INDIGNATION SUITE À L’AGRESSION MORTELLE DES BÉBÉS CYGNES

“La bêtise humaine n’a pas de frontières”, regrette Michel Tron, président de la société de chasse de Miramas. Les deux bébés cygnes, nés le 9 juin sur le plan d’eau Saint-Suspi de Miramas, sont décédés le 4 août suite à leurs blessures, malgré les efforts de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) pour les sauver.

Des individus non identifiés leur ont, vraisemblablement, jeté des pierres. L’un des bébés, gravement touché à la tête, est décédé ; l’autre, légèrement touché à la patte, s’est apparemment laissé mourir. ““C’est une grande déception, poursuit Michel Tron. Nous avions lâché le couple de cygnes il y a trois ans, lors d’une journée pédagogique avec les enfants du centre aéré de Cabasse et c’était la première fois qu’ils nichaient. Pour éviter les agressions, la société de chasse avait établi un périmètre de protection autour du nid, avant que les œufs n’éclosent”.

Yves Gasc, responsable de la Poudrerie, a exprimé sa colère suite à cette agression mortelle, et rappelle que “les polices, municipale et nationale, sont habilitées à verbaliser”.

Un projet d’îlot flottant est en cours de réalisation : c’est peut-être, malheureusement, la meilleure solution pour prévenir les actes d’incivilités à l’avenir.

Les cygnes, une espèce protégée La loi interdit la destruction des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement d’oiseaux dans le milieu naturel ou leur perturbation (arrêté du 29 octobre 2009 fixant les modalités de protection des oiseaux).

Les contrevenants à cette réglementation, qui portent atteinte à la conservation d’animaux, s’exposent à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.

Suite à son sauvetage, la chienne Athéna a été prise en charge dans une clinique vétérinaire pour soigner sa déshydratation.

Athéna est désormais dans une famille d’accueil à Bordeaux, où elle restera dans l’attente du procès de son propriétaire.

Son maître comparaîtra en mars 2016, pour acte de cruauté envers un animal.

Il encourt deux ans de prison et 30.000€ d’amende. Aujourd’hui, 310.000 personnes demandent l’application de cette peine ! Stop à la cruauté animale !

La pétition en ligne :

http://www.mesopinions.com/petition/animaux/peine-maximale-maitre-dogue-bordeaux-retrouvee/15229

Il a 3 jours et a été classé comme " impropre à la consommation " il a été frappé à plusieurs reprises contre le mur, "mort par percussion" qu' ils appelent ça. C' est légal, et c' est une pratique courante. Son corps fragile témoigne d' une vie courte, marquée par la souffrance inhérante à toute pratique où l' animal est considéré comme une chose, et non pas comme un être vivant.

Se réveiller sur l' holocauste animale est profondément douloureux. Non seulement vous êtes confrontés à l' immensité de ce qu' il représente, mais en plus, lorsque vous essayez de partager ce que vous avez appris, la plupart des gens témoignent de l' indifférence. Vous avez l' impression d' être arrivés sur un génocide que tout le monde essaie de cacher et d' ignorer. Vous ne pouvez plus y participer plus longtemps. Vous ne pouvez plus vous taire non plu

Je pense très profondément que les gens qui ont une sensibilité, qui réfléchissent aux choses, doivent en arriver à la conclusion qu’il est impossible d’être bon, d’être pacifique si on tue des animaux. Qu’on ne peut pas se dire épris de justice si on s’empare d’une créature plus faible que soi pour la torturer et la tuer.

Vous mangez de l'hypertension, du stress et de l'adrénaline. Vous mangez de la colère, de la panique et de la crainte. Vous mangez de la souffrance, l'horreur et le meurtre. Vous mangez la cruauté. Vous êtes ce que vous mangez

MESSAGE

180 animaux maltraités saisis ce matin chez un éleveur de Gâtine

- Des volailles de toutes sortes ont été saisies et mises en caisse pour être confiées à des refuges.

C'est la troisième fois que la Fondation Assistance aux animaux intervenait chez cet éleveur reconverti dans la volaille, dans un petit village de Gâtine (Deux-Sèvres).

Ovins et chevaux avaient déjà été saisis ces dernières années au même endroit. Ce matin, la Fondation assistance aux animaux a procédé à la saisie de plus de 180 animaux , en majorité des volailles, poules, oies ou pintades, ainsi qu'un chien et un poney.

Ces animaux étaient détenus dans des conditions déplorables par un éleveur demeurant dans une petite commune de la Gâtine. Cette intervention a été menée suite à un premier contrôle des services vétérinaires la semaine dernière.

Ce dernier a fait suite à un signalement de la part d'un voisin. Sur place, gisaient de nombreux cadavres au milieu des rats et beaucoup d'animaux en étaient arrivés à se nourrir des charniers de leurs congénères.

Les animaux vont être amenés dans trois établissements de l'assistance, où ils seront isolés, nourris et remis en état. Le propriétaire, absent sur les lieux, a fait l'objet de plusieurs procédures pour des faits similaires. En 2010, des ovins et bovins avaient été saisis. Puis une quarantaine de chevaux en 2013.

Une nouvelle plainte sera déposée. Plus d'informations dans la Nouvelle République du mercredi 5 août.

LOT-ET-GARONNE

Devant les policiers, il fait tourner son chiot en l'air au bout de sa laisse

Lundi, dans la nuit, les policiers agenais sont appelés pour des hurlements entendus dans une rue de la préfecture du Lot-et-Garonne, comme le révèle Sud-Ouest.

Un homme de 36 ans, habitant d'Agen, est en train de maltraiter son chien d'environ trois mois. Le faisant tourner en l'air au bout de sa laisse, il ne se prive pas non plus de lui asséner plusieurs coups de pieds.

Alcoolisé, l'homme déjà condamné 12 fois reproduit les maltraitances devant la patrouille arrivée sur les lieux. Interpellé peu après minuit, il refuse le contrôle d'alcoolémie. Il l'acceptera mardi matin sur les coups de 10h.

Il avait encore 0,45 mg par litre d'air expiré. Les policiers ont recueilli le jeune chiot avant que la SPA ne le prenne en charge mardi soir, souffrant au cou et avec une patte fêlée.

Gardé à vue, l'homme sera jugé cette après-midi et encourt deux ans de prison pour actes de cruauté sur un animal.

Le plus dur finalement n'est pas de perdre quelqu'un a cause de la distance, à cause des chemins qui se séparent et qui font qu'il devient de plus en plus difficile de se voir, de se construire des souvenirs en commun, d'avoir une vie proche et similaire. Le plus dur, c'est perdre quelqu'un juste à côté de sois. Le plus dur, c'est quand ce n'est pas le fait que la vie change qui fait que quelqu'un s'éloigne, mais le fait que les gens changent, et pas toujours pour une raison apparente. Le plus dur c'est quand on perd quelqu'un alors que cette personne est juste à quelques centimètres de soi, et qu'on ne peut rien faire pour la retenir