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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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fond ecran animaux exotique.savane.ect

opossum

Publié à 11:30 par fandeloup Tags : air
opossum

Cet opossum est à peu près aussi mignon qu'il en a l'air. Les mâles adultes sont des valets, les femelles sont des jills, et les jeunes sont des joies dans la tradition marsupiale. En fait, les opossums sont les seuls marsupiaux originaire des États-Unis. Ils sont d'excellents partenaires dans la cour car ils mangent beaucoup de choses nuisance.... comme les tiques ! Tout ce qui mange des tiques est ok

chevrotains

chevrotains

On croyait l'espèce disparue, le cerf-souris était seulement caché

Après d'intenses recherches, un petit groupe de chevrotains à dos argenté, une sorte de cerf miniature, a été photographié dans une forêt vietnamienne. mercredi 13 novembre 2019 De Stephen Leahy Un piège photographique a pris cette photo d'un chevrotain à dos argenté (Tragulus versicolor), une espèce ...

Un piège photographique a pris cette photo d'un chevrotain à dos argenté (Tragulus versicolor), une espèce dont la science avait perdu la trace depuis près de 30 ans. Elle reste encore à ce jour très peu étudiée.

 Aux yeux du monde extérieur, cette espèce semblable à un petit cerf dotée de crocs minuscules avait disparu depuis une génération et certains craignaient même qu'elle se soit éteinte jusqu'à ce que l'un de ses représentants soit photographié dans une forêt sèche de basse altitude dans le sud du Vietnam. Connu sous le nom de chevrotain à dos argenté (Tragulus versicolor), la dernière trace scientifique de son existence remonte à l'année 1990, lorsqu'un chasseur avait abattu un de ces animaux avant de le confier à la science

. « C'est une espèce très intéressante et nous avons pendant longtemps espéré trouver des preuves de son existence, » déclare Andrew Tilker, biologiste spécialiste de la faune d'Asie du Sud-Est au sein du groupe de défense environnementale Global Wildlife Conservation et doctorant à l'Institut Leibniz pour la recherche sur la faune sauvage et de zoo en Allemagne. Également connu sous le nom de cerf-souris du Vietnam, cet animal de la taille d'un grand lapin présente des reflets argentés sur son arrière train. Ces créatures sont dotées d'incisives comparables à des défenses et visibles dans les dernières photographies. Puisque les chevrotains n'ont ni corne ni ramure et comme ces crocs sont particulièrement longs chez les mâles, les scientifiques pensent que ceux-ci les utilisent lors d'affrontements pour un territoire ou une partenaire.

Les chercheurs à l'origine de cette découverte qui fait l'objet d'un article paru hier dans la revue Nature Ecology & Evolution espèrent qu'elle mènera à une meilleure protection de cette espèce, principalement menacée par le recours aux collets métalliques. La méthode utilisée par ces chercheurs pour trouver l'animal pourrait également servir à retrouver d'autres espèces perdues, précisent-ils.

UNE ESPÈCE PERDUE ? APPELEZ LES LOCAUX

Tilker et ses collègues se sont rendus dans les forêts côtières sèches à proximité de la station balnéaire de Nha Trang où ont été collectés en 1910 les seuls autres spécimens scientifiques. Les pièges photographiques installés dans les forêts tropicales humides n'avaient jamais aperçu de chevrotains, ces animaux préféraient donc peut-être un habitat de forêt sèche et d'arbustes épineux. Galerie : Ces animaux pourraient bientôt disparaître Ce tigre de Chine méridionale appartient à une espèce en danger critique d'extinction. Ce spécimen vit ...

 « Bien que de telles forêts ne soient pas communes, il existe certaines régions du Vietnam qui me rappellent mon Texas natal, » déclare Tilker. La localisation exacte des observations de 1910 n'avait pas été explicitement consignée, les chercheurs ont donc rendu visite aux communautés de la région pour parler aux chasseurs locaux et aux experts de la forêt afin de savoir s'ils avaient vu des chevrotains à la croupe argentée. Il existe une autre espèce de chevrotains plus commune appelée petit cerf-souris mais qui ne présente pas de tache argentée. La chasse illégale au collet métallique est très répandue au Vietnam, ces conversations étaient donc difficiles. Les scientifiques devaient apprendre à les connaître pour gagner leur confiance, explique An Nguyen, également membre de Global Wildlife Conservation, qui a mené l'expédition.

« Cela dit, la population est devenue très inquiète en ce qui concerne la grande proportion de faune disparue ces cinq à dix dernières années, » poursuit-il. « Ils savent que c'est à cause de la surchasse et de l'utilisation des collets. » Finalement, les locaux ont accepté de guider Nguyen et les autres membres de l'expédition jusqu'aux endroits de la forêt où ils avaient récemment aperçu ce qui ressemblait au chevrotain « perdu ».

