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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Saisie de 116 kilos de cornes de rhinocéros en Malaisie
Cette saisie, la plus importante de l’histoire du pays, a une valeur estimée à 12 millions de dollars.
Un rhinocéros blanc femelle (à gauche) broute avec un mâle devenu son compagnon, dans la province du Kwazulu-Natal (Afrique du Sud). Un gang de braconniers en hélicoptère l’a poursuivie avec son petit de 4 semaines, lui a tiré une flèche tranquillisante et lui a coupé les cornes à la tronçonneuse. Les gardes-chasse l’ont retrouvée une semaine plus tard cherchant son petit, sans doute mort de faim et de soif.
C’est à l’aéroport de Kuala Lumpur que 50 cornes de rhinocéros en partance pour le Vietnam ont été découvertes la semaine dernière. La cargaison, empaquetée dans des boîtes en carton, était de 116 kg et d'une valeur estimée à environ 12 millions de dollars. Abdul Kadir Abu Hashim, responsable du département malaisien pour la faune sauvage, a déclaré à l’AFP que cette saisie « est la plus importante dans l'histoire (de la Malaisie) en ce qui concerne le nombre des cornes et leur valeur ».
Les autorités précisent que, en plus des cornes de rhinocéros, la cargaison comprenait des os de tigres et de léopards. Les responsables n’ont pas encore pu être identifiés, à l’instar de la provenance du chargement, bien que ces types de prises soit souvent issues du braconnage opéré sur les rhinocéros d’Afrique pour ensuite être envoyées vers l’Asie de l’est où la demande est constante. Bien que le braconnage sur les rhinocéros ait été prohibé dans le monde entier en 1977 par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), ce commerce reste très actif.
D’après le Fonds mondial pour la nature (WWF), le prix d’un kilo de cornes de rhinocéros peut atteindre 40 000 à 50 000 €. Les cornes de rhinocéros sont très plébiscitées dans l’est du continent, et tout particulièrement au Vietnam, où l’on considère que la kératine présente dans les cornes de l’animal aurait des vertus médicinales pour lutter contre les maux de tête, les cancers ainsi que des propriétés aphrodisiaques. Les cornes peuvent donc être vendues entières ou en poudre.
La Chine, qui fut également l’un de ses grands importateurs, exprime toujours une demande pour un usage de décoration domestique. Sur les cinq sous-espèces de rhinocéros, réparties à raison de deux en Afrique et trois en Asie, toutes sont considérées comme menacées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). En 2017, plus de 1000 rhinocéros avaient été victimes du braconnage rien qu’en Afrique du sud.
Le chat marsupial tacheté est de retour en Australie continentale
Alors que ces petits marsupiaux de la taille d'un chat ont disparu il y a 50 ans de l'Australie continentale, des scientifiques tentent de les réintroduire sur le territoire.
Disparu sur l'île-continent d'Australie, le chat marsupial tacheté (Dasyurus viverrinus) vit encore en Tasmanie. Des chercheurs tentent désormais de le réintroduire dans des zones de son ancienne aire de répartition.
Si la beauté est subjective, nous sommes tous d'accord pour dire quand un animal est « mignon ». C'est le cas des chats marsupiaux tachetés, ces adorables petits mammifères endémiques d'Australie. Les chats marsupiaux tachetés ont disparu d'Australie continentale il y a 50 ans. Mais en mars 2018, 20 marsupiaux de Tasmanie ont été relâchés en Australie.
MIGNONS ET RUSÉS
Les chats marsupiaux tachetés, avec leurs oreilles de lémuriens, leur tête de souris, leur corps de chat et leur épaisse fourrure tachetée de blanc, sont uniques en leur genre. Mais dans la nature, il est assez difficile d'observer ces caractéristiques. Les chats marsupiaux tachetés sont des animaux nocturnes, qui passent le plus souvent la journée à dormir dans leur tanière avant de se mettre en quête de nourriture la nuit.
