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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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a savoir

a savoir

Publié à 16:17 par fandeloup Tags : photos sur
a savoir

C’ÉTAIT LE TEMPS DE LA GRIPPE ESPAGNOLE

Pour mieux comprendre ce qui nous arrive, revenons sur l’impact de la grippe espagnole sur laquelle les médias de l’époque furent relativement discrets, à l'inverse de ce que nous vivons aujourd'hui. Retour sur ces photos archivées principalement aux National Archives and Records Administration. Ces documents que nous publions sont éclairants à plus d’un titre. D’une part, ils nous informent sur un événement qui fait écho au présent. D’autre part, ils nous font prendre conscience que sans volonté de documenter, de photographier, il nous manquerait un témoignage essentiel, nous permettant aujourd'hui de constater que les méthodes pour y remédier sont immuables. Masque et confinement restent encore les seules solutions… 

Plein d’articles à lire. Plein de photos  et de vidéos à voir. https://www.touslesjourscurieux.fr/

covid

Publié à 15:01 par fandeloup

COVID

Publié à 09:21 par fandeloup Tags : jardin sur vie monde enfants place animaux société mort internet dieu nature maison
COVID

"LES CHOSES QUE LE COVID 19 CLARIFIE

1. Les États-Unis ne sont plus le leader mondial

2. La Chine a remporté la Troisième Guerre mondiale sans tirer de missile et personne ne l'a remarqué.

3. On ne se tourne vers Dieu qu'au moment où l'on en a besoin.

4. La prévention sauve plus de vies que d'agir au dernier moment.

5. Les travailleurs de la santé valent plus qu’un footballeur !!!!!!!!

6. Les enfants occupent une place privilégiée dans la nature.

7. Le pétrole ne vaut rien dans une société sans consommation

8. La mort ne distingue pas la race, la couleur ou le statut social.

9. L'être humain est opportuniste et méprisable.

10. Les médias sociaux nous rapprochent, mais c'est aussi le moyen de créer la panique.

11. Nous savons maintenant ce que ressentent les animaux dans les zoos.

12. Les enfants d'aujourd'hui ne savent plus jouer sans internet ni télévision

13. Certains gagnent des millions et ne servent pas l'humanité.

14. Les agents de santé sont seuls, abandonnés et oubliés. Pourtant, ils n'abandonnent jamais

15. Les enfants sont désormais éduqués en tant que libres penseurs par leurs parents.

16. Nous commençons à apprécier le grand geste de confiance qui signifie se serrer la main.

17. Les humains sont les vrais virus de la planète.

18. La planète se régénère rapidement sans humains.

19. Nous ne sommes pas prêts pour une pandémie

20. Les politiciens en profitent pour lancer le tapis du rival.

21. Nous devons investir davantage dans la santé plutôt que d'investir dans des banques en faillite.

22. l’argent du Vatican reste au Vatican

23. La reine Mathilde sait lire

24. L’Europe n’a aucun sens et n’est qu’une coquille vide

25. L’alcool (sur les mains) sauve des vies

26. Certains réalisent « un peu » ce que nos grands parents ont vécus durant la guerre, mais sans les bombes et la famine.

27. Il est préférable d’acheter une maison avec jardin plutôt qu’un appartement 28. Nos anciens ont besoin de nous

29. Au terme de cette pandémie le monde va changer

30. Le digital n’est pas la vraie vie, le contact humain est nécessaire.

tristesse

Publié à 14:26 par fandeloup Tags : vie
tristesse

QUEL EST TON NOM ?

J'ai vu un papillon qui volait dans le soir. J'ai dit : "Quel est ton nom ?". Il m'a dit : "C'est Espoir... Enfin je peux voler sans risquer d'être pris Et le ciel est si bleu... Ça me change du gris !"

J'ai vu un hérisson qui trottait de bon cœur. J'ai dit : "Quel est ton nom ?". Il m'a dit : "C'est Bonheur... Car je peux traverser la route en liberté Sans me faire écraser. Tout paraît déserté..."

