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Publié à 09:48 par fandeloup
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“Ma facture a quadruplé” : à 85 ans, elle se bat contre son compteur Linky
Gilberte Morel et son compteur Linky, à Arras, ce lundi 7 octobre / © FRANCE 3
Une Arrageoise a porté plainte contre Enedis qui lui réclament des impayés de facture d'électricité. Elle affirme que la pose du compteur Linky a fait fortement augmenter sa consommation.
A 85 ans, elle n'a pas hésité à aller au tribunal. En colère, agacée par l'attitude d'Enedis à son égard. "Ça fait plusieurs années que je me bats. Je ne céderai pas parce que j'ai raison", dit Gilberte Morel avec énergie. Cette retraitée vit à Arras. Elle a porté plainte contre Enedis qui lui a posé un compteur Linky en février 2017..
La compagnie d'électricité lui réclame le paiement de factures qu'elle juge beaucoup trop élevée : "Ils m'ont monté le compteur Linky en février 2017. Et quand j'ai reçu quelques mois après la première facture, j'ai dit :
"C'est pas possible. Ils se sont trompés. Je paye tout le quartier... Avant, je payais 100 euros pour l'année. Quand ils m'ont mis le compteur Linky en 2017, je suis arrivé à 500 euros, avec toujours la même façon de vivre." "Ma facture est quadruplé" : à 85 ans, elle se bat contre son compteur Linky "Je n'ai jamais triché" Enedis affirme que Gilberte Morel pourrait avoir trafiqué son précédent compteur, qu'elle ne payait pas assez avant, qu'elle aurait changé ses habitudes de consommation... La vieille dame proteste, conteste mais le 9 août 2018 (une coupure de trois mois),
Enedis lui a coupé l'électricité. "J'étais choquée et puis en colère, quand même... Etre traitée comme ça à mon âge alors que je n'ai jamais triché...Ils m'ont répondu que non, que c'était normal, que j'avais triché. Ils m'ont dit : "Vous avez manipulé votre compteur. C'est pas possible... Ça fait au moins dix ans que vous trichez... J'ai dit : "Dites-moi comment on fait, hein..." Je ne sais pas le faire, moi..."
Aidée par deux collectifs, l’ACCAD (Anti compteurs communicants Artois-Douaisis) et CALGEA62 (Collectif avionnais anti Linky gaz et eau) et sa famille, Gilberte Morel a décidé d'aller jusqu'au bout. Le procès a eu lieu il y a quelques jours. Le jugement sera rendu fin novembre. "Quand je rencontre des gens dans la rue, ils me disent :
"Bravo, vous avez raison de ne pas céder !" Linky et polémique Hypersensibilité aux ondes, problème de droit d'accès aux données, incendies... régulièrement, le compteur Linky fait l'objet de critiques par certains consommateurs. Quelques centaines de communes ont même décidé de ne pas rendre le changement de compteur obligatoire pour leurs administrés. Le 20 mars 2019, le juge des référés du tribunal de grande instance de Toulouse a accordé à 13 personnes souffrant d’hypersensibilité aux ondes le droit de ne pas s’équiper d’un compteur Linky, une première.
Dès janvier 2020, le prix de l'électricité pourrait grimper de 4%
Cette hausse de 4% est la conséquence de l'augmentation du prix du mégawattheure qu'EDF facturera 45 euros le 1er janvier au lieu de 42 actuellement.
En 2019 deux hausses, en juin et en août, ont fait grimper le prix de l'électricité respectivement de 5,9% et 1,23%. Une troisième, de 4%, pourrait arriver en janvier. Le prix de l'électricité va-t-il a nouveau grimper dès le 1er janvier 2020?
Officiellement non, mais des signes dévoilent qu'une hausse de 4% pour le consommateur pourrait bel et bien arriver avec la nouvelle année. Les fournisseurs alternatif envisageraient cette augmentation en conséquence de celle qu'EDF devrait leur infliger.
Le prix du mégawattheure (MWh) devrait passer de 42 à 45 euros, comme l'avait signalé Le Parisien début septembre en révélant un "accord confidentiel obtenu par la France auprès de la Commission européenne pour obtenir le feu vert sur la scission d'EDF. En échange de la séparation de ses activités de distribution (Enedis) et de production (le nucléaire)".
