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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Gustave Courbet
Torse de femme
Après quelques semaines passées dans le Jura (Le Locle, La Chaux-de-Fonds), à Neuchâtel, à Genève et dans le Valais, Courbet se rend compte que c'est sur la Riviera lémanique, grâce aux nombreux étrangers qui y séjournent, qu'il aura le plus de chance de nouer des contacts et de trouver d'éventuels débouchés pour sa peinture. Il loge brièvement à Veytaux (Château de Chillon), Clarens et Montreux, puis jette son dévolu sur la petite bourgade de La Tour-de-Peilz (au bord du lac Léman) et s'installe, en compagnie de Cherubino Pata, dans une maison au bord du lac du nom de Bon-Port. Ce sera le port d'attache des dernières années de sa vie. De là, il circule beaucoup et les rapports que des espions (infiltrés jusque parmi la colonie des proscrits de la Commune de Paris) envoient à la police française nous renseignent sur ses nombreux contacts et ses innombrables déplacements (Genève, Fribourg, la Gruyère, Interlaken, Lucerne, Martigny, Loèche-les-Bains, La Chaux-de-Fonds, etc.).
Durant les premières années de son exil, il écrit à sa sœur en 1876 :
« Ma chère Juliette, je me porte parfaitement bien, jamais de ma vie je ne me suis porté ainsi, malgré le fait que les journaux réactionnaires disent que je suis assisté de cinq médecins, que je suis hydropique, que je reviens à la religion, que je fais mon testament, etc. Tout cela sont les derniers vestiges du napoléonisme, c'est le Figaro et les journaux cléricaux. »Il peint, sculpte, expose et vend ses œuvres ; il organise sa défense face aux attaques du gouvernement de l'« Ordre moral » et veut obtenir justice auprès des députés français ; il participe à de nombreuses manifestations (fêtes de gymnastique, de tir et de chant) ; il est accueilli dans de nombreux cercles démocratiques confédérés et dans les réunions de proscrits.
Comme par le passé, il organise sa propre publicité et entretient des rapports sociaux tant dans les cafés qu'avec les représentants de l'establishment du pays qui l'accueille.
Gustave Courbet
Chateau de Chillon
L'exil en Suisse (1873-1877)(suite)
Il reçoit des encouragements de l'étranger : en 1873, invité par l'association des artistes autrichiens, il expose 34 tableaux à Vienne en marge de l'Exposition universelle ; le peintre James Whistler le contacte pour exposer des œuvres à Londres ; aux États-Unis, il a sa clientèle et il expose régulièrement à Boston depuis 1866. Plusieurs peintres du pays lui rendent fréquemment visite à La Tour et peignent à ses côtés (Auguste Baud-Bovy, François Furet, François Bocion) ou présentent leurs tableaux dans les mêmes expositions (Ferdinand Hodler)[5]. Des marchands, comme l'ingénieur exilé Paul Pia à Genève, proposent régulièrement à la vente des œuvres du peintre franc-comtois. La demande de tableaux était tellement importante depuis 1872 que Courbet ne pouvait suivre et s'était assuré la collaboration d'« aides » qui préparaient ses paysages. Courbet ne faisait aucun mystère de ce mode de production. On sait, en outre, que Courbet n'hésitait pas à signer de temps à autre un tableau peint par l'un ou l'autre de ses collaborateurs.
Il travaille simultanément pour madame Arnaud de l'Ariège dans son château des Crètes à Clarens et donne des tableaux pour des tombolas de sinistrés et d'exilés. Il réfléchit à un projet de drapeau pour le syndicat des typographes à Genève et exécute le portrait d'un avocat lausannois, le député radical Louis Ruchonnet (futur conseiller fédéral) ; il converse avec Henri Rochefort et madame Charles Hugo à La Tour-de-Peilz et, quelques jours après, il joue le rôle de porte-drapeau d'une société locale lors d'une fête de gymnastique à Zurich. Son œuvre n'échappe pas non plus à ce continuel va-et-vient entre une trivialité proche du kitsch et un réalisme poétique. Cette production inégale n'est pas limitée à la période d'exil, mais elle s'accentue depuis la menace qui pèse sur le peintre de devoir payer les frais exorbitants de reconstruction de la Colonne, l'entraînant à produire de plus en plus. Cela a incité de nombreux faussaires à profiter de la situation et, déjà du vivant de l'artiste, le marché de l'art a été envahi d'œuvres attribuées à Courbet dont il est difficile d'apprécier l'originalité.
