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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Dans le quartier Huaico Hondo de la capitale de Santiago del Estero, plusieurs voisins ont été témoins de ce que ce «monsieur» a fait avec un chien errant qu'il a tué en utilisant ses bouledogues . Il semblerai que cette personne le fasse régulièrement, il kidnappe les chiens errants et les met dans sa maison afin que ses animaux les tuent .
Ces animaux sont entraînés à tuer , et je ne sais pas si cette personne ne les entraine pas pour des bagarres clandestines de chiens , c'est ce que la Justice doit chercher à savoir en enquêtant de toute urgence. Il n'est pas possible pour ces personnes d' attraper les chiens errants et de les assassiner de cette façon pour entraîner leurs chiens à tuer .
Il y a des lois, et il devrait y avoir une justice pour faire correspondre les circonstances, enquêter sur cette personne, les photos en sont la preuve, et tout le monde dans le quartier sait qui est cette personne .
Ne perdez pas de temps et allez le chercher, cette personne doit être arrêtée,elle est psychologiquement dérangée et représente un danger pour la societe ainsi que pour ses propres animaux et ceux qu'il recueille.
SIGNER ET PARTAGER CETTE PETITION S'IL VOUS PLAÎT.
sosvox.org Pétitions SOSVOX
Le calvaire des femelles reproductrices en Espagne/ Martina podenca martyre prise en charge par LSF
Elle n’a été qu’un ventre durant des années,son calvaire, nous pouvons juste l’imaginer. Elle a été trouvée hier soir errante aux alentours d’un village de la région de Séville. Machine à produire du sang neuf, ces femelles reproductrices vivent l’enfer en Espagne ; galgas ou podencas, c’est la même tragédie.
Détenues dans des cachots immondes toute leur vie elles mettront bas sans jamais voir la lumière, à même le sol avec à peine de quoi subsister pour ne pas mourir de faim.
Est-ce que sa vieille carcasse trop usée pour continuer à faire des portée a été jetée dans la rue par son bourreau tel un détritus ou est-ce qu’elle a réussi seule à s’échapper de cet enfer ?
Nous ne le saurons jamais, toujours est-il qu’elle n’était pas très loin d’un « bouge » à galgueros, ces endroits bien gardés faits de bric et de broc où sont détenus les galgos et les podencos, sorte de camp de concentration où les histoires les plus sordides se jouent, des mouroirs bien connus de tous dans lesquels des centaines de chiens sont entassés et où certains mourront de maladie ou de faim après des années d’agonie, tel est le sort réservé au femelles reproductrices.
À bout de forces, elle a été immédiatement emmenée au refuge de la FBM et prise en charge par l’équipe vétérinaire. Elle est dans un état de maigreur extrême et son corps est rongé par l’infection, la priorité aujourd’hui est de stabiliser son état avant de pouvoir lui retirer cette énorme tumeur mammaire. Martina est prise en charge par Lévriers sans Frontières et sera proposée en parrainage https://www.levriers-sans-frontieres.com/ afin de nous aider à financer ses soins et ses futures interventions.
Malgré son âge avancé tout sera mis en œuvre pour la sauver, le but étant de lui offrir un doux foyer même si ce n’est que pour quelques mois, juste pour qu’elle ait ce qu’elle n’a jamais eu, un peu d’amour et de chaleur. Elle sera rapatriée en France le 18 novembre lors de mon prochain voyage en Espagne. Nous espérons que quelqu’un aura la bonté de venir l’accueillir pour de lui offrir un petit bout de vie tranquille au coin du feu avec un bon dodo douillet.
C’est tout ce que nous demanderons pour elle. Et n’oubliez de commander notre calendrier 2018 pour un petit coup de pouce à l’association. Tout simplement merci de ce que vous ferez pour Martina.
https://youtu.be/NeA6JBL6h5k
Galgos Martyrs
Des milliers de lévriers galgos sacrifiés chaque année en Espagne au nom d’une tradition ancestrale
La saison de chasse est à peine commencée en Espagne et voilà que déjà les galgos arrivent par dizaines dans nos refuges partenaires. Ceux qui n’auront pas été suffisamment performants lors des premières sélections seront donc soit emmenés dans les perreras ou tout simplement lâchés dans la nature avec le risque de se faire percuter par une voiture ,ceux qui se fractureront les pattes lors d’une course seront laissés sur place par les galgueros.