Désormais, les choses semblent se confirmer. Play Video "Compte tenu du plafond actuel des volumes d'électricité nucléaire mis à disposition par EDF aux fournisseurs alternatifs et de la hausse des prix de marché, on risque d'avoir une augmentation de près de 4 % des tarifs d'électricité réglementés début 2020", explique aux Echos Naima Idir, présidente de l'Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode).
Cette hausse du tarif réglementé, si elle est validée par la Commission Européenne, se répercutera donc sur la facture moyenne d'un foyer se chauffant à l'électricité. Elle devrait grimper d'environ 60 euros et de 30 euros pour ceux qui se chauffent au fioul ou au gaz, selon un calcul du Parisien. Personne n'y échappera, ni les 8 millions de clients des fournisseurs alternatifs, ni les 25 millions d'abonnés aux tarifs régulés d'EDF. Deux hausses en 2019
La deuxième hausse en 2 mois du tarif réglementé de l'électricité entre en vigueur Cette nouvelle hausse risque de ne pas très bien passer auprès des consommateurs, d'autant qu'en 2019, ils déjà ont subi deux hausses. En juin, le tarif réglementé a augmenter de 5,9% et de 1,23% au début du mois d'août. "Compte tenu du climat social actuel, et des revendications autour du pouvoir d'achat, une telle décision serait vécue comme une injustice", a confié Naima Idir au Parisien.
En effet, en août dernier, la seconde hausse des tarifs, avait déjà soulevé un tollé. Elle a été contestée par les associations de consommateurs. Désormais, la Commission de régulation de l'énergie s'inquiète des conséquences de cette nouvelle hausse sur l'ajustement du tarif réglementé. La CRE module les prix en en additionnant les coûts de l'énergie (prix sur le marché de gros et prix du nucléaire historique), le coût d'acheminement de l'électricité (réseaux de transport et de distribution) et le coût de commercialisation. Cet été, le gouvernement avait annoncé qu'il modifierait ce mode de calcul complexe.
“L'Eglise catholique est meurtrie” par l'incendie criminel de l'église Saint-Jacques, réagit le diocèse de Grenoble
Le diocèse de Grenoble-Vienne s'est ému de l'incendie criminel de l'église Saint-Jacques.
Le diocèse de Grenoble-Vienne réagit à l'annonce du parquet selon laquelle l'incendie de l'église Saint-Jacques, survenu en janvier à Grenoble, serait d'origine criminelle. Un acte qualifié d'"attentat" par Monseigneur Guy de Kérimel. Au lendemain de l'annonce du procureur de la République, le diocèse de Grenoble-Vienne se dit "attristé" par l'incendie criminel de l'église Saint-Jacques survenu en janvier dans la capitale des Alpes.
"L'Église catholique en Isère est à nouveau meurtrie par cette révélation", s'émeut Monseigneur Guy de Kérimel, évêque de Grenoble, dans un communiqué, alors que le parquet a annoncé mardi 8 octobre que l'enquête sur cet incendie s'orientait vers la piste volontaire. Des traces de supercarburant ont été retrouvés dans les décombres de l'église, totalement partie en fumée en début d'année.
La piste accidentelle était largement privilégiée au début de l'enquête, les premières expertises ayant conclu à "un court-circuit électrique à l’intérieur de la charpente". Mais de nouveaux résultats d'analyse ont changé la donne.
"L'église sera reconstruite"
"Cette action criminelle est une atteinte à la liberté de conscience, à la liberté de culte, et à la qualité du vivre-ensemble", poursuit l'évêque, affirmant que "l'église sera reconstruite". Mgr Guy de Kérimel, qui qualifie cet acte d'"attentat", dénonce "une vague d'incendie criminels qui visent des lieux symboliques dans l'agglomération grenobloise". Plusieurs enquêtes sont toujours en cours à la suite d'incendies volontaires survenus ces dernières années dans les environs de Grenoble, le dernier en date étant celui de l'hôtel de Ville survenu le 30 septembre.
