une fois les travaux de restauration terminés sur ce site classé -cela pourrait prendre jusqu'à 10 ans-, Margaret Loughrey espère en faire un lieu de tourisme et de commerce.

La nouvelle de cette vente a été un soulagement pour les riverains qui étaient opposés au projet concurrent de transformer le site en incinérateur d'ordures pour produire de l'énergie. Un autre projet -le rachat d'une zone commerciale de neuf hectares pour en faire un village d'artisanat traditionel- a été refusé par les autorités. Mais Margaret Loughrey ne change pas d'idée.

Dans les journaux de ce week-end, elle confiait ne vouloir garder en sa possession que 1,25 millions d'euros.

Sur les 33 millions restants, elle en a déjà donné 17. Elle compte léguer le reste à sa ville de Strabane pour que la localité puisse s'offrir un «lifting». «Je sais ce que c'est de ne rien avoir», explique la quadragénaire qui, avant l'Euro Millions, vivait avec 70 euros par semaine, «Comment être riche, ce que je n'ai jamais été, pourrait-il me manquer?».



28 ans d'une enquête à rebondissements

Publié à 09:54 par fandeloup Tags : signature enfants femmes livre éléments france
28 ans d'une enquête à rebondissements

 Double meurtre de Montigny : 28 ans d'une enquête à rebondissements

L'affaire du meurtre de deux jeunes garçons de huit ans, Cyril Beyning et Alexandre Beckrich, le 28 septembre 1986, à Montigny-lès-Metz (Moselle), est sans doute l'une des affaires criminelles les plus complexes que la Justice française ait jamais eu à traiter ces dernières années. Une affaire hors normes tant par sa durée que par ses rebondissements ainsi que par le nombre (trois) de meurtriers présumés qui se sont succédé au box des accusés.Une affaire enfin qui a mis au jour les dysfonctionnements et les faiblesses d'une institution qui a mis presque trente ans pour arriver au bout d'un procès qui connaîtra peut-être son épilogue. Henri Leclaire, qui, le premier, avait avoué le meurtre de ces deux enfants en 1986, devrait en effet être mis en examen pour ces crimes, après Patrick Dils et Francis Heaulme. Retour sur les temps forts de cette affaire.

Le double meurtre de Montigny :

3 décennies de marathon judiciaire Deux garçons assassinés, trois suspects tour à tour accusés, quatre procès aux assises : retour sur l'une des affaires judiciaires les plus complexes de l'après-guerre

Patrick Dils, le premier meurtrier présumé innocenté. Placé en garde à vue sept mois après les faits, Patrick Dils, une jeune de la région alors âgé de 16 ans, fait des aveux circonstanciés avant de se rétracter un mois plus tard et clamer son innocence. Patrick Dils est toutefois condamné en 1989 à la réclusion à perpétuité pour les meurtres des deux enfants tués à coups de pierres le 28 septembre 1986 à Montigny-lès-Metz..

Lors d'un deuxième procès en juin 2001, il est de nouveau condamné à vingt-cinq ans de réclusion par la cour d'assises des mineurs de la Marne. Quelques jours seulement après ce verdict sévère, le témoignage d'un artisan menuisier de 45 ans, venu relater aux avocats de Dils sa rencontre avec Francis Heaulme sur les bords de la Moselle, ce dimanche de septembre 1986, relance l'affaire jusqu'à la faire basculer.

Ce nouveau témoignage, qui vient d'être transmis au parquet de Metz, met en effet en cause Francis Heaulme. Il confirme sa présence sur les lieux du crime du «routard du crime». Ce nouvel élément a conduit la commission de révision à diligenter une nouvelle enquête. Patrick Dils n'est pas l'auteur de ces deux meurtres, pour lesquels il fut condamné.

Cet élément nouveau a permis à « l'innocent incompris » d'arracher la révision de sa condamnation initiale. C'est ce qui a sans aucun doute aussi convaincu les jurés de la cour d'assises du Rhône que Patrick Dils était innocent des crimes de Cyril et Alexandre. En 2002, la cour d'assises de Lyon a acquitté définitivement Patrick Dils.

Huit femmes et six hommes, dont trois magistrats professionnels, qui se sont ralliés à l'avis des gendarmes de la Moselle, pour qui les meurtres de Montigny portent la « quasi-signature criminelle » de Francis Heaulme. Patrick Dils a passé quinze ans en prison. L'indemnisation d'un million d'euros qu'il obtiendra constitue « le plus important montant jamais accordé en France dans une affaire de détention abusive », selon son avocat, Me Jean-Marc Florand.