Des pièges photographiques ont ainsi été installés entre novembre 2017 et juillet 2018. Ils ont immortalisé 280 rencontres avec des chevrotins à dos argenté, bien que certaines d'entre elles puissent être des observations répétées, ce qui rend difficile l'estimation du nombre de spécimens vivant dans la région. « J'étais très heureux lorsque nous avons relevé les pièges photographiques et découvert ces photos de chevrotains aux flancs argentés, » confie-t-il. En plus du chevrotain à dos argenté, le braconnage au collet métallique a poussé vers l'extinction d'autres espèces endémiques semblables au cerf, notamment le saola (Pseudoryx nghetinhensis) et le muntjac géant ou muntjac à gros bois (Muntiacus vuquangensis). Cette chasse illégale, ou braconnage, est alimentée par la demande en viande de brousse provenant d'Asie de l'Est et a provoqué la disparition d'animaux dont les habitats sont pourtant intacts au Vietnam.

Ce paradoxe porte le nom de syndrome des forêts vides car ces collets métalliques attrapent et tuent sans distinction tout ce qui marche sur le sol forestier.

NE JAMAIS RENONCER

Malgré cette récente étude, nous ne savons presque rien du chevrotain à dos argenté. D'après les photographies, il semblerait que ces animaux soient solitaires et qu'ils fourragent à la recherche de fruits et d'autres plantes pendant la journée. « Ils marchent sur la pointe de leurs sabots et sont très prudents lorsqu'ils se déplacent sur leurs petites jambes, » indique Tilker. Il existe neuf espèces de chevrotains en Asie du Sud et du Sud-Est ainsi qu'une espèce en Afrique centrale. Les chevrotains sont les plus petits ongulés au monde. Pour la suite, les scientifiques prévoient d'installer des pièges photographiques dans d'autres régions forestières sèches du Vietnam. Leur objectif ultime est de réaliser la première étude complète de l'espèce afin d'évaluer sa population et sa répartition. Les chercheurs ne peuvent pas encore dire combien de chevrotains à dos argentés vivent encore aujourd'hui et dans quel lieu précisément ; leur statut de conservation reste fixé à « Espèce à données insuffisantes » en raison d'un manque d'étude.

Si un ou deux sites avec des populations stables venaient à être identifiés, alors des mesures de protection telles que la sensibilisation des locaux et des patrouilles anti-braconnage pourraient être mises en place, explique Tilker. La survie au long terme de l'espèce dépend de la diminution de la pose de collets et du braconnage. Même si le Vietnam prend cela très au sérieux, c'est un problème très difficile à combattre, ajoute Tilker. « La redécouverte du chevrotain à dos argenté offre un regain d'espoir pour la conservation de la biodiversité au Vietnam et plus particulièrement pour les espèces menacées, » observe Hoang Minh Duc, directeur du département de zoologie du Southern Institute of Ecology du Vietnam.

Cet espoir incitera le Vietnam et ses partenaires internationaux à se mettre en quête d'autres espèces et à fournir des efforts supplémentaires dans la conservation de la biodiversité du pays, poursuit-il. Le chevrotain à dos argenté est le premier mammifère à être redécouvert dans le cadre d'un programme de l'organisation Global Wildlife Conservation baptisé Search for Lost Species (À la recherche des espèces perdues, ndlr). Le but de cette initiative est de retrouver environ 1 200 animaux et végétaux qui ont disparu aux yeux de la science et d'œuvrer pour leur protection. La plupart de ces espèces ne sont ni captivantes ni emblématiques, explique Tilker, c'est pourquoi elles ont désespérément besoin que quelqu'un s'y intéresse. « Nous ne devrions pas y renoncer simplement parce que nous ne les avons pas vues depuis longtemps, » conclut-il

franchir

Publié à 17:04 par fandeloup Tags : amour moi vie bonne
franchir

Je ne peut que remercier , car la vie est bonne  pour moi, malgré les montagnes à franchir , je puise ma force dans cet amour que j'ai de la vie...

tristesse

Publié à 10:13 par fandeloup Tags : google amis sur nature
tristesse

Changement climatique : l'Amazonie pourrait disparaître en 50 ans (étude)

L'écosystème amazonien pourrait ainsi basculer dès l'an prochain, selon Simon Willcock et ses collègues.

a forêt amazonienne s'approche d'un point de non retour sous l'effet du changement climatique et pourrait se transformer en une savane aride d'ici un demi-siècle, avertissent des chercheurs dans une étude parue dans nature communications. Un autre écosystème majeur, la barrière de corail dans les Caraïbes, pourrait disparaître en 15 ans s'il dépasse lui aussi un point de non retour, indiquent les scientifiques dans la même étude. De tels changements auraient des conséquences dramatiques pour les humains et les autres espèces qui dépendent de ces habitats, mettent-ils en garde. 20 % de la forêt amazonienne rasés depuis 1970 Dans les deux cas, les causes de ces modifications sont le changement climatique causé par l'humanité et les dommages environnementaux, déforestation dans le cas de l'Amazonie, pollution et acidification des océans pour les coraux.

