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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
La leptospirose chez le chien. Qu’est-ce que la leptospirose?
La leptospirose est une maladie dans la catégorie des maladies dites " Zoonose" causée par une bactérie nommée leptospira interrogans. Cette bactérie peut survivre longtemps dans l’environnement extérieur lorsque les conditions sont favorables.
Les leptospires survivent bien dans un environnement humide et chaud, particulièrement dan s les eaux stagnantes. C’est pour cette raison que l’incidence de la maladie chez les chiens est plus élevée à la fin de l’été et à l’automne.
Les leptospires se retrouvent dans l’environnement suite à sa contamination par l’urine d’animaux sauvages. Plusieurs espèces d’animaux peuvent être une source de leptospires : entre autres le rat, la moufette, le raton laveur, la souris et plus rarement les vaches, les porcs et les chiens.
COMMENT MON CHIEN PEUT-IL CONTRACTER LA LEPTOSPIROSE ?
Le chien s’infecte par contact direct ou par ingestion d’eau contaminée. Il faut particulièrement surveiller les zones d’eaux stagnantes qui peuvent être une source potentielle de leptospires. Il peut aussi s’infecter par contact direct ou indirect avec de l’urine infectée ou avec le sol, de la nourriture ou des objets contaminés (bols, jouets etc…).
COMMENT LA LEPTOSPIRE PEUT-ELLE AFFECTER MON CHIEN ?
Une fois que le chien a ingéré la bactérie, celle-ci entre dans le sang et s’y multiplie rapidement. Elle peut alors rejoindre plusieurs organes, dont les reins, le foie et la rate et plus rarement le système nerveux, les yeux, et le tractus génital.
QUELS SONT LES SIGNES CLINIQUES (SYMPTÔMES) QUE MON CHIEN PEUT PRÉSENTER ?
Les signes cliniques les plus fréquemment observés sont les suivants : Vomissements Fièvre Faiblesse Augmentation de la soif et de la quantité d’urine Difficulté à se déplacer Ces signes cliniques ne sont pas spécifiques à cette maladie particulièrement, c’est pourquoi le vétérinaire devra procéder à des tests sur le chien afin de mieux préciser le diagnostic en cas de doute.
COMMENT PEUT-ON DIAGNOSTIQUER LA LEPTOSPIROSE ?
Plusieurs tests seront nécessaires afin de bien évaluer la situation et identifier les problèmes qui peuvent être présents (insuffisance rénale, hépatique, problèmes de coagulation). Entre autres, des tests sanguins, des radiographies, une échographie abdominale peuvent aider à poser le diagnostic et identifier les organes atteints. Le diagnostic final peut être fait en mesurant le taux d’anticorps (sérologie) contre la leptospire dans le sang.
Malheureusement, le taux d’anticorps peut mettre 1-2 semaines avant de monter dans le sang, ce qui peut retarder le diagnostic final. Il n’est donc pas rare que l’on recommande le traitement avant même que le diagnostic soit posé. La leptospirose étant une maladie potentiellement fatale ou pouvant laisser de graves séquelles (rénales et hépatiques) si elle n’est pas traitée rapidement et agressivement, le vétérinaire ne prendra souvent pas la chance d’attendre les résultats de la sérologie pour débuter le traitement.
EXISTE-T-IL UN TRAITEMENT CONTRE LA LEPTOSPIROSE ?
La leptospirose peut être traitée efficacement si le traitement est débuté tôt. Cela nécessite toujours une hospitalisation qui peut dans certains cas être prolongée (plusieurs jours). Des antibiotiques intra-veineux sont nécessaires ainsi que des fluides intra-veineux afin de minimiser les séquelles aux reins. Si le chien est en insuffisance rénale au moment de son examen, d’autres traitements seront nécessaires pouvant quelques fois aller jusqu'à la dialyse. Il est possible de guérir un chien atteint de leptospirose si le traitement est institué rapidement. Il est toutefois possible que le chien en garde des séquelles au niveau des reins ou du foie dans certains cas. Certains chiens peuvent également décéder au cours du traitement malgré tous nos efforts si les dommages rénaux ou hépatiques (foie) sont trop sévères au moment du diagnostic. La leptospirose est donc une maladie qu’il faut prendre très au sérieux et traiter tôt et agressivement pour avoir le maximum de chances de survie.
PRÉVENTION ET PETITE HISTOIRE DE LA VACCINATION.
Heureusement, il existe depuis quelques années un vaccin contre la leptospirose. Le vaccin est efficace pour prévenir la maladie et doit être redonné annuellement car l’immunité dure tout juste 12 mois et pas plus. Il existe plusieurs souches différentes de leptospira interrogans. Elles ont toutes leur nom propre. Elles sont de la même famille mais il existe des petites différences entre elles qui font que la présence d’anticorps contre une souche ne protègeront pas le chien s’il est infecté par une souche différente.
Les principales souches impliquées dans les cas d’infection au Québec sont : Pomona, bratislava, autumnalis, grippothyphosa. Les vaccins existants contiennent les souches les plus fréquemment retrouvées dans les cas d’infections cliniques chez le chien actuellement, mais il n’existe pas de vaccin pouvant protéger pour toutes les souches existantes de leptospira interrogans.
Il est donc possible qu’un chien vacciné puisse contracter la maladie s’il est infecté par une souche différente de celles qui se retrouvent dans le vaccin qu’il a reçu. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à la fin des années 1990. A cette époque, on a vu réapparaître des cas de leptospirose causés par des souches ``nouvelles`` de leptospira interrogans contre lesquelles il n’existait pas de vaccin. Dans les années 80, les vétérinaires vaccinaient couramment contre la leptospirose avec un vaccin contenant les souches icterohemorragiae et canicola. Parce que le vaccin causait plus fréquemment des réactions allergiques chez les chiens et parce que les cas de leptospirose se faisaient rarissimes, il a été décidé d’arrêter de vacciner contre cette maladie.
La maladie a été bien contrôlée jusqu’à la fin des années 1990 où on a vu réapparaître de nouveaux cas de leptospirose causés, cette fois-ci par les souches pomona et gryppothyphosa principalement. C’est alors qu’a été mis au point le nouveau vaccin contenant ces deux ``nouvelles`` souches et que les vétérinaires ont recommencé à vacciner tous les chiens contre cette maladie. La vaccination contre cette maladie est fortement recommandée pour tous les chiens qu’ils vivent en milieu urbain et rural.
Et dans l’espèce féline ?