Ces petits mammifères ne sont pas difficiles : insectes, charognes, rats, lapins, oiseaux, lézards et même des animaux plus imposants qu'eux constituent leur régime alimentaire. Selon Wade Anthony, fondateur du sanctuaire animalier Devil’s Cradle, situé en Tasmanie où quelques-uns des marsupiaux relâchés ont été élevés, ces animaux sont même connus pour voler la nourriture des diables de Tasmanie.
« J'ai vu un chat marsupial tacheté mener une petite danse autour d'une carcasse, poursuivi par un diable de Tasmanie. Le petit animal revenait toujours à la carcasse en premier, ce qui lui permettait de voler de petits bouts de viande à chaque fois », se souvient-il.
Qui n'a jamais trouvé amusant d'embêter sa famille ?
Le chat marsupial tacheté et le diable de Tasmanie, deux espèces de marsupiaux carnivores, sont cousins. Ils appartiennent tous deux à la famille des Dasyuridae.
Nicholas Dexter est chargé de projet principal au Parc national Booderee, situé en Nouvelle-Galles du Sud. C'est là-bas qu'ont récemment été relâchés les chats marsupiaux tachetés. Il confie que ces petits mammifères sont également des cousins plus éloignés du thylacine, dit tigre de Tasmanie, une espèce aujourd'hui éteinte. Les chats marsupiaux du nord, victimes de leurs proies, sont également menacés d'extinction.
La population de cet animal, qui se nourrit de crapauds, a chuté de 95 % après 1935, date à laquelle le crapaud buffle, une espèce toxique, a été introduite en Australie. Certains chats marsupiaux se montrent toutefois peu disposés à se nourrir de crapauds. Une étude récente révèle que ce comportement s'expliquerait par celui de leurs parents.
Il semblerait que lorsque les deux parents font preuve d'un comportement intelligent face aux crapauds, leur progéniture est beaucoup moins susceptible de se nourrir de la patte d'un crapaud non toxique que les autres chats marsupiaux. Il en va de même pour les hybrides, c'est-à-dire lorsqu'un seul des deux parents présente un tel comportement. Les chats errants, les renards et les maladies ont conduit à l'extinction des chats marsupiaux tachetés sur l'Australie continentale.
Les chercheurs ont également relâché des chats marsupiaux du nord pure race, ainsi que des hybrides sur l'Indian Island, une île peuplée de nombreux crapauds. Un an après, les petits des marsupiaux vivant au milieu des crapauds se portaient bien, malgré le déclin de certaines populations. Le gène aurait peut-être été transmis.
UNE RÉINTRODUCTION SYNONYME D'ESPOIR
Pourquoi les chats marsupiaux tachetés ont-ils disparu du continent australien s'ils ne mangeaient pas de crapauds toxiques ?
À cause d'un prédateur rusé. Au début du 19e siècle, des renards provenant de Grande-Bretagne ont été introduits en Australie. Ces derniers « se sont répandus dans la moitié sud du pays, à l'exception de la Tasmanie », explique Nicholas Dexter. De nombreux mammifères ont alors disparu à l'état sauvage, notamment les bettongies, les wallabies bridés à queue cornée et les chats marsupiaux tachetés.
La Tasmanie « est en quelque sorte devenue une arche de Noé pour certaines de ces espèces, comme le chat marsupial tacheté », poursuit Nicholas Dexter. Depuis leur réintroduction à Booderee en mars dernier, la vie n'a pas été facile pour les 20 chats marsupiaux tachetés. Seuls quatre d'entre eux ont survécu. Six marsupiaux ont été tués par des prédateurs, dont des renards, et quatre ont été percutés par des véhicules. Les scientifiques s'attendaient à quelques morts, mais le programme existant subira des changements, a annoncé Wade Anthony. Devil’s Cradle a déjà étendu la superficie de l'espace naturel dédié aux chats marsupiaux tachetés avant leur réintroduction. Sur les 20 chats marsupiaux tachetés relâchés en Australie continentale, trois ont déjà donné naissance à des petits. Il y a donc de l'espoir pour l'espèce.