Selon les travaux des experts climat de l'ONU, le Giec, 90 % des coraux en eaux peu profondes seront condamnés si le réchauffement climatique atteint 1,5°C comparé à la période pré-industrielle. Une hausse de 2°C signera leur disparition quasi-complète. Le réchauffement atteint déjà 1°C. Concernant l'Amazonie, le point de basculement est moins clair, mais des scientifiques estiment que la perte de 35 % de surface déclencherait sa disparition. Environ 20 % de la forêt amazonienne, qui recouvre plus de cinq millions de km2 répartis sur sept pays, ont été rasés depuis 1970, en grande partie pour cultiver du soja, du bois, de l'huile de palme, des biocarburants ou l'élevage bovin. Des écosystèmes "au bord du précipice"

"L'humanité doit se préparer à des changements beaucoup plus vite qu'attendu", a prévenu l'auteur principal de l'étude, Simon Willcock, de l'université de Bangor. L'écosystème amazonien pourrait ainsi basculer dès l'an prochain, selon lui et ses collègues. Les feux de forêt devenus hors de contrôle en Amazonie ou en Australie suggèrent que de nombreux écosystèmes sont "au bord du précipice", a-t-il ajouté. "Si l'on n'agit pas rapidement, nous pourrions être sur le point de perdre une des forêts tropicales les plus vastes et les plus diversifiées, qui évolue depuis 58 millions d'années et dont dépendent des dizaines de millions de personnes", indique Alexandre Antonelli, des Jardins botaniques royaux de Kew, qui n'a pas participé à l'étude.

Les écosystèmes peuvent changer, parfois rapidement, en situation de stress. Les chercheurs ont étudié de tels changements dans 40 régions naturelles, de différentes tailles.

amitié

Publié à 16:22 par fandeloup
amitié

Une très légère différence

Mirage

Publié à 16:53 par fandeloup

pangolin

pangolin

Menacé par le braconnage, incapable de vivre en captivité : la dure vie du pangolin

Convoité pour ses prétendus bienfaits en médecine traditionnelle chinoise, le pangolin fait l’objet d’un important trafic illégal. Malheureusement, on ne sait pas l’élever en captivité. De Rédaction National Geographic Au centre de soins de la Fondation Tikki Hywood, au Zimbabwe, chaque pangolin (comme Tamuda, sur la photo ) se voit attribuer un soigneur. Les pangolins nouent des liens étroits avec ces gardiens, qui les aident à apprendre à se nourrir de fourmis et de termites.

 Il a la taille d’un chiot de labrador et est recouvert d’écailles. La queue tendue parallèlement au sol pour se maintenir en équilibre, Tamuda tient ses petits bras en avant, à la façon d’un tyrannosaure. Le jeune pangolin est guidé par un soigneur vers un tas de terre, que l’homme entame avec une pioche. Il encourage Tamuda : regarde, des fourmis.

Le pangolin comprend et commence à manger. Sa langue, presque aussi longue que son corps, fouille les fissures, et ses longues griffes imitent la pioche. Il mange pendant quelques minutes, puis, d’un pas lourd, s’en va un peu plus loin. Enfin, il se laisse tomber sur le côté comme un petit enfant sur le point de pleurer, et s’enroule autour de la botte du soigneur.

Celui-ci se penche et essaie de le retirer doucement, mais Tamuda veut qu’on s’occupe de lui. Levant les yeux vers son soigneur, le pangolin tend ses pattes antérieures dans sa direction, pour être pris dans les bras. Le soigneur tente de rester ferme : il est censé apprendre à Tamuda à se débrouiller seul. Mais il lui est impossible de résister à la demande du petit mammifère.

Comme le ferait toute mère pangolin, il soulève Tamuda et le berce. L’apprentissage de Tamuda a lieu à la Fondation Tikki Hywood, un centre de sauvetage près de Harare, au Zimbabwe. Là se rétablissent des pangolins sauvés du trafic d’animaux sauvages. Proche de l’ours et du chien, le pangolin a son propre ordre taxonomique et, s’il disparaît, il ne restera rien de semblable sur Terre. Garder en vie des pangolins en captivité représente une tâche phénoménale.