La maladie a rarement été décrite chez le chat mais la mise en évidence récemment des anti-corps relatifs à cet agent infectieux et le manque d’information dans cette espèce a motivé la réalisation d’une enquête de prévalence ! L’enquête menée en France a porté sur un échantillonnage réduit, ce qui porte à croire que la population étudiée ne constitue pas une représentation de la population féline normale. Néanmoins, les résultats de l’enquête ont montré une séroprévalence élevée (47 chats positifs sur 97). L’agent infectieux identifié est dans 66% des cas Leptospira canicola… Il semblerait donc que le contact de chats sains avec des chiens contaminés présente un risque majeur d’infection dans l’espèce féline avec l’observation de symptomatologie identique et de conséquences graves pour l’individu félin. Mieux vaut donc vous en entretenir avec votre vétérinaire pour prendre les mesures préventives adéquates pour votre chat. Il en va de leur santé….
Source: Royal Canin Professionnel ZOONOSE:
leptospirose est une maladie qui peut également affecter les humains. On appelle zoonose une maladie transmissible des animaux aux humains. La leptospirose en est une et c’est en partie pourquoi les vétérinaires mettent beaucoup d’efforts afin de prévenir cette maladie chez les chiens et ainsi, indirectement, mieux protéger les humains en contact avec ceux-ci.
Nos animaux et le changement d'heure.
Quand viens le temps du changement, d`heure vous pourriez penser qu'il est peu probable que le passage à l'heure d'hiver perturbe le rythme de votre chat ou de votre chien.
Erreur :
certains animaux sont tellement synchrones avec les horaires de leurs propriétaires que cette modification de leurs habitudes peut causer une certaine confusion.
*Horloges en rythme.
Tout comme les humains, les animaux possèdent leur propre horloge interne qui leur dicte quand manger, dormir ou se réveiller. Ce garde-fou biologique, également connu sous le nom de « rythme circadien », est naturellement mis en branle sous l'action de la lumière du soleil. Toutefois, chez les êtres humains comme chez leurs compagnons domestiques, cet effet est minimisé par l'environnement artificiel dans lequel ils vivent.
Pour Alison Holdhus-Petit, assistante au CSIRO, un centre de recherche basé en Australie, le fait que nos animaux calent leur rythme de vie sur nos propres horaires est une évidence. « Lesanimaux qui vivent avec les humains développent des routines liées à l'activité humaine.
Par exemple, les vaches se sont habituées à être traites à des moments particuliers de la journée. Les chiens de compagnie savent à quel moment ils vont faire leur promenades ou recevoir leur pitance. Quand, à l'époque du changement d'heure, nous modifions ces habitudes bien ancrées, les animaux peuvent devenir confus », déclare la chercheuse.
*L'heure du doute.
Alison Holdhus-Petit nous donne quelques exemples de la façon dont les animaux réagissent au changement d'heure : Si le propriétaire d'une ferme arrive une heure plus tard pour traire les vaches, elles seront en attente, beuglante, parce que leur horloge interne leur dit qu’elles sont en retard. Inversement, si l'agriculteur arrive une heure plus tôt les vaches ne seront pas enclines à venir donner leur lait. « Quand les hommes changent d'heure, les animaux sont troublés par ce changement de comportement, aussi soudain que bizarre. Pour eux, il est inexplicable de se voir servir leur repas une heure plus tard ou plus tôt que prévu. »
Petit conseil:
Que se soit pour avancer ou reculer l`heure l`astuce est la même. Dans l`espace d`une semaine retarder ou avancer selon le cas le repas de votre animal de quelque minutes chaque jour.En procédant ainsi l`animal reprendra un rythme régulier sans trop s`en rendre compte.
Les étapes de la croissance et du vieillissement chez le chien.
Pour apprendre comment garder votre chien en santé, il faut d’abord connaître et comprendre les étapes de la croissance et celles du vieillissement…
Les étapes de la croissance et du vieillissement chez le chien La naissance.
À la naissance, le chiot est incapable de marcher, de voir ou d’entendre. Cependant, son sens de l’odorat est complètement développé. Pendant les trois premières semaines, le lait maternel lui fournira tous les éléments nutritifs mais aussi certains éléments de défense immunitaire nécessaires à son développement. De trois semaines à dix semaines.
À la troisième semaine, ses yeux et ses canaux auditifs s’ouvrent; pour la première fois, il peut communiquer avec ses frères et sœurs. Vers le 21e jour, il fait ses premières tentatives pour marcher et japper.
À la quatrième semaine, ses sens sont complètement développés; il peut alors observer attentivement son environnement. Il examinera et reniflera partout. À ce stade, sa capacité d’apprentissage est à son apogée. Vous devriez maintenant passer beaucoup de temps avec votre chiot afin de l’aider à devenir un chien sociable.
Dès la quatrième semaine, il est en mesure de manger de la nourriture solide. Entre la huitième et la douzième semaines, le chiot a atteint le stade de la socialisation. C’est le meilleur moment pour le séparer de sa mère et de ses congénères. Les premiers mois. Si vous adoptez un chiot âgé de dix semaines, emmenez-le chez le vétérinaire. Celui-ci évaluera son état de santé et déterminera le moment propice pour administrer les vaccins et les vermifuges. Il faut vérifier qu’il n’ait pas de maladie congénitale.
À ce stade, le chiot a besoin de beaucoup d’attention pour s’adapter à son nouvel environnement et à la perte de ses compagnons de portée. Encouragez-le souvent en utilisant son nom. Déterminez les limites avec un « non » strict; débutez l’éducation à la propreté. Jusqu’à la seizième semaine, le stade de développement du chiot se nomme « la phase de la hiérarchie ».
Votre chien cherche le nouveau chef de meute. Décidez ce que votre chien doit manger, quand il peut manger et ce qu’il ne doit pas manger. Assurez-vous que ses besoins nutritionnels sont comblés pendant cette période de croissance rapide. Cependant, méfiez-vous des excès de calcium pour les grandes races. Faites-lui vivre diverses expériences comme des balades en voiture, des visites en public, des contacts avec des enfants, des chiens ou d’autres animaux.
Ceci l’aidera à devenir à l’âge adulte un compagnon agréable et confiant. Les chiots devraient recevoir des vaccins combinés à l’âge de 2, 3 et 4 mois et par la suite être vaccinés annuellement. Cette vaccination protège les chiots contre la maladie de Carré (distemper), l’hépatite, laleptospirose, la parvovirose et le parainfluenza. Le programme de vaccination du chiot ne peut être complété avant l’âge de 4 mois.
Les Rottweilers, les doberman-pinschers, les staffordshire-terrier américains et les pit-bulls doivent être vaccinés jusqu’à l’âge de 5 mois.
La puberté.
