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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Incendie de l'usine Lubrizol : l'air de Rouen analysé par un laboratoire de Crolles en Isère
Depuis l'incendie de l'usine chimique Lubrizol, l'air capté à Rouen dans des bonbonnes est analysé dans les laboratoires de Tera Environnement à Crolles en Isère
Après l'incendie de l'usine chimique Lubrizol à Rouen, le 26 septembre 2019, les analyses se multiplient pour connaitre la toxicité des produits qui ont brûlé. Certaines d'entre elles sont réalisées en Isère par Tera Environnement, un laboratoire installé à Crolles.
C'est un des trois laboratoires en France capables de détecter les polluants chimiques contenus dans l'air (phatales etc.) d'une manière extrêmement poussée. À Crolles en Isère, la société Tera Environnement a récemment été sollicitée par Air Atmo Normandie pour analyser l'air que respire les rouennais depuis l'incendie qui a ravagé l'usine chimique Lubrizol Le 26 septembre dernier, plus de 9000 tonnes de produits qu'abritait ce site Seveso où sont fabriqués des additifs, notamment de lubrifiants industriels, sont partis en fumées provoquant l'inquiétude des riverains. "Les échantillons arrivent à Crolles par bonbonnes (Alistair) que nous analysons" explique Vincent Ricard qui dirige le laboratoire. "Nous recherchons tous types de molécules sans aucun a priori".
Autant dire que cette recherche concerne des milliers de molécules. Mais dans le cas présent, une molécule en particulier fait l'objet de toutes les attentions : le Benzène, considéré comme très toxique à haute dose. "C'est quelque chose que l'on retrouve beaucoup dans les hydrocarbures [...], après il s'agit de le quantifier précisément". En plus d'Air Atmo Normandie, Tera Environnement reçoit aussi ces derniers jours de nombreuses demandes d'analyses émanant d'entreprises ou d'établissements privés implantés près du lieu de l'incendie.
Le groupe n'est pas autorisé à communiquer les résultats de ses investigations.
Tera Environnement Créé en 2012 par Pascal Kaluzny, le groupe Tera est un des leaders mondiaux de la mesure de la qualité de l'air. Il compte une cinquantaine de salariés et rassemble à Crolles et Aix-en-Provence, les sociétés Tera Environnement, EcoLogicSense et Human’Up qui interviennent dans les domaines de la chimie analytique, de l’ingénierie et de la R & D. Tera travaille notamment pour Air Paca, Airparif et Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Bourgoin-Jallieu : à 97 ans, il attirait des fillettes dans les caves avec des bonbons
Ce nonagénaire est soupçonné d’avoir agressé sexuellement des fillettes après les avoir entraînées dans sa cave d’immeuble du quartier de Champ-Fleuri à l’été 2017. Un prévenu de 97 ans se jetant au sol, se roulant par terre tout en implorant Allah et ne cessant de hurler, en arabe : « Devant témoin, je n’ai rien fait ! ».
L’audience de ce lundi 7 octobre restera dans les annales judiciaires berjalliennes. Si cette scène, qui s’est répétée par deux fois durant le procès, peut prêter à sourire, l’heure était à la gravité. Il faut dire que cet ancien habitant du quartier Champ-Fleuri de Bourgoin-Jallieu a échappé de peu aux assises. Les faits avaient éclaté au cœur de l’été 2017.
Une fillette âgée de 6 ans avait confié à sa mère qu’un homme avait mis « son zizi dans sa zézette ». Elle confiera aux enquêteurs de nombreux détails « criants de vérité », selon Maître Catherine Perbet. « J’ai rarement vu un dossier avec autant d’éléments à charge », résument de concert partie civile et ministère public.
