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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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extinction

Publié à 11:46 par fandeloup Tags : photo animaux vie monde mer sur nature
extinction

Qu’est-ce que la sixième extinction massive des espèces ?

Une étude montre que la sixième extinction massive de la biodiversité s’accélère : un plus grand nombre d’animaux et de plus en plus d’endroits de la planète sont touchés.

Phénomène rapide, globalisé et lié à l’activité humaine, voici ce que l’on sait aujourd’hui de cette crise alarmante. Les scientifiques savent depuis une dizaine d’années que nous sommes en train de vivre la sixième extinction massive des animaux et des plantes depuis la formation de la terre.

Malgré les alertes, le phénomène est aujourd’hui en pleine accélération. C’est ce que révèle une étude, publiée le 10 juillet dans les derniers « Comptes rendus de l'Académie nationale des sciences des États-Unis d'Amérique ». Le constat des auteurs, un chercheur mexicain, Garado Ceballos, et deux scientifiques des Etats-Unis, Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo, est sans appel : « les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue » relaie le journal Le Monde.

Au total, plus de 50% des animaux vertébrés ont disparu en 40 ans (peut-être plus), ce qui revoit à la hausse l’ampleur réelle de cette crise majeure.

 

POURQUOI PARLE-T-ON D’EXTINCTION « DE MASSE » ?

Comme le rappelle Florian Kirchner, chargé du programme « espèces » pour la branche française de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la disparition de certains animaux fait partie des évolutions naturelles. Mais lorsque ces disparitions concernent un grand nombre d’espèces vivantes, partout dans le monde et sur un temps géologique relativement court, on parle alors d’extinction massive, ou de crise biologique. « Celle que nous vivons touche toutes les espèces d’animaux et de plantes, sur la terre et dans la mer et sur tous les continents. C’est une véritable érosion de la biodiversité. Les espèces disparaissent aujourd’hui entre 100 et 1000 fois plus vite que le taux naturel d’extinction » explique ce spécialiste en biodiversité.

 

QUELLES SONT LES ESPÈCES CONCERNÉES ?

L’étude américaine est d’une ampleur considérable. Près de 27 600 espèces d’animaux vertébrés terrestres ont été étudiés sur l’ensemble de la planète, soit plus de la moitié des espèces de ce type répertoriées (environ 45 000). Cependant, comme le souligne Florian Kirchner, les vertébrés terrestres ne représentent qu’une petite partie des espèces d’animaux. Un grand nombre d’insectes, de poissons ou de plantes sont également concernés par cette extinction massive, dont nous ignorons pour moment l’ampleur en ce qui les concerne. Mais les quelques indicateurs connus ne sont guère optimistes. « Nous savons par exemple que près d’un tiers des coraux de la planète sont aujourd’hui en danger » rappelle Florian Kirchner qui pourrait multiplier les exemples de ce type. Quant au sort des vertébrés, ce ne sont pas seulement des espèces qui disparaissent. De manière générale, le nombre des individus à l’intérieur des espèces se réduit considérablement et les territoires de la faune sauvage ne cessent de diminuer. Les chercheurs ont montré que même les espèces les plus communes sont en danger. Les lions africains ne sont plus, par exemple, que 35 000 sur terre, soit une baisse de 43% depuis 1993, et leur aire de répartition a fortement décliné. Hier présents dans une grande partie de l’Afrique et du Moyen-Orient, les lions restant se cantonnent aujourd’hui principalement à l’Afrique subsaharienne.

 

QUELLES ONT ÉTÉ LES PHASES D’EXTINCTIONS PRÉCÉDENTES ?

La crise que nous vivons aujourd’hui a connu cinq précédents. La dernière extinction sur terre remonte à 65 millions d’années, elle a conduit à la disparition des dinosaures, et avec eux 75% des espèces animales. On estime que l’extinction la plus massive est la troisième, survenue il y a environ 250 millions d’années. Près de 95 % de la vie marine aurait alors disparu ainsi que 70 % des espèces terrestres, les plantes comme les animaux .

 

QUELLES SONT LES CAUSES DE CETTE SIXIÈME CRISE MAJEURE ?

