Thèmes

a voir actrice bonne cadre caricature top genial chope a voir

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· BELLE IMAGE (1090)
· SEXCY GURL (735)
· IMAGE COUPLE D AMOUR (106)
· IMAGE HUMOUR ADULTE (114)
· IMAGE SUPERT GENIAL (522)
· YEUX (562)
· SUPER BELLE IMAGE (548)
· IMAGES D IVERS (643)
· IMAGE CATCH WWE (183)
· IMAGE COEUR D AMOUR (101)

Rechercher
Derniers commentaires

quelle amour
Par robertapampa, le 02.08.2012

bonne nuit a tous les amoureus(e)
Par robertapampa, le 02.08.2012

j'adore merci
Par ciboulette, le 06.03.2012

bonne chance véro !
Par ciboulette, le 06.03.2012

très mignon!!!
Par ciboulette, le 06.03.2012

Voir plus

Articles les plus lus

· tres belle images coeur d amour 16
· IMAGES COEUR D AMOUR 56
· LE PLUS GROS CAMION DU MONDE 53
· ROBE DE MARIER 86
· arrêté de manger 28

· IMAGE JESUS 103
· tres belle images coeur d amour
· JEFF HARDY 110
· excision images
· tres belle images coeur d amour 11
· TRES BELLE IMAGE D AMOUR
· MANGA ADULTE ET NORMALE 96
· kelly kelly 161
· INTERDIT 18 ANS 23
· Rey Misterio 109

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "georgessylviemarie" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 22.12.2007
Dernière mise à jour : 06.03.2012
73835 articles


ANCIEN MINEUR

Les poussières charbonneuses 53

Publié à 12:02 par georgessylviemarie
Les poussières charbonneuses  53
Il est facile d'imaginer que l’extraction du charbon dans une atmosphère réduite produit une masse considérable de poussières. Celles-ci restent en suspension dans l'air ; leur seule présence suffit à provoquer des maladies graves et souvent mortelles touchant les poumons de tous les ouvriers présents dans la mine. Leur durée de vie déjà raccourcie par des conditions de vie et de travail pénibles, s'amoindrissait encore par ces intoxications respiratoires.



Ces mêmes poussières en suspension furent également à l'origine de nombreuses explosions. Le principe est simple : une poudre s'enflamme facilement puisque ses petites particules emprisonnent de l'air : le feu brûle ce combustible et s'embrase immédiatement en consumant l'air : c'est l'explosion. Certains cracheurs de feu utilisent exactement le même principe en pulvérisant un combustible, du pétrole ou de la farine qui se disperse en très fines particules, des gouttelettes ou de la poudre emprisonnant de l'air. Le tout s'enflamme soudainement.


Dans la mine la présence de grisou et de poussières au contact du feu des lampes est un cocktail explosif. La poussière seule suffit déjà à embraser une galerie. Elle peut aussi se conjuguer à une explosion du gaz grisouteux dont le souffle repousse toutes les poussières dans les vides souterrains, puis revient immédiatement après, aspiré en sens inverse et s'enflammant de nouveau. Ces deux redoutables explosions brûlent tout sur leur passage, consomment l'air et produisent un troisième effet tout aussi dévastateur : il produisent du gaz carbonique en énorme quantité. Les rares survivants aux deux premiers souffles étaient alors tous simplement asphyxiés
.



La lampe de mine et le grisoumètre 52

Publié à 12:01 par georgessylviemarie
La lampe de mine et le grisoumètre 52
Au fil de l'évolution technique des lampes dites de "sûreté" vont être conçues pour éviter le contact de cette flamme avec une atmosphère grisouteuse. On va s'apercevoir que ce bref instant pendant lequel la lampe entre en contact avec le gaz, la petite flamme bleue pourra servir d'indicateur. Celle-ci, elle n'explose pas systématiquement ; si le gaz est en quantité très faible, elle restera d’une taille très réduite qu’on pourra mesurer en abaissant la mèche, et en élevant doucement la lampe vers le haut de la galerie, là où se concentre le grisou. Au contraire, si le gaz est présent en très forte quantité, il n'y aura plus suffisamment d'air pour permettre à l'explosion de se produire... il ne sera pas inoffensif pour autant, puisque cette proportion constitue un grand risque d'asphyxie. La lampe va commencer à "marquer" (1) autour de 3% de grisou dans l'air. A la fin du 19eme s., certains grisoumètres parviendront à détecter des proportions infimes de l'ordre d'1% et même moins. La flamme va s'allonger de plus en plus jusqu'à environ 7%. Autour de 10% elle deviendra un danger mortel. A 20% tout risque d'explosion est écarté, si la proportion atteint 30% la lampe s'éteint d'elle même par étouffement.

(1) marquer : terme désignant sur une lampe la présence d’une flamme caractéristique de la combustion du grisou.

