Japon : comment une limace a semé le chaos sur plusieurs lignes de train

Une partie du réseau ferroviaire japonais avait été totalement paralysée le mois dernier sans que l'on sache la cause du problème. Après des vérifications poussées, c'est finalement une limace qui était à l'origine du dysfonctionnement. La limace, l'animal de la discorde ?

Au Japon, une panne de courant avait paralysé des dizaines de trains et provoqué des retards pour 12.000 personnes, le mois dernier, sans que l'on sache vraiment pourquoi.

Un opérateur ferroviaire japonais a finalement mis la main sur le coupable: une limace morte coincée dans un boitier électrique, près des rails. L'électricité avait été coupée le 30 mai sur plusieurs lignes du sud de l'archipel opérées par Kyushu Railway Company, également appelée JR Kyushu.

La société avait été contrainte d'annuler 26 trains et d'autres avaient été affectés par des retards qui avaient semé la zizanie sur un réseau ferré célèbre pour son efficacité et sa ponctualité. JR Kyushu a affirmé avoir trouvé le fautif : "Nous recherchions l'appareil responsable de la panne de courant", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la compagnie, "Nous pensions initialement qu'il s'agissait d'un bug mais c'était en fait une limace morte." Un incident "rare", selon l’intéressé :

"Nous avons souvent des problèmes de collision entre des trains et des biches, mais jamais des incidents liés à des limaces." Après avoir vérifié tous les boîtiers électriques de la zone, JR Kyushu a écarté toute autre intrusion de cette petite bête.

Bonne chance et longue vie petite tortue

Que le chemin de l’année 2019 soit parsemé d’éclats de joie, de pétales de plaisir, qu’il soit éclairé par la l’étincelle de l’amour et la lueur de l’amitié... Bonne et heureuse année

Bonjour, je vous souhaite une douce journée 

Ecouter battre le cœur de la forêt de Nouvelle-Guinée

Tenter d’évaluer la santé d’une forêt, mesurer la biodiversité de cet écosystème complexe ?

La tâche semble sinon impossible du moins extrêmement complexe. Des chercheurs ont mis au point un nouveau système pour les aider à résoudre ce défi. En Nouvelle-Guinée, ils dispersent des oreilles aux quatre coins de la forêt.

Ces petits capteurs acoustiques sont alimentés par des cellules photovoltaïques et enregistrent chaque bruissement animal. L’analyse de cette bande son permet de déterminer le nombre de sources animales et donc la diversité d’espèces présente notamment lors des chorus du crépuscule et de l’aube où insectes et oiseaux s’époumonent.

Contrairement aux données effectuées lors de recensements classiques il s’avère que la symphonie animale est plus variée et puissante dans les forêts intactes, loin de toute exploitation humaines en comparaison des sylves fragmentées et utilisées, même partiellement.

Des données offrant des preuves solides notamment aux communautés locales que la protection intégrale de certaines zones est essentielle pour s’assurer de la bonne santé de la forêt sur le long terme. Désormais, les chercheurs vont tenter d’élargir ces méthodes à d’autres régions et écosystèmes.

En route pour une rencontre avec l'océan.

Fascinante Nature| Quand un crocodile sort de son œuf.

Le tardigrade résiste à tout, même aux radiations

 Avec son allure de sac d’aspirateur à demi dégonflé l’ourson d’eau ou tardigrade a plus d’un tour dans sa besace. On le savait résistant à la température, pouvant supporter le quasi zéro absolu ou renaître après un passage à 100°C.

Ces petites bêtes de moins d’un millimètre peuvent même se passer de nourriture et d’eau durant 30 ans sans en pâtir et vivre au sommet des plus hautes montagnes ou dans les profondeurs océaniques.

Grâce aux études de chercheurs japonais, les tardigrades peuvent ajouter une ligne à leur CV. En effet, ils détiennent dans leur corps une protéine qui leur confère une résistant à des taux de radiations fatales pour les autres animaux .

Les scientifiques étudient désormais cette protéine qui pourrait nous être d’une grande utilité, notamment lors de traitements de chimiothérapie. 

Sssssssalut !

En Amazonie, des papillons "boivent" des larmes de tortues

Phil Torres, un scientifique américain, voyageait sur la rivière Tambopata au Pérou début mars lorsqu’il fit la rencontre de trois tortues, en train de se prélasser au soleil au bord de la rivière.

Mais ce n’est pas la séance de bronzage des reptiles qui retenu son attention. Il fut rapidement interpellé par la présence de papillons vivement colorés qui virevoltaient en nombre autour des tortues.

Ces dernières se faisaient-elles toiletter, à l’image des tortues marines qui vont appel aux poissons pour se débarrasser d’algues, et parasites en tout genre ?

Dans la vidéo publiée par le scientifique sur Youtube, les papillons semblent particulièrement intéressés par les yeux des tortues. A défaut de pouvoir obtenir des sels minéraux contenus dans les fleurs, ces papillons, environ huit espèces de trois familles différentes, viennent le chercher ailleurs.

Et c’est dans les yeux des tortues qu’ils trouvent leur bonheur. Ils sirotent les larmes salées des reptiles, non pas pour s’hydrater, mais pour récupérer le sodium contenu dans les sécrétions lacrymales de cette espèce de tortue, mieux connue sous le nom Tortue de l'Amazone à taches jaunes ou Podocnémide de Cayenne (Podocnemis unifilis).

Si les papillons trouvent leur compte en buvant les larmes des tortues, les scientifiques ne savent pas si le reptile en tire un quelconque bénéfice. Et selon Phil Torres, les tortues ne semblent guère apprécier le numéro des papillons. Elles tournent la tête de droite à gauche comme pour faire fuir les insectes. Pour parler de mutualisme, il faudrait que les animaux impliqués tirent tous les deux profits de cette relation.

C’est le cas chez les grenouilles rieuses et les buffles des marais ; ou encore chez les wapitis et les pies.

https://youtu.be/4Dj78JCKlPU