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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Jean Auguste Dominique Ingres
La Maladie d'Antiochus,ou Stratonice et Antiochus
Huile et aquarelle sur papier
C'est en 1834, peu de temps avant de partir pour Rome pour prendre ses fonctions de directeur de l'Académie de France qu'Ingres reçut la commande d'un tableau représentant La maladie d'Antiochus de la part du duc d'Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe. Le tableau aujourd'hui conservé au musée Condé de Chantilly occupa l'artiste pendant des années à Rome. Accablé de commandes, l'artiste, anxieux, ne put livrer l'oeuvre au prince qu'en 1840 qui se montra satisfait et doubla même ses honoraires. Ingres semble avoir été intrigué pendant longtemps par ce thème qui fut celui du concours du grand Prix de Rome en 1774 (année où David fut vainqueur). Le sujet était dans l'air et Méhul en fit un opéra en 1792 que Ingres a pu entendre lors de reprises en 1801, 1802 et 1806. C'est d'ailleurs de 1807 environ, peu après son arrivée à Rome, que daterait le beau dessin du Louvre, première représentation achevée de l'épisode. Dans tous les cas, Ingres s'intéresse plus particulièrement à un passage de la Vie de Démétrius (LII) de Plutarque. La scène se passe en Syrie : Antiochus, fils de Séleucus, un des lieutenants d'Alexandre le Grand, brûle d'amour pour sa jeune belle-mère. Il tente de dissimuler sa passion et tombe malade mais le médecin Erasistrate parvient à déceler l'origine du mal : Antiochus se trouble dès que paraît Stratonice. Averti, Séleucus préféra céder sa femme et sauver son fils. Le thème du lit où languit le héros, la frise des figures semblent avoir été empruntés à Poussin (Testament d'Eudamidas et La mort de Germanicus) tandis que la Pudicité Giustiniani du Capitole ou la Sainte Suzanne de François Duquesnoy (Rome, église Notre Dame de Lorette) ont servi de modèle pour Stratonice et un dessin de Flaxman intitulé Achille pleurant la mort de Patrocle a été consulté pour le groupe du père et du fils. Mais le souci d'Ingres, pour venir à bout de sa « grande miniature historique » comme il la désigne lui-même dans une lettre à son ami Gilibert en 1837, était de trouver le moyen de fondre ses figures dans un décor, savant et précieux à la fois.L'oeuvre, véritable manifeste du style néo-grec, connut un grand succès, en particulier lors de son exposition publique au Palais-Royal dès sa réception et à nouveau en 1846 au Bazar Bonne-Nouvelle. Ingres la fit graver par Reveil en 1851 et en réalisa en 1858-1860 une version réduite (Philadelphia Museum of Art). Un an avant sa mort, Ingres entreprit la belle et imposante variante du musée Fabre. Il semblerait qu'il se soit aidé d'un calque conservé de la version du duc d'Orléans en simplifiant de nombreux éléments. Le décor dans son ensemble apparaît plus lumineux, moins dur et contrasté et la tonalité des draperies a changé. La perspective éloigne les protagonistes du regard en renforçant l'aspect théâtral de la scène. Stratonice au drapé moins flottant apparaît encore plus que dans la première version comme murée dans ses secrètes pensées. Le tableau stylisé et contrôlé à l'extrême conserve cependant, presque miraculeusement, tout le mouvement et la sensibilité passionnée de la vie réelle.
Jean Auguste Dominique Ingres
Portrait de madame Leblanc -1823
Ingres fait ce portrait dans la ligne de ses portraits des grandes dames de l'aristocratie française. Nous pouvons le mettre en relation directe Devauçay Madame , Madame de Senonnes ou autrement. Ingres doivent se sentir particulièrement fier de cette photo, depuis dix ans après sa peinture en 1834, il a présenté le Salon officiel à Paris. Ces expositions annuelles de l'artiste avait laissé quelques fois vainqueur et d'autres vilipendé par la critique. Cette image a reçu certains des critiques les plus cruelles et répétées de sa peinture. Souligné l'absence de l'académisme d'Ingres aux déformations corps subtil des femmes, encore une beauté poignante produire un effet. Dans les mots de la critique Vergnaud, le chiffre était "un monstre, dont la tête est trop court, dont les yeux semblent sauter hors de la face, dont les doigts sont gras comme les saucisses." Nous ne pouvons nier aucune de ces allégations. En outre, Ingres en fonction de leur méthode de travail et leur a estimé que l'effet global a été supérieure à ces «défauts». Pour les atteindre, semble être celle utilisée miroirs courbes pour montrer les parties qui l'intéressent.