Les lampes de mines serviront donc à mesurer "à l'oeil" cette proportion. Sur certaines d'entre-elles, on aménagera à l'intention des ingénieurs et des géomètres des marquages et des graduations qui permettront de mesurer précisément la présence du grisou. La lampe deviendra alors un grisoumètre. Lorsque les lampes fonctionnant au Benzine (lampes à essence) vont faire leur apparition (autour de 1890), on s'apercevra que la mesure se fera de manière encore plus précise et on concevra des grisoumètres à part entière, uniquement destinés à la mesure du gaz.


Le Grisou. Dangers et explosions dans les mines 51

Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Le Grisou. Dangers et explosions dans les mines 51
A l’intérieur du monde souterrain, le moindre accident est généralement fatal. Le nombre des victimes causées par d’inexplicables explosions ne va cesser de croître au cours du développement de l’exploitation des mines. On lui donnera un nom souvent synonyme de mort : « le grisou ».




Le coup de grisou - © geopedia.fr - Reproduction interdite.
Au 18ème et au 19ème siècle, les études les plus sérieuses seront menées pour tenter d'en venir à bout. On le prélèvera et on tentera de reproduire des expériences en laboratoire, sans jamais percer son secret. L'observation permettra néanmoins de décrire précisément ce phénomène. Le grisou se dégage de la houille, il est inodore et invisible; pendant l'abattage, les mineurs peuvent tout juste entendre un très léger bruissement. Quelquefois ils peuvent observer des petits filaments gazeux et blanchâtres qui vont s'élever vers le haut de la galerie et qu'ils vont baptiser "les fils de la vierge" *.




* Ce phénomène se produit avec la précipitation de la vapeur d'eau soudainement refroidie par le gaz qui devient alors "visible". Lorsque ces émanations sortent avec un débit important en forme de chalumeau projetant du gaz, ces projections sont appelées des "soufflards"

C'est un gaz léger composé d'un dérivé d'hydrogène et d'azote, un gaz irrespirable et toxique avant même d'être en contact avec le feu. Il se mélange facilement à l'air et reste en suspension dans la partie supérieure des galeries, sur le "toit de la mine", à hauteur d'homme. Pour un mineur expérimenté, sa présence en forte quantité provoquera un léger picotement dans le nez, puis des maux de tête et des malaises. Lorsque ce gaz entrera en contact avec une « lampe de sûreté », celle-ci va brusquement s'échauffer, ses pièces composées de fines toiles métalliques vont être portées au rouge, il sera déjà pratiquement trop tard pour éviter l'embrasement imminent de toute la galerie. Cette incandescence ne suffira pas à provoquer l'explosion, il faudra qu'une flamme s'échappe de la lampe pour devenir dangereuse. Souvent, c’est le mineur paniqué qui va chercher à tout prix à l'éteindre en la secouant vivement, pour tenter de l'étouffer ou de la couvrir qui sera la cause de l’embrasement. Une petite flamme bleu vif apparaîtra un bref instant, très semblable à celle d'un briquet, puis ce sera l'explosion mortelle.




La forme des galeries de mine 50

Publié à 12:01 par georgessylviemarie
La forme des galeries de mine 50
Ce système qui peut paraître archaïque était pourtant très étudié. On permettait tout d'abord la circulation de l'air, en aménageant des circuits entre les étages et les puits d'aérages. Les anciennes galeries de transport des étages exploités étaient le plus souvent recyclées pour augmenter cette ventilation, servant en quelque sorte de "gaines d'aération". L'eau souterraine et les infiltrations étaient également canalisées et drainées pour assécher les galeries. On aménageait donc fréquemment une petite rigole sur le coté des voies de circulation pour recueillir ces eaux qui étaient évacuées par une pente vers des réservoirs situés au niveau des puits. Celles-ci étaient très régulièrement entretenues afin de conserver toute leur efficacité.



Fig 13 à 18 - Les galeries de mine cintrées

© geopedia.fr - Reproduction interdite.

Dans certains cas exceptionnels et en présence de terrains difficiles on pouvait recourir à des maçonneries (ou muraillements), plus coûteuses que le bois, mais exigeant moins d'entretien, ou à des soutènements métalliques. Toutes ces galeries creusées avec tant d'énergie n’avaient cependant qu'une durée de vie limitée. Elles n’étaient entretenues que pendant la période d'exploitation, puis laissées à l’abandon ou recyclées en galeries d'aération où plus personne ne circulait par la suite. On concentrait donc toute l'activité sur la zone d'extraction.

Illustrations : Différents types de consolidation de galeries de mine : fig 1 à 5 avec garnissage au moyen de poutres bois (boisages), avec (1) ou sans (2) "poussards" (ou jambes de force), doublées (3) ou simplement consolidées par le coté ou le haut (4 et 5) selon l'état de la galerie. Remarquer au passage la rigole d'évacuation d'eau située au sol. Dans certains cas la consolidation peut être maçonnée par deux rangées de maçonneries formant une voûte en plein cintre. L'utilisation des maçonneries et des formes de galeries rondes répond à des terrains instables où la pression est particulièrement importante. (fig 7 à 12). La forme de la galerie peut également s'adapter au terrain lui même en utilisant des cadres en forme de trapèzes ou un plancher surcreusé surmonté d'un plancher pour évacuer des quantités d'eau d'infiltration importantes (fig 13 à 16). Certaines galeries peuvent être garnies de boisages de voûtes ou de piliers de maçonnerie horizontaux pour verticaux ou renforcer leur structure.