Si aucun de ces incendies n'a été clairement revendiqué, des sites appartenant à la mouvance anarcho-libertaire se sont réjouis de plusieurs d'entre eux. "Une petite minorité qui utilise la violence pour défendre son idéologie", a estimé le Père Loïc Lagadec auprès de France Bleu Isère.
En Allemagne, une fusillade en pleine rue fait deux morts à Halle, le parquet antiterroriste sais
i L’un des auteurs présumés de la fusillade a été arrêté, a annoncé la police locale, qui appelle cependant les habitants à rester chez eux.
Des policiers à proximité des lieux de la fusillade, à Halle, le 9 octobre 2019. Des policiers à proximité des lieux de la fusillade, à Halle, le 9 octobre 2019.
Un homme et une femme ont été tués dans la ville allemande de Halle (Saxe-Anhalt), dans une fusillade dont les auteurs présumés ont pris la fuite, mercredi 9 octobre. De son côté, l’hôpital universitaire de Halle a admis deux blessés par balles. L’un des tireurs a été arrêté peu avant 14 heures, a annoncé la police locale sur Twitter, qui demande cependant aux habitants de cette ville de 240 000 habitants de rester chez eux.
Plus tard, de nouveaux tirs ont été entendus à Landsberg, une ville située à environ 15 kilomètres de Halle, mais aucun lien n’a été établi entre les deux. Le parquet antiterroriste a été saisi. Le parquet antiterroriste allemand s’est saisi de l’enquête. Cette juridiction a justifié cette démarche par « l’importance particulière de l’affaire » qui concerne des « crimes violents affectant la sécurité intérieure de la République fédérale d’Allemagne »
. Une synagogue et un restaurant turc Selon Der Spiegel, les tirs de Halle, qui ont eu lieu vers midi, ont visé une synagogue, située au 52 Humboltstrasse, et un restaurant turc, situé au 12 Ludwig-Wucherer. En ce jour de Yom Kippour, les tireurs ont tenté d’entrer dans celle-ci, où se trouvaient entre 70 et 80 fidèles, rapporte Max Privorotzki, président de la communauté juive de Halle, cité par Der Spiegel. Les mesures de sécurité à l’entrée de l’édifice religieux « ont permis de résister à l’attaque », a-t-il précisé. Une charge explosive (peut-être une grenade) a été lancée en direction du cimetière juif, dans la Dessauer Strasse.
Sur une vidéo d’amateur, reprise par de nombreux médias, on peut voir un homme habillé en kaki et casqué, d’apparence calme, sortir d’une voiture et tirer en pleine rue. Des mesures de sécurité ont été prises aux abords de Dresde et Leipzig, où des policiers en armes ont été déployés. Des policiers armés aux abords de la synagogue de Dresde, mercredi 19 octobre. Des policiers armés aux abords de la synagogue de Dresde, mercredi 19 octobre. Robert Michael / AP « Un tireur portait un casque et des habits militaires », a témoigné, sur la chaîne d’information NTV, un homme qui se trouvait à l’intérieur du restaurant turc
. « Il a jeté une grenade sur le local. La grenade s’est écrasée sur la porte et a explosé », a ajouté ce témoin. « Il a ensuite tiré au moins une fois dans le magasin, l’homme qui était assis derrière moi doit être mort. Je me suis caché dans les toilettes et j’ai verrouillé la porte », a-t-il raconté. Série d’attaques liées à l’extrême droite « C’est une terrible nouvelle de Halle et j’espère sincèrement que la police pourra attraper le ou les auteurs aussi vite que possible et qu’aucune autre personne ne sera en danger d’ici là », a réagi, lors d’une conférence presse, le porte-parole d’Angela Merkel, Steffen Seibert.
La police fédérale annonce avoir intensifié ses contrôles dans les gares et les aéroports du centre de l’Allemagne et renforcé les contrôles sur les routes en direction de la Pologne et de la République tchèque.
