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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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fond ecran animaux antartique

phoques

Publié à 17:37 par fandeloup Tags : animaux sur saint
phoques

Deux bébés phoques se rencontrent sur la banquise du golfe du Saint-Laurent, au Canada, se touchant le nez pendant qu’ils se reniflent.

Les phoques juvéniles naissent généralement dans cette région du Groenland en février. Ils passent environ deux semaines au sein de leur mère avant de se diriger seuls vers les eaux glacées de l’Arctique.

Le déclin de la banquise au cours de la dernière décennie a engendré une grave crise pour ces animaux: le taux de mortalité des petits phoques a considérablement augmenté.

ours

Publié à 08:40 par fandeloup Tags : sur livre animal mer image
ours

Affamé, un ours polaire parcourt 1 500 km

L'ours polaire est une espèce en voie de disparition. A Norilsk, ville au nord de la Russie, un ours polaire en quête de nourriture a été retrouvé à plus de 1 500 km de son milieu naturel. Un ours polaire déambulant dans les rues d'une grande ville industrielle du nord de la Russie... l'image est pour le moins insolite.

Pourtant, un ours blanc a bien été aperçu cette semaine dans la région de Talmakh, au nord-est de la ville de Norilsk.

Selon le Siberian Times (en anglais), des images de vidéosurveillance ont permis de repérer l'animal, "maigre et affaibli" en train de chercher de la nourriture dans la neige. Avec le réchauffement climatique et le fonte des glaces, l'ours serait parti en quête de nourriture loin de ses terres.

 D'après certains spécialistes, l'ours aurait parcouru une distance de 1 500 km, depuis les îles de la mer de Kara, où se trouverait son habitat naturel. L'animal devait être pris en charge par une équipe de spécialistes mercredi. Mais la découverte inquiète, alors que ce type d'incident est de plus en plus fréquent. Les ours polaires sont une espèce en voie de disparition selon le Livre rouge de la Russie, qui dresse la liste officielle d'espèces menacées ou en danger d'extinction dans le pays.

bisons

Publié à 09:42 par fandeloup
bisons

Yellowstone - Étendues sauvages

manchots

Publié à 17:06 par fandeloup Tags : sur monde mer chez mort nature centre oiseaux
manchots

La deuxième colonie de manchots au monde a perdu tous ses petits

La colonie de Halley est l’une des plus grandes colonies de manchots empereurs au monde avec 50 000 spécimens. Récemment, une importante fonte des glaces a provoqué la mort de milliers de leurs poussins.

En 2017 et 2018, une météo chaude et orageuse a provoqué la fonte de l'habitat des Manchots empereurs de la colonie de Halley après 60 ans de conditions stables et ne s’est jamais vraiment renouvelé. Cette année, des vents violents ont creusé la banquise, provoquant son effondrement et la mort de milliers d'oisillons.

 Les Aptenodytes forsteri, plus communément appelés « manchots empereurs », sont inféodés à la glace d’eau douce grâce à laquelle ils se nourrissent et se reproduisent. Ils sont une espèce endémique de l’Antarctique, gigantesque glacier dont la superficie s’étend sur 14 millions km² et qui abrite de nombreuses autres colonies de manchots. Celles-ci sont scrutées et observées via des satellites par une équipe du British Antarctic Survey (BAS), qui repère le guano, une substance issue des excréments des manchots empereurs, sur la glace pour évaluer ces rassemblements. Selon un communiqué du BAS, la couche glacée sur laquelle les couples de la colonie se reproduisent et élèvent leurs petits a cédé, causant la noyade de presque tous les poussins.