La période de la puberté est plutôt courte et durera de quatre à six semaines. Elle débute vers l’âge de six mois et peut se manifester de plusieurs façons. Souvent, votre chien adoptera un comportement indésirable et ne voudra plus rien apprendre. Quelquefois, il oubliera ce qu’il a appris ou fera mine d’oublier. À ce stade, vous devriez être persévérant et continuer son programme d’éducation. Il faudra vérifier qu’il n’ait pas de problème de développement squelettique et musculaire jusqu’à 12-14 mois.
L’âge adulte.
Un mâle a terminé sa puberté lorsqu’il lève la patte pour uriner. Une femelle a terminé sa puberté lorsqu’elle est en chaleur pour la première fois, généralement entre le septième et le huitième mois, ou dans certains cas, jusqu’au douzième mois. Après les premières chaleurs, il est temps de donner au chien de la nourriture pour adulte.
Les chiens âgés.
Selon la race, les chiens deviennent vieux à des âges différents (voir l'article Calculez l'âge de votre chien). Le processus du vieillissement se fait lentement et est presque imperceptible. Votre chien est moins actif; son métabolisme ralenti, il peut prendre du poids. Il se pourrait que votre chien ait besoin d’une diète spéciale que vous pourrez vous procurer chez votre vétérinaire. Les poils deviennent gris (surtout sur la face), la vision et l’audition peuvent se détériorer. Cependant, l’odorat n’est à peu près pas touché par le vieillissement. Votre chien âgé aime jouer autant qu’avant, même s’il est moins en forme
Calculer l'âge de votre chien. http://www.animoz.net/age-chien.php
VOTRE CHIEN EST-IL PRÊT À AFFRONTER L'HIVER ?
Tous les chiens ne réagissent pas de la même manière lorsque l'hiver et le froid font leur apparition. Certains d'entre eux peuvent tomber malade suite à un coup de froid. Votre ami est-il prêt à affronter cette saison ? La résistance au froid dépend notamment de la race à laquelle appartient votre chien.
En effet, les races nordiques comme le Husky sibérien, le Malamute d'Alaska ou le montagne des Pyrénées sont bâties pour résister au froid et possèdent un poil et un sous poil épais et abondants. A l'opposé, les Chihuahuas, Yorkshires et Bichons par exemple, ont un pelage moins abondant et leur petite taille les rend plus sensibles. L'âge du chien influence aussi sa résistance au froid, les animaux très jeunes et les "seniors" étant en général plus fragiles.
Les animaux maigres craignent aussi plus le froid que les chiens ayant un embonpoint normal. De plus, les animaux obèses ont souvent plus de difficultés à bouger et sont donc parfois plus frileux. Enfin, le mode de vie du chien exerce une grande influence sur sa capacité à affronter le froid: un chien citadin vivant toute l'année à l'intérieur va être plus sensible aux variations de températures qu'un animal passant la majeure partie de son temps à l'extérieur.
Comment protéger votre chien en hiver ?
Si votre chien vit principalement avec vous dans la maison et ne sort que pour ses ballades quotidiennes, son alimentation peut rester constante toute l'année. Cependant, si votre ami demeure la majeure partie de son temps à l'extérieur, vous devez lui offrir une alimentation beaucoup plus riche, ou augmenter sa ration habituelle de 15 à 20%.
En effet, il a besoin de beaucoup plus d'énergie pour maintenir sa température corporelle que lorsque les températures sont clémentes !Si vous possédez un chien dont le pelage nécessite un toilettage régulier, limitez les séances en hiver et demandez une coupe plus longue afin que votre ami conserve un maximum de pelage isolant. Enfin, s'il est particulièrement frileux ou sujet aux infections respiratoires, n'hésitez pas à lui offrir un manteau afin de rendre ses sorties hivernales plus confortables. Promenades dans la neige... Lorsque tombent les premiers flocons de neige, la plupart des chiens aiment courir et jouer dans cette substance douce et froide. Un grand nombre d'entre eux n'ont besoin d'aucun soin particulier avant une promenade enneigée, mais quelques individus doivent porter un manteau afin de couvrir la peau qui peut être sujette aux engelures. Lorsque les sorties dans la neige sont longues et fréquentes ou avant un voyage en montagne, un soin pour les coussinets est parfois aussi nécessaire.
Il s'agit d'un produit tannant qu'il convient d'appliquer plusieurs semaines avant l'exposition au gel et qui permet de durcir et renforcer les coussinets pouvant être victime de fendillements et de blessures. Enfin, lors des promenades dans la neige, veillez à ce que votre ami n'en ingère pas en trop grande quantité (cela pourrait provoquer une inflammation de l'estomac accompagnée de vomissements). Après chaque promenade dans la neige, tous les chiens doivent faire l'objet d'un séchage minutieux afin d'éliminer toute l'eau et la glace emprisonnées dans le poil. Vous ne marcheriez pas pieds nus dans la neige. C'est pourtant ce que vous infligez à votre compagnon tous les ans. Mais pour eux aussi, le froid provoque des gelures. Sans compter le sel épandu sur la chaussée...
En hiver, pensez aux pattes de votre compagnon Attention à la neige . Lorsqu'un chien marche dans la neige, sa chaleur corporelle fait fondre la neige et mouille les poils. Ils regèlent ensuite, ce qui retient encore un petit peu plus de neige. Cette accumulation de glace qui lui donne un "look" inimitable n'est pourtant pas sans danger pour votre compagnon : En grossissant, cette boule de glace rend la marche inconfortable. Ces petites boules de neige écartent les orteils et occasionnent des déchirures de la peau qui peuvent facilement s'infecter. En essayant de les enlever lui-même, sa peau ayant gelée, un chien ne se rend pas compte qu'il la déchire ou la lacère en même temps. Attention au sel. Les pattes d'un chien souffrent également du sel utilisé pour faire fondre la glace sur la chaussée et les trottoirs. Très irritant, ce sel l'est d'autant plus que des poils superflus le retiennent au contact de la peau.
Quelle solution ?