Nicholas Dexter annonce qu'il y a de l'espoir si les futures générations de chats marsupiaux tachetés qui naîtront à Booderee se montrent plus craintives face au danger, notamment envers les humains, la circulation et les chiens domestiques. La prochaine génération est déjà là. Trois des femelles réintroduites viennent chacune de donner naissance à cinq petits. Les femelles peuvent avoir des portées de 20 petits à la fois, qui font à la naissance « la taille d'un grain de riz », explique Wade Anthony.
Avant même de voir le jour, lors de la gestation qui dure huit semaines, la vie n'est pas facile pour les petits. À la naissance, les choses se compliquent un peu plus, puisque la mère ne possède que six mamelles. Alors, est-ce que tout le monde fond immédiatement devant la frimousse des chats marsupiaux tachetés ? « Oui, surtout lorsqu'ils se tiennent sur leurs pattes arrières et vous regardent. Ils ressemblent alors à des lémuriens vêtus d'un pyjama à pois », confie Nicholas Dexter.
Difficile de ne pas fondre en effet.
Catastrophe écologique , pour toute sa biodiversité .... Alaska , terre des animaux sauvages tels les Loups , des Grizzlys des Bisons ....... Pour quoi ?? L'or noir "maudit prétrole ... Dans les années à venir , sur ces terres c'est un giganteste génocide qui va y avoir et il a déjà commencé avec l'autorisation de tuer les Ours et Loups
Deux bœufs musqués baguenaudent dans un paysage vierge de toute trace humaine. Les monts Sadlerochit se dressent au loin.
L'Arctic National Wildlife Refuge est l'une des plus vastes aires protégées des États-Unis, et l'un des endroits les plus sauvages de la Terre... jusqu'à présent.
Le petit avion à hélice a tangué en quittant la piste de graviers, a survolé le village de Kaktovik, et s’est bientôt réduit à un point jaune au-dessus de la mer brune de la toundra – un recoin d’Alaska qui est peut-être le terrain le plus controversé des États-Unis. Pendant des millénaires, la plaine côtière de ce qui est devenu l’Arctic National Wildlife Refuge (réserve naturelle nationale de l’Arctique) a vu transhumer des hardes de rennes, estiver des nuées d’oiseaux migrateurs, hiverner des ours blancs et chasser les autochtones alaskans. Mais son sous-sol recèlerait environ 7,7 milliards de barils de pétrole, et c’est là tout le problème.
Le Congrès américain a voté la création de la réserve de 78 000 km2 en 1980. Le monde affrontait alors son second choc pétrolier en moins de dix ans. Les législateurs se sont donc laissé la possibilité de trancher plus tard sur le sort d’une zone de 6 070 km2 de la plaine côtière, potentiellement riche en pétrole. Depuis, le débat sur son utilisation n’a jamais cessé.
« Lors de ma première visite ici, au début des années 1970, c’était un pays sans limites, m’a dit le pilote Pat Valkenburg, biologiste en retraite du Département de la chasse et de la pêche de l’Alaska. Maintenant, dès que la presse évoque la réserve, ça fait débarquer des flopées de gens. »
Le vol avec Valkenburg remonte à 2005 mais, récemment, les médias ont beaucoup parlé de la réserve de l’Arctique. En près de quarante ans, les républicains ont tenté une douzaine de fois de l’ouvrir à l’exploration pétrolière. Puis, l’an passé, Lisa Murkowski, sénatrice de l’Alaska, a glissé un amendement autorisant les forages dans le projet de loi fiscale voté par son parti. Les forages n’interviendront pas avant de nombreuses années, affirment les experts.