L'UNE DES PLUS GRANDES COLONIES DU MONDE DÉCIMÉE

Installée au bord de la mer de Weddell, sur la banquise de Brunt, la colonie de Halley qui représente 9 % de la population mondiale a perdu ses poussins du jour au lendemain, pour la troisième année consécutive. En 2017 et 2018, une météo chaude et orageuse a provoqué la fonte de leur habitat après 60 ans de conditions stables et ne s’est jamais vraiment renouvelé. Cette année, des vents violents ont creusé la banquise déjà fragilisée, provoquant son effondrement. Les manchots empereurs sont l’espèce la plus haute et la plus lourde des manchots ; ils ont besoin de plaques de glace solides pour se reproduire. Cet « ice-shelf » est censé perdurer à partir du mois d'avril lorsque les oiseaux mettent bas et ce jusqu'à décembre, au moment de l’envol des poussins. Si la glace se brise avant cette échéance, les oisillons qui n'ont pas développé les bonnes plumes se noient faute de savoir nager.

 Selon Phil Trathan, expert du BAS, s’il est impossible d'affirmer que la fonte des glaces de la baie d'Halley est liée au changement climatique, « un tel échec de reproduction sur ce site est sans précédent ». On peut tout de même faire un parallèle avec les populations de manchots de la colonie de Terre Adélie et remarquer que le phénomène n’est pas isolé. « En Terre Adélie, la moitié des poussins disparaissent régulièrement par les conditions de temps et la qualité de la banquise. Ce sont des épisodes malheureux mais habituels chez ces populations » affirme Yvon Le Maho, Directeur de Recherche Émérite au CNRS et professeur à l’Université de Strasbourg et du Centre Scientifique de Monaco. 20 000 paires de Pygoscelis adeliae, ou « manchots Adélie », une autre espèce de manchots se reproduisant quant à elle sur la terre ferme, n’avaient pas non plus réussi à faire survivre leurs poussins pendant 2 saisons de reproduction quasi successives ces dernières années.

QUEL AVENIR POUR LA POPULATION DES MANCHOTS EMPEREURS ?

Pendant ce temps, la taille d'une colonie voisine, celle de Dawson Lambton, a largement augmenté ce qui suggère que beaucoup des oiseaux de la colonie de Halley ont migré vers un lieu plus sûr. Ce phénomène de migration est bien connu des manchots empereurs, qui font preuve dans ces cas-là d’une adaptabilité remarquable. D’après une thèse génomique réalisée par des étudiants de l’Université de Strasbourg qui a fait la Une de la revue Nature, « les populations de manchots empereurs constituent une seule et même identité génétique » nous indique Yvon Le Maho. La raison ? Un important brassage de ces populations qui immigrent souvent d’un point à l’autre tout autour de l’Antarctique, à la recherche de lieux plus sûrs lorsque les leurs sont menacés. Ces réactions de survie face à leur environnement assurent à l’espèce de ne pas être en danger d’extinction aujourd'hui.

« Cette disparition ne signe pas la fin de l’espèce et les populations semblent stables » indique Yvon Le Maho. « Pour les poussins, la mortalité est souvent très importante. Les manchots ont une très longue longévité et peuvent se permettre de perdre des poussins. » Des colonies sont d'ailleurs régulièrement découvertes en Antarctique, notamment dans les zones balayées par la neige, recouvrant ainsi le guano et rendant impossible la localisation satellite. Si l’espèce est stable pour le moment, il est tout de même nécessaire d’y faire attention. « On sait qu’il y a des changements qui ont lieu, notamment dans les lieux proches de la péninsule où il y a de nombreux changements dus à la présence de nombreux touristes notamment » nous indique Yan Ropert Coudert, Directeur de Recherche CNRS au Centre d'études biologiques de Chizé et responsable du Programme Institut Polaire français. « Très peu de populations dans l’Antarctique peuvent perdurer sur le long terme ». Estimation de l'état de conservation des colonies de Manchots empereurs en Antarctique d’ici 2100.

