ANCIEN MINEUR
Publié à 12:01 par georgessylviemarie
LES CORONS DE DENAIN AVANT
Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Très souvent avaient lieu le soir après le travail des réunions entre amis comme ci-dessus
La vie dans les corons était en général très conviviale, à une époque où la télévision n'existait pas encore, du moins pas pour eux, les familles se retrouvaient le soir à discuter, assis sur des tabourets aux pas des portes. Une formidable entraide naissait spontanément dès qu'un malheur frappait une famille.La vie était simple, mais heureuse.
Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Ci-dessus, quelques victimes de la terrible catastrophe de Courrières, le 10 Mars 1906. Il y eut au total 1212 mineurs tués, ce fut l'une des plus meurtrières. Et aussi le corps calciné d'un cheval qui travaillait au fond.
Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Le grisou est un gaz, et comme tout gaz, dangereux en proportions trop importantes. Il suffisait que des piqueurs, dans leur travail, atteignent une poche de ce gaz et le contact avec la flamme des lampes à pétroles provoquaient l'explosion. Cette explosion était canalisée dans les veines de charbon et semait la mort partout par son souffle puissant. Impossible pour personne de se sauver ou de se mettre à l'abri....
Ci-dessus, des mineurs en train de fouiller les décombres dans l'espoir de retrouver quelques survivants, mais aussi malheureusement beaucoup de cadavres.
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Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Le cheval fut le compagnon du mineur par excellence, son "frère à quatre pattes". Cet animal tirait des charges spectaculaires durant des journées complètes. "Ch'meneu d'quéviaux" ( traduction littérale: le meneur de chevaux) accrochait et décrochait les berlines. Il n'avait presque pas besoin de dresser le cheval, celui-ci comprenait très vite le travail qui lui était incombé. Le cheval, à lui seul, pouvait tirer 13 à 14 "balles" (des berlines pleines). Il venait en aide au mineur quand celui-ci n'arrivait pas à pousser une charge trop lourde.....
Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Groupe d'enfants au sortir du travail
Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Image poignante de ce jeune galibot qui travaille les pieds nus.
Ces conditions de travail sont devenues heureusement intolérables aujourd'hui
Publié à 12:01 par georgessylviemarie
[Jeune caffu après sa journée de travail
CONDITIONS DE TRAVAIL AU DEBUT DU SIECLE DERNIER
A cette époque, les enfants pouvaient commencer à travailler à la mine à partir de 12 ans à condition qu'ils aient le certificat d'études primaires et un certificat médical constatant que l'enfant est apte au travail auquel on le destine. Les femmes et les filles, elles, n'avaient pas le droit de descendre au fond, la tâche du tri leur incombait donc.
DUREE DE TRAVAIL:
de 12 à 16 ans: 8 heures, non compris la descente, ni la montée, ni les repos.
de 16 à 18 ans: 10 heures, non compris la descente, ni la montée, ni les repos.
TRAVAIL DE NUIT:
Interdit de 21 heures à 5 heures, mais cependant autorisé dans certaines mines de 16 heures à minuit.
TRAVAIL DEFENDU:
de 12 à 16 ans: le travail souterrain est interdit sauf les exceptions suivantes: triage, chargement de minerai, manoeuvre et roulage des wagonnets, garde et manoeuvre des ventilateurs à bras et autres travaux accessoires n'excédant pas leurs forces.
de 16 à 18 ans: peuvent être occupés aux travaux proprement dits de mineur à titre d'aide et d'apprentis, pour une durée maximum de 5 heures par jour.
Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Dur métier que celui de piqueur!! Il arrivait en général vers 4 ou 5h du matin. Il s'assurait tout d'abord de la solidité de la galerie puis commençait à abattre le charbon. Son habileté consistait, grâce à l'emploi d'un explosif (si l'absence de grisou le permettait) à bien placer et diriger ses trous de mine. Si il ne pouvait utiliser d'explosif, alors il tapait dans la base de la couche de houille, afin d'en faire tomber une masse considérable. Au moment de faire tomber la masse, il fallait s'écarter le temps de laisser dissiper la poussière et la fumée. C'était en général le moment qu'il choisissait pour casser la croûte.
Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Certaines veines de charbon étaient si étroites qu'il fallait y travailler allongé... les hommes restaient torse nu tellement il y faisait une chaleur étouffante.