Mais l’actuel gouvernement des États-Unis souhaite ardemment procéder à la vente de deux concessions prévue par la nouvelle loi. Une fois levés les divers obstacles réglementaires et légaux, l’Alaska et le gouvernement fédéral envisagent de se partager la recette, soit 2,2 milliards selon le bureau du Budget du Congrès des Etats-Unis – une estimation plus qu’optimiste si l’on se fonde sur les prix récents des concessions.
Or l’Alaska court après l’argent, car cet État ne prélève ni TVA ni impôt sur le revenu. L’industrie pétrolière et gazière finance 90 % de son budget (et verse un dividende de 1 000 dollars par an à chaque Alaskan), notamment grâce à une taxe sur l’acheminement du pétrole du North Slope via le pipeline trans-Alaska. Mais, depuis la chute des cours du pétrole, en 2014, le déficit budgétaire de l’État se chiffre en milliards de dollars.
Plus inquiétant, malgré un rebond récent, la quantité de pétrole qui transite par le pipeline diminue régulièrement depuis 1988. En 2012, un rapport de l’Agence d’information sur l’énergie des Etats-Unis (USEIA) estimait que, si les prix restent bas, le pipeline fermera d’ici à 2026. Plus d’un tiers des 300 000 emplois du secteur privé en Alaska dépendent du pétrole et du gaz. À l’ouest de l’Arctic National Wildlife Refuge, la réserve nationale de pétrole de l’Alaska (NPR-A) et des terres publiques limitrophes sont déjà ouvertes à l’exploration.
De nouvelles découvertes portent les capacités estimées de la zone à 8,7 milliards de barils de pétrole récupérable – 1 milliard de plus que dans la réserve naturelle de l’Arctique. Les politiciens de l’Alaska ont peut-être terriblement besoin du pétrole. Mais, dans le reste du pays, aujourd’hui inondé de pétrole et de gaz de schiste, le rapport coût-bénéfice des forages dans ce territoire reculé est perçu différemment. « C’est la question qui tue, analyse Mouhcine Guettabi, économiste à l’université de l’Alaska, à Anchorage.
Quel bien-être faut-il optimiser ?
Faut-il considérer la valeur que chaque citoyen américain accorde à la nature sauvage ?
Ou bien le seul intérêt des Alaskans ? »
« Il n’existe rien de comparable en Europe, même de loin, s’extasie le photographe allemand Florian Schulz. C’est l’un des derniers paysages authentiquement vierges. » Il a consacré une bonne partie des quatre dernières années à explorer la réserve de l’Arctique : 78 000 km2 d’un écosystème intact, depuis la taïga du Sud, en passant par les escarpements et prairies alpines de la chaîne de Brooks, et jusqu’aux vallonnements de la toundra qui plonge en mer de Beaufort. Seules quelques cabanes éparses révèlent la main de l’homme. La rivière Canning marque la frontière de la réserve naturelle. Le contraste est frappant : sur l’autre rive s’étend Point Thomson, le champ gazier d’ExxonMobil, avec ses 120 ha de lits de graviers, ses bâtiments et réservoirs en acier, ses quais, sa piste d’atterrissage et ses 18 km de routes.
Un pipeline file vers l’ouest et le brouillard marron suspendu à l’horizon au-dessus de Prudhoe Bay, le centre industriel du North Slope. Alors que notre avion virait au-dessus de la Canning, en 2005, Pat Valkenburg m’a désigné des taches brunes qui, bien vite, sont devenues des troupeaux de rennes épars. Nous avons survolé les contreforts des monts Sadlerochit.
D’un coup, des dizaines de milliers de rennes sont apparus devant une étroite vallée, baignés par la lumière dorée du soleil arctique. Aujourd’hui, cette harde dite « de la rivière Porcupine » compte 218 000 têtes – un record. Plus de la moitié de ses femelles mettent bas dans la réserve.
Les hyènes sont-elles hermaphrodites ?