Cette attaque intervient quelques mois après le meurtre, en Hesse, de Walter Lübcke, un élu promigrants du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel (CDU). Le principal suspect est un membre de la mouvance néonazie. Cette affaire a créé une onde de choc dans le pays, où l’extrême droite antimigrants enchaîne les succès électoraux. Elle a réveillé la crainte d’un terrorisme d’extrême droite à l’image de celui du groupuscule NSU, responsable de l’assassinat entre 2000 et 2007 d’une dizaine de migrants. L’Allemagne est confrontée à « une nouvelle RAF [Rote Armee Fraktion]», une « RAF brune », estime le Süddeutsche Zeitung, en référence au groupe terroriste d’extrême gauche Fraction armée rouge, actif entre 1968 et 1998.
Plus de 12 700 extrémistes de droite jugés dangereux sont recensés par les autorités.
Isère : Un violeur retrouvé mort, émasculé à son domicile !
Macabre découverte ce vendredi dans une maison d’Échirolles. Les sapeurs-pompiers ont retrouvé le corps sans vie d’un homme dont le corps était en état de décomposition avancée selon une source policière.
Au 1er étage du logement, dans une chambre, les policiers ont découvert un lit recouvert de sang. Les fonctionnaires ont également retrouvé de nombreux objets suspects, dont plusieurs cutters. Le corps sans vie du septuagénaire se trouvait sur une chaise.
Les premiers examens ont montré que la victime présentait des entailles importantes au niveau des avant-bras et des jambes. Il était également émasculé et n’avait plus de peau au niveau du dos. Le défunt était connu des services de police dans le cadre d’une affaire de viol sur mineur de moins de 15 ans datant de 2004.
Son nom apparaît également au fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ) pour de multiples affaires d’agressions sexuelles datant de 1999.
Publié à 17:59 par fandeloup
Tags : enfant
Lens : un enfant handicapé, âgé de 10 ans, oublié toute la journée dans un bus
Younès a passé une journée dans le bus qui le conduisait à l’institut médico-éducatif (IME) de Lens, jeudi dernier, à cause d’un oubli de son accompagnateur et des éducateurs de l’IME. Younès, un enfant handicapé, âgé de 10 ans, a été oublié une grande partie de la journée dans un bus à Lens (illustration).
Un enfant handicapé a été oublié dans le bus qui le conduisait à l'IME (Institut médico-éducatif) de Lens (Pas-de-Calais), jeudi dernier, passant une grande partie de la journée seul dans le véhicule, rapporte La Voix du Nord. Le petit Younès, âgé de 10 ans, qui était monté dans le bus vers 8 heures, comme tous les matins depuis trois ans. Son absence n'a alerté ni l'accompagnateur ni les éducateurs de l'institut qui accueille ces jeunes handicapés.
Le garçon, qui souffre de trisomie et est en incapacité de s'exprimer correctement, a été retrouvé vers 15 heures par un technicien de l'entrepôt où le bus était garé, près de Lens. Plainte des parents A l'arrivée du bus à l'institut, l'accompagnateur de l'IME n'a visiblement pas vérifié s'il était vide. Or, Younès était encore présent à l'arrière du car.
« D'habitude, il se met devant. Là, il s'était assis plusieurs rangs derrière » explique Bertrand Facon, directeur de l'IME, interrogé par le quotidien régional. « On était dans une attitude où ce sont les parents qui nous préviennent d'une absence. Elle n'a pas été détectée, on n'a pas été bons » poursuit, contrit, le directeur de l'institut.
Les parents de Younès ont déposé plainte pour « mise en danger d'autrui » et l'accompagnateur a été suspendu selon le quotidien. L'IME va revoir ses procédures. « Les feuilles d'émargement seront contrôlées à l'arrivée des cars et chaque absence fera systématiquement l'objet d'un appel au parent » explique Bertrand Facon.
Lisses : Océane, 17 ans, s’était suicidée après avoir été victime d’une escroquerie
Le procès de l’ex petit ami de cette jeune femme, jugé pour escroquerie aux chèques volés, se tenait ce mardi devant le tribunal correctionnel. Le prévenu, absent, a été condamné à un an de prison avec sursis.
Évry-Courcouronnes, ce mardi. Une trentaine de proches et d’amis d’Océane sont venus assister au procès de celui qui l’a escroqué.
