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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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fond ecran animaux felins

lion

Publié à 09:51 par fandeloup Tags : amour
lion

L'amour est implacable, si il veux s'intaller, il s'impose à nous qu'on le veuille ou non

lion

Publié à 15:49 par fandeloup Tags : sur vie afrique nature voyage centre photo
lion

Vivez une expérience unique aux côtés d’un guide privé qui vous fera découvrir la beauté de l’Afrique du Sud comme vous ne l’avez jamais vue. Tout au long de votre séjour, vous pourrez admirer des paysages exceptionnels, aller à la rencontre des cinq grands (lion, léopard, éléphant, rhinocéros et buffle) et passer de bons moments dans une ambiance conviviale.

Dès votre arrivée à l’aéroport de Johannesburg, votre guide vous récupèrera pour vous emmener ensuite en direction du célèbre Kruger National Park où il vous fera partager son expérience ainsi que ses connaissances sur cette nature pleine de surprise.

Accompagné d’un guide francophone, cette aventure est destinée autant aux photographes professionnels qu’aux amoureux de la vie sauvage. Votre petit groupe vous permettra d’être au mieux conseillé par ce professionnel de la photo pour réussir de superbes clichés.

Points de vue spectaculaires et instants inoubliables seront au programme, notamment la rencontre avec Jessica, cette femelle hippopotame apprivoisée et la visite du centre de réhabilitation animalier de Moholoholo.

Un voyage plein d’émotions avec les conseils d’un naturaliste passionné.

Afrique du sud Kruger Park Novembre 2017 www.Julien-Regamey.ch

lion

Publié à 08:18 par fandeloup Tags : moi
lion

Ce beau lion doit être dans un zoo, pas dans la savane !!!

hé ho minute là, je suis un lion en liberté moi et non pas dans un ZOO,

tigre

Publié à 15:09 par fandeloup
tigre

Un tigre visiblement stressé.

tristesse

Publié à 17:17 par fandeloup Tags : animal internet monde
tristesse

Etats-Unis : une lionne tue le père de ses lionceaux

Les soigneurs ne comprennent pas pourquoi Zuri, 12 ans, a mortellement attaqué son compagnon Nyack.

ZOO D’INDIANAPOLIS

Lundi, dans l’enclos de son zoo à Indianapolis, la femelle a mortellement blessé le géniteur de ses petits. C’est une rareté dans le monde animal et captif des zoos. Une lionne a récemment tué le père de ses trois lionceaux. Le zoo d’Indianapolis (Etats-Unis) a publié vendredi un communiqué déplorant que Zuri, lionne élevée dans le zoo, ait tué son compagnon Nyack au cours d’une dispute.

Selon le communiqué, avant l’ouverture du site lundi matin, l’équipe de soigneurs a entendu des rugissements inhabituels venant de l’enclos extérieur des lions. Quand ils sont arrivés, Zuri maintenait Nyack par le cou, l’empêchant de faire tout mouvement. Les deux félins sont à peu près de même corpulence, environ 150 kg chacun. Les soigneurs ne sont pas parvenus à lui faire lâcher prise, et Nyack, 10 ans, a succombé à l’asphyxie liée à ses blessures.

Le couple Zuri-Nyack a donné naissance aux trois autres lions du parc, Enzi, Mashaka et Sukari, nés le 21 septembre 2015 de la même portée. Selon le zoo d’Indianapolis, mâle et femelle ne s’étaient jamais agressés. Le site internet du zoo présente Zuri comme une « mère attentive et protectrice ».

territoires.

Publié à 15:44 par fandeloup Tags : dieu fond sur monde carte
territoires.

Les forêts rétrécissent, le jaguar recule

Le fauve, autrefois présent dans toute l’Amérique du Nord et du Sud, perd chaque jour un peu plus de territoires.

En cause, le morcellement de son espace vital. Un jaguar de 10 mois va se mettre en sécurité dans un arbre, dans le Pantanal, au Brésil. Au passage, il déclenche un piège photographique à barrière infrarouge. Le Pantanal est la plus vaste zone tropicale humide du monde, et l’un des derniers bastions du dieu-jaguar.