Les circonstances (guerre et exil), les procès, l'étroitesse de l'espace culturel du pays qui accueille le peintre, l'éloignement de Paris sont autant de facteurs qui ne l'incitent guère à réaliser des œuvres de l'importance de celles des années 1850. Dans ce contexte défavorable, Courbet a la force de peindre des portraits de grande qualité (Régis Courbet père de l'artiste, Petit-Palais, Paris), des paysages largement peints (Léman au coucher du soleil du musée Jenisch à Vevey et du musée des Beaux-Arts à Saint-Gall), quelques Château de Chillon (comme celui du musée Gustave-Courbet à Ornans). Il s'attaque en 1877, en prévision de l'Exposition universelle de l'année suivante, à un Grand panorama des Alpes (The Cleveland Museum of Art) resté partiellement inachevé. Il aborde également la sculpture, les deux réalisations de ces années d'exil sont, la Dame à la mouette et Helvétia.
Par solidarité avec ses compatriotes exilés de la Commune de Paris, Courbet refusa toujours de retourner en France avant une amnistie générale. Sa volonté fut respectée et son corps fut inhumé à La Tour-de-Peilz le 3 janvier 1878, après son décès survenu le 31 décembre 1877, sa dépouille étant transférée à Ornans en 1919.
Gustave Courbet
Nature Morte
Fruits -Pommes et Coings
L'interprétation de Courbet
Rares sont les artistes qui ont, davantage que Courbet, construit leur carrière grâce à la stratégie du scandale. Plusieurs événements jalonnent clairement cette construction : le Salon de 1850-1851, l'exposition de La Baigneuse au Salon de 1853 — qui suscite un emportement critique sans précédent dans la plupart des périodiques de l'époque — l’érection du Pavillon du réalisme en 1855, l’élaboration de l’œuvre Le Retour de la conférence en 1863 et l’engagement en 1871 dans la Commune de Paris. Plusieurs ouvrages ont étudié cet aspect de provocation calculée et prise aux rets des discours et conflits du temps. Parmi les travaux d’historiens de l’art, Réceptions de Courbet, Fantasmes réalistes et paradoxes de la démocratie par Thomas Schlesser détaille la façon dont l’artiste s’est trouvé pris entre des feux contradictoires qui ont considérablement nourri son image de peintre insoumis et frondeur. Dans sa thèse, Schlesser explore à travers plusieurs grands thèmes, la façon dont les discours critiques ont interprété les œuvres du peintre de manière parfaitement antinomique. Tandis que les détracteurs (Edmond About, Charles Baudelaire, Cham, Théophile Gautier, Gustave Planche…) stigmatisent une peinture réaliste qui corrompt l’ordre du monde et le précipite vers le déclin en promouvant la laideur et le vice, ses défenseurs (Alfred Bruyas, Pierre-Joseph Proudhon, Émile Zola) considèrent qu’elle est plus sincère, capable de véhiculer esprit d’indépendance, liberté et progrès. La thèse de Réceptions de Courbet pousse la réflexion jusqu’à imaginer que cet espace de débat serait un espace démocratique, dans le sens où l’entend le philosophe Claude Lefort, dans la mesure où il institue un conflit d’opinions autour de sa peinture. Les textes de presse qui analysent les toiles sont remarquables d'emportement critique et de verve imaginative, surprenantes pour un lecteur contemporain. Une anthologie de textes et dessins de presse publiée en 2005 permet ainsi de lire le dossier complet de la réception de la toile de Courbet, dite aujourd'hui "Les Baigneuses", lors de sa première exposition en 1853. Courbet participe au bruit qui se fait autour de sa toile, il entre dans le débat et le relance, en bon tacticien médiatique : il fait paraître une « lettre ouverte » dans la presse où il affirme qu'il n'a « jamais eu de maître », qu'il est « l'élève de la nature » (Le Nu moderne au Salon 1799-1853, p. 271). La peinture de Courbet et sa réception d'époque se trouvent en effet au cœur d'une entrée dans l'âge démocratique de l'art et la constitution de ce qu'Habermas désigne comme « l'espace public ». Dominique Massonnaud a analysé le phénomène des « tableaux-événements » qui, avant le scandale de l'Olympia de Manet, commence avec Courbet et son traitement du nu : la production du peintre et son contexte d'accueil permettent aujourd'hui de réévaluer les enjeux liés à la question de la modernité en art, comme le montre son ouvrage, Courbet Scandale, Mythes de la rupture et modernité.