Le prévenu nie tout en bloc À plusieurs reprises, l’homme, alors âgé de 95 ans, avait attiré une fillette dans les caves en lui offrant des bonbons. Dans le quartier, le nonagénaire avait été “repéré” depuis quelque temps rôdant près d’une aire de jeux, tandis que les mères de fa
mille mettaient en garde leurs enfants de se méfier « d’un vieux monsieur qui offre des bonbons ». Interrogées, la fille et l’épouse du prévenu ont elles aussi exprimé leurs inquiétudes, décrivant « un comportement peu adapté avec les enfants». Une seconde fillette, cousine de la première, aurait également subi les mêmes agissements.
« Ce n’est que des mensonges, je n’ai jamais offert de bonbons. Je ne connais pas ces fillettes, ni leur mère. Les faits sont trafiqués ! », assure le prévenu. Et d’argumenter : « Tout cela n’est pas vrai, je sors uniquement pour aller à la mosquée ou faire des courses ». Les enquêteurs découvriront que l’homme était allé jusqu’à installer un matelas dans sa cave. Puis avait tenté d’acheter le silence de la famille de la première victime en leur offrant de la nourriture.
« Le matelas, c’est pour accueillir mes petits-enfants », assure-t-il. « Tout cela est absolument faux ! Vos petits-enfants, qui habitent en Algérie, n’ont jamais séjourné chez vous », tranche Dietlind Beaudoin, procureur de la République.
Et de marteler : « Aujourd’hui, la seule personne à convaincre de sa culpabilité, c’est le prévenu lui-même ». Elle réclame 5 ans d’emprisonnement dont 3 ans de sursis avec mise à l’épreuve. « Ment-il ou nie-t-il ? Il est difficile de l’établir car la communication n’est juste pas possible avec mon client qui, présent en France depuis 1962, ne parle pas le français », souligne Me Sophie Lenclud pour la défense. Si elle reconnaît que de nombreux éléments sont à charge dans ce dossier, elle note qu’aucune trace d’ADN des victimes n’a été retrouvée sur le fameux matelas
Le tribunal a mis son jugement en délibéré : le nonagénaire, qui a déjà effectué 8 mois de détention provisoire, sera fixé sur son sort le 24 octobre.
Vitry : Oumar, 15 ans, battu à mort pour un retard de 10 minutes en cours de français
Le texto à l’origine de la « correction » mortelle donnée en janvier 2017 par le beau-père de cet adolescent était en fait erroné.
Vitry-sur-Seine, le 27 janvier 2017.
Assane A., 41 ans, est jugé jusqu’à mercredi devant la cour d’assises du Val-de-Marne après avoir mortellement « corrigé » son beau-fils Oumar. Sur ce cliché, sa mère qui était présente dans l’appartement, le soir des faits. Vitry-sur-Seine, le 27 janvier 2017.
Le 7 octobre 2019 à 19h31, modifié le 8 octobre 2019 à 06h24 Il a eu beau dire à son beau-père qu'il se trompait, rien n'a arrêté la pluie de coups ce vendredi-là.
Oumar est mort le 27 janvier 2017 parce qu'il était arrivé dix minutes en retard à son cours de français. Et non pas parce qu'il avait été absent, comme l'avait indiqué un message automatique transmis par son lycée. C'est ce qui a été relaté lundi au premier jour du procès d'Assane A., qui encourt 15 ans de prison pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
« La seule chose qui posait problème, c'est Oumar qui n'allait pas à l'école », a expliqué dans le box cet homme de 41 ans devenu fin 2014 le beau-père d'Oumar et de ses deux petites sœurs après s'être installé au domicile familial à Vitry. Il pleure à plusieurs reprises en évoquant cette fratrie avec laquelle il s'est « comporté » comme avec ses « propres enfants ».
« Ce jour-là, ça faisait des mois que je lui donnais des conseils. Oumar n'arrivait pas à m'écouter », relate l'accusé d'un ton particulièrement calme. Et de préciser que ce qui l'a « poussé à taper Oumar », c'était « qu'il se comporte bien en société ». Lui-même raconte avoir été frappé par son père lorsqu'il était enfant au Sénégal avec des « branches d'arbre », des « chaînes de scooter ». Des « lanières », comme celles qu'il explique avoir « utilisées » le 27 janvier.