Ces extinctions antérieures étaient liées à des phénomènes cataclysmiques, comme la collision d’une météorite sur la terre, aujourd’hui la thèse mise en avant pour expliquer la disparition des dinosaures. La particularité de cette sixième extinction est qu’elle est due, pour la première fois, à l’impact d’une espèce : l’être humain. Nos activités sont en effet la cause de ce recul des espèces, à commencer par la dégradation des habitats naturels liée à la déforestation, l’agriculture intensive ou bien encore l’urbanisation. La surexploitation des espèces, comme le braconnage ou la surpêche, participent également à cette crise et son accélération, tout comme la pollution, et le dérèglement climatique en découlant.

 

LES ESPÈCES SONT-ELLES CONDAMNÉES ?

« Nous savons que la perte d’une espèce est irréversible, l’évolution ne recrée pas ce qui a disparu. Le tigre de Tasmanie ou le dodo de l’île Maurice ne réapparaîtront par sur la planète » souligne Florian Kirchner. Pour endiguer la crise que nous sommes en train de vivre, les auteurs de l’étude estiment que nous disposons « de deux ou trois décennies au maximum ». Notre avenir et celui des espèces est donc entre nos mains. « Nous savons ce qu’il faut faire pour modifier les choses rappelle Florian Kirchner. Il faut bien entendu concentrer les efforts sur les espèces les plus menacées, mais on sait que cela ne suffira pas pour répondre à la crise, et cette étude vient encore plus clairement nous le démontrer. Nous devons donc également développer des aires protégées sur la terre et dans la mer, pour préserver des ensembles de biodiversité. Encore une fois, cela ne résoudra pas tout le problème car nous ne pouvons envisager de transformer la planète en zone protégée. A un troisième niveau, nous sommes donc obligés de réduire les pressions exercées par les activités humaines. Il faut commencer par arrêter de détruire. Nous pouvons répondre à nos besoins fondamentaux, sans pour autant fragmenter les milieux naturels. Nous devons pour cela nous interroger sur les grands projets d’aménagements menés et leur utilité, et sur nos modes de consommation, que nous devons penser de manière durable. »



destiné

Publié à 18:13 par fandeloup
destiné

Ceux qui sont destinés à devenir grands sont caractérisés par la patience, ils sont forgés par les épreuves. Leurs racines se fortifient dans le secret. Le silence les construit et ils apprennent dans l’humilité, souvent même dans l’humiliation. Mais quand vient leur temps, ils sortent non pas comme des lionceaux mais comme des lions.



Mozambique

Mozambique

Les tigres se faisant rares, les braconniers se tournent vers les lions

En Afrique, les lions sont de plus en plus nombreux à être tués pour leurs dents et leurs griffes, très recherchées dans les pays asiatiques pour fabriquer des bijoux.

Les lions d'Afrique sont de plus en plus nombreux à être tués pour leurs dents et leurs griffes. Des bijoux sont fabriqués à partir de ces derniers pour être vendus dans les pays asiatiques.

 Au Mozambique, dans le parc national de Limpopo, quatre jeunes lions ont été retrouvés morts juste à côté de leur dernier repas, une carcasse de veau empoisonné. Si les corps ont bien été découverts, aucun témoin n'a assisté au massacre. Sur place, les membres du parc ont constaté que les pattes et les têtes des quatre félins avaient été tranchées.

« Ce n'est pas beau à voir », a minimisé Marius Steyl, responsable des opérations d'application de la loi au parc national de Limpopo. Il faisait partie de l'équipe qui a enquêté sur la mort des lions en janvier dernier. « C'est le roi de la savane et nous sommes en train de l'exterminer ».

Marius Steyl confie que deux hommes auraient tué les lions par vengeance. Il semblerait que les félins aient attaqué leur bétail. Un homme a été inculpé mais l'autre est toujours en liberté.

Au Mozambique, et plus largement en Afrique, la menace du braconnage pèse de plus en plus sur le prédateur le plus célèbre du continent. Comme il reste moins de 4 000 tigres à l'état sauvage en Asie, les braconniers se rabattent sur d'autres grands félins pour en récupérer les griffes et les dents : c'est notamment le cas pour les léopards, les guépards et maintenant les lions.

Selon les groupes de protection de la nature, au cours des trois dernières années, un nombre croissant de lions ont été tués et mutilés pour leurs dents et leurs griffes, certainement pour satisfaire la demande de la Chine et de l'Asie du sud-est où les parties du corps de ces félins sont utilisées pour fabriquer des pendentifs et des amulettes.