Le 8 mars 2018, Océane, 17 ans, s'est allongée sur les rails en gare d'Evry. Un geste qu'elle a longuement expliqué dans une lettre très touchante de quatre pages adressée à sa famille. Une lettre qui a conduit au procès qui se tenait ce mardi devant le tribunal correctionnel d'Évry-Courcouronnes. Courant février-mars 2018, l'adolescente a été victime de deux escrocs dans une affaire de chèques volés, ce qui l'a poussée à mettre fin à ses jours.
Dans la salle, ses parents, ses six frères et sœurs et une vingtaine de proches et d'amis sont venus assister à l'audience. Une mobilisation rare. « Toutes ces personnes, elle les a touchées par sa gentillesse, son âme, souffle la sœur aînée d'Océane à la barre. Elle représente l'amour. Elle était toujours souriante et elle aidait les gens. C'est ce qui l'a perdue. Elle est tombée sur une mauvaise personne. Elle a demandé des conseils auprès de sa banque, elle ne les a pas eus. Elle s'est suicidée pour nous protéger, car elle pensait avoir fait une bêtise. »
Océane, 17 ans, s’est suicidée le 8 mars 2018 en gare d’Évry.
Son petit ami s'est servi d'elle Océane, qui habitait Lisses, a été victime de celui en qui elle pensait avoir confiance : son petit ami. Elle l'avait rencontré quelques mois avant les faits. Sa famille n'était pas au courant de ce flirt. Mais ce garçon, Rayan K., aujourd'hui âgé de 20 ans, s'est servi d'elle. Ce mardi, il n'était même pas présent à l'audience. Comme son complice, qui sera jugé ultérieurement. « Leur absence est une lâcheté absolue », lâche le procureur. Rayan a été condamné à un an de prison avec sursis et devra verser plus de 15 000 € pour le préjudice moral à la famille. L'arnaque est classique, « nous en avons toutes les semaines », est venue témoigner le directeur de l'agence bancaire où Océane avait son compte.
Rayan a demandé à Océane d'encaisser trois chèques. Il a expliqué à la jeune fille qu'il s'agissait de ses salaires en tant que chauffeur VTC. Rayan s'est ensuite servi de la carte bancaire de sa victime pour retirer l'argent en liquide. Ces chèques avaient été volés. L'escroc avait même volé un de ces chèques à son propre père. Elle avait demandé des conseils à sa banque Avant d'accepter ces chèques, Océane a demandé conseil à sa banque, sans qu'on ne lui explique qu'il s'agissait d'une escroquerie très répandue.
Quand elle s'est retrouvée à découvert, les chèques signalés volés n'ont pas été encaissés. Elle s'est alors rendue à sa banque, le 7 mars 2018. « Je l'ai reçue en fin de journée, témoigne le directeur. Dans ces cas-là, on se demande toujours si la personne est victime ou complice. Là, c'était évident qu'elle était victime. Je lui ai recommandé d'en parler à ses parents et de déposer plainte. Elle paraissait très mature et n'avait pas l'air anxieuse ni paniquée. »
Le lendemain matin, elle s'est suicidée. La famille dénonce des dysfonctionnements du système bancaire « Elle était très droite, affirment ses frères et sœurs. Elle avait la valeur de l'argent. Ce découvert pour elle, ça allait ramener des problèmes financiers à la famille. On a été choqués de son acte. Elle avait un tel appétit de vivre. Une semaine avant, on avait eu une discussion sur son avenir, elle se projetait. La veille, elle n'a rien laissé paraître. » Mais dans sa lettre, elle écrit : « J'ai gardé mes problèmes pour moi, pour vous protéger », ou encore, « j'ai été bête d'accepter ».
Pour la famille, ce procès est l'occasion d'alerter sur ces escrocs et les conséquences de leurs agissements, sur un système bancaire qui a banalisé ces faits et qui n'a pas « su la protéger ».
"Je vais te crever" : une institutrice filme son agression par des parents d'élèves Partager cette info "Je vais te crever", lance la grand-mère d'un élève à l'enseignante d'Agde qui a été agressée fin septembre.
La vidéo est publiée sur le site internet du Midi Libre. L'institutrice de l'école Jules-Verne d'Agde, dans l'Hérault, agressée le 30 septembre dernier par des parents d'élèves, a publié la vidéo qu'elle a faite de la scène.
