Elle va assister à la naissance d’un poulain, ce qui ce passe ensuite va complètement la bouleverser !

LES INSOLITES

Il est normal de voir des jumeaux chez certains animaux, mais chez les chevaux c’est très très rare! Moins d’1% des jumeaux poulains survivent ! Dans cette vidéo vous allez voir une jument qui met au monde 2 magnifiques poulains jumeaux, tout le monde a été surpris! Après 3 semaines chez le vétérinaire , ils sont maintenant en bonne santé.

Une maman chat adopte un Pitbull orphelin

Ils placent un chiot dans une portée de chatons, la réaction de la maman est inattendue. Une chatte adopte un bébé Pit Bull abandonné par Spi0n Une famille a recueilli un petit chiot de race Pitbull qui est orphelin et lui trouve une mère de substitution.

Leur chatte qui a récemment accouché de deux bébés chats va jouer la nouvelle baby-sitter. Une fille présente le jeune Pitbull à la maman et le dépose avec la portée de chatons.

Contre toute attente, la chatte adopte immédiatement le jeune chien et le traite comme tous ses autres chatons. Il a même droit à la tétée et à être léché !

"Coucou les lecteurs et les lectrices du blog, Vous me reconnaissez ? Non ? Je faisais partie du groupe qui est arrivé en janvier, moi c'est le petit bonhomme noi.

J'ai plein de choses à vous raconter si vous avez un peu de temps à m'accorder…. Alors je suis arrivé en janvier et j'ai été hébergé chez Patricia et Robin, j'étais si bien si vous saviez, comme un coq en pâte avec des copains pour me guider dans cette nouvelle vie.

Ce que je ne savais pas c'est qu'une famille avait craqué pour moi, aussi quelques temps plus tard Patricia m'a expliqué que j'étais « adopté ». C'est quoi « adopté », je ne voulais pas partir, pas encore aller vers l'inconnu !

Malgré mes craintes quelques temps plus tard j'ai fait connaissance de ma nouvelle famille. Pour que je sois plus en confiance,ils avaient emmené deux filles pour me tenir compagnie pendant le voyage, mais j'étais quand même très triste de devoir quitter Patricia et Robin. En arrivant à la nouvelle maison j'ai découvert d'autres copains, tout le monde m'a accueilli gentiment, moi j'étais tout timide mais j'ai vite commencé mon exploration de la maison, je suis monté et descendu plein de fois, j'ai vu les chambres, la salle de bain …..

Mes nouveaux parents me regardaient faire bien étonnés. Les jours suivant j'ai observé les autres et fait tout comme eux, j'ai découvert l'univers douillet des canapés, détaillé chaque centimètre carré du jardin, exploré la grange, ….

Et puis je me suis vite dit que c'était bien ici aussi. Le matin on se promène dans la campagne, on fait plein de nœuds dans nos laisse, c'est comique, puis on mange mais il y a toujours un petit machin blanc dans ma gamelle que je n'aime pas, pourtant il paraît que je dois le prendre car c'est important pour moi.

Maintenant au bout de quelques mois mes frayeurs me quittent petit à petit, j'adore faire la course avec mon pote Loulou même si je triche un peu pour le rattraper parfois, il est cool il ne m'en veut pas. Je joue avec Kara et Léna et suis maman partout, j'ai appris à apprécier les câlins et les friandises, il m'arrive même de faire une bêtise de temps à autre, rassurez-vous je ne suis même pas puni.

Et puis j'ai une nouvelle fonction dans la vie, je suis devenu distributeur de sourire car quand "papa et maman" me voient comme ça ils ne peuvent pas s'en empêcher, ils me regardent faire le fou sur le lit, sauter dans les herbes folles, ou profiter le soir d'un repos bien mérité et ils sourient !! Grâce à toute une chaîne de solidarité je suis devenu un petit bonhomme bonheur, merci à tous ceux qui ont pris soin de moi dans les pires moments de ma vie en Espagne comme en France.

Je fais maintenant partie de ceux pour qui la vie est belle et douce même si je resterai toujours un peu différent des autres. Vous ne m'avez toujours pas reconnu ?

Je m'appelle Italo, je suis positif leishmaniose et j'ai perdu ma patte avant à cause de la cruauté de ceux que l'on ne peut appeler des « hommes ».

Texte écrit par ma maman Michèle que j'adore.

Une chienne prend soin d'un renardeau qui a perdu sa mère sur la route

 3 semaines après sa naissance, un petit renardeau du nom de Dinozzo perd sa mère qui s'est fait renverser sur la route.