« Les braconniers savent de plus en plus que les lions sont bien plus nombreux que les tigres et que leurs dents et griffes peuvent être vendues comme appartenant à des tigres », a expliqué Kristin Nowell, directrice du Cat Action Treasury, une organisation américaine qui lutte pour la conservation des félins dans leur habitat naturel dans le monde. Kristin Nowell est également coordinatrice de la liste rouge pour les félins aux côtés de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN), qui détermine le statut de conservation des espèces.

« Nous sommes très inquiets pour le lion », a déclaré Kristin Nowell. En 2016, elle avait pris part au dernier recensement IUCN des lions d'Afrique, qui avaient été placés dans la catégorie « vulnérable ». Selon l'IUCN, depuis 1993, la population de lions sauvages en Afrique a diminué de 43 % pour atteindre environ 20 000 individus en 2014. Les lions entrent plus souvent en contact avec les Hommes et leur bétail et ce pour plusieurs raisons : la réduction de leur habitat ainsi que la raréfaction de leurs proies, chassées par l'Homme pour être vendues.

Par conséquent, les félins se nourrissent du bétail, mais font les frais de la vengeance des villageois. À cela s'ajoute une nouvelle menace, celle du braconnage pour certains parties de leur corps. Sur un marché de l'artisanat à Pékin, ces griffes sont vendues comme appartenant à un tigre. De nombreux vendeurs font passer des parties du corps d'un lion pour celles d'un tigre. Les néophytes n'y voient que du feu.

 La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) régule pourtant le commerce international de parties du corps de lions sauvages. Mais l'Afrique du Sud peut exporter en toute légalité les parties du corps de milliers de lions élevés en captivité dans le pays, soit environ 800 squelettes par an.

D'après la CITES, la plupart est exportée au Laos et au Viêt Nam : là-bas, les os sont utilisés pour faire du vin de tigre. Reflétant le statut social, cette boisson est utilisée pour soigner diverses maladies et donner à la personne qui le boit la « force d'un tigre ».

D'après le CITES, les griffes et dents de 150 lions ont été exportées de l'Afrique du Sud vers la Chine et le Viêt Nam au cours des cinq dernières années. Mais cela ne représente que la partie visible de l'iceberg du commerce entre l'Afrique et l'Asie : sur la même période, le volume de griffes et de dents de lions exportés illégalement et saisis à des asiatiques étaient bien supérieur à celui vendu légalement. Kristin Nowell et d'autres défenseurs des lions estiment que la demande asiatique pour remplacer le tigre est alimentée par le commerce légal de ces félins en Afrique du Sud. Par conséquent, le commerce illégal de dents et de griffes de lions sauvages est en plein essor, réduisant encore plus les populations des félins africains.

“UNE OPPORTUNITÉ DE FAIRE DE L'ARGENT”

À la suite du recensement des lions effectué en 2016, l'IUCN avait fait part de ses inquiétudes concernant les populations de lions de l'est et du sud de l'Afrique, « qui risquent d'être entraînées dans l'important commerce illégal d'animaux sauvages asiatique centré sur l'ivoire ». Malheureusement pour les lions, l'organisation avait vu juste.

En juin 2017, au Mozambique, un Chinois a été arrêté à l'aéroport international de Maputo, avec des dents et griffes de lions, ainsi que des objets en ivoire dans ses bagages. En août dernier, au Sénégal, a eu lieu la plus grande saisie d'ivoire de l'histoire du pays.

Des dents de lion faisaient également partie de la saisie. Enfin, en novembre, 19 dents et 51 griffes de lions ont été retrouvées en Afrique du Sud dans un colis qui contenait également une corne de rhinocéros et qui devait être expédié au Nigéria D'après Kristin Nowell, cette hausse du nombre de lions sauvages braconnés pour leurs griffes et leurs dents suit l'augmentation d'autres animaux sauvages d'Afrique également braconnés pour répondre à la demande de l'Asie.

« Je ne suis pas étonnée de voir que les lions font aussi les frais de ce braconnage », a-t-elle déclaré, faisant référence au commerce de l'ivoire et de la corne de rhinocéros. Comme pour l'ivoire, les vendeurs en Asie, les intermédiaires qui connaissent les principaux négociants et les villageois pauvres, pour qui le braconnage est une source de revenu supplémentaire, la valeur des dents et des griffes de lion n'est plus à démontrer. Au milieu des babioles vendues à un marché de Pékin se trouve une dent de félin, vendue comme appartenant à un tigre.