Gustave Courbet
Le Lac Leman
L'interprétation de Courbet
Si Courbet a fait couler beaucoup d’encre en son temps, on peut également affirmer qu’il continue à captiver la communauté scientifique. Il est un des sujets d’étude favoris des dix-neuvièmistes et les livres qui lui sont consacrés, en France comme dans les pays anglo-saxons, sont fort nombreux. Une exposition a eu lieu en 2007-2008 au Grand Palais, relayée par un colloque au musée d'Orsay. Elle a rendu plus sensible la diversité de la production du peintre puisqu'elle mêlait les toiles destinées — en leur temps — à une réception publique et les toiles réservées aux intérieurs des collectionneurs. Parmi les ouvrages les plus marquants que l'on doit à la critique américaine, il faut souligner celui de Timothy Clark au début des années 1970 (Une image du peuple). On doit également citer Michael Fried qui a fait paraître, en 1997, un contesté Le Réalisme de Courbet. À la vision éminemment politique de Clark, Fried oppose une lecture aux confins de la phénoménologie et de la psychanalyse, où il développe, à propos de Courbet, sa théorie de l'absorbement du peintre dans la toile. En France, on peut citer dans les parutions récentes, Réceptions de Courbet de Thomas Schlesser qui permet de cerner la complexité de son réalisme, saisi sous l'angle des idées politiques du temps. Le catalogue de l'exposition du Grand-Palais en 2007, qui comporte des articles intéressants, en particulier ceux qui développent le lien de Courbet à la photographie. Dans le Courbet scandale, Mythe de la rupture et modernité (2003) de Dominique Massonnaud, Courbet est analysé comme un moment majeur dans l'histoire de la peinture en ce qu'il contribue à rendre le tableau au regard et à la sensation, dépris des discours qui les conditionnent. Enfin, on citera la grande mise au point que constitue l'ouvrage de Ségolène Le Men, Gustave Courbet, paru en 2007.
Gustave Courbet
Jeune fille
Ses œuvres
Gustave Courbet
Portrait de l'artiste dit Courbet au chien noir - 1842
Ce portrait de l'artiste, dit au chien noir, est un jalon essentiel dans la carrière de Courbet, puisqu'il marque sa première participation au Salon, en 1844. Dans sa conquête de la notoriété, l'artiste va s'appuyer autant sur sa peinture que sur l'affirmation de sa personnalité. Lui qui en 1845 écrit à ses parents:<< il faut qu'avant cinq ans j'aie un nom dans Paris>> à rebours du processus d'acculturation ordinaire, cultiver soigneusement ce qui trahit son origine provinciale. Aux yeux de ses contemporains, Courbet passera pour une figure paysanne, ce qui n'a jamais été, jusqu'à ce que son nom soit indissociable de ce pays qu'il se plaît à peindre et à vanter. C'est précisément ce qui est ici exprimé, dans cet autoportrait exceptionnel, où s'affirme pour la première fois la relation fusionnelle entre l'artiste et son pays.
Gustave Courbet
Le sculpteur
Gustave Courbet retrouve la furie de Rubens dans l'exploration du corps féminin. Ses nus sont volumineux, érotiques, travaillés avec un sens du détail confondant. "Les baigeuses", "la femme au perroquet", ou encore "la vague" sont déjà des peintures dont l'érotisme s'expose sans aucune retenue. Mais le peintre atteindra les sommets avec ses deuxtableaux secrets^pour un commanditaire privé, Khalil Bey, et restés très longtemps à l'abri des regards du public. " le sommeil", visible au Petit- Palais à Paris: un couple de femmes magnifiques, entièrement nues et tendrement enlacées sur un lit, tableau qui est prodige de représentation des nuances de la chair amoureuse et, en même temps, une sorte d'apologie baudelairienne du lesbianisme. Et surtout l'origine du monde, petit tableau devenu soudain mondialement célèbre parce qu'il a été redécouvert et exposé au musée d'Orsay au moment où, compte tenu de l'évolution des moeurs, le public occidental était prêt à le recevoir sans scandale: la femme est bien là, mais elle n'a pas de visage, seulement un thorax et un abdomen, et le seul motif central offert au regard est son sexe.
Gustave Courbet
Juliette Courbet vers 1840-dessin au crayon
Toute sa vie,Courbet resta proche de sa famille,de ses amis d'enfance, de sa terre natal. Hâbleur, sûr de lui, doté d'une ambition personnelle farouche, il demeure cependant loyal aux siens et à son pays. son talent, sa carrière de peintre puisent moins, sans doute, aux aléas de son existence d'homme adulte qu'à sa fidèlité à lui-même, aux certitudes qu'il se forge tout jeune homme, à sa sensibilité nourrie par les promenades dans ses vallées franc-comtoises et enrichie de l'amour, d'une dévotion sans faille, que lui portent sa mère et ses soeurs
Gustave Courbet
Portrait de Juliette Courbet(1844),
Gustave Courbet aimait peindre sa famille. Aîné de quatre filles, il a couché sur la toile ce doux portrait de sa sœur cadette, Juliette, née en 1831.