Jean Auguste Dominique Ingres
Portrait de Madame Gonse
Avec le plus modeste mais très suprenant, portrait de Mme Gaudry (1856) du musée de Grenoble, il est l'unique portrait achevé de cette dernière période d'Ingres, actuellement conservé en France dans une collection publique... Contrairement aux modèles volontairement inexpressifs représentés par l'artiste, la charmante Caroline semble s'intéresser à ce peintre qui la dévisage et paraît lui offrir toute sa vivacité, teintée de curiosité. ... Malgré sa robe et un fond de mur d'un vert très sombre, l'oeuvre ne dégage aucune tristesse. Ingres s'est longuement attaché aux nombreux rubans et bijoux de son modèles pour réchauffer sa palette de toute une gamme de couleurs brillantes, allant du rose clair au parme très opaque, en passant par différents tons de rouge à la juxtaposition dangeureusement audacieuse...
Les circonstances qui ont conduit Ingres à rencontrer son future modèle, née Josephine Caroline Maille (Rouen, 7.02 1815 - Paris, 22.02 1901) sont assez obscures mais peuvent être dégagées des informations qui nous sont parvenues, principalement grâce à Lapauze, qui avait directement acquis la toile de la famille. Caroline était la fille d'Eugène-Dominique Maille, que le vieil historien qualifia de "viel ami d'Ingres". L'affirmation semble à première vue un peu exagérée, et relever d'une tradition familiale un peu enjolivée. ... Nous avons (en revanche) indiscutablement un indice de cette rencontre par la dédicace à "Mlle Maille" du portrait de Madeleine Ingres en directrice que Lapauze posséda en même temps que celui-ci....
La question des conseils artistiques donnés par Ingres à la jeune femme est une autre interrogation importante, et plus difficile à résoudre. Carolien Gonse est généralement incluse parmi les élèves d'Ingres. Mais ce qualificatif peut parfois cacher une filiation exagérée, limitée à de simples conversations informelles, sinon de rares et brèves rencontres...."
Jean Auguste Dominique Ingres
Portrait de Mme Moitessier
Madame Moitessier est le nom de deux portraits peints par Jean-Auguste-Dominique Ingres de Madame Moitessier, née Marie-Clotilde-Inès de Foucauld (1821–1897). L'un, portrait de Madame Moitessier debout, peint en 1851, est à la National Gallery of Art de Washington ; l'autre, où elle est assise, de 1856, est à la National Gallery de Londres.
Celui de Londres est le portrait le plus coloré du peintre. La robe lui permet de jouer avec les contours et les volumes. On remarque également le jeu de miroir.
Inès de Foucauld de Pontbriant était l'épouse du banquier Paul Sigisbert Moitessier, riche banquier du Second Empire et la tante de Charles de Foucauld. Elle tiendra sous la III république un salon politique pour un neveu de son mari, ministre à trente ans.
Eugéne Delacroix
Le Christ au Jardin des Oliviers
e grand tableau toujours en place dans le transept gauche de l'église Saint-Paul-Saint-Louis, dans le quartier du Marais, Le Christ au Jardin des Oliviers, fut commandé à Delacroix par le préfet de la Seine, le comte de Chabrol, en 1824. La toile, qui mesure 2,94 m. sur 3,62, m, suscita l'étonnement de la critique lorsqu'elle fut présentée au Salon de 1827, en même temps que la Mort de Sardanapale. Delacroix y faisait preuve d'une originalité frappante par rapport aux nombreuses œuvres commandées dans ces années à des artistes plus conventionnels pour regarnir les églises vidées par la Révolution. Ainsi en est-il du groupe éthéré des trois anges éplorés qui contraste avec la vigueur du reste de la composition. On connaît le mot de Delécluze, qui trouvait à ces anges un « air de demoiselles anglaises ». Paradoxalement, la source d'inspiration déclarée de Delacroix était plutôt dans les tableaux de Zurbaran qu'il avait admirés dans la collection du maréchal Soult. Thoré-Burger, plus clairvoyant une fois de plus, releva dans sa critique une parenté avec Murillo. Ajoutons que, par d'autres sources, il semble que Paul Huet ait nettement participé à l'exécution du paysage.
Cette esquisse, dont la restauration a fait réapparaître depuis la signature de l'artiste, constitue une découverte importante pour mieux comprendre la genèse du tableau. Elle comporte, en effet, de nombreuses variantes, notamment dans la position et le vêtement du Christ, plus théâtral dans sa version finale, marquée par une grande oblique et un drapé plus classique. Le groupe des anges, les apôtres endormis au premier plan à gauche et le groupe des soldats qui approchent à la lumière des torches à gauche, guidés par Juda, sont, en revanche, déjà fixés. Préparatoire à une toile majeure d'Eugène Delacroix, cette esquisse nouvellement acquise s'insère particulièrement bien par son caractère à l'esprit d'un atelier et complète la série des œuvres religieuses déjà conservées au musée, notamment les esquisses pour la Vierge du Sacré-Cœur de la cathédrale d'Ajaccio et pour la Piéta de l'église Saint-Denis du Saint-Sacrement - en fait une Visitation qui correspond à la première idée de 1841.