Le petit Dinozzo est conduit chez le vétérinaire puis placé dans une famille qui adorait les animaux.

La nouvelle famille du renardeau comptait déjà 4 animaux: un chat Bengale, deux porcelets et une chienne colley nommée Ziva.

Très vite la chienne adopte le petit Dinozzo elle la traite comme si c'était son petit. Le chat, aussi devient son compagnon de jeu et sont très complices surtout pour faire des bêtises.

104 chiens maltraités : le gérant de l’élevage condamné

En mars 2012, la Fondation 30 Millions d’Amis était intervenue pour secourir une centaine de chiens détenus dans des conditions déplorables près de Gourdon (46). Après avoir fait appel de la précédente décision, le gérant vient d’être de nouveau condamné.

Un des chiens secourus en 2012. La cour d’appel d’Agen (47) a condamné le propriétaire d’un élevage de chiens à une interdiction d’exploiter un établissement recevant des animaux de compagnie pendant 5 ans ainsi que diverses amendes au profit de la Fondation 30 Millions d’Amis (22/03/2015).

Les 104 animaux qui avaient été saisis sont désormais confiés définitivement à la Fondation. Le prévenu avait fait appel d’un premier jugement prononcé en mars 2013 qui l’avait condamné à 2000 euros d’amende et la confiscation définitive des animaux .

RAPPEL DES FAITS

La Fondation 30 Millions d’Amis avait confisqué provisoirement 104 chiens dans un élevage non conforme à la réglementation à Anglars-Nozac, dans le Lot (15/03/2012).

Les terre-neuve, dogues de Bordeaux, bergers allemands ou encore boxers, shih-tzu et jack russel vivaient dans des infrastructures totalement inadaptées. Maigres, sous-alimentés, ils souffraient de problèmes de peau, notamment de gale.

Depuis, ces animaux ont été adoptés.

Condamnée à Mourir jeune, il Fait Cette Inspirante

 Malgré tout ce que nous savons sur les dangers des croisements de races rares, certains éleveurs continuent de le faire pour le profit. Des propriétaires sont aujourd’hui prêts à payer des milliers de dollars/euros pour que leur animal ait les yeux bleus, la peau blanche, ou qu’il soit assez petit pour le mettre dans leur sac.

Ils n’ont bien sûr aucune conscience des dangers impliqués, et du fait que leur animal puisse souffrir de graves problèmes de santé à cause de cette “mutation sélective”.

Quant aux éleveurs, aussi longtemps qu’ils seront payés, ils ne seront pas “concernés”. Il y a quelque temps, un cinéaste sud-africain sauva cette chienne d’un éleveur de basse-cour.

Pegasus, de son prénom, est un double merle né d’une imprudente opération de reproduction. Ses frères et soeurs sont ainsi décédés à la naissance, souffrants de complications et de malformations.

Pegasus, elle, est passée entre les mailles du filet, mais elle est aujourd’hui destinée à vivre une courte vie. Souffrante de cécité et de surdité, son sauveur a néanmoins décidé de ne plus se concentrer sur le négatif, et de chérir chaque instant avec sa chienne, en documentant sa vie, tous les jours, au fur et à mesure qu’elle grandit.

Dans sa vidéo, Dave Meinert explique que la quasi-totalité de la portée dont Pegasus est issue est morte à la naissance à cause de malformations.

Les éleveurs ont fortement déconseillé à Dave d’adopter la chienne, lui assurant qu’elle souffrirait des maladies double merle rapidement et ne pourrait sans doute pas vivre longtemps.

Qu’à cela ne tienne :

Dave a recueilli la chienne malade et a décidé de vivre chaque jour intensément avec son animal. Pour se souvenir de toutes ces belles journées pendant lesquelles Pegasus aura vécue, il a filmé la chienne un peu chaque jour et nous offre ce timelapse qui montre à quel point tous deux sont heureux.

Il explique et assure n’avoir aucun regret à vivre cette histoire, bien qu’il ait à l’esprit qu’elle ne sera pas longue quoiqu’il arrive. Une histoire vraiment belle et inspirante, qui fait réfléchir sur ce que l’on attend (et ce que l’on ne doit pas attendre) d’un animal de compagnie, qu’il faut adopter comme il est, avec lucidité.

L’Adorable Amitié Entre Un Rat Et Un Chien

 Au premier regard ça pourrait ressembler à une fable de Jean de La Fontaine, mais cette histoire est réelle. Il s’agit en réalité du quotidien d’Osiris (un Berger Hollandais) et de Riff Ratt (un rongeur). Le premier à trois ans, le second trois mois à peine.