Outre une alimentation spéciale, ils exigent des soins particuliers, car ils sont sujets aux ulcères gastriques et à la pneumonie, en général causés par le stress. En 2016, aux États-Unis, six zoos et une ONG ont importé quarante-six pangolins du Togo, afin de les étudier dans des conditions contrôlées et d’établir une population autonome.

Au début de mars 2019, seize d’entre eux étaient morts. Au Zimbabwe, les agents de la force publique savent que, lorsqu’ils saisissent un pangolin, ils doivent l’amener à Lisa Hywood. Elle est l’une des rares personnes dans le monde capables de maintenir en vie des pangolins en captivité. Ces animaux sensibles et difficiles ne consomment que certaines espèces de fourmis et de termites – un mode d’alimentation très compliqué à reproduire.

En les laissant se promener plusieurs heures par jour dans la propriété avec des mères de remplacement pour les protéger, la Fondation Tikki Hywood a aidé de nombreux pangolins, comme Tamuda et sa mère, à se rétablir suffisamment pour pouvoir retourner dans la nature. L’ONG Save Vietnam’s Wildlife s’occupera de ce jeune jusqu’à ce qu’il soit assez fort pour être relâché dans la nature. Un grand nombre de pangolins sauvés au Viêt Nam étaient destinés à la Chine, où sont vendus des remèdes traditionnels à base d’écailles. Les experts affirment que, pour réduire la demande de ces animaux en voie de disparition, les praticiens et les acheteurs doivent être informés des substituts existant dans la pharmacopée chinoise.

 Problème : dans la nature, justement, les huit espèces de pangolins (quatre en Afrique, quatre en Asie) sont menacées d’extinction à cause du commerce illégal. Elles sont utilisées dans une série de remèdes traditionnels chinois, allant de traitements qui favorisent la montée de lait à d’autres censés soulager l’arthrite et les rhumatismes. Les écailles sont présentes sur les marchés de médicaments dans toute l’Asie, en particulier au Viêt Nam, en Thaïlande, au Laos et au Myanmar (Birmanie). En Chine, plus de 200 sociétés pharmaceutiques fabriquent une soixantaine de remèdes traditionnels contenant des écailles de pangolin, selon un rapport de 2016 de la Fondation chinoise pour la conservation de la biodiversité et le développement vert (CBCGDF).

Les provinces du pays délivrent collectivement des permis aux entreprises pour l’utilisation de 26 tonnes d’écailles par an en moyenne, ce qui représente quelque 73 000 pangolins. Traffic, le réseau international de surveillance du commerce des espèces de faune et flore sauvages, estime que 1 million de pangolins ont été braconnés entre 2000 et 2013. L’animal serait ainsi le mammifère non humain faisant l’objet du plus important trafic à travers le monde. Le pangolin à la recherche de nourriture

LE PANGOLIN À LA RECHERCHE DE NOURRITURE

Les entreprises chinoises tenteraient de mettre en place des élevages de pangolins à grande échelle, pour disposer d’un approvisionnement régulier. Selon la CBCGDF, le gouvernement a accordé dès 2016 dix autorisations d’élevage de pangolins à des structures hétéroclites allant de centres de soins à des sociétés d’investissement. Vingt autres sociétés pharmaceutiques, ainsi que des entreprises en Ouganda, au Laos et au Cambodge ont lancé un « partenariat d’élevage » en 2014. Seul bémol, personne ne sait comment élever des pangolins à l’échelle commerciale. La plupart des pangolins ne survivent pas plus de deux cents jours en captivité, affirme Paul Thomson, biologiste de la conservation et cofondateur de l’association Save Pangolins, sans même parler de se reproduire. Cela n’a pas dissuadé des entrepreneurs chinois d’essayer.

En 2013, l’une d’entre eux, Ma Jin Ru, a lancé un élevage de pangolins, l’Olsen East Africa International Investment Co. Ltd., à Kampala, en Ouganda. Peu après, une autre entreprise, AsiaAfrica Pangolin Breeding Research Center , a également été enregistrée et autorisée à Kampala. Mais, en 2016 et 2017, les deux sociétés ont été perquisitionnées par les autorités ougandaises : celles-ci soupçonnaient les établissements de servir de couverture pour le trafic de pangolins capturés à l’état sauvage.

zèbre

Publié à 15:13 par fandeloup Tags : sur afrique chez photos animaux jeune animal
zèbre

Au Kenya, rencontre avec un zèbre noir à pois blancs

Cet animal à l'allure originale aperçu dans la réserve nationale du Masai Mara au Kenya aurait vraisemblablement développé une mutation génétique appelée pseudo-mélanisme.vendredi 20 septembre 2019 De Katie Stacey Tira, c'est le nom donné à ce jeune zèbre, pourrait être plus vulnérable aux piqûres de taons en raison de l'absence des traditionnelles zébrures.