L'ombre de Francis Heaulme, le routard du crime.

Il a le pédigrée d'un tueur en série et tout l'accuse. Francis Heaulme, déjà condamné à plusieurs reprises pour meurtre, est le meurtrier présumé idéal. Non seulement, il a le profil du «serial killer» mais en plus des témoignages convergent contre lui. Des témoins affirment l'avoir vu, le visage ensanglanté, peu de temps après le crime, non loin de la voie ferrée où les deux petits garçons avaient été retrouvés le crâne fracassé à coups de pierre.

La gendarmerie a par ailleurs estimé reconnaître la «quasi-signature criminelle» du tueur en série dans ce double meurtre. Ces éléments avaient conduit à sa mise en examen dès 2006 dans cette affaire, mais il avait bénéficié d'un non-lieu l'année suivante, faute de charges suffisantes, avant que deux suppléments d'information soient ordonnés et qu'il soit finalement renvoyé aux assises.

Francis Heaulme, surnommé «le routard du crime», devait comparaître en mars 2014 devant la cour d'assises de Moselle , à Metz pour l'affaire du double meurtre d'enfants de Montigny-les-Metz,. Il s'agissait du quatrième procès de cette affaire, plus de 11 ans après l'acquittement de Patrick Dils.

Mais là encore un nouveau rebondissement retentissant va rebattre les cartes une nouvelle fois. Le procès de Francis Heaulme, qui débutait à peine a été renvoyé sine die par le parquet : «Il convient de renvoyer l'affaire à une session ulterieure pour permettre à la justice de poursuivre sa recherche», a déclaré l'avocat général Jean-Marie Beney, estimant que le dossier n'était plus en état d'être jugé, après l'audition de plusieurs témoins-clés.

Francis Heaulme a toujours nié être l'auteur du meurtre des deux enfants. Mais il a reconnu à plusieurs reprises avoir été sur place le jour du meurtre et avoir aperçu les enfants vivants, puis morts.

Henri Leclaire, le «troisième homme». Près de vingt-huit ans après les faits, cet ancien manutentionnaire de 65 ans devrait, selon toute vraisemblance, être mis en examen ce mardi dans le double infanticide de Montigny-lès-Metz.

Ce qui en ferait, après Patrick Dils (définitivement acquitté en 2002 après deux condamnations) et le tueur en série Francis Heaulme (qui est, lui, toujours accusé), le troisième suspect de cette enquête maudite. En décembre 1986, Henri Leclaire est le premier à avouer en garde à vue le double crime.

Mais, à l'époque, les policiers estiment que plusieurs détails qu'il livre ne correspondent pas à la réalité matérielle du dossier. Il est mis hors de cause. Les enquêteurs poursuivent alors la piste Patrick Dils. Son nom réapparaît en 2002 dans la bouche de Francis Heaulme, alors accusé dans l'affaire.

Le Routard du crime déclare avoir vu ce vieux garçon originaire de Montigny-lès-Metz, le jour des faits, descendre en courant le talus où sont morts les enfants, le tee-shirt taché de sang. Malgré tout, la justice estime que les charges pesant contre lui ne sont pas suffisantes. Au mois d'avril dernier, l'hypothèse Leclaire semble donc levée lorsque s'ouvre le procès de Francis Heaulme devant la cour d'assises à Metz..

Là aussi un témoignage de dernière minute va relancer l'enquête. Marie-Christine Blindauer, 51 ans, explique s'être souvenue d'une discussion troublante avec Henri Leclaire, il y a deux ans :

« A un moment, il est devenu tout rouge, en transe. Il m'a parlé des enfants qui le gênaient. Il m'a dit qu'il avait couru après eux, les avait agrippés et s'en était pris physiquement à eux.

Mais il a répété qu'il ne les avait pas tués », raconte-t-elle. Un autre témoin surprise met également Leclaire en cause. L'intéressé réaffirme son innocence mais, il n'empêche, un profond malaise s'est installé et la cour d'assises ajourne le procès de Francis Heaulme. Dans la foulée, une nouvelle information judiciaire visant nommément Henri Leclaire est ouverte

 Depuis avril 2014, les gendarmes ont réentendu tous ces nouveaux témoins.



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