Commencez par couper l'excès de poils entre les coussinets de votre chien. Si vous ne vous sentez pas capable de le faire, faites appel à un toiletteur. Evitez d'aller marcher dans des endroits où du sel a été répandu. Chez vous, utilisez d'autres méthodes de lutte contre le gel (déneigement, épandage de sable). Lorsque vous rentrez d'une balade, faites fondre la neige avec un petit peu d'eau tiède, éliminez les résidus de sel en lui rinçant les pattes et séchez-les avec un linge. S'il vous est impossible d'éviter les endroits salés, vous trouverez dans le commerce des "bottes", faciles à chausser et que la plupart des chiens acceptent de porter sans trop rechigner
Attention:
Les irritations et infections dues au froid peuvent être longues à guérir. Si des signes d'inconfort ou de boiterie persistent, n'hésitez pas à consulter votre vétérinaire. Un truc de professionnel. Pour protéger les pattes de leur chien lors de courses de traîneaux, certains mushers utilisent le truc suivant : ils appliquent un mélange de glycérine et de vaseline (une part de glycérine pour trois parts de vaseline) entre les orteils et les coussinets. La vaseline fait glisser les mottes de neige et la glycérine empêche la vaseline de geler. L'opération est à répéter au bout de quelques heures de promenade..
Et pourquoi pas des bottes pour chiens.
Plus qu'un gadget, la chaussure pour chien est indispensable pour la protection des pattes de votre chien. Lors des sports d'hivers, les coussinets sont très sensibles à la neige et au sel ; la chaussure peut également être utilisée pour la compétition par tous les chiens de traineaux. Pour la promenade quotidienne, beaucoup de race de chiens sont allergiques au bitume. Mieux qu'un pansement, la chaussure pour chien assure confort et protection. Conseillée par les vétérinaires pour toute blessure, coupure des coussinets de votre chien. La chaussure s'adapte sur toutes les races, du Chihuahua au Terre neuve... avec fermeture lacets ou velcros.
2 appellations pour les chaussures pour chien : "chaussures pour chien" ou "bottines pour chien". Toutes les chaussures pour chien disponibles : chaussures pour chien pour la neige le ski et les sports d'hivers - chaussures pour chien qui ont mal aux pattes - chaussures pour chien pour éviter les blessures.
COMMENT CHOISIR LA BONNE GRANDEUR.
Veuillez SVP mesurer les pattes de votre chien sur la longueur et la largeur, incluant les griffes, afin de déterminer la grandeur qui leur convient. Vous y arriverez facilement en plaçant la patte du chien sur la règle tout en le laissant mettre son poids sur sa patte. Si vous éprouvez de la difficulté à prendre les mesures à l'aide d'une règle, mettez la patte de votre chien sur une feuille de papier et faites des marques de chaque côté ainsi qu'à l'avant et à l'arrière. Ensuite, mesurez simplement la distance entre les marques. N'oubliez pas de lever la patte opposée du chien afin qu'il mette son poids sur la patte que vous mesurez. Faites attention à ne pas prendre un point trop grand, ces bottes ont une meilleure performance si elles sont bien ajustées. Il arrive parfois que les pattes arrières soient plus petites que les pattes avant. Au début certain chien auront un peu de mal à s`habituer à porter des chaussures pour chien.une fois les chaussures misent,il suffit au maître d`agir normalement et surtout,ne pas rire,car certaine situation deviennent assez cocasse.Jouer avec vôtre chien dans la maison et faites le marcher jusqu`à ce qu`il se sente à l`aise,vous êtes alors prêt pour la promenade.
PS:Il est très important de rendre cette expérience positive et agréable pour lui comme pour vous afin que le chien ne voit pas cela comme une punition.
La toux de chenil
La trachéobronchite infectieuse (ou trachéo-bronchite).
La toux de chenil est une maladie qui affecte les voies respiratoires supérieures (la trachée et les bronches supérieures) du chien. On peut aussi donner le nom de trachéobronchite infectieuse canine à cette maladie. Plusieurs virus et bactéries peuvent causer cette infection. Parmi les plus fréquents, on retrouve l’adén ovirus type-2, le virus para influenza et la bactérie Bordetella bronchiseptica.
La maladie est hautement contagieuse. Elle se transmet facilement d’un chien à un autre, surtout si les animaux se retrouvent dans une pièce fermée pendant plusieurs heures. Les chenils et les centres de dressage sont les endroits qui représentent le plus grand risque de transmission
Quels sont les symptômes?
-La toux est bien entendu le symptome le plus facile à repérer (toux rauque et sèche). -Fièvre (ou hyperthermie). -Écoulement aux yeux et au nez. -Fatigue. -Éternuement et régurgitations (petits vomissements). -Manque d’appétit du fait de la douleur à la gorge
Quels sont les risques, la toux du chenil peut-elle être mortelle ? Si la pathologie n’est pas traitée, la toux devient grasse et productive dans le cas d’une complication de type bactérienne. Il existe un danger de pneumonie. En cas de complication et de non traitement, cette pathologie peut s’avérer mortelle.
Quel est le traitement?
Puisqu’un virus est souvent impliqué dans la toux de chenil, il faut comprendre qu’aucun traitement ne sera efficace à 100 %. Un antibiotique ne pourra pas venir à bout d’un virus. C’est le système immunitaire qui doit s’en débarrasser. Ainsi, il n’est pas rare de voir un chien tousser pendant 10 à 14 jours, malgré un traitement approprié. Le traitement varie d’un chien à l’autre, selon la sévérité de l’atteinte respiratoire et l’âge de l’animal, mais il peut inclure les soins suivants :
-Antibiotique (pour combattre la portion bactérienne de l’infection). -Sirop antitussif DM. -Anti-inflammatoire. -Broncho-dilatateur.
Du fait de la zone douloureuse au niveau de la gorge, votre chien peut perdre de son appétit. Il est néanmoins important que vous stimuliez votre chien afin qu'il se nourrisse. Une astuce consiste à réchauffer légèrement son repas afin que les arômes lui stimulent davantage l'odorat. La toux du chenil fatigue. Préservez votre chien en le plaçant dans un endroit calme. Le repos favorisera la guérison. Évitez un lieu humide, cela favorise la maladie
Existe-t-il des vaccins ?
Oui il existe plusieurs vaccins sur le marché. Il est même possible de vacciner les jeunes chiens et les femelles en gestation. L’immunité apparaît au bout de quelques jours seulement. La vaccination peut être obligatoire (exigée) avant l’admission en chenil.Vaccination intra-nasale. Combien de temps dure cette maladie ? Le temps d'incubation est de 3 à 5 jours. La toux du chenil peut durer de trois à six semaines. Le contact avec un chien infecté il y a plusieurs semaines est susceptible de provoquer la contraction de la maladie.
Les chats sont-ils sujets à la toux du chenil ?
La réponse est oui. L’un des agents pathogènes est actif sur les chats (Bordetella bronchiseptica). Aussi le contact d’un chat avec un chien infecté peut être à l’origine de la transmission de la maladie.
Y a t’il des races plus sensibles à cette maladie ?