Timotéa est une de ces victimes parmi tant d’autres. Arrivée à la fondation avec une fracture ancienne qui la faisait énormément souffrir, elle a été opérée et prise en charge par Lévriers sans Frontières.
Pecas également récupéré au bord de l’autoroute et qui devra également être opéré. Et ça n’en finit pas, chaque année nous réparons ce que les galgueros cassent sans aucun scrupule puisque de toute façon ils n’ont aucun attachement à leurs chiens, qu’ils considèrent comme des outils de chasse et qu’ils jettent comme des mouchoirs en papier.
Peu importe pour eux puisqu’ un lévrier ne vaut rien, à l’âge de 2 ou 3 ans il sera de toute façon sacrifié et remplacé par un plus jeune. Les meilleurs sujets mâles ou femelles seront gardés quelques années pour la reproduction, ce qui permet de renouveler le cheptel.
La rentrée de septembre est pour nous tous le début d’un long parcours du combattant… Mimo également fera partie de ceux qui remonteront en France avant la fin de l’année, ce sont nos amis d’Ecija qui viennent de le récupérer… Pour nous aider vous pouvez faire un don ( déductibles des impôts), soit par paypal sécurisé via notre site, soit par chèque à envoyer à LSF 43 rue de paris 10700 Villette-sur-Aube. Un reçu fiscal vous sera envoyé.
https://www.levriers-sans-frontieres.com/
N’oubliez pas également notre calendrier 2018 au prix de 10 euros + FDP( voir sur notre site)
https://youtu.be/Zc7rHlVe_Yc
https://youtu.be/soyhvMmePsY
Alcoolisé, il jette un chien par-dessus la fenêtre, et la justice s’en moque
Une soirée trop arrosée a dégénéré lorsqu’un Avignonnais de 44 ans a saisi le chien de ses amis et l’a jeté par la fenêtre. Dimanche, une fête était organisée dans un appartement à Villeneuve-lès-Avignon.
Une soirée entre amis tout à fait ordinaire, jusqu’à ce que la situation dégénère... Ivre, l’un des invités a attrapé le chien ses hôtes peu avant 23h et l’a lancé par la fenêtre. Le chien survécut à sa chute .Heureusement, une voisine qui promenait son propre chien a assisté à la scène. Elle a vu le pauvre animal tomber, et a immédiatement alerté les secours. Le chien a été conduit chez un vétérinaire d’astreinte, et s’en tire avec une patte cassée.
Interpellé, l’Avignonnais fera seulement l’objet d’un rappel à la loi devant le délégué du Procureur, indique France Bleu.
Mais est-ce vraiment suffisant pour un homme qui aurait pu tuer un chien ?
Plusieurs dizaines de chiens exploités pour leur sang
Une nouvelle enquête de l’ONG de protection animale PETA vient de révéler l’enfer que vivent environ 150 chiens dans une ferme au Texas. Ils y sont utilisés… pour leur sang.
Aux Etats-Unis, il existe une banque de sang pour les animaux : la Pet Blood Bank. Elle est notamment approvisionnée par une ferme au Texas qui exploite 150 anciens Lévriers de course.
C’est un ancien employé de la Pet Blood Bank qui a permis d’ouvrir cette enquête.Ses photos et vidéos montrent des chiens mal en point, enfermés dans de petites cages, passant leur temps à tourner en rond, ce qui est symptomatique d’un comportement stéréotypé, signe de mal-être.
D’autres passent également des heures à creuser des trous dans le sol. Les chiens semblent souffrir de différentes pathologiques : plaies non traitées, tiques, gingivites, ongles incarnées…
Durant l’enquête, deux Lévriers auraient même été retrouvés morts dans leur cage. Pour prélever leur sang, on enferme ces chiens pendant trois heures dans de petites cages. On leur pompe alors 20% de leur volume sanguin, d’après la PETA.