 « Si vous faites partie de ce commerce, peu importe à quel niveau, que vous vendiez de l'ivoire, de la corne de rhinocéros ou des parties corporelles de lion, les marchés et les techniques pour faire sortir la marchandise du pays sont les mêmes », a expliqué Peter Leitner, responsable du projet du parc national Limpopo avec Peace Parks Foundation, une organisation à but non lucratif qui aide à mettre en place des zones de conservation transfrontalières. « C'est l'occasion de gagner plus d'argent. Il ne fait aucun doute que ce sont les mêmes personnes qui sont impliquées ».

Ce qui se passe à Limpopo donne matière à réfléchir. Au cours des trois dernières années, les braconniers ont tué 20 lions du parc pour leurs dents et leurs griffes, réduisant ainsi la population de félins de 15 %. Les responsables du parc craignent désormais que les lions disparaissent de certaines zones. Selon Kristin Nowell, les braconniers tuent de plus en plus les lions pour leurs dents et leurs griffes au lieu de leur peau et de leurs os pour des raisons de praticité.

« Le corps d'un lion n'est pas facilement transportable. Il faudrait donc le découper et récupérer les os sur place sauf que c'est un sacré travail.Donc pour quitter les lieux le plus rapidement possible, le mieux est de ne prendre que les dents et les griffes. En plus, elles sont faciles à faire passer en contrebande ».

À l'heure actuelle, la menace la plus importante qui pèse sur les lions de Limpopo sont les criminels organisés qui piègent les proies des félins et y mettent du poison pour tuer les lions. Mais Marius Steyl explique que surveiller tout ce qui se passe dans le parc est difficile :

« Le criminel a un avantage, c'est que nous ignorons où il se trouve. Le parc fait 1,1 million d'hectares, il s'agit donc d'un immense territoire à couvrir ». Mais le parc Limpopo n'a pas dit son dernier mot. Par une chaude matinée d'avril dans un camp reculé, 40 nouvelles recrues s'entraînaient.

La plupart d'entre eux rejoindra l'équipe du parc. Lors d'un exercice, les recrues se déplaçaient furtivement dans la savane avec des armes automatiques, avant de sauter sur le braconnier et l'arrêter. Seuls quelques recrues intégreront l'équipe anti-braconnage du parc, chargée de protéger les lions. « Ce que nous voulons faire, c'est arriver sur place avant que le lion ne se fasse tuer », a annoncé Peter Leitner.

Pour ce faire, l'équipe s'entraîne à suivre les traces de pattes des lions, à chercher les empreintes des braconniers et à retirer les pièges et les carcasses empoisonnées avant que les lions n'aient eu le temps de les manger. Le parc a également acheté un nouvel hélicoptère et de nouveaux véhicules et a mis en place un système de compensation financière lorsque les informations données par une personne ont permis l'arrestation d'un ou de braconnier(s). « Nous essayons de gagner cette bataille grâce à l'information. Il s'agit de la méthode la plus efficace », a ajouté Peter Leitner.

TIGRE OU LION ?

D'après Kristin Nowell, les saisies et les recherches effectuées par des ONG révèlent que certains commerçants font passer des griffes et des dents de lion pour celles de tigre. À moins d'être un spécialiste des félins, il est très difficile de savoir si ce qui est vendu provient réellement d'un tigre et non d'un lion. En plus de cela, si une dent de tigre appartient en fait à un lion, comment savoir si ce lion a été élevé en captivité en Afrique du Sud ou s'il vivait dans la savane ? Dans ce dernier cas, la vente est alors illégale.

Sur un marché de l'artisanat au sud du centre de Pékin, vous pouvez acheter des pendentifs en dents d'ours et de loup, des accessoires pour cheveux en écailles de pangolin, ainsi que des griffes et des canines soi-disant de tigre, décorées d'argent, gravées ou dans leur état naturel.

« Vous pouvez percer un trou à la base de la dent pour la porter en collier », m'a conseillé un homme qui a souhaité conserver l'anonymat. Il vendait deux dents brunâtres censées appartenir à des tigres du Bengal pour 1 600 yuans, soit environ 213 €. « Elle vous protégera », a-t-il ajouté. Sur un autre étal, une jeune femme affirmait vendre des griffes de tigre pour environ 55 €, selon la taille. « Prenez une ficelle noire, attachez-y la griffe et portez-la comme un collier », m'a annoncé la vendeuse, qui a refusé de donner son nom. Elle m'explique que les griffes symbolisent la vigueur et la force du tigre.

