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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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fond ecran animaux exotique.savane.ect

éléphant

Publié à 08:41 par fandeloup
éléphant

Saturn, une mère âgée, s'occupe de ses deux éléphanteaux et de deux orphelins intégrés par son groupe.

rhinocéros

Publié à 09:47 par fandeloup
rhinocéros

La famille est si précieuse ❤❤

bison

Publié à 15:43 par fandeloup Tags : fleurs sur
bison

Et là, je pars sur ma terre en joie précédée par un vent de bonheur comme un purificateur en émois .Dessine un chemin remplit de fleurs ...

nouvelles espèces

Publié à 14:44 par fandeloup Tags : france aime vie sur fond belle mode animaux loisirs jardin anniversaire
nouvelles espèces

Paris : 5 ans, 5 nouvelles espèces au Parc Zoologique

Rouvert en 2014 après 6 ans de travaux, l’ancien « Zoo de Vincennes » devenu Parc zoologique de Paris abrite aujourd’hui plus de 2 000 animaux de 180 espèces.

Malgré son déficit, le zoo du Muséum national d’Histoire naturelle fêtera l’anniversaire de sa réouverture en accueillant de nouveaux animaux, et mise sur les visites en immersion pour raviver la fréquentation Contre mauvaise fortune, bon cœur et conjuration du sort.

Au mois d’avril prochain, le Parc Zoologique de Paris (XIIe) fêtera les 5 ans de sa réouverture en accueillant progressivement 5 nouvelles espèces, dans chacune des 5 « bio zones » correspondant aux milieux géographiques des espèces. « Nous verrons arriver des otaries à fourrure, puis des Suricates, puis… puis ce sera la surprise ! », lâche avec gourmandise Bruno David, le président du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), dont le parc zoologique est l’un des 3 « piliers » avec le Musée de l’Homme (XVIe) et l’ensemble du Jardin des Plantes .

Va pour la surprise, le projet en est presque un lui-même, tant il est un défi au déficit chronique de plus de 7 M€ qui fragilise toujours le parc. Un trou financier qui découle largement, comme l’avait d’ailleurs sévèrement épinglé la Cour des comptes en 2017, du financement de sa rénovation par un partenariat public-privé, dont la redevance étrangle le zoo.

Sur fond d’une fréquentation en chute continue *, donc de recettes anémiées et de capacité d’investissement peau de chagrin, le Parc Zoologique choisit malgré tout d’avancer.

« Accueillir ces nouvelles espèces est aussi une façon de montrer que le zoo est bien vivant », insiste Bruno David. Face au trou financier du parc animalier, le président ne fait pas l’autruche mais se veut pragmatique :

« Un parc zoologique est un parc de loisirs , donc cela suppose des réinvestissements réguliers, sinon ça ne marche pas », souligne-t-il. A vivre depuis 5 ans sur l’attrait novateur de ses 5 « bio zones », qui recréent leurs milieux d’origine aux animaux, et sur la magie de nouvelles formules de visites, le Parc zoologique de Paris comptait sur un engouement et un renouvellement plus durable du public.

Mais les naissances toujours, les petits-déjeuners avec les girafes et les visites en immersion des « Rendez-vous sauvages » ne suffisent plus, au bout de 5 ans à faire oublier les 15 à 20 € du billet d’entrée.

Pas les moyens d’investir fortement « Il faudrait investir 2 M€ par an dans le zoo, alors que les crédits d’investissement accordés sont de zéro… souligne Bruno David. Nous faisons face à des concurrents, comme Beauval notamment, qui ont une capacité d’investissement gigantesque que nous n’avons pas. »

Alors oui, la fréquentation se dégrade « mais nous agissons, nous nous bougeons à la hauteur de nos moyens », défend le président avec enthousiasme, et l’année du 5e anniversaire de la réouverture sera une année festive.