Regardez l'enquête en vidéo (âmes sensibles s'abtenir) :
La banque de sang nie en bloc L’employé qui a dénoncé cette situation a demandé à sa direction de fournir de meilleurs soins aux chiens. Mais, faute de changement, il a contacté plusieurs agences sanitaires et a alerté la PETA, qui a alors diffusé cette enquête. bdlevrier ferme sang En réaction, la Pet Blood Bank a permis à un assistant du bureau du shérif local de visiter la ferme, puis a diffusé un communiqué sur sa page Facebook :
« Il est important de noter que le propriétaire de Pet Blood Bank est entièrement dévoué à l'honnêteté et à la transparence. En fait, Pet Blood Bank a été la première entité à demander que les forces de l'ordre locales enquêtent sur leur propriété après que des allégations ont été faites (…) L’assistant a pu voir que tous les animaux avaient de la nourriture, de l’eau et des abris, il n’a pu trouver aucun signe d’abus ou de négligence, et a vu que les animaux semblaient en bonne santé ».
L’enquête se poursuit actuellement
https://youtu.be/gvT8-fFhC4g
Nuit debout à Bonneville. (74)
Ici l'atmosphère est lourde et pesante, l'air est chargé de mauvaises énergies... Nous sommes actuellement encore une vingtaine de personne sur les lieux, ceux qui veulent nous rejoindre on y sera jusqu'à 5h. Le "barbecue improvisé" des éleveurs s'est conclu par des oeufs jetés de leur côté. Il ne reste que nous et les nombreuses voitures de police. Les bénévoles discutent ou se recueillent, se perdent dans leurs pensées , gardent le silence ou au contraire essaient de détendre l'ambiance. Difficile sachant où on est et pourquoi on y est. Malgré cela, nous sommes là. Unis. Des jeunes et des moins jeunes. Des hommes et des femmes. Et vous me faites chauds au coeur mes amis bénévoles. Vous êtes forts, on est forts. Courage! Ils combattent pour la mort, à grand renfort d'insultes et de projectiles, de blagues de beauf à la limite du sexisme, sont fiers du mal qu'ils font. Nous combattons pour la vie, avec philosophie et surtout avec notre amour. L'amour de la vie, l'universel. On lâchera rien!
#nuitdebout #antispecisme #269life
Donne-moi, ton amour a jamais, pour toujours..Je te donne mon âme même si tu la condamnes...
Les ânes, nouvelles victimes du trafic d'espèces sauvages
La peau d'âne est devenue un produit très prisé sur le marché noir en raison d'une forte demande venue de Chine, où ces peaux sont utilisées dans la médecine traditionnelle et depuis 10 ans pour la fabrication de produits de bien-être basiques.
Destinées à la fabrication d'un remède traditionnel, les peaux d'ânes sont très prisées en Chine. Alors que le pays fait face à une pénurie d'ânes, de plus en plus de peaux sont importées de l'étranger.
Ci-dessous, dans un abattoir d'ânes agréé situé au Kenya, un ouvrier porte une peau sur le point d'être traitée. Au cours de ses 27 ans de carrière passés à sauver des animaux , c'est la pire affaire dont ait été témoin Reinet Meyer, inspectrice sud-africaine chez SPCA, une organisation de défense des animaux.
Parqués dans les enclos d'une petite exploitation située en périphérie de Bloemfontein, une ville des terres arides d'Afrique du Sud, 70 ânes poussent de leur museau des montagnes de déchets à la recherche de nourriture et titubent dans la boue, trop affaiblis pour pouvoir tenir debout.
Selon un ouvrier agricole travaillant sur l'exploitation, ils n'avaient pas été nourris depuis une semaine ; son patron ne s'intéressait qu'à leurs peaux et n'avait pas pris la peine de leur donner de l'eau.
Dix animaux étaient déjà morts. Derrière la maison, étendues sur un toit de métal bas, des peaux d'ânes sèchent au soleil. Deux ânes avaient été écorchés le matin même. La peau d'âne est l'ingrédient essentiel d'un remède traditionnel chinois, l'ejiao, employé dans le traitement de maladies du sang et, de plus en plus, comme produit de bien-être basique.