Ce ne sont pas les rayures qui font le zèbre, la preuve en est avec ce spécimen à la robe noire mouchetée de blanc aperçu au Kenya, dans la réserve nationale du Masai Mara. Le photographe Frank Liu était à la recherche de rhinocéros lorsque ses yeux se sont posés sur cet excentrique zèbre des plaines, a priori âgé d'une semaine. « Au premier regard, il semblait être d'une toute autre espèce, » raconte Liu. Antony Tira, le guide massaï qui a aperçu le zèbre en premier, lui a donné son nom, Tira. Les rayures des zèbres sont aussi uniques que nos empreintes digitales mais selon Liu, l'étrange coloration de Tira pourrait bien faire de ce jeune zèbre le premier du genre à être observé dans la réserve du Masai Mara.

Des poulains semblables ont déjà été observés au Botswana, à proximité du Delta de l'Okavango. Tira et ces autres poulains sont atteints d'une pathologie appelée pseudo-mélanisme, une mutation génétique rare qui génère chez ces animaux une sorte d'anomalie dans leurs rayures, explique Ren Larison, biologiste spécialiste de l'évolution des rayures de zèbre au sein de l'université de Californie à Los Angeles. Les zèbres peuvent également présenter d'autres variations de couleur, comme un albinisme partiel qui a déjà été observé chez un zèbre « doré » extrêmement rare photographié plus tôt cette année en Tanzanie, dans le parc national du Serengeti.

Il est utile pour la science de garder une trace de ces aberrations équines dans l'objectif plus étendu de surveiller les changements qui interviennent au sein d'une espèce et la façon dont ils sont gérés par les communautés locales.

DÉFILÉ RAYÉ

Des cellules spécialisées appelées mélanocytes produisent de la mélanine, le pigment rouge, jaune, brun ou noir qui détermine les couleurs des cheveux et de la peau chez les mammifères. « Il existe toute une gamme de mutations capables d'altérer le processus de synthèse de la mélanine et pour tous ces troubles, on pense que les mélanocytes sont normalement distribués mais que la mélanine qu'ils produisent est anormale, » indique par e-mail Greg Barsh, généticien au HudsonAlpha Institute for Biotechnology. Chez les zèbres, les mélanocytes sont uniformément distribués à travers leur peau de telle sorte qu'un zèbre rasé serait totalement noir. Dans le cas de Tira et des autres zèbres atteints de pseudo-mélanisme, Barsh pense que les mélanocytes sont bien là mais que la mélanine elle-même ne se manifeste pas correctement en rayures pour une raison inconnue. Sur cette photographie récente, Tira se promène au cœur de la réserve nationale du Masai Mara, au Kenya, en compagnie de sa mère.

 L'avenir de Tira reste cependant incertain, la plupart des zèbres arborant ce type de coloration ne survivent probablement pas très longtemps, observe Larison. « Des études réalisées sur d'autres espèces ont montré que même s'il était plus difficile pour un prédateur de cibler un individu au sein d'un groupe, la même opération était plus facile lorsque cet individu était différent », explique-t-elle. (À voir : Une girafe blanche et d'autres animaux inhabituellement pâles.) « J'ai vu plusieurs photos de poulains présentant ce même motif au fil du temps, mais une seule sur laquelle l'individu était juvénile ou adulte, et elle datait des années 1950. »

UN OBSTACLE À LA SURVIE

Malheureusement pour Tira, de récentes recherches conduites par Larison et d'autres scientifiques suggèrent que les zèbres auraient développé des rayures en évoluant afin d'éviter les piqûres de taons. Avec le camouflage et la thermorégulation, c'est l'une des cinq théories établies quant à l'origine de ces rayures. Des expériences réalisées sur le terrain ont montré que les taons n'aimaient pas se poser sur des surfaces rayées. Si cette étude dit vrai, à l'inverse de ses congénères normalement rayés, Tira ne réussira pas à échapper aux piqûres de taons, des insectes porteurs de maladies comme la grippe équine, indique Tim Caro, biologiste au sein de l'université de Californie à Davis.Toutefois, si Tira parvient à franchir ces nombreux obstacles et à atteindre l'âge adulte, il n'y aucune raison de penser qu'il ne s'intégrera pas au troupeau. Des recherches menées en Afrique du Sud ont montré que pour deux cas au moins de zèbres des plaines aux colorations singulières, ces animaux établissaient des relations normales avec les autres zèbres, y compris en ce qui concerne la reproduction.

hyène et un hippopotame

 hyène et un hippopotame

Une hyène et un hippopotame partagent un rare moment d'intimité

Cet événement singulier offre une nouvelle perspective sur les relations entre ces deux formidables espèces africaines.

