Aucun mot.. Aucun geste.. Aucune présence.. Pas même un sourire.. L indifférence

Pourquoi l'humain est il devenu si insatisfait ?

Vont les jours et viennent les nuits. Ma force me quitte. Mon âme sombre dans les ténèbres sans repères .Le temps s'étire et les nuits s'allongent qu'habitent les cauchemars et les mauvais songes. Ma respiration siffle, mon ♥ flanche, dans tout mon être gronde l'avalanche. La raison m'a rendue fautive et coupable. Pourtant mon comportement candide n'est blamable. Ma joie est devenue amertume. Une âme éteinte dans un corps en momie que les lointains souvenirs rendent la vie par les épines, un corps, jusqu'à la chair, écorché. Un corps corrodé , rouillé, las et laceré. Seul ma voix intérieure essaie de me convaincre pour me détourner de cette voie et vaincre. .J'écoute ma petite voix ,mon seul guide

D'abord, il sont venu tels des explorateurs boire l'azur dans l'océan vert des tropiques. Mesurant mon espace évaluant sa grandeur. Ils étaient là avec des appareils photographiques. Ne jugeant pas de menace aux premiers instants par la frasque outrageante de ces pâles visages .Ni le péril sur l'infini végétal s'immisçant. Placide, je suis resté caché sous le feuillage. Le jour d'après sans vergogne ni scrupule ils sont revenus plus hostiles et plus amers. Certains se déplaçant avec des véhicules .D'autres manœuvrant d'énormes bulldozers. Vrombissement infernal de leurs machines. L'enfer chaque instant met fin à mon paradis par la main humaine qui viole et assassine .Déshabillant le végétal de son manteau de vie. Sous l'assaut ciblé des coups assénés ses hauts piliers de bouquets verts nus, agonisent de la terre, déracinés sur un terrain vague désormais à ciel ouvert. Funeste sacrilège dévorant la nature sauvagement, ont détruit mon habitat. Exterminant jusqu'au brin de verdure. Laissant un sol accidenté jonché de gravats. Mes bonds, mes tumultes, ma colère aussi n'ont pas suffit à barrer le geste brutal Ils ont atteint ma congénère et mes petits. Dans l'extinction de mon berceau vital. Ils ont annihilé ma vie écrasés mon bonheur. Macabre besogne leurs actes criminels Plus l'ombre d'un arbre le charme d'une fleur seule une terre meurtrie vidée de son naturel. Oh colère !! Blessures et sang versé éclats de carnage massacre, forfait sans pitié ma vie qu'ils ont fracturé et pourtant moi, je ne leur avais rien fait.

J'erre avec somnolence pour apaiser mes souffrances comme à l'accutumance. Pour stimuler mes sens j'avance à pas feutrés. En mon intérieur calfeutré mon ♥ en mon ame caché dans le grand silence muet

Je suis prisonnier ,je manque d'air sans aucune lumière comme sous terre

Souffle de vie et le temps rode dans sa course folle ,m'érode,et de mon corps, mon âme exode fuit les comportements que je ne décode pas

J'ai envie, que des envies de rompre les chaînes lourdes, qui m'enchaînent défaire les pièges qui m'assiègent

Sans regret a l'orée de mes pensées,sans remord au seuil de mes abords,casser les chaînes si fortes et malsaines quand trop de désinvoltures me mènent droit au mur

Cette vache a un prolapsus utérin et l’éleveur lui a fermé son vagin avec des épingles de bouclement (épingles à nourrice) pour que son corps ne rejette pas son utérus … L'exploitation des animaux de ferme à son meilleur … Une femme humaine après un retournement de matrice ne voudrait certainement pas que son vagin soit fermé avec des épingles à nourrice.