Plus de 80 coups portés
Des sévices évoqués auprès de sa compagne mais qu'elle ne l'avait, assure-t-elle, jamais vu reproduire sur ses enfants. « Le jour où j'ai reçu le message du lycée j'étais abasourdie, relate la mère d'Oumar à la barre d'une voix haletante. On était assis côte à côte avec Assane. Il m'a dit Ne t'inquiète pas, je vais parler avec lui. S'il faut lui faire peur je le ferai ». Quelques heures plus tard alors qu'Assane A. se trouve dans la chambre d'Oumar pour « discuter », elle entend des « bruits de cravache et de fouet ». « Pour moi il lui faisait peur, explique-t-elle au tribunal. Je pensais que ça claquait par terre, pas sur mon fils. Pour moi il ne frappait pas Oumar, puisqu'il ne l'avait jamais fait ».
Le jeune homme succombe à ses blessures quelques heures plus tard. Lanières et ceinture en cuir, câbles électriques, « plus d'une trentaine » de coups lui sont donnés, d'après un policier venu témoigner à la barre. En fait plus de 80, d'après le médecin légiste qui l'a examiné. Le verdict est attendu mercredi.
Une amende de 500 euros pour les SDF ?
Les associations furieuses, le gouvernement démine
En 2018, 566 sans-abri sont morts dans la rue en France, contre 511 en 2017.En 2018, 566 sans-abri sont morts dans la rue en France , contre 511 en 2017.
Un projet de loi prévoit la possibilité pour les maires d'infliger des "amendes administratives" pour occupation du domaine public "au moyen d'un bien mobilier". Les associations de lutte contre la pauvreté sont furieuses. Elles se sont insurgées lundi contre une "possible" amende de 500 euros pour les SDF, prévue selon elles dans le projet de loi "Engagement et proximité", renforçant les pouvoirs des maires et présentée mardi au Sénat.
En cause, l'article 15 du projet de loi "relatif à l'engagement dans la vie locale et la proximité de la vie publique". Le texte prévoit la possibilité pour les maires d'infliger des "amendes administratives" d'un montant maximal de 500 euros, pour occupation illégale du domaine public "au moyen d'un bien mobilier". Or "les personnes les plus touchées par la crise du logement, et parmi elles les sans-abri, s'installant dans le domaine public avec un 'mobilier' minime" (tentes, abri de fortune, matelas), pourraient entrer dans le champ de la sanction, estiment le Collectif des Associations Unies (36 associations) et l'association Droit au logement (Dal).
Le gouvernement veut "lever toute ambiguïté" "On a vu par le passé, avec la multiplication des arrêtés anti-mendicité et des dispositifs anti-SDF, un usage extensif par certains maires de textes qui ne visaient pas initialement les sans-abri", met en garde Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, qui fait partie du collectif. LIRE AUSSI >> Incivilités, injures, menaces, agressions physiques... les maires témoignent "L'article ne vise pas les sans-abri", a assuré lundi le cabinet du ministre chargé des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu. "Pour lever toute ambiguïté, nous soutiendrons un amendement pour que seule l'occupation de la voie publique à des fins commerciales soit sanctionnée", a-t-il précisé.
Le mal-logement en France
Un numéro d'appel mis en place contre les logements insalubres Plan "Logement d'abord" : le gouvernement annonce plus de moyens pour aider les sans-abri Plus aucune place d'hébergement d'urgence n'est disponible à Paris, alerte le Samu social Les associations demandent en effet "une stricte limitation de cette disposition", sinon "la suppression pure et simple par amendement de cette mesure liberticide".
Hérault : une enseignante frappée et menacée de mort par des parents d’élève
Une enseignante de l’école élémentaire Jules Verne d’Agde (Hérault) a été menacée de mort, insultée et frappée par les parents d’un élève au sein de l’établissement, a indiqué vendredi le rectorat de Montpellier.