Au cours de la dernière décennie, la valeur des peaux d'ânes a explosé — jusqu'à environ 340 euros par peau — en raison du déclin de la population d'ânes en Chine. En conséquence, un commerce mondial sans précédent s'est constitué, dont la majorité est illégale. Jusqu'à l'examen de ce troupeau en juin 2016, l'inspectrice n'avait jamais entendu parler du commerce de peaux d'ânes.
Elle avait été informée par des membres du Highveld Horse Care Unit, une organisation de défense des équidés. Six pays africains ont ordonné la fermeture d'abattoirs pour enrayer le trafic de peaux à l'étranger.
D'autres, à l'image de celui ci-dessus, fonctionnent toujours à grande échelle. Désespérés, les ânes « s'étaient mis à manger du carton et de l'écorce », explique Reinet Meyer. « Nombre d'entre eux avaient les sabots déformés et avaient contracté de l'herpès. Plusieurs ânesses avaient fait des fausses couches à cause du stress. Nous avons découvert au moins 19 fœtus, mais il était difficile de les compter : ils étaient petits et avaient commencé à se décomposer. »
Le lendemain, suite à la décision d'un vétérinaire considérant que les animaux étaient trop affaiblis pour pouvoir être sauvés, ces derniers ont été euthanasiés. Cette affaire de cruauté animale a fait l'objet d'une enquête pour trafic d'espèces sauvages, notamment après la découverte de brûleurs à gaz et de pots géants au sein d'une dépendance à la propreté plus que douteuse. Ces ustensiles, que l'inspectrice pensait destinés à cuisiner la viande d'âne, servaient en réalité à traiter l'ormeau, un crustacé dont des tonnes sont introduites en contrebande chaque année, de l'Afrique du Sud à la Chine.
Nous n'imaginions pas que la chasse illégale d'ormeaux puisse avoir lieu à Bloemfontein », explique-t-elle. « Ce commerce est généralement limité aux côtes. » Or les chaînes d'approvisionnement illégales traversent les frontières et incluent diverses denrées, alimentés par les marges colossales du marché noir. En raison de l'explosion de la demande pour les peaux d'ânes en Chine, les trafiquants d'espèces sauvages se sont reconvertis dans ce commerce.
Les producteurs chinois d'ejiao, situés essentiellement dans la province reculée du Shandong, à l'est de la Chine, consomment plus de quatre millions de peaux d'ânes par an via l'extraction de la gélatine selon des recettes ancestrales vieilles de 2 500 ans. Traditionnellement considérée comme un tonifiant du sang dans le traitement d'affections telles que l'anémie, l'ejiao a acquis une nouvelle image dans les années 1990 au cours desquelles il devient un produit de consommation et provoque ainsi la hausse des prix et des ventes.
Les crèmes pour le visage, les liqueurs et les bonbons sont aujourd'hui autant de produits qui en sont dérivés. Dans cet abattoir agréé situé au Kenya, des ouvriers tiennent des peaux d'ânes non traitées. Ces dernières années, le continent africain a expédié beaucoup plus de peaux vers la Chine.
Durant cette même période, le nombre d'ânes passe de 11 millions à moins de 6 millions en Chine. Face à cette pénurie, les fabricants ont de plus en plus recours à l'importation de peaux. La majorité des importations provient de pays en développement, où les ânes sont depuis toujours bon marché, faisant de ces animaux des produits agricoles convoités.
Au Niger, le prix moyen d'un âne est passé de 29 euros à 122 euros entre 2012 et 2016. Au Kenya, les prix ont plus que doublé depuis février 2017. Cette inflation soudaine a exclu du marché les agriculteurs pour qui les ânes étaient des bêtes de somme, ou servaient de nourriture dans certaines régions. La quantité de peaux vendues — 80 000 en l'espace de neuf mois au Niger, l'an dernier — a soulevé des craintes relatives à la disparition d'ânes au niveau local.