Pas tout à fait, même si la reproduction des différentes espèces de hyènes interroge les spécialistes. Le système reproducteur des hyènes est tout à fait singulier. À tel point que, pendant des siècles, on a supposé que les quatre espèces (les hyènes tachetée, rayée, brune et le protèle) étaient hermaphrodites, car les deux partenaires semblaient avoir un pénis lors des ébats.
L'hypothèse était que les hyènes changeaient de sexe selon les besoins. La vérité est qu'une hyène tachetée femelle, contrairement à ce que l'on voit chez tous les autres mammifères, possède un clitoris plus grand que le pénis du mâle.
« Le clitoris est très allongé et forme un pseudo-pénis érectile par lequel elle urine, s'accouple et met bas », explique Kay Holekamp de l'université d'État du Michigan. C'est le seul mammifère femelle n'ayant pas d'orifice vaginal externe.
Pendant l'accouplement, le clitoris est flasque, et le mâle doit y insérer son pénis en érection. Cela peut sembler inconfortable pour la femelle, mais ce n'est rien à côté de l'expulsion d'un foetus de 1,5 kilogramme par le même orifice.
Comment a évolué cet étrange appareil génital ? Selon Kay Holekamp, « personne ne comprend vraiment pourquoi il est comme ça ».
Le Kenya va instaurer la peine de mort pour les braconniers
Le Kenya veut aller plus loin dans sa lutte contre le braconnage, et souhaite instaurer la peine de mort contre les braconniers. Les braconniers ne resteront plus impunis.
Les chasseurs s'en prenant aux rhinocéros et aux éléphants pour leurs cornes et défenses en ivoire risqueront désormais la peine de mort , a annoncé le ministre kényan du tourisme et de la protection des espèces sauvages, Najib Balala, rapporte The Independent.
Des mesures insuffisantes Pour le responsable politique, les mesures dissuasives déjà en place dans le pays pour empêcher les braconniers de passer à l'acte sont insuffisantes. Désormais, les braconniers encourront la peine de mort. Le Kenya abrite plusieurs dizaines d'espèces sauvages dans ses parcs et réserves nationaux, parmi lesquels les lions, les rhinocéros, les autruches, les hippopotames, les girafes et les zèbres.
Au cours de la seule année 2017, 69 éléphants et neuf rhinocéros ont été tués au Kenya, alors que les deux espèces sont menacées. Sélectionné pour vous Koh-Lanta: la version des faits de Candide Renard Un renforcement de la loi depuis 2013 Malgré sa volonté de protéger les grands mammifères sauvages par tous les moyens, le Kenya risque toutefois de se heurter aux injonctions de l'ONU, puisque celle-ci s'oppose à la peine de mort pour tout crime que ce soit.
Selon les autorités touristiques du Kenya, le braconnage est en baisse dans le pays, grâce au renforcement de la loi sur la protection des espèces sauvages, mis en place en 2013 avec le Wildlife Conservation Act, qui prévoit notamment une amende de 200.000 dollars (environ 169.700 euros).
Celui-ci aurait permis de réduire de 85% le braconnage des rhinocéros, et de 78% celui des éléphants, par rapports aux tristes records enregistrés en 2012 et 2013.
Exclusif : Des diplomates nord-coréens sont accusés de contrebande d'ivoire
Un nouveau rapport identifie au moins 18 diplomates nord-coréens qui seraient impliqués dans la contrebande d'ivoire.
Des gardes-chasse ont trouvé ce rhinocéros noir mâle dans la vallée protégée de Savé, au Zimbabwe, blessé par balles et les deux cornes coupées. Les vétérinaires l’ont euthanasié car son épaule était brisée. Depuis six ans, en Afrique, les braconniers ont tué plus d’un millier de rhinocéros pour leurs cornes. Utilisées dans la médecine traditionnelle, celles-ci passent en contrebande en Asie.