"La victime est accompagnée par un psychologue" et a déposé plainte, selon la même source. Une cellule d’écoute et une équipe mobile académique de sécurité est mise en place, a précisé le rectorat. La rectrice, Béatrice Gille, qui doit se rendre dans l’école vendredi-après-midi pour rencontrer l’équipe éducative, "condamne fermement cet acte" et exprime "son soutien inconditionnel à l’enseignante, au directeur d’école et à tous les personnels".
15 jours d'arrêt maladie Selon le Syndicat national des écoles (SNE), à la suite de ces violences survenues lundi dans le bureau du directeur de l’école après une bagarre entre élèves, l’enseignante s’est vu notifier trois jours ITT et 15 jours d’arrêt maladie.
La famille d’un des élèves impliqué dans la bagarre à laquelle l’enseignante avait mis un terme était venue se plaindre au directeur et avait exigé de voir l’enseignante mais l’entretien aurait très vite tourné à l’agression, que l’institutrice aurait filmée. Mathieu Verdier, représentant du SNE, s’est ému vendredi matin d’un manque de soutien de la hiérarchie à l’égard de l’enseignante, après ces violences survenues au début de la semaine.
"L’institution a trop longtemps laissé faire. Trop longtemps les parents ont évolué dans une parfaite impunité. Cela ne doit plus arriver. Ce qui est arrivé hier peut arriver partout, à n’importe quel enseignant. J’ai fait parvenir la vidéo au ministère. C’est très violent. Cela ne doit plus se produire. L’Education nationale doit nous protéger", estime le syndicaliste.
Un chauffeur de car a été mis à pied après qu'il a refusé d'ouvrir les portes de son car, bloqué sur un passage à niveau à l'approche d'un train. Personne n'a heureusement été blessé.
Un TER est parvenu à freiner in extremis alors qu'un car, avec à son bord une dizaine de lycéens, était bloqué à un passage à niveau. On a frôlé la catastrophe. Un TER est parvenu à freiner in extremis alors qu'un car, avec à son bord une dizaine de lycéens, était bloqué à un passage à niveau de Sainte-Eulalie, près de Bordeaux (Gironde), relate ce vendredi RTL.
Les faits remontent à mardi. En retard de vingt minutes sur son trajet, le chauffeur s'engage un peu imprudemment sur la voie : devant, les voitures n'avancent pas et voilà le véhicule bloqué sur le passage à niveau pendant qu'un train arrive au loin.
Le chauffeur mis à pied "J'avais mes écouteurs, j'ai vu plein de gens courir à l'avant du bus et quand j'ai tourné ma tête, j'ai vu le train arriver, raconte une lycéenne. On s'est tous levé." Mais le chauffeur, confiant, refuse d'ouvrir les portes.
Le TER s'arrête heureusement à quelques centimètres du car. Contactée, la compagnie a confirmé que le chauffeur n'avait pas respecté les procédures d'urgence habituelles. Elle a annoncé la mise à pied conservatoire du chauffeur et le lancement d'une enquête interne.
Octobre rose : « Ce dépistage grâce à l’odorat canin pourrait devenir un pré-test du cancer du sein »
A l’occasion d’Octobre rose, « 20 Minutes » fait le point sur l’expérimentation Kdog, un dépistage grâce à l’odorat de chiens, qui lance cet automne une étude clinique
l Des chiens sont entraînés dans le projet Kdog à détecter des cancers du sein. Des chiens sont entraînés dans le projet Kdog à détecter des cancers du sein. — Alice Housou A l’occasion d’Octobre rose, « 20 Minutes » se penche sur le dépistage du cancer du sein. Un projet innovant, lancé en 2016, se penche sur les capacités de chiens entraînés à dépister, grâce à leur odorat, des cancers du sein. Kdog passe une nouvelle étape cet automne en lançant une étude clinique et en organisant ce mardi un congrès international pour échanger avec d’autres équipes qui travaillent sur le sujet.
