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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Des plongeurs font une triste découverte sur une île d'Indonésie
214, ces fantassins de la cause animale
Leurs images des mauvais traitements des animaux dans plusieurs abattoirs français ont placé leur lutte contre la consommation de viande sur le devant de la scène, y compris en Suisse.
Mais qui sont ces militants résolus à bouleverser les habitudes alimentaires et à déboulonner les totems gastronomiques comme le foie gras? Dans une autre vie, le modeste QG lyonnais de L214 abritait une boutique de jeux guerriers.
Tirs «lasers», paintball, jeux de rôles… Seul subsiste de cette époque l'enseigne peinte sur la devanture, derrière laquelle s'empilent aujourd'hui brochures, affiches et livres pour la défense de la cause animale. Une grande table entre les cartons.
Trois militantes affairées à répondre aux courriels et à poster sur internet de nouvelles images dénonciatrices. Et, assis non loin d’une pile de tracts pour la prochaine marche du 4 juin en France, les deux piliers de cette association vilipendée par les patrons d’abattoirs et les industriels de la viande: Brigitte Gothière et Sébastien Arsac.
Les gens ne peuvent pas comprendre ces meurtres alimentaires prémédités à l’arme blanche. Compagnons à la ville, parents de deux enfants, ces deux enseignants en disponibilité (ils font toujours partie de l’Education nationale mais n’ont pas de poste) ont, en quelques années, tissé leur toile en important dans l’Hexagone les virulentes campagnes contre les mauvais traitements infligés aux animaux déjà testées dans les pays anglo-saxons, notamment aux Etats-Unis.
La méthode?
Montrer ce que les «carnivores» ne veulent pas voir: les poussins broyés vivants; les oies et les canards gavés par des pompes pneumatiques; les agneaux qui paniquent à l’approche de la mort, les bovins qui ne succombent pas aux chocs électriques censés les étourdir… (Mise en garde: ces images choquent).
A plusieurs reprises, Sébastien a sorti ces images à ses risques et périls, après s’être fait embaucher ou grâce à des complicités internes: «Pourquoi croyez-vous que les abattoirs, y compris lorsqu’ils prônent la transparence, ne montrent jamais d’images de mise à mort?, interroge-t-il.
C’est simple: les gens sont comme nous. Ils ne peuvent pas comprendre ces meurtres alimentaires prémédités. A l’arme blanche…» Soixante milliards d’animaux tués L214 est plus qu’une organisation militante. Le combat contre la consommation carnée est sa raison d’être.
Au sens strict. Porté ce matin par Brigitte, le sweat-shirt associatif «Ethiques et animaux» est la face officielle de la lutte. Le reste est affaire de solidarité , de prise de conscience, de disruption de notre alimentation. Direction Paris, salle Jean Damme, près des anciennes Halles inondée jadis de sang animal.
Isis, une volontaire parisienne, se réjouit de l’affluence à la soirée «Régime vegan et sport». A l’intérieur, au moins 300 personnes, pour la plupart de moins de 40 ans, et toutes végétaliennes.
Ni viande, ni poisson, ni oeufs, ni matière animale dans les vêtements. Les chiffres pleuvent. Soixante milliards d’animaux terrestres tués par an dans le monde, soit 1900 par seconde. Non au «culte de la viande» Xavier, athlète confirmé, est végétarien depuis 1996, végétalien depuis 2014. A son actif: douze marathons.
«La vérité? Je franchis à chaque fois la ligne d’arrivée devant les mangeurs de bidoche» se réjouit-t-il. Applaudissements. Xavier parle performances, éthique corporelle, nouvelle société: «Pour nous, c’est une évidence totale. On est des fantassins d’une armée qui dit non. Non à l’industrie agroalimentaire.
Non au culte de la viande. Non à la gastronomie qui impose la mort à table». Avec son sigle tiré du Code rural français, L214 peut passer pour une secte résolue à conquérir nos estomacs. Ce que Pierre Perrin dénonce. Président de la Fédération de la boucherie en Rhône-Alpes, cet artisan «travaille» la viande depuis 1976 et a ses habitudes au «Carnegie Hall», le restaurant des abattoirs de Lyon-Corbas.
A l’intérieur?
Trois carcasses de boeufs suspendues dans un frigo transparent, en attente d’être découpées. «Personne, parmi nous, ne soutient la maltraitance animale, argumente ce boucher. Un mauvais abattage se traduit par une mauvaise qualité de viande: trop nerveuse, pas assez tendre.