Les deux habitent à Chicago. Ils ont créé une amitié peu ordinaire! Depuis que la famille a recueilli Riff et l’a dorloté et soigné pour qu’il retrouve la santé, les deux animaux sont devenus inséparables. Riff grimpe dans la bouche d’Osiris et lui nettoie les dents pour lui assurer un entretien dentaire, Osiris donne des gros coups de langue au petit rongeur, bref une relation tout ce qu’il y a de plus saine !

Étonnés par la complicité affichée par ces deux larrons, les propriétaires ont créé un compte Instagram pour suivre leur quotidien. Un quotidien tout aussi touchant que drôle, comme le montrent les photos.

Heureux qui comme Ulysse...

Vous connaissez tous le poème de Joachim du Bellay ...où là en l'occurence la chanson de Brassens....pour le film du même nom... Ulysse dans le film était un cheval, là nous allons parler d'un galgo.....qui a fait lui aussi un long voyage ...pour connaitre enfin la liberté et la douceur d'un foyer....

L'histoire commence en octobre 2014, je suis contactée par Evelyne qui souhaite adopter une galga....nous discutons de son mode de vie...elle connait bien les animaux, vit d'ailleurs avec beaucoup d'entre eux..et est dans une véritable démarche de sauvetage, elle ne souhaite pas un "galgo clé en mains", mais un chien qui a besoin d'un foyer et à qui elle pourra ouvrir sa porte...elle me dit "ne rien attendre de lui"....

Elle a déjà 2 chiennes un peu âgées, et de nombreux chats.....comme beaucoup d'adoptants, elle pense que les femelles sont plus douces, plus sages...je lui fais part de mon expérience et lui décrit un galgo que j'ai actuellement en accueil à la maison....et qui pourrait tout à fait convenir à son mode de vie...

Un mâle : Il se nomme DAKAR. Il est craintif, dans sa bulle, ne cherche pas le contact humain, ne s'intéresse absolument pas aux chats, n'a aucun comportement de prédation vis à vis de quoique ce soit....et s'entend parfaitement avec ses congénères....

J'ai toute confiance en son comportement vis à vis des animaux, et lui dit que je suis intimement persuadée qu'il verra les chats comme des "copains" et non comme des proies..d'autant qu'il faudra qu'elle le promène en longe pendant un moment avant de pouvoir le lâcher dans son grand jardin ce qui lui donnera le temps de s'habituer à la communauté importante de chats..

Elle me fait confiance et c'est le 16 décembre, que je lui emmène Dakar, histoire de le confronter à son nouvel environnement.... Il est impressionné, inquiet, ne s'intéresse absolument pas aux chats, au contraire semble rassuré par leur présence dans la maison.....et oui ça fait du monde pour se fondre dans la masse..

Heureux qui comme Ulysse... Il reste donc chez Evelyne et je pars avec un petit pincement au coeur car il a tout de même passé 3 mois à la maison.... espérant que tout ira bien.... Nous restons ensuite en conctact régulier , elle me rapporte le comportement, et les progrès de son Elfe..ah oui j'ai oublié de vous dire, lorsqu'elle l'a vu pour la 1ère fois sortir de la voiture...elle m'a dit "Mon dieu qu'il est beau, mais ce n'est pas un chien..On dirait un Elfe...."

Je pense que nous pouvons dire que nous sommes devenues amies, nous confiant régulièrement l'une à l'autre et appréciant ces longues conversations téléphoniques à discuter de nos animaux....

Evelyne ne tarie pas d'éloge au sujet de son Elfe, biensûr il reste peureux, difficile à approcher en extérieur, pas trés enjoué pour son âge, il n'a que 2 ans et 6 mois et elle me pose alors la question fatidique : "Penses-tu qu'un congénère de sa race lui ferait du bien???".....biensur qu'un congénère lui ferait du bien, il suit déjà beaucoup les 2 mamies...mais effectivement ne partage pas beaucoup avec elle..

Nous discutons alors d'un autre galgo pouvant s'intégrer dans ce cadre de vie.... Je me souviens alors d'Ulysse, que nous avons récupéré en Espagne début décembre , dans un état cachectique avancé et qui malgré son passé douloureux recherche le contact humain.. Ce galgo que nous avons nommé Ulysse, nous a touché profondément par sa douceur, et sa rage de vivre.....et je sais que chez Evelyne, il sera au paradis...