Comment les chiens (entraînés) pourraient-ils changer la donne ?
L’Institut Curie semble avoir eu du nez en confiant à deux bergers malinois le soin de repérer, grâce à leur odorat, des cancers du sein. A l’occasion du lancement d’ Octobre rose, les équipes qui travaillent sur ce projet, nommé Kdog , organisent mardi et mercredi un premier grand rendez-vous international à Paris. D’abord pour présenter les premiers résultats prometteurs de cette expérimentation. Mais aussi pour échanger sur les méthodes des diverses équipes qui avancent sur ce moyen original. Pierre Bauër, chef de projet Kdog à l’ Institut Curie, détaille à 20 Minutes ces avancées et la nouvelle étape qui s’ouvre à l’automne.
Quels sont les résultats des trois ans de recherches de Kdog sur le cancer du sein ?
On a validé une preuve de concept : dans plus de 90 % des cas, les chiens entraînés arrivent à repérer une patiente qui a un cancer du sein. L’idée, maintenant, c’est de passer à une étude clinique qui, on l’espère, viendra valider scientifiquement cette méthode. Pour qu’elle soit applicable en l’état dans le monde entier. Au début de nos recherches, beaucoup se montraient sceptiques. Aujourd’hui, ce n’est pas une idée ubuesque. D’ailleurs, nous avons obtenu un financement du ministère de la Santé pour lancer l’étude clinique
. Comment cela va se dérouler concrètement ?
A l’automne, nous allons commencer à recruter 450 patientes (dont environ la moitié sera atteinte d’un cancer du sein), qui seront suivies dans cinq hôpitaux et deux cabinets de radiologie pendant deux ans. C’est important de rappeler qu’il n’y a pas de contact entre le chien et la patiente. Ces femmes passeront une nuit avec une compresse sous l’aisselle. Quand on recevra ces échantillons, on ne saura pas s’ils viennent de patientes malades ou pas. Les chiens vont renifler une par une ces compresses et s’asseoir devant celles qu’ils estiment suspectes. A la toute fin, on va comparer les détections de nos chiens avec les mammographies et biopsies de ces femmes. Mais pour cela, nous avons besoin d’entraîner nos chiens. Ce n’est pas inné chez eux. On fait donc appel à des volontaires au sein de la population saine, qui accepteraient de passer une nuit avec une compresse*. Plus il y a d’échantillons, plus nos chiens sont performants.
Qu’est-ce que cela pourrait changer pour le dépistage du cancer ?
Si on prouve que ce dépistage grâce à l’odorat canin fonctionne, on pourra à l’avenir le proposer comme un pré-test. Cela ne va pas remplacer la mammographie et le chien ne va pas remuer l’oreille droite pour dire « vous avez un problème au sein droit ». L’idée, c’est plutôt qu’on ait suffisamment confiance dans le chien pour suivre son avis : s’il dit qu’il n’y a rien, vous ne faites aucun examen médical. Ce qui n’est pas anodin. En France, beaucoup de femmes ne font pas de mammographie parce qu’elles ont peur, parce que ça fait mal, parce qu’elles vivent dans des déserts médicaux, parce qu’elles sont handicapées… Proposer une alternative à la fois non invasive, peu coûteuse et fiable permettrait sans doute d’améliorer considérablement le dépistage du cancer du sein. Cette possibilité pourrait être encore plus importante dans les pays du Sud, où il n’y a pas assez de médecins et d’appareils. Nous ouvrons d’ailleurs un centre d’entraînement de chiens Kdog à Petropolis, au Brésil. Aujourd’hui, dans ce pays, il faut des mois d’attente pour avoir accès à la mammographie. Il y a énormément de cancers du sein qui sont diagnostiqués trop tard.