J'ai vu un lézard brun qui dorait au soleil. J'ai dit :" Quel est ton nom ?". Il m'a dit :" C'est Sommeil... Je peux rester ainsi que restent les humains, Attendre, sans bouger, de meilleurs lendemains "

Puis j'ai vu un humain qui faisait son malin. J'ai dit : "Quel est ton nom ?". Il m'a dit :" C'est Crétin ! Je vais là où je veux lorsque j'en ai envie Et tant pis pour celui à qui je prends la vie..."

mur

Publié à 15:09 par fandeloup
mur

Un mur de pierres sèches pour recréer l’ambiance chaleureuse et invitante de la campagne Méditerranéenne..

expéditions

Publié à 14:47 par fandeloup Tags : sur vie moi monde amour amis heureux air nature sourire pouvoir news
expéditions

Lui ne voit pas, elle ne peut pas marcher, mais ensemble ils s’attaquent à des expéditions de randonnée incroyables

Ces deux amis du Colorado sont la preuve vivante que leur handicap ne délimite pas ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire. Il ne peut pas voir. Elle ne peut pas marcher. Pourtant, ils aiment tous deux le plein air et, ensemble, ils escaladent littéralement des montagnes. Trévor Hahn, de Fort Collins au Colorado, a complètement perdu la vue en 2013 à cause d’un glaucome. Quant à Mélanie Knecht, elle est née avec un handicap congénital appelé spina-bifida, ce qui signifie qu’elle n’a jamais pu marcher. Le couple s’est une première fois rencontré à un cours de boxe adaptée, puis quelques semaines plus tard, ils se sont croisés lors d’une escalade adaptée, a rapporté CTV News . C’est alors qu’ils se sont mis à parler ensemble et qu’ils ont réalisé qu’ils partageaient tous deux un amour pour la nature et le plein air. Ils ont pensé qu’ils pouvaient unir leurs efforts et ont imaginé une façon unique de faire de la randonnée ensemble.

Avec Mélanie lotie sur un « porte-bagage » accroché sur le dos de Trévor, ils sont partis affronter la nature et ses grands espaces. « Elle, c’est la vue », dit-il à CTV News. « Et lui, ce sont les jambes », ajoute-t-elle. La première fois qu’ils ont tenté une randonnée ensemble, c’était début 2019, lorsqu’ils se sont attaqués à un sentier du Colorado. « Je n’ai réalisé qu’à mi-chemin que c’était ma première vraie randonnée. Mon fauteuil roulant était à des kilomètres dans la voiture, et Trévor était mon assurance-vie », dit Mélanie.

Au cours de leurs promenades, Mélanie aide Trévor à trouver sa direction. « Je décris tout ce que je vois et où exactement Trévor doit se diriger », explique Mélanie, à Good Morning America. « Nous avons tous les deux un rôle sur la piste et une énorme responsabilité l’un envers l’autre », a déclaré Trevor au KDVR. Depuis qu’il est aveugle, Trévor a toujours continué à faire de la randonnée en utilisant une méthode de cloche. Mais il a dit que le fait d’avoir Mélanie comme partenaire lui a donné un nouveau sens de l’objectif, ce qui lui manquait auparavant. « Cela m’a rendu si heureux d’aider quelqu’un à vivre ce que j’ai pu vivre toute ma vie », a déclaré Trévor. « Le simple fait de monter en haut d’une montagne, là où même une voiture ne peut pas accéder, on ressent juste ce sentiment d’accomplissement. Le plus beau, c’est de pouvoir la faire sourire. Cela me donne un but. » Ce qui est sûr, c’est que le partenariat lui donne une indépendance sans précédent. « J’ai été en fauteuil roulant toute ma vie, alors c’est vraiment un sentiment incroyable de le savoir à des kilomètres derrière moi. », dit-elle. Ils se sont tous les deux fortement impliqués à la fois dans l’organisation de la randonnée et dans l’aide qu’ils s’apportent mutuellement pour gravir les sentiers. « Il n’y a que nous, et nous dépendons l’un de l’autre », a déclaré Mélanie à CVT News.