Toutes les races sont concernées. Les animaux les plus sensibles sont les chiots, les chiens âgés et les sujets affaiblis. Les risques de complication sont plus importants. Cependant les races à nez courts et/ou étroits (bulldogs, pékinois, yorkshire, etc) sont plus sujettes à la toux du chenil du fait de leur morphologie (voies respiratoires étroites).
La leishmaniose canine.
La leishmaniose est une maladie commune au chien et à l'homme, qui est causée par un parasite et peut avoir de graves conséquences sur la santé de votre chien.La leishmaniose est une maladie chronique due à un parasite microscopique appelé Leishmania infantum. Ce parasite est transmis par la piqûre d’un insecte, le phlébotome qui ressemble à un très petit moustique et est actif de mai à septembre dans le Bassin Méditerranéen
En France, les régions concernées sont le pourtour méditerranéen, le Sud-Ouest ainsi que certains départements de la région Rhône-Alpes. Quand un insecte infecté pique un chien, une petite lésion appelée "chancre" apparaît, généralement sur une oreille ou sur le museau. Le parasite envahit ensuite les cellules du chien et altère son système immunitaire. Les symptômes de la maladie
La leishmaniose est une maladie d'évolution lente qui peut parfois être très grave chez le chien. Fort heureusement, tous les chiens piqués par le phlébotome ne développent pas la maladie et certains chiens hébergent le parasite sans être malades
Le phlébotome en quelques mots. Le phlébotome, appelé aussi " mouche des sables ", est un insecte de 2 à 4 mm. Il est surtout actif au printemps et en été et à certaines heures de la journée, surtout à l'aube et à la tombée de la nuit. C'est la femelle qui transmet la maladie car elle effectue un repas de sang nécessaire au développement de ses oeufs. Elle se contamine si elle prélève ce sang sur un animal malade. Elle ingurgite alors des parasites qui se multiplient ensuite dans son tube digestif puis migrent vers ses glandes salivaires. Au bout de quelques jours, le phlébotome peut donc contaminer un autre animal. Lorsque le phlébotome pique à nouveau, il inocule le parasite, qui se multiplie dans des cellules du chien appelées macrophages cutanés. Leur nombre augmente tellement qu'il fait éclater cette cellule ce qui libère de nouveaux parasites. Ils se propagent alors dans la peau, le foie, la moelle osseuse, les yeux
Ce parasite envahit les cellules de différents organes et peut donc entraîner des dommages multiples au foie, à la rate ou aux reins, ainsi que des lésions sur la peau. Les symptômes dépendent de la localisation du parasite dans l'organisme du chien, ce qui rend le diagnostic difficile
On observe principalement les symptômes suivants
- Amaigrissement progressif du chien - Problèmes cutanés (lésions ulcératives, dermatite sèche, perte de poils) - Saignements de nez - Ongles anormalement longs - Augmentation de la taille du foie et de la rate Et parfois : - Fièvre - Inflammation des yeux (œil rouge, larmoyant, douloureux, avec des écoulements) - Atteinte rénale, souvent irréversible, qui se manifeste par une augmentation de la soif
Moyens de prévention
Il est difficile de traiter la leishmaniose. Le traitement sous forme d'injections est très long et ne permet pas de se débarrasser totalement du parasite. Les récidives sont fréquentes. Il est donc essentiel de prévenir la maladie et de protéger son chien des phlébotomes grâce à des colliers à base de deltaméthrine, qui le protègent aussi contre les tiques. Pour limiter les risques de piqûres, il est important de garder son chien enfermé dès le crépuscule car les phlébotomes sont actifs à la tombée de la nuit. L'utilisation de moustiquaires permet également de les éviter. Y a-t-il un risque pour l'homme ? La leishmaniose est une maladie qui touche également l’homme. Elle est très répandue dans certaines régions du monde, mais rare en Europe. Le parasite est également transmis à l'homme par la piqûre des phlébotomes ; les possibilités de transmission chien-homme ne sont pas confirmées.
La maladie des griffes du chat.(Une maladie transmise à l`homme)
La maladie des griffes du chat aussi appelée Lymphoréticulocytose bénigne est une maladie infectieuse sans gravité dans la très grande majorité des cas. Transmise principalement par le chat mais aussi plus occasionnellement par les griffures de ronces, une écharde... Les puces infestées seraient également capables de transmettre la maladie à l'homme en cas de piqûre.
Elle est connue depuis 70 ans et est dû au bacille bartonella henselae et non comme on l'a cru longtemps à Afipia felis. Cette maladie assez fréquente est le plus souvent bénigne. La maladie des griffes du chat est transmise à l`homme comme son nom le laisse supposer, par les griffures de chat porteur du bacille
L'incubation est très variable (de 5 à 60 jours). Elle peut toucher les chats domestiques par l'échange des puces avec des chats errants. Qu'est-ce que la maladies des griffes du chat ? C'est une maladie infectieuse transmise à l`humain qui se traduit avant tout par la présence de gros ganglions douloureux dans l'aisselle ou dans l'aine, une fièvre modérée et une altération de l'état général.
Les ganglions sont situés en fonction de la porte d'entrée des microbes, au membre supérieur ou au membre inférieur. La maladie des griffes du chat survient à tout âge, mais ce sont le plus souvent les enfants qui en sont victimes. Les parents s'inquiètent alors à juste titre car les symptômes observés peuvent être ceux de maladies plus graves comme une leucémie, une mononucléose ou une tuberculose. Quelles sont les causes de la maladie des griffes du chat ?
La maladie des griffes du chat est provoquée par une bactérie proche des chlamydiae, la myaganawelle. On la trouve dans le sol et elle pénètre dans l'organisme par une griffure de chat, de chien ou d'épine végétale comme le tétanos. C'est parce que les enfants jouent plus volontiers avec leur chat, et que celui-ci se défend parfois contre le traitement qu'il subit, qu'ils sont les victimes les plus fréquentes. Il faut plusieurs jours pour que les bactéries se multiplient et atteignent les ganglions où elles provoquent une réaction inflammatoire. Il est donc habituel que les griffures initiales soient cicatrisées quand les troubles apparaissent, ce qui rend le diagnostic plus difficile.
Symptômes. - Ganglions gonflés et douloureux. - Fièvre modérée. - Etat général altéré. - Perte d'appétit. - Maux de tête. Traitement de la maladie des griffes du chat. Quand consulter le médecin ?