Vous évoquez aussi la possibilité que ces chiens puissent détecter des tumeurs trop petites pour être vues à la mammographie… Cela reste à prouver, et va faire partie de nos recherches. Toutes les femmes qui vont rentrer dans l’étude clinique vont passer une mammographie et une biopsie avant le dépistage par l’odorat du chien, mais aussi six mois à un an après. S’il n’y a rien sur les premiers clichés, mais que le chien montre qu’il y a quelque chose et que son intuition est confirmée par la deuxième salve d’imagerie, alors on pourra supposer que le chien avait détecté une tumeur avant la machine. Vous organisez un congrès international à Paris ce mardi et mercredi
Dans quel but ?
Nous réunissons lors de ce congrès des équipes scientifiques de treize pays qui travaillent sur des projets similaires au nôtre. L’objectif est double. On espère faire connaître Kdog au niveau international et créer une communauté. Pour l’instant, chacun travaille dans son coin. Ce congrès pourrait être l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques pour aller plus vite, coopérer plutôt qu’être en compétition. D’autres équipes travaillent en Nouvelle-Zélande, au Mexique, au Chili, aux Etats-Unis sur d’autres types de cancers (poumon, prostate, ovaires…), mais aussi différents types d’échantillon (urine, air, selles…), et diverses méthodes d’entraînement des chiens.
Vous avez noué un partenariat avec l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Pourquoi ?
On demande aux chiens de détecter les composés organiques volatiles du cancer. L’IRCGN est spécialiste de l’analyse de scènes de crime, notamment en prélevant les odeurs. On va leur donner des échantillons de sueur qui vont passer dans des appareils de chimie analytique, pour voir si certaines molécules sont caractéristiques du cancer du sein. Avec pour ambition, un jour, de créer un nez électronique, qui serait encore une autre manière de dépister. Comme un alcootest, mais pour le cancer. Mais attention, cela va prendre énormément de temps. D’autres équipes y travaillent.
Tué pour une cigarette : «Thomas, c’était le grand frère, toujours prêt à nous défendre»
Les proches de Thomas Michelin sont effondrés. Le jeune homme, père de famille, est mort poignardé en plein centre de Bordeaux, pour une banale affaire de cigarette.
Thomas Michelin, 24 ans, est mort samedi soir d’un coup de couteau planté au cœur. Le 3 octobre Salomé, 24 ans, cherche douloureusement ses mots depuis quelques jours. Cette mère de famille a rédigé un texte, soutenue par ses proches, un pédopsychiatre et son médecin de famille.
Comment annoncer à ses deux enfants de 5 et 3 ans le décès brutal et incompréhensible de leur père ?
Thomas Michelin, 24 ans, est mort samedi soir dernier d'un coup de couteau planté au cœur, place Saint-Projet, dans le centre historique de Bordeaux (Gironde). Cet ouvrier ferroviaire était simplement venu passer la soirée dans la capitale girondine, entouré de sa compagne, de son frère Romain et de leur ami Nicolas, tous deux âgés de 18 ans. « C'était une sortie exceptionnelle, la première fois que nous allions un soir à Bordeaux. Il fallait trouver à garder les petits pour faire quelque chose ensemble », explique Salomé, installée à La Génétouze, village où elle a emménagé avec Thomas Michelin voilà 4 ans, à l'extrême sud de la Charente-Maritime.
Le programme de cette virée improvisée n'est pas arrêté quand le petit groupe débarque à Bordeaux. Thomas Michelin a juste prévu d'y retrouver sa meilleure amie plus tard dans la soirée. Après avoir avalé un kebab, les quatre jeunes s'assoient dans un recoin de la place Saint-Projet, sympathisent avec des SDF et partagent quelques bières.
Thomas s'interpose pour protéger les siens
Le drame se profile une demi-heure plus tard, peu avant 22 heures, lorsque déboulent deux hommes alcoolisés de 22 et 25 ans. Une femme de 27 ans les accompagne. Ils sont décrits comme des marginaux, portent casquettes et survêtements. L'un d'entre eux réclame une cigarette et, sans permission ni raison apparente, touche les cheveux d'une SDF. La tension monte. Son compagnon s'interpose.