Heureux qui comme Ulysse...  Evelyne me fait une nouvelle fois confiance....et attend l'arrivée d'Ulysse pour le 17/01 qui doit être placé en famille d'accueil pas très loin de chez elle...malheureusement nous aprenons 48 h avant le transport, qu'il ne pourra pas voyager, son état de santé ne lui permet pas de faire la route.....

Il arrivera finalement sur notre sauvetage du 07 mars ... C'est un Ulysse, un peu timide mais confiant en l'humain qui fera ses 1ers pas en France...Ulysse ne le sait pas encore, mais une vie de patachon l'attend, il a le même âge que Dakar à son arrivée, il est physiquement trés différent....moins "sexy" que Dakar...Evelyne trouve qu'il ressemble à une mangouste..... La rencontre avec les chats, les chiens de la maison et sa nouvelle maitresse se passe très bien.. Il s'intégre en quelques jours.....

Dakar qui n'est pas du genre à copiner tout de suite reste en retrait... Puis le miracle se produit, la présence d'Ulysse fait son petit effet et Dakar évolue à une vittesse inouie... les courses pousuites dans le jardin ....les jeux avec les peluches...même "le catch" : je te mords un peu la tête, un peu les pattes...qui aurait pu penser que ce pauvre Ulysse passé si près de la mort aurait pu servir de guide au frêle Dakar...

Ca y est Ulysse , tu as posé tes bagages après ce long voyage, après avoir vu cent paysages...tu vis maintenant dans le Sud de la France près d'Avignon avec 2 copines, des matous et ton pote Dakar...comblé d'amour par ton adoptante... n grand merci à Evelyne qui a accueilli ces 2 âmes égarées... Quand je lui ai demandé d'écrire un petit texte sur ses 2 amours...elle m'a fait un témoignage touchant où elle remerciait l'association pour son combat et me remerciait personnellement pour lui avoir trouvé ces 2 perles rares... Mais c'est à elle que je souhaite dire merci...

Merci de leur avoir donné leur chance, Merci de les aimer...et de leur avoir permis de trouver enfin le bonheur... Merci Evelyne..

Massacre, torture, appâts...

Les "trucages" que les documentaires animaliers ne vous montrent pas

 Les documentaires animaliers sans la sauvagerie ou la férocité du monde animal (qui préfère parfois simplement digérer son repas ou se prélasser sans effort) feraient-ils autant frissonner ses spectateurs? Probablement pas.

C'est la raison pour laquelle les réalisateurs ont parfois recours à quelques trucs et astuces pour insuffler à leur documentaire le caractère épique qui lui manquait.

Chris Palmer, producteur et réalisateur de films animaliers, a publié deux livres sur ces "secrets de tournages" utilisés quand la nature ne veut pas montrer de quoi elle est capable. Et tout n'est pas rose au pays du documentaire animalier...

Par exemple, relate le Huffington Post américain, pour présenter une scène de dîner post-chasse entre le chasseur et sa proie, il peut arriver que les réalisateurs utilisent des animaux entraînés.

Des M&M's sont alors placés près de carcasses pour inciter les prédateurs à venir renifler leur proie prétendument chassée. Ce n'est pas parce qu'on est prédateur qu'on a toujours l'appétit...

Côté marin, les réalisateurs accrochent parfois de faux phoques à l'arrière du bateau pour inciter les requins à sortir le bout de leur nez. "Ils -les réalisateurs- peuvent partir avec les meilleures intentions du monde", reconnait Chris Palmer.

"Mais quand on n'a rien après deux jours de tournage, et qu’il reste vingt-quatre heures, on devient désespéré."

Bite me if you can

Les animaux ne sont pas les seuls à être manipulés. D'après Chris Palmer, les documentaristes Carol et Richard Foster se seraient servis d'un... humain pour attirer des chauves-souris vampires.

Volontaire, l'homme aurait accepté de se faire vacciner contre la rage avant de faire semblant d'être endormi dans un repaire de nyctalopes assoiffés pour les attirer face à l’œil de la caméra.

L'oeil de la caméra, justement, est adaptable. Par exemple, pour tourner des scènes de nature sauvage... dans un zoo.

En 2011, la BBC avait été sous le feu des critiques après qu'il fut révélé que ses documentaires animaliers mettaient régulièrement en scène des animaux en captivité, sans en informer les téléspectateurs.