Les signes de la maladie ne sont pas spécifiques, mais inquiètent suffisamment les parents pour qu'ils consultent spontanément. Toutefois certains malades retardent à tort leur consultation parce qu'ils ont peur de la signification des ganglions. Que fait le médecin ? Son examen clinique ne lui permet pas de différencier les différentes causes possibles de fièvre avec ganglions gonflés. Une première orientation peut être fournie par l'interrogatoire qui révèle la présence d'un chat dans l'entourage de l'enfant. Le médecin va donc demander une batterie de tests sanguins et une radiographie pulmonaire pour éliminer les autres possibilités et limiter le problème à celui d'une infection.
Dès que le diagnostic est évoqué, il pratique un test cutané, semblable aux tests tuberculiniques, avec un antigène spécifique de la maladie des griffes du chat. La positivité du test confirme le diagnostic de la maladie. Dans certains cas, le ganglion est devenu purulent et une ponction-biopsie s'impose d'emblée car le médecin craint des maladies plus graves et qui ne souffrent aucun retard de traitement. Quel est le traitement de la maladie des griffes du chat ? Il est assez simple et repose sur des antibiotiques du groupe des cyclines ou des macrolides, sans pénicilline.
Un anti-inflammatoire ou un médicament contre la fièvre sont prescrits dans le même temps pour soulager plus vite le patient. Sous traitement, le malade guérit en une dizaine de jours, les ganglions revenant progressivement à la normale. Quelle est l'évolution de la maladie des griffes du chat ? Dans l'immense majorité des cas, la maladie passe inaperçue. Seule une observation attentive montrerait un petit gonflement ganglionnaire qui régresse spontanément en trois ou quatre semaines. L'organisme s'est défendu lui-même, à la fois parce que les microbes étaient peu nombreux et parce qu'il possédait les anticorps. La maladie survient chez des sujets non immunisés, par exemple parce qu'ils ne possèdent pas de chat et en rencontrent un par hasard chez des voisins ou amis. Elle survient aussi si l'infection est massive, ou lorsque le système immunitaire du sujet est défaillant. C'est dans ce cas que l'antibiothérapie se justifie pour raccourcir la durée de l'évolution et éviter la septicémie.
La maladie des griffes du chat est-elle grave ? Ce n'est pas une maladie bien grave, une inoculation bénigne mais elle présente des symptômes qui évoquent des maladies très sérieuses. Il ne faut donc pas la négliger. Peut-on éviter la maladie des griffes du chat ? Non. Fuir les chats ou refuser d'offrir un animal à ses enfants n'est pas un moyen de les protéger.( Au contraire ), être en contact avec un chat leur permet de développer leur immunité naturelle. La maladie surviendra un jour ou l'autre sur un terrain non protégé.
ATTENTION: Il y a d'autres maladies transmises par les animaux, bien plus graves comme la tularémie ou la rage. Il est donc prudent d'enseigner aux enfants à ne pas s'approcher et à ne pas jouer avec des animaux inconnus, ainsi qu'à signaler toute griffure ou morsure animales
Source Bloc.com : http://www.bloc.com/article/sante/maladies/la-maladie-des-griffes-du-chat-une-inoculation-benigne.html#ixzz2BpT5M7RI
Le FIV ou Sida du chat
Le Virus de l'immunodéficience féline (VIF ou FIV, de l'anglais Feline Immunodeficiency Virus, appelé aussi le sida du chat ou syndrome d'immunodéficience acquise du chat) est génétiquement, morphologiquement, fonctionnellement et pathologiquement similaire au HIV, mais il n'y a aucun risque de transmission du chat à l'homme (les virus sont différents) ou à d’autres espèce s. La maladie est due à un lentivirus (sous-groupe des rétrovirus), c’est une maladie virale grave, mortelle. Elle est responsable d'une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections. La fréquence d'infection est variable suivant les populations de chats.
L'infection est rare chez les chats vivant en appartement car n'étant pas en contact avec d'autres chats, alors qu'elle est fréquente chez les chats errants (environ 11 à 15 % des chats des rues sont porteurs du virus, soit environ 1 million de chats en France). Les chats sans famille vivent en moyenne 3 à 4 ans et, généralement, ne sont pas infectés avant l’âge d’un an, ce qui explique que peu d'individus vivront «assez longtemps» pour mourir de l'infection FIV, contrairement aux chats qui ont un foyer où ils sont bien soignés, d'où un faible impact du virus dans les populations naturelles rurales.
En fait, le chat domestique n’est pas le seul félidé atteint par le FIV. Dix espèces de félins sauvages au moins sont affectées par des souches virales spécifiques : lion, jaguar, puma, tigre, panthère, guépard, lynx, léopard, chat à tête plate et manul. Pour les autres espèces, on ne dispose pas d’un nombre d’individus testés suffisamment élevé pour conclure. La contamination des félidés sauvages peut-être préoccupante car certains d’entre eux sont menacés localement de disparition.
Quels sont les signes ?
Parmi les symptômes à surveiller, on note : une diminution de l’appétit, des vomissements, de la diarrhée, une perte de poids, de la faiblesse, des morsures, des plaies infectées, de la fièvre, des ganglions enflés, etc. On peut notamment observer : des symptômes généraux : fièvre, amaigrissement, augmentation de taille des ganglions lymphatiques des infections buccales (gingivite, stomatite) ; des diarrhées chroniques qui ne guérissent pas malgré la mise en place de traitements ; des infections des yeux (conjonctivites) ou de l'appareil respiratoire supérieur (rhinites, trachéites) ; des abcès cutanés récidivants ; des troubles nerveux (encéphalite, convulsions) ou des troubles comportementaux. Enfin, lorsqu'un chat est atteint par le FIV, il développe souvent, surtout en phase terminale, des cancers du sang (comme des leucémies).
Transmission. On observe que les infections sont plus nombreuses pour les chats vivant en liberté à l’extérieur que pour ceux évoluant dans des environnements fermés. Le principal moyen de transmission est la morsure lors de bagarres entre chats (car le virus est présent dans la salive), c'est pourquoi ce sont principalement des chats mâles non stérilisés qui sont contaminés, le plus souvent lors de combats pour un territoire ou pour la reproduction. Il peut également parfois se transmettre entre chats lors de contacts fréquents et répétés (lors de léchage mutuel, de "nez à nez", de partage de la gamelle ...) ou par voie sanguine. Il peut exister également une transmission par voie sexuelle ou lors de la gestation (de la mère aux chatons), mais aucune certitude n'est établie au sujet de la transmission fœto-maternelle.
Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est presque impossible, surtout s'il y a une désinfection sérieuse après le passage de chaque chat. Votre vétérinaire peut vous aider à donner les soins appropriés à votre chat. Grâce à une détection précoce de l’infection, il est possible de maintenir votre chat en santé et de prévenir la transmission de l’infection à d’autres chats. La prévention et le dépistage de la maladie. Les virus du FIV et du FelV sont les causes majeures de maladie et de décès chez les chats. Ils affaiblissent le système immunitaire. Ils sont transmis d’un chat à l’autre car sont tous deux contagieux. Souvent, ils ne créent pas beaucoup de signes apparents et même des chats qui semblent en bonne santé peuvent être porteurs de l’infection et transmettre les virus à d’autres chats. Ils ne se transmettent pas à l’humain. Une mère infectée peut infecter ses chatons.
Sans test, on ne peut pas savoir si un chat est infecté ou pas et si on ne connaît pas le statut d’un chat, il peut être porteur et transmettre la maladie à d’autres chats. Il est donc important de dépister cette maladie surtout chez les animaux à risque (chats mâles entiers, chats errants, origines inconnues ou parents sortant et/ou non testés) et les nouveaux arrivants. Cela est notamment indispensable dans les élevages ou les chatteries. Le dépistage peut être réalisé par votre vétérinaire : c'est un simple test qui nécessite deux gouttes de sang de votre chat et dont le résultat est disponible en dix minutes,Il teste également la leucose (test FIV et FeLV).
Même si la contamination n'est pas systématique et que plusieurs chats peuvent vivre avec un chat infesté pendant longtemps sans être contaminés, la prévention la plus efficace passe par l'évitement de tout contact entre chats. Il est aussi recommandé de faire stériliser les chats (mâles ou femelles) qui sortent afin d'éviter les bagarres (et donc les morsures) et la transmission vénérienne du virus. Un vaccin contre le FIV est commercialisé en Amérique du Nord depuis quelques années. Son efficacité est incomplète et son utilisation encore controversée.
En Europe, il n'y a pas de projet de commercialisation de ce vaccin qui a été développé avec des souches virales présentes essentiellement en Amérique du Nord. L'évolution de la maladie et les symptômes. Comme pour le sida humain, l’infection par le FIV s’effectue en deux temps : une phase de pénétration du virus, puis une phase de propagation du virus dans l’organisme de l’hôte. Après quoi, le virus reste inactif pendant une longue période pouvant aller jusqu’à plusieurs années (d’où le nom de lentivirus), jusqu’à ce que la machinerie cellulaire prenne en charge les gènes viraux et produise de nombreux virions.
La surface des lymphocytes s’en trouve modifiée et ceux-ci ne sont plus reconnus par les autres cellules protectrices du sang, qui les attaquent et les éliminent, créant ainsi un état d’immunodéficience. La succession des différentes phases pathologiques induites par le FIV est semblable à ce qu’induit le HIV chez l’homme. La durée d'incubation est de 4 à 6 semaines.
La maladie comporte plusieurs phases.
1re phase de la maladie : Primo-infection : Un mois environ après la contamination, le chat développe un syndrome mononucléosique. Il est alors porteur chronique du virus et d'anticorps, il est potentiellement contagieux. On peut observer une fièvre modérée, une baisse du taux des globules blancs et une augmentation légère de la taille des ganglions lymphatiques. Cette phase dure deux mois environ et passe souvent inaperçue.
2e phase de la maladie : Stade de séropositivité asymptômatique. Comme pour la leucose féline (FeLV) ou le SIDA de l'homme (HIV), le chat est séropositif et ne présente aucun symptôme, le virus « sommeille » dans son organisme. Il est par contre contagieux pour les autres chats. Cette phase est d'une durée très variable, entre 5 et 10 ans environ. Le chat est apparemment en bonne santé mais il peut transmettre l'infection. Les signes cliniques apparaissent progressivement.
3e phase de la maladie : Phase des lymphadénopathies : elle correspond à un développement excessif de la taille l’ensemble des ganglions lymphatiques. Elle persiste en général moins d’une année. A la faveur d'un stress important, d'un affaiblissement ou bien sans aucune raison, le chat devient malade. Le virus se « réveille ». Il se multiplie et détruit des globules blancs (cellules sanguines), nécessaires à la défense du chat contre les maladies. Il y a donc une diminution des défenses immunitaires ce qui rend le chat très sensible aux microbes, même ceux qui sont peu dangereux pour des chats non atteints par le FIV.
Le chat est donc très souvent atteint par des maladies dites opportunistes : ce sont des maladies qui profitent de l'affaiblissement de l'animal pour se développer. Il peut également développer des maladies dites "classiques" du chat, il est alors atteint plus gravement qu'un chat négatif pour le FIV. Le chat peut donc présenter des maladies très variées qui peuvent toucher par exemple les voies respiratoires, la bouche, les intestins, les voies urinaires... 4e phase de la maladie : Le stade ultime est souvent subdivisé en deux sous-parties :
l’ARC (pour AIDS Related Complex) consiste en l’apparition de symptômes associés à la lymphadénopathie du stade précédent, et le sida, caractérisé par une perte de défenses immunitaires favorisant l’apparition de maladies opportunistes. Cette phase terminale causera la mort à brève échéance : un chat atteignant ce dernier stade a une espérance de vie de un à six mois. Comme pour le HIV, seul un traitement palliatif peut être utilisé et ce au niveau expérimental exclusivement. Le traitement de la maladie. Il n'existe aucun traitement pour détruire le virus FIV. La seule possibilité pour améliorer la vie du chat est de traiter les maladies opportunistes au fur et à mesure qu'elles atteignent le chat. Mais, les récidives sont souvent très fréquentes. Et une fois que le virus est « réveillé », le pronostic est malheureusement sombre pour le chat à court ou moyen terme.
CONCLUSION: L'infection par le F.I.V. est une maladie grave, incurable et mortelle. Il est fortement conseillé de faire pratiquer, par votre vétérinaire, un test de dépistage à votre chat si celui-ci est issu de chats errants et/ou a été trouvé dans la rue, s'il a été en contact avec d’autres chats, s’il provient d’un élevage qui ne pratique pas de tests ou s'il présente des problèmes de santé récurrents (abcès, diarrhée, gingivites…). La meilleure façon d'éviter le risque de contamination et de ne pas laisser sortir votre chat sans surveillance et de ne pas le mettre en contact avec des congénères à moins d`être sure et certain que les animaux en contacte sont sain et sans la maladie.
Maladie du Carré chez le chien.
La maladie du Carré, appelée également maladie du jeune chiot est une maladie virale due à un Morbillivirus, un paramyxovirus proche de celui de la rougeole humaine. Cette maladie découverte en 1905 par le vétérinaire Henri Carré affecte principalement les canidés (loup, chien, renard) et certains mustelidés (furet, vison) mais elle peut également toucher les che vaux chez qui elle est particulièrement contagieuse.