« Et c’est un sentiment formidable, vous vous sentez important avec des responsabilités envers une autre personne. » Mélanie et Trévor ont créé la page Facebook « Hiking with Sight », où ils partagent et décrivent leurs aventures. C’est sur leur page commune qu’ils ont partagé leur ambition de s’attaquer à un « forteener » (aux USA, désigne un sommet de plus de 4 200 mètres d’altitude). Les deux amis veulent montrer tout ce qu’ils peuvent accomplir malgré leurs deux handicaps. « Tout le monde a des obstacles dans sa vie. […] Les obstacles ne sont que des occasions de prouver que les rêves sont réalisables », a-t-il ajouté.

PROPHÉTIQUE

Publié à 14:33 par fandeloup Tags : sur monde
PROPHÉTIQUE

PROPHÉTIQUE.

On nous l'avait dit. Ces dernières années, et même ces dernières décennies, des scientifiques nous ont régulièrement prévenus : un jour, une pandémie se répandra sur la planète, et elle sera meurtrière. Retour sur ces nombreuses alertes du monde scientifique.

légendes

Publié à 15:28 par fandeloup Tags : livre sur afrique plat homme chez article femme nuit animal enfant centre
légendes

Big Foot : entre légendes et hypothèses

Qui est donc cette créature humanoïde poilue de plus de 2 mètres aperçue en Amérique du nord depuis des siècles ? Tour d'horizon des hypothèses scientifiques connues. De Mireille Thibault, ethnologue

Le Bigfoot nord-américain est décrit sous les traits d’une créature bipède et poilue, présentant un visage simiesque mais ressemblant néanmoins à l’être humain. Sa stature moyenne varie de 2,13 m à 2,74 m, pour un poids moyen de 150 à 220 kg, parfois plus. Le crâne est pointu plutôt qu’arrondi et la créature présente des bras plus longs qu’un être humain normal. Les empreintes de ses pieds varient de 30,48 cm à 55,88 cm de longueur.

CRÉATURES ET TÉMOIGNAGES

L’ethnographe Gail Highpine a recensé plus de 200 noms différents pour des créatures décrites par les communautés autochtones d’Amérique du nord et semblables au Bigfoot. En effet, bien avant l’arrivée des Européens les membres des Premières Nations du continent, entre autres la communauté des Salish du nord ouest canadien, parlaient du sasquatch, une créature comparable au Bigfoot également appelée bukwas, ba’was, ou dzunukwa. Pour sa part l’anthropologue Marjorie Halpin a étudié des masques traditionnels exécutés par les Indiens Tsimshian de Colombie Britannique et qui représentent sans aucun doute des primates, qui n’existent pas à l’état naturel en Amérique du nord. Dans les régions du Nouveau Brunswick et de Nouvelle Écosse des créatures semblables étaient appelées gugwes.

Des récits les concernant et recueillis par l’anthropologue Elsie Clews Parsons en 1925 les décrivent comme des cannibales possédant de grandes mains et des faces d’ours. Pour sa part l’ethnologue Marius Barbeau a recueilli des informations auprès des Hurons et Wyandot du lac Huron qui mentionnent un géant réputé cannibale appelé Strendu qu’ils décrivent comme un ennemi de grandes dimensions et possédant des pouvoirs surnaturels. L’anthropologue Frank Speck (1915) a pour sa part rapporté chez les Ojibwa une créature appelée memegwicio ou homme des bois, décrite comme une sorte de singe.

Le naturaliste José Mariano Mozino, qui accompagna en 1792 l’explorateur Juan Francisco de la Bodega y Quadra pendant son expédition en Colombie Britannique, mentionne dans ses écrits le Matlox, un habitant des montagnes qui inspire la terreur aux communautés autochtones. Il aurait un corps monstrueux, serait couvert de poils noirs comme un animal mais aurait une tête semblable à celle d'un être humain et des yeux pareils à ceux d’un ours. Cette créature présente de longs bras ainsi que des orteils et des doigts armés de larges ongles recourbés.