 Selon lui, des solutions sont envisageables pour espérer faire prospérer l’espèce. « Ériger des sanctuaires ou des zones protégées accessibles seulement aux oiseaux marins et interdites aux humains » est selon lui une solution plausible. Déplacer les populations ? Impossible selon lui. « Déplacer des milliers de spécimens serait très compliqué et les manchots empereurs se déplaceraient de toute façon ». La surpêche reste l'une des principales menaces qui pèse sur les ressources en nourriture dont les manchots ont besoin pour survivre.

l’Arctique

Publié à 17:19 par fandeloup Tags : prix mer monde sur demain
l’Arctique

C’est officiel : on ne peut plus rien faire pour sauver l’Arctique

La région arctique devrait encore se réchauffer de 5 degrés Celsius d'ici la fin du siècle.

L’Arctique est-elle condamnée ?

Même si nous stoppons dès demain toutes les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, la région arctique va encore se réchauffer de 5 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. L’Arctique a toujours été en première ligne face au phénomène de réchauffement climatique.

Et la région en paye le prix fort. Elle, qui se caractérisait autrefois par de vastes paysages tapissés de glace et de neige, ne sera bientôt plus. En témoigne un récent rapport signé de l’ONU, nous révélant que même si nous bloquons toutes les émissions de carbone dès aujourd’hui, l’Arctique va encore se réchauffer d’au moins 3 °C d’ici 2050, et de 5 à 9 °C d’ici 2080 par rapport aux niveaux préindustriels.

Effet domino

Mais lorsqu’un cornet de glace commence à fondre par le haut, vous vous retrouvez forcément, à un moment donné, avec de la glace qui coule le long du cornet et sur vos doigts. C’est pourquoi le reste du monde n’est pas à l’abri. L’Arctique abrite en effet de nombreux glaciers susceptibles – en cas de fonte – de participer grandement à l’élévation du niveau de la mer.

Les risques, on les connaît : inondations côtières, érosion des sols, dommages aux infrastructures humaines et migrations climatiques. « Ce qui se passe en Arctique ne reste pas en Arctique, a déclaré Joyce Msuya, directrice exécutive par intérim d’ONU Environnement. Des mesures plus urgentes en matière de lutte contre le changement climatique sont plus que nécessaires si nous souhaitons nous écarter des points critiques qui pourraient être encore plus graves pour notre planète ».

Sous le pergélisol de l’Arctique sont en effet contenus des milliards de tonnes de carbone et de méthane. Ces gaz à effet de serre, une fois libérés, ne feront qu’accélérer le processus de réchauffement et de fonte des glaces. Une étude récente a révélé que d’ici à 2050, quatre millions de personnes et environ 70 % des infrastructures arctiques actuelles pourraient être menacées par le dégel du pergélisol. Mais ce n’est pas tout.

La fonte du pergélisol contribue également à l’acidification des océans. Et plus l’eau est acide, plus les coraux, les mollusques et le plancton doivent utiliser de l’énergie pour construire leurs coquilles et leurs squelettes, peut-on lire. Ainsi, c’est toute une chaîne alimentaire qui se retrouve altérée.

« L’urgence de réaliser les objectifs de l’accord de Paris se manifeste clairement dans l’Arctique, car il s’agit d’une des régions les plus vulnérables et les plus en mutation du monde, alerte le ministre finlandais de l’Environnement, de l’Énergie et du Logement, Kimmo Tiilikainen. Nous devons considérablement réduire à court terme les émissions de gaz à effet de serre, de carbone noir et d’autres éléments considérés comme des polluants climatiques à court terme dans le monde entier ».

manchot

Publié à 08:52 par fandeloup Tags : couples bonne sur mer fond neige
manchot

Le manchot Adélie, espèce emblématique de l’Antarctique, est menacé de disparition

L’Antarctique se réchauffe très vite. Les manchots manquent désormais de banquise pour se reposer et de krills, petits crustacés, à consommer. Résultat : leur population s’est effondrée de 90 %. Jeudi, 8 novembre De Rédaction National Geographic Avec le réchauffement des eaux, les populations de manchots Adélie (ici, devant l’île Paulet) ont diminué dans l’ouest de la péninsule Antarctique. Mais ils prospèrent à la pointe nord, plus froide grâce aux vents et aux courants marins.