 Le territoire du plus grand carnivore d’Amérique, Panthera onca, s’étendait autrefois du sud-ouest aride des États-Unis à la pampa d’Argentine. Mais, depuis le XIXe siècle, l’espèce a perdu plus de la moitié de son aire de répartition et a été repoussée au fin fond des forêts tropicales, qui lui conviennent moins, notamment en Amazonie.

En cause : l’expansion urbaine et le déboisement. Leur habitat se réduit et se trouve morcelé par le développement des activités humaines. Or, il est important pour leur survie de maintenir des liens entre les populations principales vivant dans les deux Amériques, du Nord et du Sud, afin de préserver la diversité de son patrimoine génétique. Établir la carte des populations de jaguars permet d’identifier les zones cruciales où ils vivent et se déplacent au voisinage de l’homme. Les protecteurs de l’environnement, comme l’ONG Panthera, travaillent ensuite à la constitution de corridors biologiques, pour mettre en lien ces zones, et créer des espaces de protection dédiés :

 Quand les jaguars sont privés de leurs proies habituelles, ils s’attaquent alors au bétail et deviennent la cible des éleveurs. S’ajoute à ce problème le commerce de leurs dents et de leurs os, très prisés sur le marché des remèdes traditionnels, tourné essentiellement vers la Chine. Bien que l’animal soit doué dans l’art du camouflage, se montrant aussi à l’aise dans l’eau, dans les arbres, que sur terre, pourra-t-il survivre à un tel bouleversement de territoire ? Quelque 100 000 jaguars subsistent aujourd’hui sur l’ensemble du continent. Dans le numéro de décembre 2017 de National Geographic, une rencontre spirituelle avec l’esprit du Dieu-jaguar au Pérou et une enquête sur l’ampleur du braconnage dont est victime l’animal en Bolivie.

tristesse

Publié à 15:51 par fandeloup Tags : 2010 chez sur nuit animaux
tristesse

Kenya : Comment des ONG veulent sauver les grands fauves de l’empoisonnement

Les lions, emblèmes du pays d’Afrique de l’est, sont en net recul. Il ne reste plus que 2 000 individus, contre 20 000 il y a cinquante ans. En cause, les populations qui les éliminent pour défendre leurs cultures et leur bétail. De Rédaction National Geographic

Ce jeune mâle est l’un des trois lions de la troupe du Marais morts en 2015 après avoir dévoré un cadavre de bovin empoisonné au carbosulfan, un insecticide, par des Masai.Les lions avaient tué plusieurs vaches.

 La faune africaine voit son habitat se réduire de plus en plus, notamment à cause des cultures et des pâtures. Pour éviter les attaques de bétail par les grands fauves, les éleveurs utilisent des pesticides. Ceux-ci font des ravages chez les prédateurs visés, mais empoisonnent aussi le reste de la faune, l’environnement et même des êtres humains : 8 600 cas d’empoisonnements d’animaux ont été décrits officiellement lors des vingt dernières années, mais des dizaines de milliers d’autres ont eu lieu.

Les ONG de protection de l’environnement tentent de mettre fin à ce chaos. Mission impossible sans une coopération avec les habitants. Pour réduire les vengeances par empoisonnement, ainsi que le braconnage et d’autres agressions envers faune, elles testent une nouvelle approche, fondée sur l’implication des communautés locales. Les habitants sont embauchés comme gardes, comme médiateur en cas de conflit et comme défenseurs de l’environnement.

Des patrouilles sont instaurées pour éliminer les collets (une technique peu coûteuse et efficace pour se procurer de la viande de zèbre et d’autres animaux). Les éleveurs sont dédommagés (grâce à des fonds publics et privés) en cas de perte de leur bétail (bovins et chèvres). Enfin, les ONG fournissent des enclos plus solides que les traditionnels boma en branches et bâtons où sont parquées les bêtes pendant la nuit. Depuis 2010, le Fonds Anne Kent Taylor a renforcé près de 800 enclos dans la région de Masai-Mara, dans le sud-ouest du Kenya.