De semblables créatures décrites par les indiens Bella Coola du centre de la Colombie Britannique sont appelées Boqs. Selon l’anthropologue T.F. McIlwraith de l’Université de Toronto ceux-ci ressemblent à des Hommes, mais la région faciale autour des yeux n’est pas décrite comme humaine. Ils sont bipèdes et balancent leurs longs bras en marchant. À l’exception du visage, le Boq est entièrement couvert de longs poils plus particulièrement sur le torse et serait un peu plus petit que l’homme moyen. D’autres communautés du nord ouest canadien traitent du Steta’l une race de terribles géants des montagnes.

Chez le peuple Bella Bella, résidants des îles en bordure de la Colombie Britannique, il est question des Pkw’s décrits comme des géants cannibales. Les sioux Lakota des plaines du nord nomment une semblable créature Chiye-tanka, et la décrivent comme l’époux de la terre qui a pris une forme humaine poilue et est à la fois un esprit et un être vivant circulant dans la forêt. Dans l’ouvrage Told by the Pioneers (1938), l’écrivain P.H. Roundtree raconte avoir interrogé dans les années 1930 des personnes âgées vivant dans l’état de Washington, qui lui ont raconté qu’avant l’arrivée des hommes blancs vivaient dans cette région des Skookum ou hommes poilus.

Si l'on tient compte des dimensions de la créature appelée Bigfoot, le gigantopithèque demeure une hypothèse ... Si l'on tient compte des dimensions de la créature appelée Bigfoot, le gigantopithèque demeure une hypothèse fréquemment mentionnée.

 Dans le sud-ouest de l’Alaska il est question du Urayuli qui peut également être appelé Bushman, Big Man, Nant’ina ou Woodsman. Il mesure entre 1,80 mètre et 3 mètres, est couvert d’une fourrure de 5 cm à 10 cm de long, a des yeux brillants et ressemble à un primate primitif. Ses bras sont assez longs pour toucher ses genoux, il vit dans la toundra près du lac Lliamna, se déplace plutôt la nuit et est un excellent nageur. Cette créature est réputée s’emparer des poissons conservés par les pêcheurs, tout comme de leurs chiens, et détruire les tentes des campeurs

 La communauté des Tlingit occupe pour sa part le sud-est de l’Alaska et nomme les créatures humanoïdes poilues de leur folklore les Kishtakaas. Pour eux, il s’agit d’Hommes s’étant perdus, devenus solitaires et dont les poils ont poussé au fil du temps, les recouvrant entièrement. Aussi appelés peuple des loutres et vivant le long de l’océan, on dit qu’ils peuvent vivre aussi bien dans l’eau que sur la terre ferme. Pour leur part, les Tsimshean d’Alaska parlent des buk’wus, aussi connus sous les noms de ba’oosh ou ba’wes ce qui pourrait se traduire par singe, ou quelque chose imitant l’Homme. Il s’agirait d’une sorte d’hominidé poilu utilisant des pierres et des bâtons pour se défendre et reconnu comme solitaire. Les Inuit Ypik parlent plus particulièrement de l’Arulataq qui signifie créature qui beugle. Il ne s’agirait pas d’un prédateur mais plutôt d’un être curieux des activités humaines.

QUI SONT DONC CES CRÉATURES HUMANOÏDES ?

Des créatures humanoïdes poilues sont donc décrites en Amérique du nord depuis aussi loin que la mémoire se le rappelle et qu’il a été possible de compiler des descriptions à leur sujet. Plusieurs hypothèses ont été émises pour tenter d’expliquer l’existence de semblables êtres mythiques, entre autres celle d’un survivant fossile pourtant considéré comme éteint. Si l'on tient compte des dimensions de la créature appelée Bigfoot, le gigantopithèque demeure une hypothèse fréquemment mentionnée. Ayant vécu en Asie, celui-ci serait une espèce de grand singe anthropoïde découvert en 1936 par le paléontologue allemand G.H. R. von Koenigswald au moment où il remarqua une dent intrigante dans une pharmacie chinoise de Hong Kong.

Celle-ci mesurait 2,5 cm et le scientifique, frappé par sa ressemblance avec des dents humaines, en fit l’acquisition. Déterminant qu’elle avait appartenu à un grand singe, il baptisa celui-ci gigantopithèque. On croit que ce dernier est apparu dans les savanes et à la lisière des forêts d’Asie il y a environ 14 millions d’années et aurait disparu voilà 5 millions d’années.