Une hyène tachetée fait des roulades à côté d'un hippopotame sur les berges de la rivière Luangwa en juillet. C'était une patrouille ordinaire pour Patrick Njobvu, guide du parc national de Luangwa Sud en Zambie, jusqu'à ce qu'il soit témoin d'un événement qu'il n'avait jamais observé au cours de ses 23 ans de carrière. Un matin du mois de juillet, alors qu'il observe la scène depuis sa voiture avec un groupe de touristes, un hippopotame émerge de la rivière Luangwa et s'approche d'une hyène tachetée endormie… qui ne tarde pas à se réveiller.

« La hyène ne s'est pas enfuie et les deux animaux ont commencé à se renifler, nez contre nez, comme s’ils s’embrassaient, » nous raconte par e-mail Njobvu, chef guide pour la société Shenton Safaris. Pendant près de 20 minutes, les jeunes animaux ont sympathisé en se touchant le nez et au bout d'un moment, la hyène a même commencé à se rouler sur le dos. « C'était vraiment insolite, » commente-t-il.

Peu de temps après, Njobvu rapportait l'événement sur le blog du safari en l'intitulant « histoire d'amour entre une hyène et un hippopotame » mais selon les experts, la scène relèverait plutôt de la curiosité juvénile. « Si l'on me demandait, je dirais que le jeune hippopotame s'est simplement montré curieux envers la hyène qui en retour ne se sentait pas suffisamment menacée pour déguerpir car il ne se montrait pas agressif, » suggère Rob Heathcote, écologiste du comportement à l'université d'Exeter au Royaume-Uni. Chez les jeunes animaux, la curiosité sert en partie à tester leurs limites et à apprendre de l'inconnu dans leurs environnements. « Cela dit, nous ne pouvons que spéculer sur la nature de cette interaction car ce type d’événement est bien trop rare pour être étudié correctement, » précise-t-il.

LE FACTEUR PEUR

Arjun Dheer étudie les hyènes tachetées du cratère de Ngorongoro en Tanzanie ; selon lui, « il est certain qu'il y avait de la curiosité mutuelle dans cet échange, » mais il ajoute que les deux animaux avaient probablement peur l'un de l'autre.« Le langage corporel de la hyène, oreilles en arrière et tête penchée, indique une réaction de crainte ou de soumission, » fait remarquer Dheer, doctorant au sein de l'Institut Leibniz pour la recherche sur la faune sauvage et de zoo en Allemagne. De la même façon, sur l'une des photos de la rencontre on constate que l'hippopotame bâille, ce qui est signe de menace. « Les hippopotames sont territoriaux et celui-ci n'a peut-être pas apprécié que la hyène se repose près de son point d'eau, » indique Dheer par e-mail. Les hyènes sont peut-être le prédateur le plus performant d'Afrique mais les hippopotames peuvent également être très dangereux et sont responsables de nombreux décès humains chaque année.

BONS BAISERS DE ZAMBIE ?

Il est également possible que les animaux soient en train de jouer, un comportement que l'on observe chez différentes espèces, des crocodiles aux loutres en passant par les chiens. Les guerres de territoires chez les hippopotames

LES GUERRES DE TERRITOIRES CHEZ LES HIPPOPOTAMES

Biologiste à l'université du Tennessee à Knoxville, Gordon Burghardt a mis au point une définition scientifique du jeu : « Un comportement répété, agréable, adopté pour son propre intérêt, qui est similaire à d'autres comportement régulièrement adoptés par l'animal sans leur être identique. Il doit également se produire lorsque l'animal et en bonne santé et ne subit pas de pression extérieure. » Cependant, « le comportement joueur est encore très peu étudié et nous ne savons pas vraiment quelle est sa véritable fonction, » ajoute Heathcote. Quoi qu'il en soit, Dheer est sûr d'une chose : aucune de ces espèces ne donne de baiser. « C'est toujours tentant d'anthropomorphiser les animaux, mais je ne vois pas cela comme une histoire d'amour, » conclut-il.

Mais surtout, n'en parlez pas à ce buffle et ce léopard.