Depuis que les animaux sont vaccinés la maladie est de moins en moins fréquente, mais elle peut toucher tous les carnivores. En France, la loi du 22 juin 1989 la classe comme vice rédhibitoire pour les chiens. Symptômes. Les premiers signes de la maladie sont respiratoires : écoulements oculaire et nasal, toux. Ensuite on observe un abattement, une perte d’appétit, des vomissements et des diarrhées. Dans les derniers stades de la maladie, les chiens peuvent présenter un épaississement cutané au niveau de la truffe et des coussinets (on parle d’hyperkératose). Les chiens qui survivent présentent parfois des complications neurologiques, par exemple des crises convulsives. On observe 3 phases dans l'évolution de la maladie :
La phase invasive : Le virus qui a pénétré dans l'organisme, et s'est multiplié, se dissémine en 2 à 5 jours, provoquant l'apparition d'une hyperthermie (40 à 41°C) avec une perte de l'appétit, un début d'écoulement de liquide au niveau de la truffe et des yeux, et un abattement.
La phase d'état : Celle-ci est, en général, séparée de la phase précédente par une période de 24 à 48 heures, où la température redevient normale. A la phase d'état la fièvre remonte jusqu'à environ 40°C et reste élevée. L'écoulement oculaire et nasal devient plus épais et jaunâtre, des éruptions d'aspect vésiculo-pustuleux peuvent apparaître, dans les zones à peau fine (zone ventrale). Suivant que le virus a envahit tel organe ou appareil la symptomatologie sera différente et l'on pourra avoir : des formes respiratoires (bronchite, pneumonie, toux...), digestives (diarrhées, vomissements), catarrhales (écoulements purulents), cutanées (durcissement des coussinets, de la truffe), nerveuse (tremblements, paralysie...).
La phase terminale : Quelques cas rares et bénins aboutissent à la guérison, mais souvent avec des séquelles nerveuses diverses, dentaires ou respiratoires. La convalescence est longue. Transmission. Le virus se propage essentiellement dans l'air et peut être transmis au moment d’un contact rapproché dit nez-à-nez. La période d’incubation (durée qui précède l’apparition des signes cliniques) peut durer jusqu’à trois semaines. Le virus ne survit pas facilement dans l’environnement et est détruit par les désinfectants usuels.
Traitement. Actuellement il n'y a pas de traitement spécifique de la maladie de Carré. L'hospitalisation est souvent nécessaire et vise à agir sur les troubles digestifs, respiratoires, nerveux... et sur les complications infectieuses éventuelles. L'administration de sérum et d'immunoglobulines peut être envisagée dans le cas de chiots nouvellement ou incomplètement vaccinés, et ayant été en contact avec un animal suspect de maladie de Carré. Cette immunité est dite passive mais immédiate, elle dure 15 jours environ. Prévention. Il est essentiel de vacciner le chien contre la maladie de Carré, conformément aux recommandations de votre vétérinaire.
Les chiots nés de mère vaccinée disposent d’anticorps d’origine maternelle qui les protègent de l’infection pendant les premières semaines de vie. Le danger survient lorsque le niveau d’anticorps maternels diminue. A ce moment-là le chiot doit être vacciné. Même si des perfusions peuvent être utiles pour compenser les pertes dues aux vomissements et aux diarrhées, il n’existe pas de traitement spécifique pour la maladie de Carré. La meilleure protection contre ce virus reste donc la vaccination. Dans tous les cas, si vous suspectez une maladie du Carré chez votre animal, consultez rapidement votre vétérinaire.
Comment savoir si son chien est malade
Chaque maître s'est déjà posé cette question : comment savoir si mon chien est malade, quels sont les symptômes qui me permettront de le détecter. Voici quelques conseils utiles que nous souhaitons vous faire partager. Détecter un chien en bonne santé. Un chien en bonne santé a une température de 38 à 39°C, une fréquence respiratoire de 15 à 20 respirations par minute, et une fréquence cardiaque de 80 à 120 battements par minute. Ils ont les muqueuses roses (gencives, langue, intérieur des paupières) et un temps de remplissage capillaire de moins de 2 secondes.
Pour évaluer le temps de remplissage capillaire, pressez la gencive avec le doigt, cet endroit va pâlir, mais redeviendra rose dès que vous retirez la pression. Le temps entre le relâchement de la pression et le retour d’une couleur rose est le temps de remplissage capillaire. Il donne une idée de la perfusion tissulaire. La peau du chien doit être souple, ce qui indique une bonne hydratation et leurs yeux sont clairs et lumineux
Un test rapide pour l'hydratation est de tirer doucement la peau de la nuque. Quand vous laissez aller, si la peau semble coller ensemble le chien est déshydraté. L'importance d'observer et de manipuler son chien. Les propriétaires qui observent et manipulent leurs chiens en bonne santé ont une longueur d'avance sur la reconnaissance des premiers signes de maladie. Ceux qui savent ce qu'est un chien en bonne santé peuvent repérer des différences dans le comportement et le corps et déterminer si une visite chez le vétérinaire est nécessaire.
Les symptômes d'un chien malade. Si un chiot ou un chien présente l'un des signes suivants, vous devriez appeler votre vétérinaire. Température : inférieure à 38 °C ou supérieure à 39°C Respiration : toux, éternuements, respiration irrégulière, essoufflement, haletant prolongé ou lourd, etc Fréquence cardiaque : supérieure à 140 battements par minute au repos ( à mesurer à l’avant et ventralement au niveau du thorax)
Activité intestinale : nausées, vomissements, changement de couleur et de consistance des selles, fréquence de défécation, sang dans les selles, parasites, changement dans la quantité de l'apport alimentaire, Système urinaire : changement dans la consommation d'eau, changements des urines (Couleur, Fréquence, Odeur, etc) -Yeux : enflure, écoulement, rougeur, etc -Nez : écoulement, croûtes, etc -Oreilles : écoulement, débris, odeur, démangeaison, secouement, etc Changement de poids corporel. Peau : blessures, tumeurs, perte de poils, squames, changement de couleur, prurit (démangeaisons), preuve de parasites, léchage excessif
Changements de comportement : -Dépression. -Anxiété. -Fatigue. -Léthargie Manque d`énergie). -Sommeil excessif. -Tremblement. Conseil: Notez quand le symptôme est apparu, s'il est intermittent, continu, ou en augmentation de fréquence.Faite mention de tout signe anormaux de votre animal.Cela aidera aux diagnostique. Ne tardez pas,au moindre doute consulté votre vétérinaire. Comme le dit le dicton: Mieux vaut prévenir que guérir.