D’autres découvertes ramènent cependant ces fossiles à une date située entre un million d’années et 500 000 ans. Pesant entre 250 et 300 kg, il vivait au sol, semblait ne consommer que des végétaux coriaces et sa grandeur est estimée de 2 m à 3 m 65. Il possédait une face courte et haute, présentait une rangée de dents serrées, de petites incisives et des canines réduites. Il avait également de grandes prémolaires avec un émail particulièrement épais.

Le gigantopithèque était plutôt adapté à un environnement de savane et non à un milieu forestier. La survivance d’un australopithèque pourrait être également une piste pertinente à explorer, le premier spécimen appartenant à cette catégorie a été découvert en Afrique du Sud en 1924, mais la célèbre Lucy constituait un squelette plus complet. Cette Australopithecus afarensis a été découverte en 1976, en Éthiopie, et serait âgée de 3,2 millions d’années. Mi-femme mi-singe, elle avait la tête rentrée, le nez écrasé, le front bas, était bipède et présentait un gros orteil opposable. Selam, un squelette quasi complet d’un enfant de trois ans découvert en Éthiopie en l’an 2000, est de la même espèce que Lucy mais plus âgé de 100 000 ans.

La partie inférieure de ce dernier fossile indique sans aucun doute la bipédie, mais la partie supérieure du corps appartient à une espèce arboricole. Les australopithèques ont une morphologie ressemblant aux singes, mais la capacité de leur boîte crânienne est supérieure. Les os de leurs hanches, de leurs cuisses, de leurs jambes et de leurs pieds sont par ailleurs plutôt humains. Ils avaient donc acquis la marche verticale ou quasi verticale, mais bien que bipèdes, ils grimpaient aux arbres puisque leurs pieds présentaient un gros orteil opposable. Le spécimen ‘Selam’ est le premier à apporter la preuve que, comme les Hommes modernes, nos ... Le spécimen ‘Selam’ est le premier à apporter la preuve que, comme les Hommes modernes, nos plus vieux ancêtres avaient 12 vertèbres thoraciques et 12 paires de côtes.

 L’australopithèque avait une faible crête sagittale et sa mâchoire était assez robuste pour soutenir des dents volumineuses et des muscles puissants lui permettant de mâcher les végétaux durs et de la viande crue. Il avait également la face plate, des arcades sourcilières proéminentes et des zygomatiques en formes d’anses de panier donc peu humains. L’Australopithecus robustus et l’Australopithecus boisei étaient les plus robustes de leur espèce et pourraient se relier aux descriptions attribuées aux Bigfoot.

La créature mythique pourrait également être une nouvelle espèce de grands primates encore méconnue bien qu’aucun de ceux-ci n’ait été recensé en Amérique du nord. Certaines similitudes sont pourtant frappantes autant d’un point de vue comportemental que morphologique avec ceux-ci. Le plus grand anthropoïde connu est le gorille. Celui-ci vit en groupe de 5 à 30 individus qui se déplace à l’intérieur d’un territoire allant de 5 à 40 km carré dont les frontières se chevauchent selon les saisons. Doté d’un bon odorat, il possède une ouïe très développée. Il a généralement le pelage noir, possède une crête sagittale rendant son crâne pointu et affiche de grandes canines. Le gorille a une capacité crânienne moyenne de 550 cm cube. Les gorilles font rarement plus d’une distance de deux mètres debout et marchent le plus souvent en s’appuyant sur leurs jointures, présentant une démarche dite chaloupée.

L’odeur du gorille le précède souvent, celle-ci provient d’une large glande apocrine située dans la région axillaire (aisselle) chez le mâle. Cette odeur se fait particulièrement sentir lorsque le groupe est excité ou a peur. Les gorilles fabriquent des nids, autant au sol que dans les arbres, constitués de bambous et de broussailles ou de branches d’arbres et c’est le mâle dominant du groupe qui a la charge de protéger les membres de celui-ci. Le chimpanzé pourrait également être une piste envisageable. En moyenne les dimensions d’un chimpanzé adulte atteignent 1,70 mètre pour le mâle et 1,30 mètre pour la femelle.