En République Démocratique du Congo, Place Braconnier, à Kinshasa, de nombreux échanges se font. Parmi ceux-ci les trocs et contrebandes d'ivoire, de peaux de léopards, de dents de lions, de cornes de koudou et d'autres produits illicites issus du commerce d'espèces sauvages. C'est le long des étals de la Place Braconnier que Daniel Stiles, un conservationniste indépendant travaillant à la surveillance d'un réseau de trafic d'ivoire, a croisé des acheteurs coréens pour la première fois en 1999.
Ils achetaient des défenses et des sculptures d'ivoire qui, selon lui, avaient pour destination la Corée du Sud. Mais lorsqu'il s'est rendu en Corée du Sud, il a constaté que le marché pour les produits dérivés de l'ivoire était quasi inexistant. C'est seulement plusieurs années plus tard que Stiles a réalisé son erreur : les acheteurs croisés sur la Place Braconnier étaient sans aucun doute Nord-Coréens, et non Sud-Coréens. D'après plusieurs sources, historiennes, scientifiques, et gouvernementales, l'implication de diplomates nord-coréens dans le commerce illégal d'ivoire serait notoire.
Jusqu'à présent leur implication était surtout connue sur les marchés européen et asiatique, mais un nouveau rapport révèle que l'Afrique et sa faune occupent également une part proéminente dans les activités illicites de la Corée du Nord. Selon ces nouvelles recherches, publiées par le Global Initiative Against Transnational Organized Crime, une organisation basée à Genève dont le but est de renforcer les actions gouvernementales, au moins 18 instances incluant des diplomates nord-coréens ont été appréhendées pour trafic d'ivoire et de cornes de rhinocéros ces 30 dernières années. Le nombre de cas non-détectés est sans doute encore plus important.
Julian Rademeyer, auteur du rapport, a été le premier à tirer la sonnettes d'alarme, quand il a eu vent d'une étrange affaire. En mai 2015, Pak Chol-Jun, un conseiller politique auprès de l'ambassade nord-coréenne de Pretoria (Afrique du Sud), et Kim Jong-Su, maître de taekwondo lui aussi basé dans la capitale sud-africaine, ont été surpris au Mozambique avec près de 100 000 dollars en liquide et près de 4.5 kilos de cornes de rhinocéros.
L'ambassadeur nord-coréen en Afrique du Sud a négocié la libération des deux hommes, mais le conseiller politique a tout de même été expulsé du pays. Dans le même temps, le maître de taekwondo, qui est aussi suspecté d'être un espion nord-coréen selon les sources confidentielles de Julian Rademeyer, a expliqué à ses élèves qu'il devait rendre « visite à sa famille », et n'est jamais revenu. « Ne serait-ce qu'essayer d'obtenir une confirmation de l'existence de l'incident a été un cauchemar », raconte Rademeyer.
« Mais ça a piqué ma curiosité sur l'implication des diplomates nord-coréens dans le commerce illégal d'ivoire et de cornes de rhinocéros. » Des incidents similaires sont reportés de temps à autres par les médias au Mozambique mais Rademeyer a découvert un réseau bien rodé d'activités illégales.
Selon des sources haut-placées qu'il a pu contacter pour obtenir des entretiens, des officiels des ambassades et des attachés militaires participeraient à la contrebande d'ivoire depuis l'Angola, l'Éthiopie et la République démocratique du Congo, et à la contrebande de cornes de rhinocéros depuis l'Afrique du Sud et le Mozambique. Il est parfois admis (à tort) que les diplomates bénéficient d'une immunité les protégeant des enquêtes et des arrestations et les Nord-Coréens semblent tirer parti de cette supposition pour transporter des produits issus du commerce illégal d'espèces sauvages vers la Chine.