« Le véritable bouleversement serait l’ouverture d’une 6e bio zone, par exemple asiatique, mais cela suppose des millions de crédits d’investissements que nous n’avons pas », regrette-t-il. La fête sera belle quand même : pour chacune des 5 nouvelles espèces accueillies, une dans chaque bio zone du parc animalier, sera organisée des « Rendez-vous sauvages » au cours desquels le public apprendra tout du mode de vie de ces nouveaux animaux, de leur environnement, et de la nécessité de les protéger.

Parce que c’est aussi cela, « émerveiller pour instruire », comme aime à dire Bruno David pour évoquer la vocation de l’ensemble des sites du MNHN. * 274 000 entrées au premier semestre 2018, contre 341 000 pour le premier semestre 2017, soit une baisse de 19,5 %. Le parc avait fini 2017 avec 635 000 visiteurs, cette année risque d’à peine franchir les 500 000.

offrir

Publié à 14:26 par fandeloup Tags : amour vie
offrir

J'ai peu à offrir , mais je le fais avec amour. La vie ne se mesure pas dans ce que tu donnes , mais de la façon dont c'est offert...

Autriche

Publié à 17:48 par fandeloup Tags : nature animal sur photos
Autriche

Autriche : alerte, un kangourou s’est échappé !

 L’animal, plutôt typique de la faune australienne, a été vu dans une forêt proche des frontières allemande et tchèque.

Dépassés, les T-shirts « Pas de kangourous en Autriche », qui jouent sous forme de clin d’œil sur la proximité sonore entre les noms Australia et Austria.

Ces jours-ci, on peut vraiment croiser un marsupial dans les forêts autrichiennes. L’animal, baptisé Anton, a été repéré dans les forêts et prairies du nord du pays, laissant la police locale perplexe.

Il a été vu plusieurs fois depuis la fin de la semaine dernière dans le district de Hellmonsödt, dans l’Etat de Haute-Autriche, non loin des frontières tchèque et allemande. Les policiers, qui l’ont identifié à partir de photos et de vidéos reçues, essaient de découvrir à qui il appartient.

 « Nous avons appelé tous les zoos et propriétaires de kangourous des alentours, mais personne n’a déclaré d’animal manquant. Nous espérons que le propriétaire se manifestera », explique un responsable de la police de Hellmonsödt. La police ne peut pas dire de quelle race est le kangourou mais ne s’inquiète pas outre mesure.

Il s’agit d’un « animal timide », donc il est peu probable qu’il cause des dégâts et « ses chances de survie (dans la nature) sont excellentes », selon la même source. Une autorisation est nécessaire en Autriche pour détenir un kangourou.

pangolin

Publié à 16:47 par fandeloup Tags : extrait afrique monde sur nature animaux cadeau prix animal
pangolin

Le pangolin d’Afrique est le mammifère le plus braconné du monde

Une récente étude démontre l’ampleur du trafic de cet animal de l’Afrique vers l’Asie. Et le phénomène s’intensifie à mesure que les espèces de pangolins asiatiques disparaissent.

Le gouvernement namibien soutient les programmes de protection du vulnérable animal.

Son corps est recouvert d’écailles, il possède de petites pattes griffues et se nourrit de fourmis et de termites, à l’aide d’une longue langue gluante. Cet animal étonnant, c’est le pangolin, un petit mammifère présent en Afrique et en Asie et long de 30 cm à 80 cm, à l’aspect des plus singuliers.

Mais c’est surtout le mammifère le plus chassé illégalement du monde. Bien plus, en nombre, que les éléphants et les rhinocéros réunis !

Selon une étude internationale, publiée en juillet 2017 dans la revue Conservation letters, le trafic de pangolins en Afrique a augmenté de 150 % entre 1970 et 2014.

Contrairement aux grands mammifères du continent, le pangolin n’est pas traqué pour devenir un trophée mais pour être revendu en Asie (Lire aussi "J'ai tué un éléphant pour 70 000 euros", notre enquête sur la chasse aux trophées dans le numéro d’octobre 2017 de National Geographic).

Sur ce continent, sa viande est un met de luxe, et ses écailles entrent dans la composition d’une poudre prétendument miraculeuse.