 Sur la minuscule île Paulet, des milliers de manchots sont perchés en rangs irréguliers sur une pente rocailleuse. Sur un iceberg, à tribord, des manchots forment un groupe bruyant. Ils dérapent et se heurtent comme des quilles de bowling.

Dans l’ouest de la péninsule Antarctique, ces scènes sont de plus en plus rares : la population de manchots Adélie s’est effondrée de 90 %, au minimum. Le manchot Adélie est l’unique espèce de manchot endémique de l’Antarctique présente dans la péninsule. Il bâtit ses nids avec des galets et revient sur le même site chaque année, à la même période, qu’il pleuve ou neige, ou que la glace fonde.

Il préfère la roche dure ou le sol. Mais, désormais, avec le réchauffement, il est souvent contraint de construire sur la neige légère – au risque que le nid s’effondre quand la neige fond, ou se remplisse d’eau quand il pleut. Les œufs coulent alors au fond des nids inondés.

Trempés, les poussins, dépourvus des plumes étanches qui protègent les adultes, meurent gelés par le vent. Quant aux manchots Adélie adultes, ils ont l’habitude de muer sur les floes (plaques de glace), au large. Ils s’y réfugient aussi, quand ils ne chassent pas eux-mêmes, pour échapper aux prédateurs.

Une pratique rendue plus difficile par la fonte des glaces. Surtout que certaines espèces de phoques manquant de banquise, notamment le léopard de mer, s’approchent de plus en plus souvent des côtes pour les chasser. Avec le réchauffement de la mer, d’autres manchots plus adaptables effectuent une percée. Les manchots papous (une espèce généraliste, grasse et de bonne taille) se révèlent plus flexibles sur le lieu et l’époque de leur nidification, et plus aptes à pondre de nouveaux œufs si la première nidification échoue.

Ils chassent aussi plus près du rivage et se nourrissent de tout ce qui se présente. Entre 1982 et 2017, le nombre de couples reproducteurs de manchots Adélie dans l’ouest de la péninsule et les îles Shetland du Sud est tombé de 105000 à 30000, tandis que les couples de manchots papous passaient de 25000 à 173000. Autre ennemi des manchots Adélie : la surpêche liée à la présence d’eaux libres de glace de plus en plus longtemps dans l’année. Le mammifère se nourrit de krill, une minuscule crevette d’eau froide, ou de poissons, qui s’alimentent également de ce dernier.

Or, le krill est convoité par les chalutiers, car il entre dans la composition de compléments alimentaires et de produits pharmaceutiques, et sert de nourriture aux saumons d’élevage des fjords norvégiens et aux poissons tropicaux d’aquarium.

selfie

Publié à 17:32 par fandeloup Tags : animaux oiseaux nature sur
selfie

Deux manchots empereurs font un selfie au milieu de l’Antarctique

Intrigués par la caméra, deux manchots se sont filmés au milieu de l’Antarctique. 

Ces animaux sont de nature très curieuse. Après Naruto, le macaque, voici les manchots adeptes du selfie. Au milieu de l’Antarctique, deux manchots empereurs se sont approchés d’une caméra déposée au sol et ont enregistré un petite vidéo.

La caméra avait été déposée là par Eddy Gault, l'un des chercheurs de l’Australian Antarctic Division, organisme chargé d’étudier l’environnement sur ce continent recouvert de glace La scène s'est déroulée plus précisément à proximité de la station de recherche Mawson, au niveau de la rookerie (rassemblement de manchots) d'Auster.

« Eddy Gault a laissé la caméra sur la glace lorsqu'il a visité la rookerie et cela n'a pas pris longtemps avant que ces oiseaux, naturellement curieux, saisissent leur opportunité de prendre un selfie », s'amuse l’équipe, dans un communiqué publié sur le site du Département de l'environnement et de l'énergie.

déclin massif

Publié à 16:16 par fandeloup Tags : centre couples monde sur place
déclin massif

Une étude alerte sur le «déclin massif» de la plus grande colonie de manchots

Le nombre de manchots royaux a fortement baissé en 35 ans.