Presque partout, les prédations sur le bétail ont diminué. Ce qui élimine le premier motif d’empoisonnement des lions. Dans le numéro d’août 2018 du magazine National Geographic, une enquête sur l’empoisonnement des grands fauves au Kenya.

chat

Publié à 18:09 par fandeloup Tags : chat sur
chat

Le chat de Geoffroy est une espèce de félins dont l'aire de répartition s'étend de la Bolivie à la Patagonie. Il porte de nombreux points noirs, ronds et nets disposés sur les flancs et le dos, et des rayures sur le haut des membres et la queue. On rencontre des formes mélaniques (entièrement noires), surtout dans les régions de forêts denses.

bouleversements

Publié à 10:57 par fandeloup Tags : travail vie monde sur photo afrique 2010 création nature animaux animal place rouge bébé
bouleversements

Monde animal : dix ans de bouleversements

Les dix ans de Nat Geo Wild sont l’occasion de revenir sur une décennie de changements et de dérèglements pour la faune sauvage.

 Depuis dix ans maintenant, Nat Geo Wild vous fait découvrir le monde animal dans toute sa diversité, sa beauté et sa férocité. Mais en dix ans, ce monde s’est transformé et les espèces ont été peu ménagées. Cette dernière décennie s’est caractérisée par une vive mutation de la faune, de son habitat et, inévitablement, de la santé des populations animales. La plupart des espèces sont aujourd’hui plus vulnérables qu’elles ne l’étaient il y a dix ans.

 

DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION

Les tigres de Sumatra sont la dernière espèce de tigres d’Indonésie. Le plus petit tigre du monde voit son habitat disparaître et se fragmenter à la faveur de la culture d’huile de palme. Plus de 40 % des forêts de l’île ont été transformées entre 1990 et 2010. Le recul de ces espaces naturels réduit significativement l’habitat du tigre de Sumatra qui se voit isolé dans des zones de plus en plus petites et divisé en sous-population, un handicap majeur pour la perpétuation de l’espèce. Une étude publiée dans la revue nature Communications évalue le nombre de spécimens adultes encore vivants à 618 en 2012, soit 124 de moins qu’en 2010. À ceci, il faut ajouter le braconnage de l’espèce encore très répandu. La Chine, où le tigre est réputé pour ses supposés bienfaits médicinaux, reste très demandeuse en parties de tigres. Le tigre de Sumatra a été déclaré « en danger critique d’extinction » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

 

LE TIGRE DE SUMATRA POURRAIT BIENTÔT DISPARAÎTRE

Bien plus au nord du globe, des espèces emblématiques des territoires nordiques sont également sujettes à de fortes mutations favorisant leur disparition. Les caribous, très présents dans le nord du Canada, doivent faire face aux feux de forêts, à l’exploitation arboricole ou encore à l’expansion urbaine qui vient chaque jour empiéter un peu plus sur leur territoire.

En 1993, les caribous étaient 800 000, on n’en dénombre aujourd’hui plus que quelques milliers. Le nombre de hardes se réduit significativement, tout comme leurs effectifs qui ont baissé de 95 % à 98 % pour certaines. L’espèce est à présent en voie de disparition. S'ajoutent à cette inquiétude les 62 espèces du nord canadien considérées comme étant en péril.

L’illustration la plus frappante : la population de morses est désormais considérée comme étant dans une « situation préoccupante » à cause du réchauffement climatique, du recul des glaces, des interactions trop fréquentes avec les touristes et du développement industriel. Dans l’hémisphère sud, les lions d’Afrique font également face à la déforestation massive au point qu’ils n’occupent plus aujourd’hui que 15 % de leur territoire historique.

Si l’UICN avait déjà placé les lions d’Afrique au niveau « vulnérable » sur la liste rouge des espèces en danger en 2004, elle a revu la situation en 2015 pour les lions d’Afrique de l’Ouest en les distinguant par une catégorie spéciale pour les classer « en danger critique d’extinction ».

Les lions d’Afrique de l’Ouest n’étaient plus que 406 individus à l’état sauvage en 2014 et, avec des séquences génétiques uniques, représentent une population unique que l’on ne retrouve dans aucune autre région ni en captivité. D’après les dernières études, la moitié des lions d’Afrique auront disparu d’ici 2035 : ils ne seront ainsi plus que 10 000 à l’état sauvage.