LE PANGOLIN À LA RECHERCHE DE NOURRITURE

Pour estimer l’ampleur de la chasse aux pangolins, les chercheurs ont analysé des données issues de 113 sites, dans 14 pays d’Afrique centrale, principalement le Cameroun, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale, le Gabon, la République démocratique du Congo et la République du Congo.

Résultat, entre 500 000 et 2,7 millions de pangolins sont capturés chaque année dans les forêts de ces pays ! Le plus souvent à l’aide de pièges, bien que leur utilisation soit illégale dans la plupart des régions de l’étude. En 2016, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (cites) avait pourtant interdit toute commercialisation de l’animal.

Sa vente illégale vers certains pays d’Asie reste, malgré tout, en forte progression. Les espèces asiatiques de pangolin sont devenues rares. Elles sont désormais classées au mieux « en danger » et au pire « en danger critique d’extinction » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le marché noir s’est donc tourné vers les quatre espèces africaines

 Comme la corne de rhinocéros, les écailles de pangolin, vendues environ 1 000 euros le kilo, sont réduites en poudre pour fabriquer des remèdes utilisés en médecine traditionnelle chinoise pour une trentaine de maux, des troubles érectiles aux cancers les plus graves.

Pourtant, les écailles sont constituées essentiellement de kératine, une molécule qu’on retrouve dans les ongles, les poils, les cheveux, le bec, les cornes et qui est a priori dépourvue de principe actif. La viande du pangolin est également très appréciée en Chine et au Viêt Nam, où les restaurateurs déboursent environ 1 750 euros pour un animal.

Ce n’est pas tout : le physique atypique du pangolin fait de lui un objet de curiosité, qu’on s’offre dans toute l’Asie.

En Afrique aussi, l’animal est un cadeau de luxe. On lui prête même des pouvoirs magiques. Glissées dans la poche, les écailles du petit mammifère protégeraient du mauvais œil… Triste preuve de son succès : depuis 1990, sur les marchés africains, le prix du pangolin géant (Smutsia gigantea) a été multiplié par 5,8 et celui des espèces arboricoles (Phataginus sp.) par 2,3.

Les auteurs de l’étude tirent la sonnette d’alarme : si des mesures de protection ne sont pas prises d’urgence, les espèces africaines connaîtront le même sort que leurs cousines asiatiques.

Elles figurent d’ailleurs depuis 2015 sur la liste des animaux « vulnérables » de l’UICN. 

bison

Publié à 15:12 par fandeloup Tags : hiver
bison

Ne pars pas faisons ensemble quelques pas... J'ai tant de choses à t'offrir pour illuminer ton avenir .Tant de printemps sont tellement décevant .Laisse l'été nous éclairer et le soleil nous brûler. Il y a trop d'hiver quand on regarde en arrière. Laisse les saisons défiler

Un gène ''zombie''

Publié à 14:52 par fandeloup Tags : place monde bonne homme chez sur mort afrique cadre animaux animal
Un gène ''zombie''

Un gène ''zombie'' aiderait les éléphants à combattre le cancer

 

Une étude américaine vient de découvrir le gène luttant contre le cancer chez les pachydermes. D'origine très ancienne, c'est une arme très efficace contre cette pathologie. Mercredi, 22 août Malgré leur taille impressionnante, les éléphants ne sont que rarement touchés par le cancer.

Alors qu’aujourd’hui le cancer est l’une des principales causes de mortalité chez l’Homme, il n’en est rien chez l’éléphant. Pourtant d’un point de vue physiologique, l’animal terrestre le plus massif du monde semblerait être un candidat tout choisi pour cette maladie.

Cependant, l’équipe menée par Vincent Lynch, biologiste de l’évolution à l’Université de Chicago, vient de lever le voile sur une partie du mystère de l’incroyable résistance génétique de ces colosses dans une étude publiée dans la revue scientifique Cell Reports.