En réponse à cela, six pays africains ont interdit les exportations de peaux d'ânes et six autres ont ordonné la fermeture des abattoirs d'ânes. Cependant, ces mesures ne sont pas parvenues à endiguer le trafic de peaux et ont favorisé le commerce illégal.
« Tous les pays ayant pris des mesures se retrouvent confrontés à des exportations illégales ou non réglementées massives », déplore Alex Mayers, employé chez Donkey Sanctuary, un groupe de protection basé au Royaume-Uni qui a alerté sur ce commerce plus tôt dans l'année. « La créativité ne manque pas lorsqu'il s'agit de s'approvisionner. »
NOUVELLE CIBLE DES TRAFIQUANTS D'ESPÈCES SAUVAGES
Bien que destinées à des marchés différents, les cargaisons de peaux d'ânes présentent des défis logistiques semblables à d'autres produits passés en contrebande. Leur transport et leur manutention jusqu'à l'Asie sont confiés à des trafiquants d'espèces sauvages ainsi qu'à d'autres groupes habitués à se soustraire aux lois. Dans cet abattoir agréé situé au Kenya, des ouvriers s'apprêtent à traiter une peau. La fermeture d'abattoirs dans d'autres pays ainsi que la demande croissante de peaux favorisent le commerce clandestin.
« Nous surveillons de près cet aspect criminel du trafic animal », affirme Alex Mayers. « De nombreuses rumeurs circulent, mais il est compliqué d'établir des connexions entre les différents éléments. » Des descentes telles que celle réalisée à Bloemfontein permettent de relier les points entre eux.
L'ormeau séché, un aliment de luxe dont les prix vont jusqu'à 76 euros les 500 grammes en Chine, constitue le noyau d'une économie souterraine qui brasse des millions d'euros chaque année en Afrique du Sud, dont des liens avec le blanchiment d'argent et le trafic de drogue ont été prouvés. La police a confisqué moins d'une vingtaine d'ormeaux séchés sur l'exploitation de Bloemfontein, un butin relativement petit si l'on compare aux exportations illégales du pays, de l'ordre de plus de 2 000 tonnes par an, l'équivalent de 500 000 crustacés. Cette découverte a cependant renforcé l'hypothèse selon laquelle les peaux d'ânes auraient fini sur le marché noir.
D'autres éléments ont appuyé cette thèse en mai dernier lorsque les autorités ont saisi plus de 800 peaux d'ânes dans une ferme située en périphérie de Johannesburg. Elles ont mis la main sur sept peaux de tigres, symbole d'un certain statut social en Chine, cachées au milieu de piles de peaux d'ânes. « Les peaux étaient encore en sang, comme si elles avaient été arrachées quelques jours avant », décrit Grace de Lange, inspectrice auprès de la SPCA. S'il n'y a pas de tigres en Afrique du Sud, plusieurs centaines sont élevés en captivité et le commerce de leurs pièces est très peu réglementé. Dans cet abattoir agréé situé au Kenya, des peaux sèchent au soleil sous le regard d'un âne à l'ombre d'un arbre.
En Afrique du Sud, la majorité du commerce de peaux d'ânes se fait clandestinement : les peaux sont achetées et introduites illégalement par des trafiquants d'espèces sauvages.
À l'heure actuelle, l'Afrique du Sud peut légalement exporter jusqu'à 7 300 peaux d'ânes par an. Les réglementations relatives à l'innocuité des viandes exigent que les ânes soient abattus au sein d'abattoirs équins agréés. Seul un abattoir de ce type est actuellement en fonction et possède un permis l'autorisant à tuer 20 ânes par jour. Les autorités ont récemment ordonné la fermeture de deux autres abattoirs non conformes aux réglementations.
Mais Anatic Trading, une seule et même entreprise exportatrice qui a fait l'objet d'une enquête à Johannesburg cette année, a vendu plus de 15 000 peaux d'ânes en seulement huit mois, de juillet 2016 à mai 2017. Elle a alors dépassé de 5 000 peaux la limite légale annuelle du pays tout entier.