 Plus au sud du continent, en Afrique du sud, la population de léopards a chuté de 44 % entre 2012 et 2016. Depuis 2008, les chiffres sont tombés de 10,73 léopards pour 100 km² à seulement 3,63. Un chiffre d'autant plus inquiétant quand on sait qu’il s’agit du pays où la densité de léopards est historiquement la plus forte. Tous comme les lions, la disparition des léopards est majoritairement due à la chasse illégale ainsi que les éleveurs de bétails qui placent des pièges ou les empoisonnent pour protéger leurs troupeaux.

D’après de récentes projections, il n’y aurait plus de léopards dans cette zone d’ici 2020. Dans d’autres régions du globe, le léopard est également très vulnérable. Son cousin d’Indochine a déjà disparu à Singapour, au Vietnam et au Laos. Il est à présent sur le point de s’éteindre au Cambodge où sa densité a chuté de 72 % entre 2009 et 2014 et n’évolue plus que sur 25 à 37 % de son aire de répartition historique.

Cette mutation de son environnement s’explique par le fait que le taux de déforestation dans cette région est le plus élevé au monde. Le braconnage et la disparition de leurs proies participent également au phénomène. Sur huit sous-espèces de léopards, sept sont considérées comme en danger ou danger critique d’extinction. Si cette région du monde subit la plus forte déforestation, c’est principalement pour la culture intensive d’huile de palme qui est faite dans les forêts malaisiennes dont les orangs-outans sont les premières victimes.

D’après l’IUCN, 82 % de la population aurait disparu entre 1950 et 2025, ce qui ne représentent que trois générations. On estime que 65 000 orangs-outans auraient été tués ces dernières décennies pour être mangés ou pour la protection des récoltes, le rétrécissement des forêts les poussant à se rapprocher de zones occupées par les Hommes.

L’espèce a été classée « en danger critique d’extinction » ; 100 000 spécimens auraient disparu à Bornéo entre 1999 et 2015, tandis qu’à Sumatra, les écologistes n’en dénombrent plus que 14 000. Certaines études révèlent pourtant le fait que le nombre absolu d’orangs-outans est en augmentation : ce phénomène n’est dû qu’à l’extension de la cartographie prise en compte par les chercheurs qui n’avaient pas encore exploré toutes les zones des îles mais le taux de présence de l’espèce reste bel et bien en déclin.

De nombreuses associations éco-touristiques tentent d’endiguer le phénomène en sensibilisant les populations locales voire en achetant des terrains afin qu’ils ne soient pas soumis à exploitation. Les scientifiques souhaitent également voir s’étendre la surface des aires protégées et créer des partenariats locaux pour les aires qui ne le sont pas.

 Ces spécimens en danger ne sont que des exemples parmi les centaines d’espèces animales menacées d’extinction par la fragmentation voire la disparition de leur habitat, qu’elles soient dues aux activités humaines ou aux conséquences du changement climatique. Le braconnage et la chasse illégale font également partie des principales menaces pesant sur la faune. Face à ces différents phénomènes, plusieurs initiatives ont été mises en place et dessinent les contours de l’espoir. National Geographic, à travers la Big Cats Initiative s'inscrit dans la protection des grands félins en finançant des recherches permettant de suivre de près les différentes évolutions des populations, les causes de leurs fluctuations et les points de tension.

 

UN NOUVEL ESPOIR

Si le sort de nombreuses espèces inquiète la communauté scientifique et écologique, certaines connaissent une embellie grâce à différentes mesures de conservation. Le nombre de tortues marines est, par exemple, en augmentation. Une récente recherche a étudié 299 populations et 7 espèces marines. Il apparaît que si ces dernières sont toujours considérées comme menacées, elles pondent tout de même bien plus d’œufs, ce qui peut être relié à l’augmentation de la protection des zones de nidification, en particulier sur la côte atlantique américaine où 95 sites ont vu leur nombre de nids augmenter. Les baleines se portent également mieux qu’il n’y a dix ans.