Le nombre d’animaux a fondu de 90 % en 35 ans. C’est une véritable hécatombe. La colonie de manchots royaux située sur l’île aux Cochons (Antarctique), considérée comme la plus grande au monde, a fondu de près de 90 % en 35 ans. Le nombre d’animaux est passé d’environ 500 000 couples reproducteurs [c’est-à-dire un couple et deux jeunes] à 60 000 », soit 240 000 manchots, selon une étude publiée ce vendredi dans Antartic Science.

La population totale de manchots royaux (reconnaissables à leur ventre blanc, leur bec noir et à une tache orange sur le côté de la tête), estimée à 1,5 million de couples reproducteurs, a donc baissé d’un tiers.

« Le mystère reste entier » « C’est une réduction énorme », s’est alarmé Henri Weimerskirch, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et premier auteur de l’étude. « Si les causes de la disparition de ces manchots pourraient être environnementales, le mystère reste entier », souligne le CNRS. Connue depuis les années 1960, cette colonie, la plus grande au monde, se trouve dans la réserve naturelle des Terres australes françaises (TAAF).

Mais en raison de son isolement et de son inaccessibilité, il n’y avait pas eu d’évaluation récente de cette colonie depuis la dernière visite de l’île par une équipe scientifique en 1982. Le déclin s’est poursuivi Cette année, les chercheurs à l’origine de l’étude ont utilisé des images haute résolution prises par satellites.

Ils se sont rendu compte que la superficie de la colonie diminuait au profit d’un retour de la végétation, à partir de la fin des années 1990.

L’épisode saisonnier chaud El Niño, en 1997, a notamment compliqué la recherche de nourriture des manchots royaux. Mais le déclin s’est ensuite poursuivi. « C’est étonnant. Il s’est passé quelque chose en plus sur cette île. Il faudrait aller sur place pour comprendre », a ajouté Henri Weimerskirch. Parmi les hypothèses : une très forte densité qui rend la compétition plus rude entre les individus ou une maladie comme le choléra aviaire.

couple de manchots

Publié à 15:27 par fandeloup Tags : nature histoire sur couples
couple de manchots

Un couple de manchots mâles fait éclore un œuf et s’occupe du petit

Sphen et Magic sont inséparables, selon leurs soigneurs.

L’histoire se passe dans un zoo de Sydney, en Australie. Sphen et Magic habitent en Australie, forment un couple et viennent de devenir parents adoptifs. L’histoire pourrait sembler banale, si n’était un détail : ce sont des manchots mâles.

C’est le zoo marin de Sydney qui a raconté leur histoire ce vendredi matin. Les deux manchots papous, qui se sont mis en couple, ont par la suite couvé un petit. Depuis, Sphen et Magic « s’occupent chacun leur tour de leur petit », né le 19 octobre, a raconté à l’AFP une responsable de l’Aquarium marin de Sydney, Tish Hannan.

Les deux parents avaient attiré l’attention des gardiens du zoo marin en étant vus constamment ensemble. Mais ils sont allés plus loin en préparant un nid avec des galets, ce qui a incité le zoo à leur donner un faux œuf. Le test étant concluant, ils en ont reçu un vrai, pondu par une femelle bien sûr. Le couple remplit les critères habituels, selon Tish Hannan, affectée à cette espèce.

« Ils reconnaissent les cris et chants particuliers à l’autre. Seuls les manchots en couple réussissent à trouver leur partenaire en s’appelant quand ils sont séparés », a-t-elle expliqué.

Contrairement à la plupart des mammifères, les manchots peuvent se partager le rôle parental strictement à égalité, en remplissant les mêmes rôles, chacun la moitié du temps. « Il n’y a pas de véritable différence dans le soin donné à la progéniture entre mâles et femelles », a souligné la spécialiste. Donc « il est fréquent d’avoir des couples de deux mâles ou de deux femelles qui se font la cour ou se comportent en parents ».