Un indicateur de Julian Rademeyer, un ancien médiateur en import-export qui possédait un passeport diplomatique et vit à présent à Séoul, a expliqué que son travailpermettait de faciliter les transactions entre les diplomates basés en aFRIQUE et les réseaux criminels chinois. Les diplomates nord-coréens « prenaient l'avion pour Pékin et rejoignaient des contrebandiers chinois. J'arrangeais la rencontre et organisais l'échange avec une devise forte, » explique-t-il, faisant référence au trafic de cornes de rhinocéros, d'ivoire et de pépites d'or.
Il ajoute que les diplomates pouvaient faire trois à quatre voyages de ce type par an. Les plus vieux incidents listés par Rademeyer remontent à 1986. À l'automne 2016, deux cas coup sur coup ont impliqué des Nord-Coréens arrêtés à l'aéroport international de Bole, en Éthiopie. Le premier diplomate transportait 76 pièces d'ivoire sculptées dans son sac, le second 200 bracelets en ivoire. Les deux hommes se rendaient en Chine. mais quand l'un deux a montré son passeport diplomatique, il a été relâché immédiatement sans inculpation. « Peu d'officiers prennent le risque de retenir un diplomate, de peur de subir les foudres de leur hiérarchie, » continue Rademeyer, « Il y a là un réel problème juridique. »
L'Afrique est le seul continent où les diplomates nord-coréens se risquent à prendre part à des activités illicites. Cette contrebande s'est probablement organisée au milieu des années 1970, quand la Corée du Nord a renoncé à s'acquitter de ses dettes et a perdu la possibilité d'emprunter de l'argent. La nation était alors à la recherche de n'importe quel moyen pour gagner de l'argent, et les diplomates appauvris (ils ne gagnent qu'environ 1 000 euros par mois aujourd'hui), ont eu à charge de trouver de nouveaux moyens d'enrichissement personnel.
Les indicateurs qui ont travaillé pour les ambassades nord-coréennes racontent que pendant les négociations ils ne se nourrissaient que de riz blanc. Comme l'un d'eux l'a confié à Rademeyer, « Quand nous avons la possibilité de voyage, on fait tout pour gagner le plus d'argent possible. » Une portion importante bien qu'indéfinie de leurs revenus doit être envoyée à Pyongyang au titre de "revenu loyal" ou "taxe révolutionnaire".
Selon Stephan Blancke, un chercheur en sciences politiques au King’s College de Londres, le gouvernement est peu regardant sur la légalité des fonds entrants. « Pour le gouvernement nord-coréen, ce n'est pas un problème que leurs diplomates soient impliqués dans des trafics de contrebande, du moment qu'ils paient la taxe révolutionnaire et qu'ils offrent des présents lors d'anniversaires ou d'occasions spéciales, » dit-il, faisant référence aux fêtes nationales comme l'anniversaire de Kim Il-Sung.
En 1976, les pays scandinaves ont expulsé 12 diplomates nord-coréens après avoir découvert qu'ils faisaient partie d'un réseau de contrebande de vodka polonaise, de cigarettes et de haschisch. Malgré la sanction, les pratiques de l'ombre ont continué de plus belle. Près de 150 cas impliquant des Nord-Coréens ont été recensés. La plupart étaient des diplomates, qui étaient récompensés lorsqu'ils rentraient en Corée du Nord. Avec les usines nord-coréennes produisant des méthamphétamines de bonne qualité à destination du marché chinois notamment, les diplomates du pays sont moins engagés dans le trafic de drogues qu'ils ne l'ont été.