Le pouce de ce primate est relativement développé, le gros orteil est nettement séparé des autres et son pelage est constitué de poils raides, noirs le plus souvent. Son crâne allongé ne présente pas de crête sagittale et occipitale. Il existe diverses sous-espèces de chimpanzés, entre autres le bonobo qui a été découvert en 1933 et qui est en fait un chimpanzé pygmée, mais une autre sous-espèce appelée Bili peut davantage nous intéresser. Retrouvé dans les environs de la ville de Bili au Congo ce grand singe présente les caractéristiques du chimpanzé ainsi que du gorille. L’ADN mitochondrial recueillie jusqu’à présent le relie à l’espèce des chimpanzés cependant, mais il semble s’agir d’une population hybride et marginale.

Cette espèce de grande taille fabrique des nids au sol comme les gorilles, mais affiche une diète caractéristique des chimpanzés. Reconnu comme particulièrement fort et parfois agressif, les populations locales le surnomme Lion-killer (tueur de lion). Le singe Bili est décrit comme un bipède occasionnel et ses empreintes mesurent de 28 à 34 cm en moyenne. Il présente un visage plat et son pelage devient gris assez tôt au cours de la maturité. Il présente parfois une crête sagittale similaire à celle du gorille, mais les autres mesures morphologiques se rapprochent davantage de celles du chimpanzé.

En fait ce singe anthropoïde, également appelé Bondo, avait déjà été décrit en 1908 par un officier belge qui avait alors présenté des crânes lui appartenant. À l’époque ceux-ci avaient été classés comme reliés à une sous-espèce de gorille. L’admission relativement récente de cette sous-espèce démontre que la zoologie est une science toujours en évolution et laisse transparaître la possible existence d’un type de créatures relié aux hominidés ou à l’un ou l’autre grand singe anthropomorphe errant peut-être dans les immenses forêts des territoires d’Amérique du nord. Mireille Thibault est titulaire d'une licence en psychologie, d'une maîtrise en ethnologie et d'un certificat en criminologie. Elle est notamment l'auteur du livre Bigfoot, de la légende à la science. Cet article est sa première collaboration avec National Geographic.

camp

Publié à 11:15 par fandeloup Tags : centre maison sur vie mer monde base homme fond travail mort histoire 2010 france
camp

Un camp de concentration nazi redécouvert dans les Îles Anglo-Normandes

L'existence même du site reste un sujet tabou sur l'île. La technologie LIDAR a permis de cartographier les fondations du site, révélant les traitements inhumains imposés aux prisonniers. 

L'entrée du camp de concentration nazi Sylt est l'un des rares vestiges visibles du camp d'Aurigny, ... 

Aujourd'hui, l'ancien camp de concentration de Sylt n'est plus qu'un lopin de terre encerclé par les falaises d'Aurigny, une dépendance de la Couronne britannique qui fait partie des îles Anglo-Normandes. Mais il y a seulement 75 ans se dressait là un camp nazi où régnaient la terreur, la souffrance et la mort. A la fin de la Seconde guerre mondiale, le Lager (camp) de Sylt et d'autres petits camps allemands situés à Aurigny ont été démantelés pour lentement se fondre dans le paysage. Une équipe d'archéologues britanniques a pu reconstituer le Lager Sylt et étudier son évolution pendant la courte mais violente période du second conflit mondial. Leurs recherches ont été publiées dans la revue Antiquity.

Caroline Sturdy Colls, archéologue spécialisée dans les sites de l'Holocauste et auteure principale de l'étude, affirme que les preuves des crimes commis à Lager Sylt ont été « enterrées physiquement et métaphoriquement ». « En tant que citoyenne britannique et chercheuse, je n'avais jamais entendu parler des atrocités perpétrées à Aurigny pendant la Seconde Guerre mondiale avant de faire mon doctorat », explique l'archéologue, qui est maintenant professeure d'archéologie à la Staffordshire University, en Angleterre.