Dans la nature cependant, ces couples n’ont généralement pas d’enfant, et donc ne durent pas, chacun se tournant vers un autre partenaire. « Comme nous avons donné à Sphen et Magic la possibilité d’une saison de la reproduction réussie, il est très probable qu’ils reviendront ensemble l’année prochaine », selon Tish Hannan. Le cas s’est déjà vu dans d’autres zoos.

En 2009, Z et Vielpunkt, deux manchots de Humboldt mâles d’un zoo de Berlin, avaient recueilli un petit rejeté par ses parents biologiques. Et à la fin des années 1990, il y avait eu Roy et Silo, deux manchots à jugulaire mâles d’un zoo de New York qui essayaient de s’accoupler.

Après les avoir vus essayer de couver un caillou, les gardiens leur avaient donné un œuf, ce qui a débouché là aussi sur une naissance. La femelle née de cette union, Tango, s’était mise en couple avec une autre femelle.

Groenland

Publié à 14:36 par fandeloup Tags : vie monde mer sur fond histoire rose base neige
Groenland

De mystérieux microbes teintent le Groenland de rose, accélérant la fonte des glaces

La prospérité des algues rouges ont des conséquences néfastes sur la glace polaire : elles la font fondre plus rapidement.

 Un écosystème d'algues étonnamment prospère teinte non seulement le Groenland de rose, mais contribue aussi à la fonte de l'une des plus grandes étendues d'eau glacées du monde. La décoloration de la neige n'est pas qu'un phénomène arctique.

« C'est en fait un phénomène mondial », explique Alexandre Anesio, biogéochimiste de l'université de Bristol, en Angleterre.

« Pour que ces algues prolifèrent, il faut simplement réunir de bonnes conditions, qui impliquent au minimum des nutriments de base et la fonte des glaces », explique Anesio.

« À mesure que le climat se réchauffe, la disponibilité d’eau liquide créée par la fonte des neiges augmente, favorisant la croissance des algues.» « À mon sens cela pose de plus en plus problème dans les glaciers arctiques, alpins et himalayens », estime-t-il. Des étendues rouges et de glace brune apparaissent également en Antarctique.

Et les experts ne tiennent pas compte de l'effet de ces algues dans leur projection de l'élévation globale du niveau de la mer, malgré les preuves de leurs effets sur les glaciers du monde entier.

 

LA PROLIFÉRATION DES ALGUES

Martyn Tranter est un biogéochimiste polaire à l'Université de Bristol au Royaume-Uni et est à la tête de Black and Bloom, un projet pluriannuel visant à comprendre comment et pourquoi la calotte glaciaire du Groenland est en train de fondre. « Les températures de réchauffement à elles seules ne peuvent expliquer l'augmentation de la fonte. Il est donc essentiel de comprendre tous les facteurs de la fonte des glaces », explique-t-il.

Selon lui, l’un de ces facteurs est l’obscurcissement causé par les efflorescences d’algues qui envahissent chaque été la glace du Groenland parsemée de neige. « Ces algues sont des organismes photosynthétiques qui produisent des molécules qui les protègent du soleil. En été, en Arctique, elles restent au-dessus de l’horizon jusqu’à 24 heures par jour », explique M. Tranter. La surface plus foncée abaisse son « albédo » ou sa capacité à refléter la lumière du soleil dans l’espace, ce qui entraîne une plus grande absorption de lumière et une plus grande fonte des glaces.

Comme les algues se propagent sur de plus grandes surfaces de la calotte glaciaire, leurs effets ne devraient être que plus étendus, ce qui entraînera une fonte encore plus importante. Une étude récente a révélé que la prolifération des algues pouvait contribuer à faire fondre jusqu'à 13 % de glace en plus au cours d'une saison.