« En portant une griffe, vous serez protégé et en sécurité » me confie-t-elle. Les tigres étant menacés d'extinction, la vente de ces objets est illégale. La vendeuse affirme toutefois que les acheteurs étrangers peuvent les ramener avec eux en les plaçant dans une boîte et en disant aux autorités que cette dernière contient des articles d'art et d'artisanat.

Mais aujourd'hui, de nombreux objets issus du braconnage se vendent en ligne. Sur le site de vente en ligne Taobao, une filiale d'Alibaba, j'ai trouvé des pendentifs en dents de lion en réduction : l'un d'entre eux coûtait à peine 110 €. Le roi de la savane n'a jamais été aussi menacé. Les défenseurs des lions réclament une application de la loi plus stricte afin de contrer le commerce illégal de ces félins et font pression pour obtenir une interdiction du commerce légale. « Les lions sont en grand danger », a confié Kristin Nowell.

« Notre plus grande crainte, c'est que ce commerce dégénère, comme ce fut le cas pour le tigre ». Alexandra Fisher est journaliste indépendante spécialisée dans l'actualité en Afrique de l'est. Retrouvez-la sur Twitter. Wildlife Watch est un projet d'articles d'investigation entre la National Geographic Society et les partenaires National Geographic.

Ce projet s'intéresse à l'exploitation et à la criminalité liées aux espèces sauvages. N'hésitez pas à nous envoyer vos conseils et vos idées d'articles et à faire part de vos impressions sur ngwildlife@natgeo.com.



lionnes

Publié à 17:18 par fandeloup Tags : sur
lionnes

Quatre lionnes se délectaient d'un grand koudou qu'elles venaient de tuer quand une meute de hyènes attirées par l'odeur de sang a fondu sur elles.



réflexion

Publié à 09:38 par fandeloup Tags : photo animaux animal aime sur homme
réflexion

ces jours ci beaucoup de gens qui se disent vegans, interviennent pour accuser violemment les éleveurs. A chaque photo d'animal postée, surtout les jeunes veaux, poussins, agneaux, ils s'offusquent. "arrêtez ces petits animaux vont être tués, c'est terrible je ne veux pas voir ça"... Je ne trouve pas ce positionnement éclairant , encore moins productif. Je me suis rendue compte que cela me prenait beaucoup d’énergie, de temps, d'être envahie par ce que je nomme des enfantillages. Et les discussions dégénèrent, les insultes fleurissent, misère, "froid de canard" sur la page de "chaleur de bête".. Je me demande même si cela n'a pas l'effet pervers de me faire oublier que j'étais venue précisément ici pour dénoncer la souffrance animale ! quel gâchis, non ? Essayons d'élever le débat. Essayons de réfléchir de manière solidaire et constructive à une transition alimentaire qui devient urgente si l'on veut sauver l'animal ... et l'humain. J'aime à penser que le lion, une fois qu'il a prélevé sa gazelle pour nourrir lui et sa famille est capable, à l'ombre de son acacia, d'admirer la finesse de cet animal, la grâce de ses sauts devant un soleil couchant. Oui, l'animal est sage. Oui, l'homme est fou...



tribunal

Publié à 10:46 par fandeloup Tags : france animaux sur cheval saint homme
tribunal

Seine-Saint-Denis : l’homme au lionceau déféré au tribunal

Benoît Vera Le parquet de Bobigny a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour «détention et transport non autorisés d’espèce animale non domestique protégée et détention de spécimen sans document justificatif régulier».

Le propriétaire du lionceau capturé à Noisy-le-Sec mardi a été déféré devant le tribunal de Bobigny ce jeudi, pour être présenté à un juge. Le parquet de Bobigny a décidé, non pas de juger l’affaire en comparution immédiate, mais d’ouvrir une information judiciaire pour «détention et transport non autorisés d’espèce animale non domestique protégée et détention de spécimen sans document justificatif régulier».

Le lionceau, qui serait âgé de 3 mois selon l’avis d’un vétérinaire et qui est depuis confié à une association de protection des animaux , était en cage, dans un appartement à Noisy-le-Sec.

Les réseaux sociaux ont eu vite fait d’éventer sa présence et de mettre la police sur la trace de son détenteur, un homme de 25 ans déjà connu pour d’autres frasques animalières, notamment en paradant à cheval dans Montreuil.