En Californie, l’augmentation du nombre de baleines bleues est significative. Depuis l’interdiction de la pêche en 1971, l’espèce est en constante croissance et serait presque revenue à son niveau historique puisque la région est occupée à hauteur de 97 % de sa capacité d’accueil. Les baleines à bosse se rétabliraient également doucement après avoir manqué de disparaître, persécutées par la chasse à la baleine. Une nouvelle étude révèle qu’en Antarctique, le taux de grossesse des femelles aurait augmenté de 36 % à 86 % entre 2010 et 2014, indicateurs significatif du rééquilibre des populations et de l’amélioration de la santé génétique de l’espèce.

 Il en va de même du dugong. Cet herbivore marin de la famille du lamantin endémique des océans Indien et Pacifique est l’un des symboles de la Grande Barrière de corail. Cet animal de la famille des siréniens se nourrit majoritairement d’algues. Or, l’exploitation de côtes par l’Homme et les récents cyclones ont fortement détérioré les fonds marins dans lesquels évolue l’animal.

En 2011, des relevés aériens n’avaient repéré aucun bébé dans la population du récif corallien. En novembre dernier, un nouveau relevé a mis en lumière un phénomène de baby-boom puisque sur 5 500 animaux , 10 % étaient des bébés d’après le rapport de l'Autorité du parc de la Grande Barrière de corail. Cette reprise est principalement due à l’expansion des praires sous-marines le long des côtes. Sur un territoire terrestre à bien plus haute altitude,la panthère des neiges montre également des signes de progrès, si bien que l’IUCN souhaite passer son statut de « menacé » à « vulnérable », une évolution encourageante.

Il y aurait aujourd’hui dans le monde 7 400 à 8 000 spécimens alors que l'on en dénombrait que 5 300 il y a 25 ans. Cette croissance de la population est due aux mesures de protection mises en place par les ONG et les pays d’habitat de l’animal. En 2017, un sommet international avait lieu pour mettre en place une protection mondiale de l’espèce.

Cependant, la rétrogradation de ce statut fait débat. Certains scientifiques pointent du doigt un échantillon de population étudié non-représentatif et souligne l’effet de désensibilisation que pourrait avoir ce changement. Pour les pandas géants, le changement a déjà eu lieu. L’espèce est à présent considérée comme « vulnérable » et non plus « en danger critique d'extinction » selon l’ICUN. L’ursidé était menacé depuis plus de 50 ans par la déforestation qui a non seulement fragmenté les populations et également fait disparaître le bambou, source alimentaire principale de l’animal. Mais grâce à un grand plan de protection des forêts en Chine et de replantation, la population a augmenté de 17 % en 10 ans grâce à l’extension de 11,8 % de l’habitat du panda. Les pandas géants vivant à l’état sauvage en Chine seraient à présent 1 864.

 

CE PANDA NÉ EN CAPTIVITÉ FAIT SON CHEMIN DANS LA VIE SAUVAGE

Mais l’un des exemples les plus parlants des actions et combats menés pour la protection des espèces menacées est celui des gorilles de Dian Fossey. La primatologue a passé des années dans les montagnes rwandaises à les protéger et a réussi à en faire une espèce protégée depuis les années 1970.

À l’époque de ce qui était une lutte plus que mouvementée face aux populations locales, véritables menaces pour les gorilles, ces grands singes étaient moins de 275. L’espace pour lequel s’est battue Dian Fossey, le parc national des Volcans, compte aujourd’hui 480 spécimens organisés en huit groupes. Le problème qui se pose à présent réside dans le manque d’espace pour le développement des communautés.

Le parc va atteindre la limite de sa capacité d’accueil et les groupes, de plus en plus proches géographiquement, s’affrontent beaucoup plus qu’ils ne le devraient à l’état sauvage. Si les chiffres sont encourageants et que le travail des primatologues de ces 30 dernières années paye, des efforts restent encore à fournir pour déclasser cette espèce des celles en voie de disparition. Beaucoup d’initiatives à travers le monde concourent à relancer la démographie de ces nombreuses espèces et les efforts déjà fournis depuis plusieurs décennies ont commencé à faire leurs preuves.