« C’est un cercle vicieux, comme cela arrive souvent avec le changement climatique », explique Joseph Cook, chercheur sur les glaciers à l’Université de Sheffield au Royaume-Uni et membre de l’équipe Black and Bloom. « Plus de chaleur signifie plus d’eau de fonte et une plus grande surface dans laquelle les algues peuvent se développer, ce qui rend la glace plus foncée et plus encline à fondre. »

La calotte glaciaire du Groenland est la plus grande surface de glace de l'hémisphère nord. Chaque année, le Groenland perd 270 milliards de tonnes de glace à mesure que la planète se réchauffe, ajoutant plusieurs millimètres au niveau de la mer. La fonte des glace s'accélère d'année en année, et si toute la calotte glaciaire venait à fondre, cela augmenterait le niveau de la mer de 6 mètres. Les scientifiques s'inquiètent du fait que si cette calotte fond plus rapidement, les effets se feront sentir dans les zones côtières, de New York à Shanghai, en passant par Miami, ainsi que dans les zones basses comme le Bangladesh et l'Indonésie.

Jusqu'à présent, les proliférations n'ont pas été prises en compte comme facteur contribuant à la fonte des glaces de l'Arctique au rythme sans précédent constaté aujourd'hui. Cette hypothèse, par exemple, n'a pas été incluse dans les estimations relatives à l'élévation du niveau de la mer publiées par le Groupe d'experts intergouvernemental de l'ONU sur l'évolution du climat dans son dernier rapport datant de 2013.

Tranter veut que cela change.

« Notre mission est d'accoler à ce sujet des chiffres précis - quelle partie de la calotte est noircie ?

Sur quelle étendue ?

Quelle quantité de glace fond en conséquence ? Ce sont les réponses à ces questions qui nous permettront d’estimer la quantité de glace qui pourrait fondre et d’améliorer ainsi nos prévisions d’élévation du niveau de la mer », dit-il.

 

L'HISTOIRE DE "BLACK AND BLOOM"

Il y a quelques années, en été, Tranter travaillait sur les marges sud-ouest de la calotte glaciaire du Groenland lorsqu'il a remarqué une ombre mauve sur la glace qui fondait autour de lui.

« Au début, je pensais que c'était parce que je portais une paire de lunettes de cyclisme de couleur rose au lieu de mes lunettes de protection habituelles. Mais plus je regardais, plus je pouvais voir se dessiner une forme sous la glace », explique Tranter.

Peu à peu, il s'est rendu compte que des microbes prospéraient dans la glace. Mais quand il en a fait mention aux autres membres de l'équipe de recherche, ils se sont moqués de lui, car son observation allait à l'encontre de l'opinion générale selon laquelle la glace et la neige dans l'Arctique étaient stériles et non propices à la vie. Sans se décourager, Tranter a demandé à Marion Yallop, spécialiste des algues et consoeur qui travaillait sur le même site, d'analyser la glace au microscope.

Ce qu'elle a trouvé a confirmé les soupçons de Tranter : juste sous la surface de la glace vivaient des algues rouges qui teintaient la glace de rose. Ses observations ont servi de tremplin au lancement du projet Black and Bloom, une entreprise multidisciplinaire dotée de 4 millions de dollars sur cinq ans visant à étudier le rôle que jouent les micro-organismes comme les bactéries pigmentées et les algues dans la fonte des glaces.

Le projet en est maintenant à sa troisième année. À ce jour, le projet a mené trois des quatre expéditions sur le terrain prévues dans la zone dite sombre, une vaste zone située à l’ouest de la banquise où la réduction de l’albédo a été la plus importante. Les données des expéditions ont été présentées et publiées, et d’autres études sont à venir, comme l'explique M. Tranter. M. Anesio, qui fait également partie de l'équipe Black and Bloom, a déclaré :

« Dans l'ensemble, je pense que notre compréhension des mécanismes de contrôle de la croissance des algues de glace au Groenland nous aidera à prédire leur croissance sur d'autres régions glaciaires terrestres. »