Mais je n’aime pas le double jeu: ces activistes sont des intégristes du régime végétalien. Ils s’en prennent en fait à notre chaîne alimentaire, à notre mode de vie, à nos valeurs.» (Mise en garde: ces images choquent).
On passe sa journée à tuer Juste à côté, deux ex-employés des abattoirs essaient de faire le tri dans les arguments. La pancarte de «Cibevial», sur le portail, cache les clôtures de métal où sont parquées les bêtes avant d’être assommées, puis tuées: «L’industrie de la viande n’est pas ce qu’on croit, reconnaît l’un d’eux.
Entre la belle image du steak et des petits légumes vantée par les publicités et ce qui passe ici, il y a un gouffre. On ne reste jamais indemne quand on passe sa journée à tuer. Même des animaux». Alors? «Mieux réglementer? Mieux surveiller? «D’accord, rétorque Pierre Perrin. Mais je n’ai pas envie qu’on utilise la compassion pour contrôler mon alimentation.»
L’ode à la ruralité avec l’accent du sud-ouest, c’est l’apparence. Les images d’oies torturées, c’est la réalité Retour à Lyon, dans les locaux de L214. Café et biscuits. Oui, l’association milite bien pour une nouvelle société. «Nos familles nous acceptent et ont parfois changé leurs habitudes alimentaires pour nous, précise Brigitte Gothière.
On se bat aussi pour le libre-choix dans les cantines scolaires afin que les enfants aient accès à un menu végétarien. Lequel, de surcroit, est le plus laïque. Pourquoi? Parce que nous allons dans le mur en fermant les yeux sur les tueries alimentaires de masse.» Avec internet, le déni est plus difficile Sébastien, lui, pointe l’hypocrisie.
Ces affiches gentillettes montrant un passant qui fait traverser des canetons sous le slogan «Ne laissons pas une tranche de foie gras nous faire oublier cela»?
Refusées, car elles s’en prenaient violemment au gavage et aux sacro-saintes habitudes culinaires. Suivent les accusations. Contre les industriels contraints de reconnaître leurs manquements aux normes.
Contre les ministres de l’Agriculture qui promettent à chaque fois des «audits» puis lâchent prise, une fois l’émotion retombée. «Avec et le poids de nos images, le déni est devenu de plus en plus difficile.
On est audible car les gens sont choqués. L’ode à la ruralité avec l’accent du sud-ouest, c’est l’apparence. Les images d’oies torturées, c’est la réalité». Démanteler l’industrie de la viande Et l’antispécisme?
Quid de ce lien controversé entre les dénonciations des abattoirs-voyous, et la défense de «l’éthique animale»? «L214 n’a pas d’agenda caché. Notre objectif est bel et bien le démantèlement de l’industrie alimentaire dévoyée» répliquent les animateurs du collectif. Brigitte Gothière l’admet.
La couverture du dernier «L214 Mag» montrant une vache, la tête posée sur un tapis herbeux, cache bien une déclaration de guerre. Guerre aux chevreaux transportés, contorsionnés, dans des caisses pour des dindes.
Guerre à l’élevage intensif, toujours défendu par les syndicats agricoles, alors que «les gens et de nombreux paysans n’en veulent pas»: «C’est frontal, admet-elle. Nous sommes pour le bien-être animal car nous pensons qu’il en va de l’avenir de nos sociétés. On n’est pas bienvenu.
Mais le fait est que les lignes bougent. Des grands chefs-cuisiniers plaident maintenant pour des ingrédients plus naturels. La cuisine végétarienne sera celle de la prochaine décennie. Nous sommes une avant-garde».
A l’international: l’animalisme mondialisé Demain, un parti antispéciste paneuropéen? Pas impossible au vu des initiatives convergentes pour la défense des animaux, dont L214 a pris la tête en France.
Coté suisse, le Comité pour l’égalité animale multiplie depuis deux ans les pétitions, y compris pour les menus véganes dans les cantines scolaires. Les inspirateurs de ces militants résolus à éliminer toute trace animale dans leurs modes de vie? L’Anglais Donald Watson, fondateur en 1944 de la Vegan Society au Royaume-Uni, et le philosophe new-yorkais Gary Francione, théoricien du droit des animaux.