éléphant

Publié à 11:39 par fandeloup Tags : image place sur vie monde afrique amis animaux nature cadre animal
éléphant

Plus aucun éléphant africain ne pourra être capturé pour être envoyé à des zoos

Les instances internationales ont décidé une interdiction quasi complète de capturer et d’envoyer des éléphants loin de leur habitat naturel

Pour résoudre ce que les autorités déclarent être un problème de surpopulation d'éléphants et compenser le coût de la conservation de l'espèce, le Zimbabwe a vendu de jeunes éléphanteaux à la Chine ces dernières années.

 Hier, lors de la 18e réunion triennale d'un traité international sur le commerce d'espèces sauvages, les participants ont approuvé une proposition limitant les exportations d'éléphants d'Afrique sauvages. La nouvelle législation stipule que les éléphants du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie et d'Afrique du Sud ne peuvent être exportés que vers des pays africains, territoires dans lesquels les éléphants vivent ou vivaient.

À noter toutefois une exception : l'exportation peut être autorisée si un pays peut prouver que l'acheminement d'un éléphant vers d'autres destinations présente un réel avantage pour la conservation de l'espèce. La proposition de loi s'est avérée être l'un des sujets les plus polémiques de la réunion de deux semaines tenue par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES), au cours de laquelle 182 pays et l'Union européenne se sont réunis pour discuter des réglementations commerciales.

Des groupes de défense des animaux et de nombreuses organisations de protection de la nature ont salué cette décision, bien que certains pays d'Afrique australe s'y soient opposés avec véhémence et que les États-Unis et une association zoologique européenne aient exprimé des réserves. « L’interdiction de l'enlèvement des bébés éléphants de leur famille pour satisfaire les besoins des zoos est une grande victoire pour le bien-être animal », déclare Frank Pope, PDG de l’organisation à but non lucratif Save the Elephants, basée à Nairobi. De nombreuses autres organisations de protection des animaux et de conservation de la faune ont fait écho à ce sentiment.

La capture et la vente d'éléphants vivants font l'objet de critiques croissantes, étayées au fil des années par les découvertes scientifiques relatives à la complexité du comportement et de l'intellect des éléphants. Ce sont des créatures sociales intelligentes dont les liens familiaux, très forts, durent toute une vie. Et ces dernières années, plusieurs observations ont permis de prouver que les éléphants avaient recours à des outils, travaillaient ensemble pour atteindre des objectifs communs, pleuraient leurs morts et étaient capables d'empathie. Mis bout à bout, ces éléments rendent le fait que cet animal puisse être retiré à son groupe à un âge particulièrement jeune pour être vendu à un zoo particulièrement troublant.

« Comme nous, les éléphants ressentent de la joie lorsqu'ils retrouvent leur famille et du chagrin lorsqu'ils en sont brutalement séparés. Comme nous, ils ont besoin d'amis et d'espace pour s'épanouir. Les dommages physiques et psychologiques causés par leur capture traumatique et leur vie en captivité sont bien documentés », déclare Joyce Poole, experte en comportement des éléphants et exploratrice National Geographic.

Les jeunes éléphants sont particulièrement vulnérables. La séparation de leur groupe social peut causer un traumatisme psychologique, entraînant des troubles comme la dépression, l'anxiété, l'agressivité et peut parfois même provoquer des décès prématurés.

Quelques pays d'Afrique australe, notamment le Zimbabwe, qui abrite une population d'environ 82 000 éléphants, et le Botswana, qui compte 130 000 spécimens, se disent de plus en plus confrontés à deux problèmes qui peuvent justifier ce type de captures et de ventes : maintenir ces animaux sauvages loin des Hommes et de leurs terres, qu'ils peuvent respectivement tuer et détruire, et compenser les coûts de la conservation de l'espèce.

Selon ces pays, une des solutions consiste à vendre des éléphants aux zoos du monde entier. Le Zimbabwe, par exemple, a pris pour habitude de vendre des éléphanteaux à la Chine, et l'Eswatini (ancien Swaziland) a fait acheminer dix-sept éléphants vers des zoos américains en 2016, affirmant qu'ils auraient sinon été abattus. Les éléphants d'Afrique sauvages sont vendus à des zoos du monde entier. Le 27 août, la majorité des 183 membres du traité international qui régit le commerce mondial des espèces sauvages ont conclu que le maintien de cette pratique était inacceptable. De nombreux experts invitent à ne plus séparer ces animaux intelligents, sensibles et sociaux de leurs groupes sociaux.