Dans cette dynamique, la National Geographic Society, organisation à but non-lucratif, finance des centaines de projets d’étude de la faune et de conservation dans le monde entier. Des projets comme la Big Cat Initivative, le projet photographique Photo Ark de Joel Sartore ou encore Beyond Yellowstone ont déjà permis de mieux protéger de nombreuses espèces et surtout la création de milliers d’espaces protégés dans plus de 27 pays.

sauvetage

Publié à 15:57 par fandeloup Tags : google vie france chez amis sur afrique nature animaux saint animal oiseaux
sauvetage

Le lionceau sauvé d’un appartement de cité fait ses premiers pas en Afrique

King avait été détenu illégalement dans un appartement de cité à Noisy-le-Sec (93) 

 Il expérimente aujourd’hui le bonheur d’évoluer dans son milieu naturel. 30millionsdamis.fr vous donne de ses nouvelles. L’enfer est définitivement derrière lui !

King, un lionceau qui avait été enfermé dans une cage à Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, avant d’être libéré par la Fondation 30 Millions d’Amis, fait ses premiers pas dans la nature.

« Il a pu être relâché dans la grande réserve sud-africaine de Shamwari, le 7 juillet 2018, détaille le docteur Chris Draper, responsable du bien-être et de la captivité chez Born Free, une organisation britannique de conservation des animaux sauvages. Il vit désormais dans un enclos très vaste et plein de végétation. Il peut explorer les alentours et communiquer avec les lions d’autres enclos. »

Et le moins que l’on puisse dire est que King, aujourd’hui âgé d’un an, s’est très vite intégré.

« Il a immédiatement pris ses repères dans son nouveau chez-lui, se réjouit le docteur Draper. Bien sûr, c’était la toute première fois qu’il foulait l’herbe et qu’il la sentait entre ses pattes. Mais il a rapidement pris confiance en lui. La prochaine étape, ce sera de l’introduire avec un compagnon.»

King avait été pris en charge par les équipes de la Fondation 30 Millions d'Amis, en octobre 2017. © Fondation 30 Millions d'Amis Reclus dans une cage à Noisy-le-Sec C’est à la suite d’images publiées sur le réseau social Snapchat, montrant le lionceau exhibé et secoué, que la Fondation 30 Millions d’Amis est intervenue, le 10 octobre 2017.

Le jeune fauve était retenu au sein d’un appartement dans une cité de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis. Durant l’intervention, King, qui s’appelait alors Pito, a été retrouvé enfermé dans une cage avec un collier étrangleur autour du cou. L’animal était déshydraté et mal nourri. Son tortionnaire n’a toujours pas été jugé à l’heure actuelle et l’affaire reste en instruction.

« Il peut commencer une nouvelle vie » King profite de sa liberté en Afrique du Sud / ©Born Free Après avoir été recueilli au refuge de l’Arche, en Mayenne, King a été pris en charge par le centre belge Natuurhulpcentrum, partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis. Depuis plusieurs mois, l’établissement espérait le transférer à la réserve Shamwari, en Afrique du Sud. C’est grâce à l’appel de Born Free que ce souhait a été exaucé.

« Nous avons entendu parler du sauvetage réalisé par la Fondation 30 Millions d’Amis et le refuge de l’Arche par Natuurhulpcentrum, explique Chris Draper. Nous avons donc tout fait pour le réintroduire en Afrique du Sud. J’ai personnellement voyagé avec King et vu chaque étape de son séjour afin que son bien-être soit optimal. Il peut désormais commencer une nouvelle vie. »

L’histoire de King est l’occasion de rappeler que le commerce illégal d’animaux sauvages, 3e activité illégale la plus lucrative après la drogue et les armes, se poursuit en 2018. 500 000 animaux en sont victimes chaque année et plus de 150 milliards d’euros seraient en jeu, selon Interpol.

Par ailleurs, une enquête réalisée sur six semaines par l’IFAW (International Fund for Animal Welfare) en 2017 a montré qu’il était possible d’acheter des espèces sauvages en France comme en Allemagne, en Russie et au Royaume-Uni. Pas moins de 11 772 spécimens protégés d’animaux à vendre sur 106 sites de vente en ligne et des réseaux sociaux ont été recensés.

Le montant culmine à 3 200 000 euros. Si les espèces les plus touchées sont les reptiles (45 %) et les oiseaux (25 %), les mammifères représentent 5 % de ce trafic avec 481 annonces pour 591 spécimens. Parmi eux, 40 % étaient des félins.