Leur livre de chevet? Faut-il manger les animaux?, du journaliste américain Jonathan Safran Foer, dont L214 assure la diffusion. Et pour le monde francophone, les ouvrages d’Aymeric Caron. La mondialisation du mouvement antispéciste est coordonnée par l’Association internationale végane.
Fait étonnant, l’une des associations les plus en pointe se trouve en Israël, où l’armée propose menus et uniformes véganes. Sans surprise, le mouvement est aussi très puissant en Inde, pays des vaches sacrées, et dans les pays bouddhistes.A l’inverse, cette force de frappe activiste suscite aussi des interrogations, comme celles posées par Eric Denecé et Jamil Abou Assi dans leur livre Ecoterrorisme (Ed. Tallandier).
Alors que le garçon pose pour la photo, la tête du lion tombe. La raison est inhumaine et cruelle!
Prendre une photo avec de grands félins est une attraction touristique très prisée dans certains pays d’Asie. Mais la vérité qui se cache derrière ces clichés est une véritable horreur.
L’association Yayasan Scorpion Indonesia a posté une vidéo qui montre ce qu’il se passe réellement avant les photos. Filmée sur l’île de Java, la scène montre deux touristes qui posent tout sourire à côté d’un lion adolescent.
Nul ne sait si l’animal a été drogué ou s’il est épuisé. Mais il n’arrive même plus à tenir sa tête droite et parvient à peine à ouvrir les yeux. Quelle que soit la raison, le lion n’a manifestement pas envie de participer à cette séance photo. Mais les dompteurs sont prêts à tout pour que l’animal ait l’air tout gentil et inoffensif.
La vidéo parle d’elle-même :
Quelle tristesse de voir ce lion subir une telle humiliation et être maltraité de la sorte pour le plaisir des touristes ! Et qui aurait envie de payer pour autant de cruauté envers un animal ?
Cette vidéo affligeante nous rappelle qu’aucun animal n’existe pour notre seul divertissement.
ORSQU’ELLE ARRIVE AU REFUGE, ELLE VOIT CE CHIEN… ATTENDEZ DE VOIR CE QUE LE CHIEN VA FAIRE !Cette vidéo remplie d’émotions sur un chien de refuge vous fera chaud au cœur. Save A Hound fait un excellent travail ici en nous montrant l’importance de l’adoption.
MALTRAITANCE ANIMALE À LA RÉUNION: LA VIDÉO-CHOCOn reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux » disait Gandhi. Coups de sabre, appâts pour requins, abandons, sous-nutrition et même… des viols !
Voici le constat alarmant, horrible de la maltraitance animale à l’île de la Réunion. Des milliers d’animaux y sont torturés tous les jours et cela dans l’indifférence des autorités.
Ce drame de masse est donc à la fois révélateur du haut niveau de barbarie d’une frange non négligeable de Réunionnais (y compris entre humains), mais aussi de la complicité des institutions locales fatalement noyautées par ce genre de personnes inhumaines et perverses (Police, Justice, hauts fonctionnaires, élus réunionnais, presse régionale, …).
Ce reportage vidéo a été réalisé par Aurélie Estadieu, en collaboration avec des associations dévouées à la cause animale. Celles-ci réclament des mesures à la hauteur du fléau, notamment une campagne de stérilisation massive sur toute la Réunion et bien sûr la répression des bourreaux (crimes punis par la loi française de plusieurs mois de prison et de fortes amendes), ainsi que la prévention de la population à laquelle participe cet article.
Partagez pour plus de sensibilisation, plus d’humanité dans cette île.
Ce chien attend son maître… son histoire fait pleurer et réfléchir !
Son histoire fait pleurer et réfléchir ! Il y a des publicités qui vous mettent la larme à l’oeil, et cette publicité-ci est clairement l’une d’entre elles.
Le but de cette campagne, réalisée grâce à une vidéo très émouvante, est de faire connaître le triste monde des refuges et le sort des chiens qui y vivent malgré eux.
Dogs Trust est l’une des organisations caritatives canines les plus importantes d’Angleterre. Et sa mission est de trouver des foyers pour chiens.
Elle tente de fournir à tous les chiens de Grande-Bretagne une vie heureuse et paisible, libérée de la menace d’une mort inutile. Si l’on considère que seul un petit pourcentage de familles adoptent un chien à travers un refuge, peut-être par paresse ou peut-être juste par désinformation, on se rend compte du triste destin qui attend ces animaux, en plus, dans certains pays, les chiens sans famille sont même supprimés par euthanasie.