La vente à l'export de jeunes éléphants d'Afrique capturés à l'état sauvage est un phénomène relativement nouveau. Selon les documents soumis à la CITES, avant le milieu des années 1990, les éléphanteaux n'étaient capturés que par voie de conséquence des opérations d'abattage des spécimens adultes. Les zoos chinois, par exemple, ont importé plus d'une centaine de jeunes éléphants capturés au Zimbabwe depuis 2012, selon Humane Society International. Les importations ont été condamnées par la communauté internationale et les défenseurs du bien-être animal. Les responsables zimbabwéens ont quant à eux déclaré que leur pays devrait être autorisé à gérer sa faune comme bon lui semble.

« CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES »

Au cours du débat, l'UE a suggéré de modifier la proposition afin d'autoriser l'exportation d'éléphants au-delà des États de l'aire de répartition uniquement dans le cas de « circonstances exceptionnelles ». Cela exigerait de démontrer que le transfert de ces éléphants procure un certain nombre d'avantages en termes de conservation pour l'espèce. Les groupes d'experts sur les éléphants de la CITES et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui définit le statut de conservation des espèces, devront être convaincus desdits avantages pour approuver le transfert des animaux.

Les États-Unis ont voté contre la proposition modifiée. Barbara Wainman, une porte-parole de la délégation américaine à la CITES, a déclaré à National Geographic que les États-Unis refusaient toute restriction géographique concernant les pays dans lesquels des éléphants pourraient être envoyés, préférant favoriser « le fait qu'un établissement est équipé pour accueillir et prendre en charge des éléphants. »

Barbara Wainman a déclaré que la préférence des États-Unis était qu'une autre disposition du traité définisse de manière adéquate l'approche fondée sur la science pour les décisions relatives au lieu d'envoi des éléphants. Elle a ajouté que d'autres dispositions n'étaient pas nécessaires pour définir les destinations « appropriées et acceptables ». Dans le même temps, l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA) a fait savoir par voie de communiqué :

« L'EAZA se félicite du résultat concret du vote, qui empêchera l'importation d'éléphants sauvages capturés vers des destinations inappropriées ».

Mais l'EAZA craignait que les nouvelles restrictions ne sapent le cadre réglementaire de la CITES en considérant les éléphants comme appartenant à une catégorie moins protégée du commerce international (comme la législation en place au Botswana et au Zimbabwe) comme équivalant essentiellement aux éléphants pour lesquels le niveau de protection est le plus élevé. Les éléphants attirent le public des zoos, mais le groupe de spécialistes de l'éléphant d'Afrique de l'UICN s'inquiète « du faible succès de reproduction et de la faible espérance de vie des éléphants d'Afrique en captivité ».

Les zoos, notamment américains, cherchent donc parfois à acquérir de nouveaux éléphants pour leurs installations. « Le simple fait d'envoyer un éléphant sauvage dans un zoo ne répond pas à cette exigence », déclare Colman Criodain, responsable des politiques relatives aux espèces sauvages au World Wildlife Fund (WWF). Le groupe de spécialistes de l'éléphant d'Afrique de l'UICN partage également cet avis.

Selon Criodain, le tout sera de savoir comment les zoos en démontreront les avantages. Le groupe de spécialistes des éléphants d’Afrique de l’UICN a également déclaré qu’il ne pensait pas que les éléphants sauvages capturés en captivité seraient un bienfait pour la conservation et « n’approuve pas le retrait des éléphants d’Afrique de leur habitat naturel à des fins de captivité ». Pour le groupe, il faut fixer des normes élevées pour ce qui pourrait constituer des « circonstances exceptionnelles ».

Pour Mark Jones, responsable des politiques pour la fondation britannique Free Free Foundation, un groupe qui s'oppose à la capture d'animaux sauvages, il est préoccupant que la nouvelle législation ne s'applique qu'aux éléphants qui ne bénéficient pas des protections commerciales les plus strictes de la CITES. Les pays où les populations d'éléphants sont particulièrement menacées d'extinction, comme l'Eswatini, qui a expédié dix-sept éléphants vers trois zoos aux États-Unis en 2016, ne seraient pas couverts et pourraient continuer à exporter des éléphants. Lors de la présentation de la proposition modifiée, l'Union européenne a déclaré n'avoir importé aucun éléphant vivant au cours de la dernière décennie et n'en avoir aucune intention pour les années à venir.

Au cours du débat, la Chine n’a pas communiqué ses intentions ; les États-Unis non plus. Wildlife Watch est un projet d'articles d'investigation commun à la National Geographic Society et à National Geographic Partners. Ce projet s'intéresse à l'exploitation et à la criminalité liées aux espèces sauvages. Retrouvez d'autres articles de Wildlife Watch à cette adresse et découvrez les missions à but non lucratif de la National Geographic Society ici. N'hésitez pas à nous envoyer vos conseils et vos idées d'articles et à nous faire part de vos impressions à l'adresse ngwildlife@natgeo.com.