« J'avais vaguement conscience du fait que les Allemands occupaient les îles Anglo-Normandes, mais pas vraiment qu'ils y avaient construit des camps. »

Caroline Sturdy Colls et ses confrères ont voulu, par le biais de l'archéologie médico-légale, mettre en lumière ce pan de l'histoire mondiale. Ils ont commencé à étudier le Lager Sylt en 2010, réunissant des preuves provenant de documents d'archives, des photographies aériennes d'époque et de nouvelles techniques de relevés non invasifs (le LiDAR notamment). Un aspect important de la recherche consistait simplement à prouver qu'une grande partie du camp existait toujours. La photogrammétrie aérienne du camp de concentration de Sylt prise en 2017 révèle combien peu d'éléments ...

La photogrammétrie aérienne du camp de concentration de Sylt prise en 2017 révèle combien peu d'éléments du camp sont aujourd'hui visibles en surface. Une plaque commémorative (A) a été installée par un survivant du camp en 2008.L'existence même du site reste un sujet tabou sur l'île.

Caroline Sturdy Colls indique que certains résidents d'Aurigny leur ont certes apporté leur soutien, mais que l'équipe a rencontré de fortes résistances de la part des autorités locales. Des résistances nourries en particulier après la diffusion d'un documentaire, « Adolf Island », qui présentait le camp et affirmait que des fosses communes remplies de victimes de ces camps pourraient être mises au jour. UN CAMP OUBLIÉ Après la capitulation du régime de Vichy en juin 1940, le gouvernement britannique dut se rendre à l'évidence : il était trop difficile de défendre les territoires autonomes des îles Anglo-Normandes, archipel situé entre la France et l'Angleterre.

Alors que de nombreux civils restèrent sur Jersey et Guernesey, les deux plus grandes îles anglo-normandes, presque tous les résidents d'Aurigny furent évacués. Les Allemands ne rencontrèrent donc aucune résistance lorsqu'ils arrivèrent sur l'île en juillet 1940. Sous l'occupation, les îles Anglo-Normandes devinrent une partie du système de défense côtière du « mur de l'Atlantique » nazi qui s'étendait le long de la bordure ouest de l'Europe. Pour construire les fortifications d'Aurigny, le groupe d'ingénieurs nazis Organisation Todt établit plusieurs camps de travaux forcés et de camps d'esclaves sur l'île. La plupart des prisonniers qui se trouvaient dans les camps étaient originaires d'Ukraine, de Pologne, de Russie et d'autres territoires soviétiques, mais il y avait également un important contingent de Juifs français.

En mars 1943, le Lager Sylt - déjà connu comme le camp de travail le plus redouté d'Aurigny - est devenu un camp de concentration dirigé par l'« unité du chef de la mort » des paramilitaires SS. Les habitants d'Aurigny, évacués pendant la guerre, accueillis à leur retour sur l'île par les troupes ... Les habitants d'Aurigny, évacués pendant la guerre, accueillis à leur retour sur l'île par les troupes britanniques, en 1946.

 Après la guerre, alors que les civils retournaient à Aurigny et commençaient à reconstruire leur vie, l'armée britannique a enquêté sur les camps abandonnés et partiellement démolis. Les enquêteurs ont cartographié ce qu'il restait de Lager Sylt et compilé des témoignages des violences dont il avait été le théâtre. Ils ont notamment découvert que lorsqu'un prisonnier décédait au Lager Sylt, le médecin en chef n'avait le plus souvent pas le droit de voir le corps et devait signer des certificats de décès pré-imprimés, sur lesquels la cause du décès était soit une « mauvaise circulation », soit une « insuffisance cardiaque ».

Dans un cimetière de l'île, les enquêteurs ont mis au jour un cercueil avec un double-fond. D'autres témoignages de détenus recueillis durant les décennies qui ont suivi ont permis de documenter les traitements inhumains infligés aux détenus de Lager Sylt. Francisco Font, un républicain espagnol et travailleur forcé dans l'un des autres camps d'Aurigny, se rappelle avoir vu un « homme pendu » à l'entrée principale du camp.

« Sur sa poitrine, il y avait une pancarte sur laquelle était écrit : "pour avoir volé du pain" », détaille-t-il dans un témoignage conservé au département des archives de Jersey.