Ouvrons les yeux, cette réalité existe!
Cette publicité télévisée montre un chien, et sa poupée préférée. Mais ce n’est pas qu’une publicité sur un chien et sa poupée : la poupée représente un humain, un humain que le chien attend depuis très longtemps…
Harderwijk : le choc et la souffrance
One Voice défend une éthique animale et planétaire. Elle combat pour tous les êtres sentients, pour la reconnaissance du statut de personne nonhumaine et celle du « lien » entre maltraitance animale et violence humaine.
La télévision hollandaise a filmé les coulisses du delphinarium de Harderwijk en caméra cachée. Les informations terribles qu'elle a révélées posent la question de la justification de l'existence même des delphinariums.
Le reportage de l'émission Rambam entendait prouver que le delphinarium est « un lieu où des gens assis en demi-cercle sur des gradins regardent des animaux sauvages en train de faire des tours pour de la nourriture », autrement dit, un cirque et non un zoo. Or aux Pays-Bas, il est désormais interdit d'exhiber des animaux sauvages dans les cirques.
Le film nous montre les spectacles de cirque et l'absence de pédagogie au delphinarium. Il nous fait voir quatorze dauphins mâles enfermés dans des bassins minuscules à l'arrière du bâtiment principal. Loin de profiter du prestigieux lagon d'eau de mer du delphinarium, ils se morfondent d'ennui et se battent entre eux en attendant le prochain spectacle.
Une scène de ce reportage a fortement choqué, lorsqu'un dresseur masturbe l'un de ces mâles captifs privés de femelles. « C'est pour le soulager, explique l'homme, et pour le maintenir prêt pour un prélèvement de sperme. »
Ce type d'acte est pratiqué dans tous les parcs marins qui ont recours à l'insémination artificielle. « La masturbation est répétée tous les jours, dès le plus jeune âge de l'animal, sous forme de jeu avec récompense» explique le Pr Thierry Jauniaux, vétérinaire de l'université de Liège chargé des autopsies pour les delphinariums.
On peut comprendre dès lors toute l'importance de ce dressage pour une « ferme à dauphins » comme le Dolfinarium de Harderwijk. Depuis les années 1960, cet établissement fournit en effet les autres delphinariums d'Europe en cétacés nés captifs. Le Dolfinarium se pose en référent européen pour tout ce qui concerne l'élevage et le dressage des dauphins de spectacle.
Par le passé, il a aussi collaboré avec SeaWorld à la capture de cétacés sauvages aux USA, en Islande et au Japon. Plus récemment, il a « sauvé » l'orque Morgan en mer des Wadden avant de l'expédier à Loro Parque, un zoo de Tenerife contrôlé par SeaWorld. Les parcs marins sont indubitablement des cirques et non des zoos.
Tous infligent une vie de confinement et de frustrations à leurs détenus. Et le delphinarium de Harderwijk n'est pas une exception. One Voice salue la démarche des journalistes hollandais. Cette jeune équipe n'a pas hésité à prendre des risques et à pousser l'enquête assez loin.
C'est tout l'honneur de ce métier que de révéler parfois des vérités difficiles et de permettre au grand public d'y avoir pleinement accès. Malheureusement, la plupart des médias n'ont relayé que la vidéo choc postée sur Youtube, assortie d'un démenti du parc marin néerlandais.
Mais derrière ces images terribles, quelle souffrance ! Il est urgent que d'autres enquêtes sérieuses soient menées sur l'industrie des loisirs et sur les leviers économiques qui la sous-tendent, depuis la baie de Taiji jusqu'au cœur de l'Europe. C'est un sujet qui ne prête sans doute ni au rire ni au buzz, mais qui fait souffrir et qui tue des milliers de cétacés dans le monde.
EXPORTATIONS VERS LA TURQUIE : CRUELLES ET ILLÉGALES
La France est le 1er exportateur européen d’animaux vers la Turquie. Pourtant, une enquête menée sur cinq ans révèle les terribles conditions de transport de ces animaux, en violation de la réglementation européenne.
Demandez la fin de ce commerce cruel. Une enquête exceptionnelle Pendant cinq ans, nos partenaires Tierschutzbund Zurich, Animal Welfare Foundation et Eyes on animals ont inspecté à la frontière turque plus de 350 camions bondés, transportant des bovins et des ovins élevés en Europe et destinés à être abattus, engraissés ou utilisés pour la reproduction en Turquie.