Selon celle-ci, leur résistance à cette pathologie serait due à la présence d’un gène qui détruit les cellules dont le patrimoine génétique est endommagé : facteur inhibiteur de la leucémie 6 ou LIF6. La plupart des mammifères ont un gène LIF mais la particularité de l’éléphant est qu’il en possède plusieurs. Initialement, la fonction première de LIF réside dans l’inhibition de la différenciation cellulaire, lorsqu’une cellule passe d’un état indifférencié à un état spécifique dans une partie du corps, afin de contrôler la croissance d’un individu. Il est également connu pour son rôle dans l'amélioration de la fertilité.

En revanche, chez l’éléphant, la sixième version du gène a subi des modifications dans son comportement. Elle élimine désormais les cellules sujettes à des mutations pouvant être à l’origine de cancers. D’après les scientifiques de l’étude, le gène serait apparu il y a environ 59 millions d’années chez les ancêtres des éléphants actuels et des mammouths. À l’époque inutile, il aurait évolué conjointement avec les espèces.

Endormi jusque-là, le gène « zombie » serait sorti de sa léthargie et devenu fonctionnel.

 

UNE CASCADE GÉNÉTIQUE FATALE

Activé par le gène TP35 chargé de détecter l’ADN endommagé, LIF6 rentrerait en action dans les mitochondries des cellules mutées. Une mitochondrie est un élément de la cellule chargé de lui fournir de l’énergie. Lorsque les protéines issues du gène pénètrent dans ces dernières, elles ouvrent les parois des mitochondries dans lesquelles se trouvent des molécules toxiques pour la cellule hôte. Ainsi ayant ces molécules dans son environnement interne, la cellule touchée meurt.

À l’instar de LIF6, le gène TP53 est notamment responsable de la résistance des éléphants au cancer. Présent chez tous les mammifères, il est vital pour la prévention de la maladie. Ce gène code pour une protéine appelée p53 qui veille à la bonne structure de l’ADN. Dès qu’une cellule est endommagée, p53 se fixe sur les mutations concernées qu'il peut soit réparer, soit en bloquer la division cellulaire voire déclencher l’apoptose, la mort cellulaire. Une étude publiée en 2015 dans la revue scientifique eLIFEet toujours menée par le Dr Lynch avait démontré que, contrairement à l’Homme qui ne possède qu’une copie de TP53 dans son ADN, l’éléphant en comprend 20. Une étude de l’Université de l’Utah publiée dans la revue Jama Network était arrivée à la conclusion similaire durant la même année.

Ce nombre important de versions de gènes lui permet d’être plus présent et plus performant dans les cellules.

 

LE PARADOXE DE PETO OU LES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LE CANCER

Le cancer est un groupe de maladies dans le cadre desquelles se développent des tumeurs liées à une multiplication incontrôlée de cellules mutées. Ces mutations sont dues à l’accumulation d’erreurs dans les gènes des cellules se dupliquant. L'éléphant de savane d'Afrique (Loxodonta africana) est le plus gros animal terrestre du monde. Il mesure en moyenne 4 mètres à l'épaule pour un poids d'environ 6 tonnes pour le mâle et 4 tonnes pour la femelle.

 Il serait alors cohérent d’imaginer qu’un animal grand et massif tel qu’un éléphant comprenant un nombre très élevé de cellules - de l’ordre du billion - soit plus susceptible de posséder des mutations cellulaires responsables d’un cancer. De la même manière, un animal vivant plus longtemps a également logiquement davantage de risques de détenir des modifications génétiques délétères. Or chez les mammifères, cette vérité ne s’applique pas.

Un homme a, par exemple, autant de chances de développer un cancer qu’une souris. Cette antithèse scientifique établie dans les années 70 se nomme le « paradoxe de Peto ». Il permet d’expliquer entre autres les nombreuses stratégies des grands mammifères leur permettant de déjouer la pathologie. Outre les mécanismes génétiques mis en place par les pachydermes, ces animaux semblent avoir d’autres ressources pour lutter contre le cancer.