Ce jour-là, la mère et la grand-mère d'un élève s'en sont pris physiquement et verbalement à elle, durant plusieurs minutes. Sur les images, on voit la première lui asséner une gifle, tandis que la seconde se lance dans un discours de menaces explicites. Je vais te crever", assure notamment cette femme qui dit avoir 49 ans.
Des insultes sont aussi proférées au visage de l'institutrice qui, elle, garde son calme. Les violences étaient survenues dans le bureau du directeur de l’école après une bagarre entre deux élèves, que l’institutrice avait séparés.
L'enseignante est actuellement en arrêt maladie.
La rectrice de l'académie de Montpellier s'était dite "choquée" et avait dénoncé des faits "inacceptables".
Les deux femmes jugées au printemps prochain
Placées en garde à vue lundi, les deux femmes sont convoquées le 4 mars prochain pour être jugées devant le tribunal correctionnel de Béziers pour violences et menaces contre une institutrice. D'ici là, elles sont placées sous contrôle judiciaire.
"Tant au cours de leur garde à vue que devant le magistrat du parquet, les deux femmes ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés, disant regretter fortement leur comportement et répétant vouloir s’excuser auprès de la plaignante", a relaté le procureur de Béziers.
Publié à 16:01 par fandeloup
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Taxe d’habitation : 6,3 millions de Français remboursés d’un trop-perçu
Sont concernés les foyers qui ont mensualisé leurs paiements sans appliquer le nouveau taux de dégrèvement.
Explications.
Le montant restitué aux Français est d’1,14 milliards d’euros au total.
Quelque 6,3 millions de Français vont bénéficier du remboursement d'un trop-perçu sur le paiement de la taxe d'habitation pour 2019, pour un montant total d'1,14 milliards d'euros, a annoncé le ministère de l'Action et des Comptes publics dans un communiqué.
Seront concernés les foyers qui ont opté pour la mensualisation de leur taxe et qui n'ont « pas, ou pas suffisamment, modulé à la baisse [leurs] mensualités », prévient Bercy dans son communiqué. 180 euros par personne en moyenne
En effet, pas moins de 80 % des Français seront concernés par la suppression de la taxe d'habitation. Mais le dégrèvement de la taxe, qui était fixé à hauteur de 30 % en 2018, a encore augmenté (65 %), rappelle Le Figaro.
Les foyers qui n'auraient pas réajusté leurs mensualités seront donc concernés par ce remboursement, pour un montant moyen de 180 euros par personne. Dans son communiqué, le ministère précise que ces remboursements automatiques seront facilement identifiables, par l'émetteur « DDFIP DE LA HAUTE VIENNE » ou « DRFIP GRAND EST ET DPT BAS RHIN ».
Pour éviter un nouveau trop-perçu l'an prochain, le ministère rappelle que les contribuables mensualisés pourront, dès le 16 octobre, modifier leur prélèvement mensuel sur leur espace en ligne ou par téléphone.
Un important incendie est en cours dans un entrepôt de batteries à Villeurbanne lyon S'il ne s'agit que de batterie pour vélo électrique, aucun risque avec le plomb...
Le bâtiment incendié est le «Bel Air Camp» qui regroupe des start-up, TPE-PME dédiées à «l'industrie de demain» (robotique, réalité augmenté, e-commerce, design...). Le site, ouvert en 2016, a pris place sur 34.000 m2 de friches industrielles qui appartenaient jadis à Alstom Transport. Au total, 80 entreprises et 350 emplois sont concernés par le sinistre, selon la municipalité qui va étudier avec la métropole de Lyon les pistes pour «préserver l'activité et l'emploi».
Aucun blessé n'a été signalé et plus de 100 sapeurs-pompiers et 30 engins se sont mobilisés. Ce sinistre a suscité l'inquiétude d'habitants sur les réseaux sociaux face à l'impressionnant panache de fumée qui était visible de loin, moins de deux semaines après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, classée Seveso seuil haut.
Ce sont des batteries lithium-ion. Par contre elles n'en sont pas moins très toxiques en cas de combustion, elles émettent notamment de l'acide fluorhydrique, une solution très nocive en cas d’inhalation...