« Thomas aussi, souffle son frère Romain. Les gars s'éloignent puis reviennent. Là, ils attrapent la bière que je tiens dans mes mains. » Lui joue l'apaisement, propose de partager sa canette. Peine perdue. En une fraction de seconde, le face-à-face tourne à la rixe, au déchaînement de violence. Les deux marginaux sortent chacun leur couteau. « Arrêtez de faire les fous ! » hurlent-ils dans une ultime provocation, face au groupe médusé. Les coups pleuvent. « Là, il n'y a plus de parole, que des actes », décrit Nicolas, la mine détruite. Une lame le blesse à l'abdomen. Une autre atteint Romain dans le dos. Thomas Michelin, lui, s'interpose encore « pour protéger les siens ». Il parvient à renverser un agresseur avant d'être touché, mortellement. « Il est mort dans mes bras » Salomé, sa compagne, n'a rien vu. « Je me suis absentée quelques minutes. Quand je suis revenue, c'était fini. Thomas est mort dans mes bras. On est impuissant face à ça, on ne peut rien faire. Ces coups, c'était pour tuer. Ils ont visé les parties vitales. Pas les jambes, ni les bras ! »
Les trois marginaux prennent alors la fuite. Ils seront appréhendés par une patrouille de la BAC quelques minutes plus tard. L'un porte encore son couteau sur lui. La seconde lame est retrouvée sur la jeune femme. Déférés puis présentés au juge d'instruction, les deux hommes ont choisi d'exercer leur droit au silence sans rien expliquer de leur geste, après avoir nié un temps être à l'origine du coup mortel. Déjà connus des services de police pour des faits de violence, ils ont été mis en examen des chefs de meurtre et de tentative de meurtre avant d'être placés en détention provisoire. Pour avoir conservé le couteau sur elle, leur amie a été mise en examen pour modification de l'état de lieux d'un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité.
Elle a été placée sous contrôle judiciaire.
Blessés légèrement, Romain et Nicolas ont, eux, été transportés au CHU de Bordeaux avant d'en sortir le lendemain. « Ils sont choqués, ils ne disent pratiquement pas un mot depuis samedi », explique Sophie Bonnet, la mère de Romain et de Thomas Michelin. « J'étais préparée à un accident de la route. Pas à ça » Elle non plus ne parvient pas à comprendre cette rixe futile, insensée. « J'ai la haine. Je m'étais préparée à un accident de la route. Pas à ça… Personne ne peut se préparer à ça. »
Son fils aîné aimait particulièrement la vitesse et les voitures qu'il bricolait à l'occasion avant quelques virées sur les chemins de terre du coin. « Il avait un tempérament casse-cou, confirme Salomé. C'était le grand frère, l'invincible toujours prêt à nous défendre. » Romain, son plus jeune frère, acquiesce en silence. Son copain Nicolas aussi : « J'ai grandi avec lui. Je le considérais comme mon frère. »
Employé par la société STMF, sous-traitante de la SNCF pour la maintenance et l'entretien des voies ferrées, Thomas Michelin appréciait particulièrement être entouré des siens, de sa fille et de son fils. « Il n'aimait pas être seul », sourit sa compagne en montrant des photos sur son smartphone. À l'écran défilent les images de son compagnon hilare ou entourant tendrement ses enfants. Sophie Bonnet, elle, aimerait voir son fils une dernière fois. « Impossible », lui a-t-on répondu. Son corps a été placé dans un cercueil scellé dans le cadre de l'enquête.