Le résultat de l’enquête est alarmant : 89% des camions transportant des animaux français étaient en infraction à la législation européenne.
Des souffrances intolérables Le constat est sans appel et les images révèlent une souffrance que l’on peine à envisager. Les camions, avec les animaux à bord, restent bloqués à la frontière pendant des jours, voire plus d’une semaine, en plein soleil et sous des températures souvent caniculaires.
Les véhicules sont souvent mal équipés, provoquant des blessures ou rendant impossible pour les employés de fournir de l’eau en quantité suffisante aux animaux. Les animaux, déjà éprouvés par le manque d’espace et la chaleur, souffrent de la faim et de la soif et de l’accumulation des excréments, si bien qu’ils sont parfois forcés de les manger. Beaucoup d’animaux sont malades et certains meurent avant de passer la frontière, dans les pires souffrances.
Leurs corps ne sont souvent même pas retirés des camions. Finalement, épuisés ou blessés, ils sont parfois frappés, trainés par les pattes… Des violations autorisées par nos représentants Ces conditions de transport sont illégales au regard de la législation européenne.
Les autorités françaises et européennes sont au courant de ces problèmes, mais ne font rien. Pire, la France continue d’approuver ces exportations et souhaite même les renforcer.
Merci d’écrire au Ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll pour lui demander de faire cesser les exportations d’animaux vivants vers la Turquie. AGIR
une capuche vivante.. osez montrer la réalité aussi choquante qu 'elle soit
Dépecer vivant pour la fourrure
TRANSPORT D’ANIMAUX : LA VIDÉO DU CALVAIRE
Bloqués à la frontière turque, les animaux français séjournent nuit et jour dans leurs excréments. Une enquête accablante dénonce l’indifférence des autorités européennes face aux souffrances que doivent endurer les animaux provenant, entre autres, d’élevages français exportés vers la Turquie.
Encore une vidéo de l’horreur. Après 5 ans d’enquête menée en collaboration avec CIWF France (organisation non gouvernementale qui promeut les pratiques d’élevage respectueuses du bien-être des animaux de ferme et œuvre pour des alternatives à l’élevage intensif), les associations Animal Welfare Foundation, Tiershutzbund Zurich et Eyes on Animal révèlent aujourd’hui les conditions sordides de transport des animaux vivants. Entre 2010 et 2014, 1,5 million d’ovins et de bovins ont été exportés hors de l’Union Européenne à destination de la Turquie.
En 2015, ce sont plus de 80.000 animaux issus d’élevages français qui y ont été conduits afin d’être engraissés ou abattus. Après avoir parcouru 4000 kilomètres de souffrance, entassées dans des camions, sans aucun espace leur permettant de se coucher ou de se mouvoir, les bêtes doivent encore passer plusieurs jours ainsi, bloquées à la frontière turque le temps des contrôles. On compte parfois près de 30 camions stoppés, quelles que soient les conditions météorologiques.
AUCUN SYSTÈME D’ABREUVEMENT N’EST DISPONIBLE À LA FRONTIÈRE
À aucun moment, les animaux exténués ne sont déchargés. Et rien n’est mis en oeuvre pour garantir le minimum de salubrité. Sur les images diffusées par les associations de protection animale, on découvre ces bovins et ces ovins affamés et privés d’eau, pataugeant nuit et jour dans leurs excréments dont ils finissent par se nourrir. Aucun système d’abreuvement n’est disponible à la frontière. L’été, la chaleur et l’absence de zones ombragées font de leur condition de détention un enfer.
Pas de soin vétérinaire pour les animaux malades ou blessés. Certains succombent à leurs souffrances et sont laissés au milieu de leurs congénères. « Un tel traitement est tout à fait illégal, rappelle le CIWF France. Le Règlement CE 1/2005 sur le bien-être des animaux pendant leur transport précise clairement l’obligation de décharger les animaux à intervalles réguliers pour une période de repos.
Or, le rapport que nous publions montre que dans 70% des camions inspectés (plus de 350, ndlr), des infractions à la loi ont été constatées avec à la clé des souffrances animales inexprimables. Les contrevenants les plus condamnables provenaient de Hongrie, de Bulgarie et de France, suivis de près par des transporteurs venus d’Allemagne, d’Autriche, d’Estonie, de République Tchèque et de Hongrie ».