« Au-delà des problèmes de cruauté animale que cela pose, nous craignons que ces peaux servent à dissimuler d'autres marchandises », avance Ockie Fourie, capitaine du département des vols de la police sud-africaine. Ce phénomène a déjà été observé dans d'autres pays. Les forces de police ont récemment arrêté des trafiquants se servant de peaux d'ânes afin d'introduire clandestinement de la cocaïne en Bolivie et en Colombie. En Afghanistan, les talibans les auraient utilisées pour dissimuler des mines terrestres. Dans un abattoir agréé, des peaux sont empaquetées et prêtes à être exportées. Elles seront ensuite bouillies afin d'en extraire la gélatine, l'un des principaux ingrédients d'un remède traditionnel chinois utilisé pour soigner les maladies du sang.
Les retombées lucratives du commerce de l'ejiao ainsi que l'utilisation des peaux pour dissimuler les envois illégaux semblent attirer les trafiquants d'espèces sauvages en Afrique , notamment face aux mesures drastiques des gouvernements pour lutter contre le commerce légal de peaux d'ânes. D'après un exportateur basé au Kenya, interviewé via WhatsApp sous couvert d'anonymat, les acheteurs chinois paient environ 40 euros la peau, ce qui équivaut à près de 109 500 euros pour un conteneur d'expédition de 12 mètres de long rempli de peaux, en excluant les frais d'expédition.
« Les partenaires chinois qui m'ont fait découvrir les peaux d'ânes en 2015 m'ont affirmé qu'elles se vendaient comme des petits pains », déclare l'exportateur, un congolais ayant vécu en Chine pendant six ans. « Les affaires marchent à merveille. » L'organisation Donkey Sanctuary a identifié plusieurs entreprises au Nigeria, au Tchad et au Cameroun qui font la promotion de peaux d'ânes aux côtés de pangolins menacés d'extinction, dont le commerce international est interdit par le CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction).
« Afin de transporter un produit illégal, il vous faut un solide réseau commercial et social », explique Annette Hübschle, chercheuse à l'Institute for Safety Governance and Criminology de l'université du Cap. « Il est essentiel pour les passeurs de tisser des relations de confiance avec des personnes tout au long de la chaîne d'approvisionnement et de dissimuler l'illégalité de leurs produits. » Dans les années 1990, l'ejiao s'est mis à être vendu comme produit de consommation et de beauté, provoquant ainsi l'explosion des ventes et de la demande des peaux d'ânes.
La chercheuse ajoute : « Puisque nous nous reposons uniquement sur les rapports de police et sur des données relatives aux saisies limitées, il nous est difficile d'évaluer le degré de convergence entre les différents types de commerce d'espèces sauvages. » Par là, elle sous-entend que les trafiquants transportent généralement les produits illégaux par le biais de sociétés écrans ou d'autres voies légales. Un lien a d'ores et déjà été établi entre plusieurs entreprises africaines spécialisées dans la peau d'âne et le vol d'âne ou l'abattage illégal.
Une société basée au Zimbabwe a récemment été utilisée afin d'acheter des milliers de peaux au Botswana et de les expédier en Chine via le Mozambique. Une récente enquête a mis au jour l'approvisionnement d'abattoirs kényans en ânes depuis plusieurs pays voisins, dans une contrebande transfrontalière à grande échelle. Les trafiquants seront attentifs à ces rapports faisant état d'opportunités inexploitées dans l'industrie de l'ejiao.
« L'année dernière, un acheteur d'ormeaux que je connais s'est mis à acheter des peaux d'ânes », déclare un ancien membre de la mafia chinoise d'Afrique du Sud, le groupe clandestin qui contrôle le trafic illégal d'ormeaux. « Il a trempé dans de nombreux trafics auparavant, de la prostitution à la vente de peaux de léopards et de pattes de lion. Mais les peaux d'ânes sont légales : c'est vraiment de l'argent facile. »
Ce reportage a été rendu possible grâce à une subvention du Africa-China Reporting Project, géré par le département de journalisme de l'université de Witwatersrand. Kimon de Greef est un journaliste freelance du Cap, en Afrique du Sud.
Ses reportages sont essentiellement consacrés aux différentes formes de commerce illégal ; il écrit actuellement un livre sur le braconnage des ormeaux en Afrique du Sud. Retrouvez-le sur Twitter.