La mère de famille n'y aura pas accès. « Je l'ai croisé en voiture samedi après-midi, en sortant du travail, souffle-t-elle. Il venait de m'appeler pour me prévenir qu'ils allaient à Bordeaux. C'était la dernière fois… »
Une cagnotte a été lancée sur internet pour financer les funérailles. « À 24 ans, on a rarement préparé ça », confie un proche de la famille. Les obsèques de Thomas Michelin auront lieu samedi à Saint-Aigulin, village où réside sa mère.
Vapotage : les poumons de malades américains comme brûlés par des gaz toxiques
Les trois-quarts des cas recensés de malades liés au vapotage avaient consommé des produits contenant du THC, l’agent psychoactif du cannabis. Douze décès liées au vapotage ont été confirmés par les autorités américaines.
Les biopsies des poumons de 17 personnes frappées par les maladies pulmonaires liées au vapotage aux Etats-Unis, dont deux décédées, révèlent des lésions similaires à une exposition à des gaz toxiques, selon une étude médicale publiée mercredi.
« Il semble que ce soit une sorte de lésion chimique directe, similaire à ce qu'on pourrait voir lors d'une exposition à des émanations chimiques toxiques, des gaz ou des agents toxiques », explique le médecin Brandon Larsen, de l'hôpital Mayo Clinic Arizona, auteur de l'étude parue dans la revue médicale New England Journal of Medicine. Les malades étudiés ne représentent qu'un petit échantillon des plus de 800 cas recensés à ce jour aux Etats-Unis. Mais aucun ne correspondait à l'un des diagnostics évoqués initialement, à savoir une « pneumonie lipidique », qui se produit quand des huiles pénètrent les poumons.
L'huile de vitamine E a été citée par les autorités de l'Etat de New York comme une possible cause des maladies. « D'après ce que nous avons vu dans notre étude, nous estimons que la plupart des cas impliquent des contaminants chimiques, des dérivés toxiques ou d'autre agents nocifs contenus dans les liquides de vapotage », poursuit Brandon Larsen.
Des liquides souvent achetés au marché noir Douze décès ont été confirmés par les autorités fédérales. Les autorités sanitaires enquêtent depuis le mois de juillet dernier pour déterminer la cause des maladies, qui frappent en majorité des hommes jeunes utilisateurs de cigarettes électroniques. Les trois quarts vapotaient des e-liquides au THC, l'agent psychoactif du cannabis, souvent achetés sur le marché noir.
Le THC est coupé avec divers additifs comme des solvants et des arômes afin qu'il puisse être chauffé et inhalé par vapotage. Les experts soupçonnent qu'un ou plusieurs additifs provoquent les maladies, qui provoquent des difficultés à respirer.
De plus en plus d'Etats et villes aux Etats-Unis et dans le monde envisagent d'interdire les cigarettes électroniques. Les vapoteuses aromatisées seront interdites dans les prochaines semaines aux Etats-Unis.
Aix-les-Bains : il préfère la prison aux travaux d'intérêt général
Jugé lundi en comparution immédiate à Chambéry, Cyril Lepere s’est illustré à plusieurs reprises auprès des policiers d’Aix-les-Bains ces dernières semaines.
Sur le seul mois de septembre, il a commis neuf infractions, essentiellement des vols à la roulotte et des dégradations de véhicules : « Je m’excuse mais voilà, c’est fait ».
Le jeune de 18 ans, originaire d’Annecy, mais qui vit désormais dans la rue, avait été arrêté par trois fois pour ces faits en septembre. Mais il récidivait à chaque fois. Malgré un casier vierge, le ministère public a requis une peine de six mois de prison dont quatre avec sursis.
Décelant une certaine détresse chez le jeune SDF, le tribunal lui a tendu une main :
« Accepteriez-vous un travail d’intérêt général à la place de la prison si le tribunal en décidait ainsi ? ».
Réponse désarçonnante du prévenu : « Je ne travaille pas gratuitement. C’est non. »
Le tribunal l’a reconnu coupable et a condamné Cyril Lepere à une peine de six mois de prison dont cinq avec sursis et l’a maintenu en détention.