Portrait d'Auguste-Richard de la Hautière(1828)
Celui d'Auguste-Richard de la Hautière, retrouvé en 1998 et acquis par le musée en 2000, montre, par le charme de sa facture, un aspect moins connu de l'art de Delacroix.
"Ma triste, chétive et insignifiante figure..."
Le portrait d'Auguste-Richard de la Hautière a été redécouvert en 1998 et acquis en 2000 par le musée Delacroix grâce à la participation de la Société des Amis du musée. Du modèle, on sait grâce aux renseignements donnés par lui en 1877 à Alfred Robaut, qui travaillait alors au catalogue complet de l'œuvre de Delacroix (publié en 1885), qu'il avait remporté le 2d prix de version latine au Concours général de 1828. La Hautière envoya à Robaut une petite photographie du tableau en témoignage de reconnaissance à la mémoire de son ancien et vénéré maître " et à la bonté qu'eut M. Delacroix de mettre sur toile [sa] triste, chétive et insignifiante figure ".
Rapidement esquissé, le portrait retient l'attention par la vivacité des traits du jeune garçon et la chaude coloration de sa chevelure ébouriffée. Le fond de paysage sur lequel se détache la silhouette juvénile du modèle atteste par ailleurs l'influence des paysagistes anglais qui travaillèrent aux côtés de Delacroix dans les années 1820-1825.
Eugéne Delacroix
L'annonciation(1841)
Une Annonciation puis une Pietà...
Sur une feuille d'études réalisée en 1840 pour la composition de la Prise de Constantinople par les Croisés (1840, Louvre), Delacroix note dans la marge ses recherches pour le sujet de la décoration de la chapelle de l'église Saint-Denis-du-Saint-Sacrement: « pour la chapelle de la Vierge, faire des panneaux étroits de sujets à plusieurs figures comme les volets de Rubens - La naissance de la Vierge - La Visitation - Le Christ sur les genoux - l'Annonciation, etc [...] ». Il esquisse ainsi en 1841 cette petite peinture à la composition quelque peu théâtrale, dont il existe une deuxième version signée de la main du peintre dans une collection particulière. Le thème finalement retenu pour la décoration de la chapelle, une Pietà, - montrant la Vierge les bras dramatiquement étendus sur le corps mort de son Fils - , s'adaptera mieux à la taille du mur que celui de l'Annonciation, jugé « ingrat » de l'avis même de Delacroix au regard des « 14 pieds sur 10 » qu'il lui faut couvrir (lettre d'E. Delacroix à A. Varcolliers, 22 janvier 1842, musée Delacroix). Delacroix ne peut se lancer dans la réalisation de sa Pietà qu'après avoir "échangé" avec le peintre Court, au printemps 1843, la décoration de la chapelle de la Vierge contre celle de la chapelle située à l'opposé, à droite en entrant, au revers de la façade.
En 1858, le peintre reprend le thème de l'Annonciation pour une peinture ( non localisée ) qui devait être de belle qualité si l'on en juge par l'admiration que lui porta le marchand belge Arthur Stevens (1825-1899) en la voyant chez l'artiste (A. Joubin, Correspondance, lettre du 3 novembre 1858).
Qu'il me soit fait selon Ta parole
Cette esquisse où, seuls, les tons clairs de la robe de l'ange et des nuées tourbillonnantes qu'il entraîne contrastent avec la tonalité générale de vert et de rouge cramoisi, évoque l'instant où l'ange Gabriel, le doigt pointé vers le ciel et vers Dieu dont il est le messager, tenant dans la main droite une branche de lys symbole de virginité, annonce à Marie qu'elle sera la mère du Sauveur. Elle offre humblement son consentement, la main délicatement posée sur son cœur, l'arrondi du sein bientôt fertile dessiné par son manteau bleu. Deux anges soulèvent un lourd rideau de théâtre pour nous rendre témoins de cette scène pourtant empreinte de simplicité. Cette mise en scène théâtrale plut beaucoup à Baudelaire : « J'ai vu une petite Annonciation de Delacroix, où l'ange visitant Marie n'était pas seul, mais conduit en cérémonie par deux autres anges, et l'effet de cette cour céleste était puissant et charmant ».