La principale autre stratégie étant leur métabolisme lent, il leur permet ainsi de limiter les erreurs dans la duplication cellulaire. Le modèle génétique de l’éléphant peut être très inspirant pour l’Homme et pourrait dans les années à venir aboutir à de futurs axes de recherches de traitements contre le cancer.

l'ivoire

Publié à 16:04 par fandeloup Tags : monde sur afrique musique pouvoir place bretagne
l'ivoire

La Grande-Bretagne durcit sa législation sur l'ivoire pour en faire l'une des plus strictes au monde

L'Europe jouant un rôle majeur dans le commerce de l'ivoire, les conservationnistes espèrent que l'interdiction du Royaume-Uni ouvrira la voie à une action européenne globale.

 Le gouvernement britannique a annoncé en avril que le Royaume-Uni allait faire entrer en vigueur une nouvelle loi sur le commerce de l'ivoire, la plus restrictive au monde. Celle-ci ne permettra que de rares et limitées exceptions. Les contrevenants risquent jusqu'à cinq ans de prison ou une amende non-plafonnée.

« L'ivoire ne devrait jamais être considéré comme une marchandise ou un symbole de pouvoir. Nous allons donc mettre en place l'une des interdictions les plus strictes au monde pour protéger les futures générations d'éléphants », a déclaré Michael Gove, ministre de l'Environnement.

Le braconnage des éléphants a atteint ces dernières années un niveau critique, en grande partie pour satisfaire les besoins du commerce d'ivoire. Plus de 30 000 éléphants d'Afrique sont abattus chaque année par des braconniers, et le nombre d'éléphants de savane africaine a chuté de 30% de 2007 à 2014. Si une grande partie de la demande d'ivoire vient d'Asie, l'Europe est elle aussi un important marché pour le commerce d'ivoire.

Une interdiction du commerce international d'ivoire est en vigueur depuis 1990, mais de nombreux pays continuent d'autoriser l'achat et la vente d'ivoire au sein de leurs territoires. On sait peu de choses sur le commerce légal d'ivoire au sein de l'Union européenne. Les chiffres officiels indiquent cependant qu'environ 7,6 tonnes d'ivoire légal ont été exportées de l'UE depuis 2003, selon l'Environmental Investigation Agency (EIA) basée à Londres.

Le Royaume-Uni exporte plus d'ivoire légal que n'importe quel autre pays au monde, selon une analyse de l'EIA. En août 2017 lorsque l'EIA a publié cette analyse, Mary Rice, la directrice exécutive a indiqué que : « Les exportations d'ivoire depuis le Royaume-Uni stimulent la demande des consommateurs dans le monde entier, en particulier à Hong Kong et en Chine, deux des plus grands marchés légal et illégal d'ivoire au monde. Et en plus de stimuler la demande, le commerce légal au Royaume-Uni offre des opportunités pour le blanchiment de le commerce d'ivoire illégal, à la fois dans le pays et à l'étranger ».

L'interdiction du commerce d'ivoire au Royaume-Uni, qui doit encore être promulguée, s'applique à toutes les formes d'ivoire à l'exception des articles produits avant 1947 dont moins de 10 % sont en ivoire, les instruments de musique fabriqués avant 1975 avec moins de 20 % d'ivoire, les antiquités rares vieilles de plus d'un siècle (qui doivent être estimées par un spécialiste) et certains articles échangés entre musées accrédités. Les conservationnistes travaillent depuis plusieurs années pour faire voter une interdiction de l'ivoire au Royaume-Uni.

Lorsque cette proposition de loi a été soumise à consultation par le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales, elle a reçu plus de 70 000 réponses, dont de plus de 88 % en faveur de l'interdiction. « Nous sommes ravis que le gouvernement ait écouté nos inquiétudes et que la réponse publique à cette consultation soit résolument pour une législation sévère interdisant le commerce de l'ivoire au Royaume-Uni », a déclaré Charlie Mayhew, PDG de Tusk Trust, une organisation de conservation faunique basée au Royaume-Uni. Les défenseurs de l'environnement exhortent maintenant l'Union Européenne dans son ensemble à se pencher sur le commerce de l'ivoire.