Mais d'après ce nouveau rapport, il est évident qu'ils sont toujours impliqués dans les contrefaçons pharmaceutiques, la contrefaçon de dollars et le trafic de cigarettes, et qu'ils ont illégalement obtenu de l'or, des joyaux, des armes et des produits issus du commerce d'espèces sauvages. « La contrebande est comprise dans les revenus de la Corée du Nord et elle doit perdurer pour permettre au régime de rester en place, » avance le rapport. « Tout le régime repose sur la circulation d'argent liquide. »
Contactée par email, un représentant de l'ambassade de la République Démocratique de Corée à Pretoria a nié tout engagement de ressortissants diplomates dans le trafic illégal de cornes de rhinocéros, d'ivoire et de contrebande. « Nous sommes persuadés que ce rapport a été fabriqué de toutes pièces sans preuves, pour critiquer l'indépendance et la souveraineté de notre État » a écrit cette source anonyme. Cette cargaison de contrebande a été saisie au Kenya, mais cela ne fera pas ressusciter les animaux. La faible taille des défenses indique que de jeunes éléphants ont été tués.
POUR LES DIPLOMATES, PEU DE RISQUES ET DE NOMBREUX REVENUS
Les sanctions prises récemment contre la Corée du Nord vont certainement accentuer d'avantage le trafic opéré par les diplomates du pays. Cela induit plus de trafic d'espèces sauvages, qui leur assure des revenus avantageux pour peu de risques. Un indicateur basé à Séoul a expliqué à Rademeyer qu'entre 2011 et 2014, des diplomates ont perçu environ 10 000 euros de profit sur chacune des valises transportant six à dix kilos d'ivoire et environ 35 000 euros pour 1 kilo de corne de rhinocéros blanc. Les cornes de rhinocéros noir sont elles vendues à 70 000 euros le kilo.
Les sacs des diplomates sont rarement fouillés, et même lorsqu'ils le sont, les persécutions pour les citoyens ordinaires sont relativement rares pour les crimes liés au trafic d'espèces sauvages. Expulser les diplomates nord-coréens peut sembler être la meilleure solution pour contrer ce type d'activités illégales. Mais des pays comme l'Ouganda, l'Angola et la Guinée équatoriale ont reçu l'aide de la Corée du Nord dans leur lutte pour l'indépendance.
Ces liens historiques les obligent aujourd'hui encore. Mais d'autres pays comme le Zimbabwe ou le Botswana ont fermé l'ambassade de la Corée du Nord (bien que cette dernière a aidé le président Robert Mugabe à s'imposer à la tête du Zimbabwe en lui portant assistance d'un point de vue militaire) à cause du trafic d'ivoire et de cornes de rhinocéros.
« Le consensus anti-Corée du Nord qui est en train de se mettre en place repose aussi sur les activités illégales que mènent les diplomates nord-coréens à l'étranger. Dans ces conditions, il est de moins en moins intéressant d'avoir un représentant de la Corée du Nord dans votre pays, » estime Ben Young, un doctorant en histoire coréenne à l'université George Washington à Washington, D.C. Même si les 10 ambassades nord-coréennes restantes en Afrique sub-sahariennes venaient à fermer, cela ne réglerait pas le problème de trafic d'espèces sauvages.
Même si le nombre de Nord-Coréens pris sur le fait ne représente que la partie émergée du problème, le trafic auquel il prenne ne représenterait qu'une partie de la mise à mort des 1000 rhinocéros tués chaque année sur le continent africain. Par ailleurs, les Nord-Coréens ne sont pas les seuls diplomates impliqués dans le trafic d'espèces sauvages comme le montre la recherche de Rademeyer qui reporte 13 autres cas de diplomates basés en Afrique - pour la plupart Chinois et Vietnamiens - et participant à la contrebande d'ivoire et de cornes de rhinocéros. « Mais ils contribuent au massacre des 7 100 rhinocéros tués par les braconniers au cours de la dernière décennie. »
Des girafes réticulées courent à travers la zone de conservation de Leparua située au nord du Kenya. Au cours des 30 dernières années, leur nombre a chuté de près de 40 %.
La loutre géante peut atteindre 1,8 m de longueur et mange jusqu'à 3,5 kg de poisson par jour. Bien qu'en danger à peu près partout en Amérique du Sud, sa population dans le parc national de Manu a augmenté depuis l'interdiction de la chasse commerciale, en 1973.