« Son corps est resté pendu comme ça pendant quatre jours. » Les nazis avaient pour habitude de très peu nourrir leurs prisonniers. Mais dans le cas du Lager Sylt, parce que la mer agitée empêchait les livraisons régulières aux îles anglo-normandes, même ce strict minimum venait rapidement à manquer, explique l'historien Paul Sanders. Parce que les livraisons étaient rares et que de nombreux officiers SS étaient corrompus, « encore moins de nourriture a été acheminée vers les prisonniers [du Lager Sylt] que dans d'autres parties de l'Europe occupée », explique Sanders, qui est l'auteur de The British Channel Islands Under German Occupation 1940-1945

 À ces conditions de détention particulièrement difficiles s'ajoutait le manque de témoins civils à Aurigny. « Cela fait une différence pour les auteurs des crimes s'ils sont ou non surveillés par la population civile », explique Sanders. « Le fait qu'il n'y avait pas de regards civils posés sur ce qu'il se passait à Aurigny a permis la construction d'un environnement particulièrement brutal. »

REDÉCOUVERTE DE SYLT

Dans cette nouvelle étude, Caroline Sturdy Colls et son équipe ont mis au jour des preuves physiques des conditions de détention en vigueur à Sylt. Ils ont cartographié les espaces communs sur la base des témoignages : chaque prisonnier n'aurait au mieux eu que 1,4 m² d'espace pour se mouvoir. En enlevant la végétation du site, ils ont découvert les toilettes réservées aux prisonniers. L'équipe a réalisé des visualisations en réalité virtuelle des artefacts et infrastructures et ont notamment découvert un tunnel souterrain menant de la maison du commandant au camp, difficile à voir à la surface. En assemblant des prises de vue 3D, les archéologues ont pu visualiser un tunnel qui reliait ... En assemblant des prises de vue 3D, les archéologues ont pu visualiser un tunnel qui reliait les terrains du camp de Sylt au domicile du commandant nazi.

 À l'aide d'images aériennes d'époque, les chercheurs ont également pu établir la façon dont le Lager Sylt s'était considérablement étendu lorsqu'il est passé d'un camp de travail à un camp de concentration en 1943. Les SS, par exemple, se sont donné beaucoup de mal pour équiper Lager Sylt d'imposantes clôtures et de tours de garde, affectant un peu plus encore les détenus. « D'une certaine manière, toutes ces mesures étaient inutiles, car le camp se trouvait sur une petite île entourée de champs de mines », explique Caroline Sturdy Colls. « Ces prisonniers n'avaient nulle part où aller. »

DEVOIR DE MÉMOIRE

La manière dont Lager Sylt et Aurigny sous l'occupation nazie devraient être présentés fait toujours débat. L'un des rares éléments physiques du camp encore visibles est la porte principale. Elle est aujourd'hui marquée d'une petite plaque, placée lors d'une cérémonie en 2008 à la demande d'anciens prisonniers. Les demandes d'excavation à Lager Sylt ont jusqu'à présent toujours été rejetées, rappelle Caroline Sturdy Colls, ce qui a rendu l'étude médico-légale non-invasive menée par son équipe d'autant plus importante. « Nous ne sommes pas les premiers à découvrir l'existence de ce camp, mais malgré tous ces témoignages et malgré tous les efforts antérieurs, l'histoire du site n'était toujours pas connue. Le travail que nous avons fait avait pour but de faire connaître plus largement les histoires des personnes qui y ont souffert. »

Fin 2017, les autorités d'Aurigny ont officiellement désigné Lager Sylt comme zone préservée, afin d'empêcher les projets d'aménagements du site. Graham McKinley, élu d'Aurigny, souhaiterait faire du site de Lager Sylt un lieu de mémoire et le rendre plus accessible aux visiteurs. « Il y a encore un petit groupe de personnes qui préféreraient ne plus en parler », explique McKinley. « Je pense que nous devrions au contraire montrer au monde ce qui s'est réellement passé ici. »

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Publié à 14:55 par fandeloup Tags : message