Le parquet a demandé son placement en détention provisoire le temps que l’enquête se poursuive. Elle devra notamment déterminer la manière dont cet homme s’est procuré l’animal. Plusieurs pistes ont été évoquées sans qu’aucune soit encore établie.



extinction

Publié à 14:28 par fandeloup Tags : sur animaux photo chez vie oiseaux
extinction

La sixième extinction de masse des animaux a déjà commencé

L’extinction massive chez les animaux, les épidémies et d’autres facteurs de stress de la population sont des événements qui se produisent de plus en plus souvent. 

Les lions sont classés comme espèce vulnérable à l’échelle mondiale. La disparition de leur habitat naturel, le déclin du gibier et les conflits directs avec l’Homme sont autant de raisons qui les mettent en danger critique dans certaines régions où ils vivent.

Il ne s’agit pas de quelques poissons morts jonchant votre plage locale. Ces hécatombes sont des événements isolés qui tuent près d’un milliard d’animaux, réduisent la population de plus de 90 % ou éliminent près de 700 millions de tonnes d’animaux, soit le poids équivalent d'environ 1 900 Empire State Buildings. Et selon une nouvelle étude, ces extinctions massives sont en augmentation.

L’étude, publiée dans la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (en français « Actes de l’Académie Nationale des Sciences ») est la première à examiner si les extinctions de masse ont augmenté au fil du temps. Des chercheurs qui ont passé en revue les registres historiques de 727 morts massives entre 1940 et 2012 ont constaté que durant cette période, ces événements étaient devenus plus fréquents pour les oiseaux, les invertébrés marins et les poissons.

Ces chiffres sont restés constants pour les mammifères et ont diminué pour les amphibiens et les reptiles. Les maladies, les perturbations anthropiques et les biotoxines – comme les « marées rouges » causées par les algues omniprésentes le long des côtes américaines – sont les trois principaux coupables.

POURQUOI C'EST IMPORTANT ?

Ces extinctions de masse pourraient modifier durablement les chaines alimentaires. 99 % de la population d’oursins Diadema antillarum a disparu des Caraïbes en 1983 à cause d’un agent pathogène. Et la disparition de l’herbivore a ouvert la voie à une invasion algale des récifs, asphyxiant les coraux. Ces hécatombes pourraient également avoir une incidence sur les activités humaines telles que l’agriculture en perturbant les insectes qui pollinisent les plantes, comme les abeilles.

« Des tels événements pourraient modifier les trajectoires écologiques et évolutionnaires de la vie sur Terre, » écrit l’auteur de l’étude.

VUE D'ENSEMBLE

On ignore encore ce qui rend les maladies plus courantes ou pourquoi les marées rouges se produisent plus souvent. Le changement climatique et la détérioration de l’environnement seraient des facteurs potentiels. Les chercheurs n’expliquent pas non plus pourquoi ces taux de disparition diffèrent entre les groupes d’animaux. Les scientifiques pourraient avoir manqué quelques-uns de ces événements d'extinction massive, donnant ainsi l’impression de taux stables ou en déclin chez les mammifères, les amphibiens et les reptiles. Une autre éventualité serait que ces groupes ne sont pas aussi affectés que les poissons, les oiseaux et les invertébrés marins.

PROCHAINE ÉTAPE ?

D’après les auteurs de l’étude, une chose est sûre, le manque d’attention coordonnée de la part des scientifiques est problématique. En effet, « à l’heure actuelle, la grande majorité des extinctions massives sont reprises dans les journaux, » écrivent-ils. Il faudrait un suivi plus efficace de ces événements, disent-ils, car il n’y a que de cette manière que nous pourrons mesurer l’existence des problèmes de la vie terrestre.



lions

Publié à 16:38 par fandeloup
lions

En safari en Zambie, Torie Hilley ne pensait pas qu'elle serait capable de tirer quoi que ce soit de ces herbes hautes. "Puis cette horde de lions s'est approchée de nous, comme pour eux aussi éviter ces herbes hautes qui leur fouettaient le visage".



guépard

Publié à 16:15 par fandeloup
guépard

Un guépard profite d'un moment de calme pour se réchauffer au soleil.



tigre

Publié à 18:52 par fandeloup
tigre

Un tigre nommé Charger est photographié au moyen d'un piège photographique dans le Parc national de Bandhavgarh, en Inde.



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