Salon de Provence : Il abat deux cerfs et trois bisons avant de se rendre compte qu'il est dans le Zoo de La Barben.
Corbeil : sa chienne aboie, elle la poignarde à sept reprises
Noisette, un teckel de 2 ans, en cours de guérison. Cette chienne a pris sept coups de couteau par sa propriétaire, lundi, à Corbeil-Essonnes. Elle vient de subir ce jeudi une dernière opération et devrait être confiée dans les prochains jours à la SPA.
Une femme de 36 ans vivant à Corbeil-Essonnes a été condamnée ce mercredi à six mois de prison ferme, après avoir frappé à sept reprises son teckel avec un couteau de cuisine. L’animal a survécu. La salle de bains est pleine de sang. Soumia retrouve enfin ses esprits. Elle sort et appelle ses voisins. Mais ces derniers, alertés par les hurlements plaintifs d’un animal, ont déjà compris et téléphoné aux policiers.
Cette femme de 36 ans, travaillant sur les marchés et vivant à Corbeil-Essonnes avec un ami et sept chiens, vient de poignarder l’un de ses animaux à sept reprises avec un immense couteau Trois jours après les faits, ce jeudi, Noisette, le chien de 2 ans littéralement étripé au moment des faits, vient de subir une dernière opération. Il devrait survivre à ses blessures. De son côté, Soumia a été condamnée ce mercredi, pour ces actes de torture à douze mois de prison, dont six avec sursis par le tribunal d’Evry.
Lundi, Soumia est chez elle. Après un sevrage de deux mois, cette ex-SDF ne tient plus et se remet à boire. Une demi-bouteille de rhum. Les chiens se mettent à aboyer. Elle sait que les voisins se sont déjà plaints du bruit.
« Je suis sortie et j’ai attrapé le premier qui venait, je ne sais pas pourquoi Noisette, ça aurait aussi pu être Eden », glisse cette brune au visage marqué par la rue mais pas dénué de charme.
« Des fois pour les punir je ne leur donne pas de croquettes, c’est tout » La trentenaire regrette. « Je les aime tous mes chiens, même s’il y en a des plus chiants (sic) que d’autres. Là, j’avais bu, je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne comprends pas. Même alcoolisée je n’avais jamais levé la main sur eux, assure-t-elle. Des fois pour les punir je ne leur donne pas de croquettes, c’est tout. »
La présidente tique : « Vous croyez qu’ils comprennent qu’ils sont affamés parce qu’ils ont fait une bêtise ? ».
Réponse immédiate : « Bah oui, ils sont assez grands pour comprendre. »
Ce lundi, Soumia emporte Noisette jusque dans la salle de bains. Et la maintient dans la baignoire. En garde à vue, elle expliquera que c’était « pour éviter d’avoir du sang partout ». Car elle s’empare d’un couteau dont la lame mesure 24 cm et poignarde la chienne.
« Je lui ai mis des coups de couteau dans le ventre, le dos et le cou, confie Soumia. Je ne sais même plus combien de coups. Mais à un moment la chienne m’a mordu légèrement le bras et s’est échappée. » C’est là qu’elle reprend ses esprits et que les policiers arrivent. Après son arrestation, la trentenaire est conduite à l’hôpital.
Les examens relèvent un taux de 1,25g d’alcool par litre d’air expiré. « Ce que j’ai fait est impardonnable, je m’excuse aussi auprès de mon ami qui m’héberge », glisse cette femme, qui n’a plus de contact avec sa famille, tout en se tournant vers le public. Dans la salle, son ami a les larmes aux yeux. C’est aussi lui qui permet à l’ex-SDF de travailler sur les marchés et de gagner près de 700 euros par mois. En plus de sa peine de prison, Soumia a l’obligation de se soigner.
Noisette a été confisquée et sera confiée dans les prochains jours à la SPA qui s’est portée partie civile dans cette affaire. Elle a l’interdiction également de posséder un animal pendant deux ans. Cependant, ses six autres chiens sont inscrits au nom de son ami. leparisien.fr