Autre astuce: le recours aux images de synthèse, aujourd'hui accessibles et efficaces. Ainsi, dans un documentaire de 2009 intitulé Turtle:

The Incredible Journey, c'était des tortues de mer... entièrement digitales qui étaient "filmées" par les documentaristes. Avant, c'était pire Certes, les méthodes décrites ci-dessus ont de quoi choquer quant à la manipulation des images et de la réalité, mais les animaux ne sont pas réellement mis à mal. Auparavant, c'était différent.

Les réalisateurs n'hésitaient pas, par exemple, à attacher ou casser les pattes d'un lapin pour qu'il soit une proie -encore- plus facile. En 1958, Disney produit un documentaire intitulé White Wilderness, où l'équipe avait quelque chose à prouver, même si cette affirmation ne repose sur aucune base scientifique: les lemmings se suicident massivement. Ils s'étaient procuré quelques animaux, avant de les précipiter face caméra du haut d'une falaise...

L'histoire pas belle, d'une belle Galga nommée

Belle ou l'histoire d'une marchandise avariée

Et pourtant son histoire est pathétique et elle nous prouve encore une fois que certains humains ont une pierre à la place du cœur. Elle ne s’appelait pas comme cela à l’époque, elle a été rebaptisée par celle qui l’a ensuite aimé pour l’éternité.

Elle avait été remontée d’Espagne il y a plus de deux ans et avait été adoptée après avoir passé quelques semaines en famille d’accueil. Belle se portait bien, c’était une Galga comme tant d’autres sans soucis particuliers.

Quelque temps après son adoption, elle a commencé à avoir des problèmes de peau. Ses adoptants n’ont pas vraiment cherché à la soigner, en fait ils ne voulaient pas dépenser d’argent pour elle et pourtant ils n’en manquaient pas. Ils nous ont reproché de leur avoir confié une chienne malade.

Bien évidemment si nous avions su, nous l’aurions fait soigner et en aucun cas nous n’aurions caché sa maladie. Ce n’est pas dans l’éthique de Lévriers sans frontières. Ils nous l’ont donc tout naturellement restituée, nous demandant le remboursement de cette « marchandise » avariée.

Un bras de fer s’est engagé, nous avons refusé. C’est donc Elisabeth notre déléguée de la Manche qui l’a récupéré. Elle n’était pas en grande forme notre Belle, triste à mourir, le corps couvert de lésion. Nous l’avons emmené chez un vétérinaire spécialisé et toutes les investigations ont été menées. Le diagnostic est très vite tombé « vascularite dermatomyosite », vraiment une sale maladie qu’Elisabeth a assumé jusqu’au bout pour celle qu’elle a bien sûr décidé de garder. Je tiens à saluer son dévouement, elle qui s’en est occupée corps et âme… Aujourd’hui elle pleure son amour perdu.

Tous les sympathisants Normands qui participaient aux balades organisées par Elisabeth la pleurent également, tout le monde connaissait Belle, tout le monde l’aimait. Elle n'est pas morte dans l'indifférence notre petite Belle...

Elle était de toute les guerres malgré sa maladie, de toutes les manifestations. Elle a profité de la mer, elle a profité de tout ce qui était possible à Elisabeth de lui donner.

A ma Belle... "Presque deux ans à la maison, c’est très dur.Il y avait ses médicaments trois fois par jour, pulvériser son corps chaque jour avec une lotion adoucissant, la douche 1 fois par semaine, soigner ses petites plaies, lui faire sa petite toilette car elle avait du mal à le faire, tous ces moments ont créé un attachement très fort entre elle et moi. Elle menait sa petite vie tranquille, lors des balades ,pas de laisse, elle me suivait comme mon ombre, elle m’aurait suivi au bout du monde....

Elle était très gourmande et était trop drôle quand elle entendait le frigo s'ouvrir ou le mot gâteau, elle tournait sa tête sur le côté à droite à gauche, il faut dire qu' un an de cortisone lui ouvrait l'appétit. Je l'aimais énormément ,elle n'avait plus rien d'une belle galga ,sa maladie une dermatomyosite associée à une vasculaire, plus la cortisone l'avait défigurée Elle se déplaçait comme un vieux chien, la maladie attaquait aussi ses muscles Mais c'est une tumeur qui écrasait son cœur et ses poumons qui la emportée, injuste encore une fois Mais pour moi elle était ma Bebelle,mon coeur.

Oh oui je souffre même si je sais que le temps atténuera ma douleur. Je suis heureuse de lui avoir offert ce petit bout de bonheur,et que le destin l'ai mise sur ma route."

Nous pensons tous à toi Elisa...et nous n'oublierons jamais Belle. Elle a été heureuse deux ans avec toi, c'est notre plus belle récompense à tous...