La forme des galeries de mine 49

Publié à 12:01 par georgessylviemarie
La forme des galeries de mine 49
Pour les garder bien droites, on utilisait donc un système de fils reliés par des clous fixés sur le toit de la mine et servant de guide aux ouvriers. Elles étaient ensuite systématiquement « boisées » et « étayées » au fur et à mesure de manière presque systématique. Même quand leur aspect inspirait confiance, la roche dure pouvait évoluer au cours de l'exploitation, se fendre ou se morceler. On évitait ainsi les surprises et des réparations imprévues qui provoqueraient des problèmes bien plus compliqués pendant la pleine production.





La forme des galeries de mine 48

Publié à 12:01 par georgessylviemarie
La forme des galeries de mine 48
Les galeries étaient généralement creusées en forme de trapèze : large à leur base, et réduites au niveau du toit. En cas d'effondrement, on procédait au "ranchage" consistant à réparer les parois des galeries éboulées pour leur redonner leur aspect initial et ne pas gêner la circulation dans la mine. Si ces voies devaient changer de direction, on s’arrangeait pour donner à la galerie une forme courbe afin d’assurer la circulation des wagons et l'écoulement des eaux drainées dans les rigoles. On imagine facilement que lors du creusement, l'axe et la forme des galeries pouvait poser des problèmes pour rester rectiligne et correspondre aux exigences des ingénieurs.



Les outils de mine et de mineurs 46

Publié à 12:01 par georgessylviemarie
Les outils de mine et de mineurs 46
L'inventaire des outils de mine est beaucoup plus varié par les formes et les noms, que par le nombre des outils eux même. L'outillage de mineur est simple et rudimentaire. Les outils de grande taille sont tout simplement les pelles, les pioches et les pics (qu'on appelle aussi lances ou barres à mines). On utilise aussi des outils plus petits comme les coins (en bois, puis en fer, puis mécaniques : les coins éclateurs), la hache (pour le boisage comme pour le taillage de la roche), les pointeroles (petits burins) qu'on enfonce avec des masses ou des massettes. Des outils plus spécifiques comme « la rivelaine », servent au havage des saignées. Les "pinces" définissent les outils utilisés comme leviers ressemblant aux "pieds de biche". D'une manière générale, les outils rudimentaires des mineurs sont robustes et très bien entretenus. La solidité des manches est déterminante, si on considère qu'une simple pioche sert à creuser, sonder, et peut être utilisée comme levier pour séparer des roches fissurées ou détourées par des saignées.

illustration : les outils de mine et de mineurs - © geopedia.fr - Reproduction interdite.

L'usage de l'explosif et la poudre, remplacés à la fin du 19ème siècle par la dynamite, s'effectue en introduisant des charges dans des cavités profondément creusées dans la roche. Ces trous de mine nécessiteront l'emploi d'une deuxième gamme d'outils spécifiques : des lances de mines, des fleurets ou des curettes (ou retirer les éclats de roche encombrant les trous). Celles-ci vont permettre d'introduire des charges explosives assez faibles mais comprimées dans la roche que la déflagration fera exploser. Bien entendu l'usage des explosifs sera uniquement réservé aux mines non grisouteuses...

L'industrialisation va tardivement, mais efficacement libérer les mineurs de ces travaux de forçats, ou tout du moins soulager progressivement leur peine grâce à l'invention d'outils mécaniques, puis pneumatiques pour automatiser les extractions demandant le plus d'efforts. On utilisera de la même manière des haveuses mécaniques qui permettront de tailler de larges saignées et de pré-découper en quelque sorte des blocs de minerai pour un meilleur rendement. Les outils manuels resteront utilisés pour les travaux plus délicats.





MINEUR DE FOND 46

Publié à 12:01 par georgessylviemarie
MINEUR DE FOND 46
La joie du mineur : la famille et le jardinage pour son besoin d'air et de lumière, ainsi que de l'appoint pour la consommation familiale qu'il procure.

MINEUR DE FOND 45

Publié à 12:01 par georgessylviemarie
MINEUR DE FOND 45
La remontée dans la nuit termine le roulement de huit heures à 22h15. Ceux " du soir "passent des ténèbres du fond à l'obscurité de la surface. André Castille précède ses camarades après une journée bien remplie...

MINEUR DE FOND 42

Publié à 12:00 par georgessylviemarie
MINEUR DE FOND 42
Photo de la stèle commémorant cette catastrophe, il manque les noms de MARCHE Henri et DUEZ Léandre, comme ils étaient domiciliés à Grenay, l'on peut penser qu'une stèle les concernant à également été édifiée dans le cimetière de Grenay. Cela reste à vérifier.

Première page | <<< | 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 | >>> | Dernière page