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Par Anonyme, le 24.07.2021
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Par Anonyme, le 05.04.2021
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Pourquoi fête-t-on la nouvelle année ?
S'embrasser sous le gui, prendre de bonnes résolutions..., ces usages avaient déjà cours à Babylone, chez les Romains et au pays des druides.
Par Sophie Horay-Lounguine (Historia)
Le premier jour de l'année est en quelque sorte sacré ; il marque notre destin pour toute l'année à venir.
C'est une date de grande superstition où paroles, actes, rencontres, nourriture et dons sont des signes porte-bonheur.
Si chaque pays, chaque peuple, chaque religion célèbre à sa manière cette fête tant attendue, chacun a ses codes et ses rites immuables de "passage" pour éloigner le mauvais sort et attirer la chance lors des trois coutumes universelles du nouvel an : le réveillon, les voeux, les étrennes.
Chants, danses, toasts, embrassades se font dans la joie, la lumière et le bruit pour enterrer la vieille année et fêter la naissance de la nouvelle sous les meilleurs auspices.
Musique, cotillons, pétards, klaxons, bougies et feux d'artifice ayant eu toujours le pouvoir de faire fuir les mauvais esprits ! Le nouvel an, appelé aussi jour de l'an, est le premier jour de l'année. Tous les pays n'ont pas le même calendrier
. Leur origine, leur mode de calcul et leur durée étant sensiblement différents, le nouvel an se fête dans le monde entier, mais à une date correspondant au calendrier de chacun. Les calendriers julien et grégorien reposent sur le type solaire fondé sur le cycle des saisons et sur le temps de révolution de la Terre autour du Soleil.
Notre calendrier grégorien dure trois cent soixante-cinq ou trois cent soixante-six jours, répartis sur douze mois de trente ou trente et un jours, excepté le mois de février, qui compte vingt-huit ou vingt-neuf jours si l'année est - ou non - bissextile. Il porte le nom du pape Grégoire XIII, qui l'impose en 1582 et décrète, cette même année, que le vendredi 15 octobre sera le lendemain du jeudi 4 octobre pour rattraper un retard de dix jours - l'année civile adoptée par Jules César dans le calendrier julien s'étant révélée trop longue.
On décide aussi, pour éviter le retard de trois jours en quatre cents ans, de supprimer le jour supplémentaire destiné à rendre bissextiles les années fin de siècle 1700, 1800, 1900 et d'ajouter un jour au mois de février tous les quatre ans. C'est pourquoi ce calendrier est encore aujourd'hui en avance de treize jours sur le calendrier julien, que les chrétiens d'Orient ont conservé.
Rites de purification
Le jour de l'an n'a pas toujours été fêté le 1er janvier. Les historiens situent ses premières célébrations à Babylone, deux mille ans avant notre ère.
À la fin du mois de mars, les festivités et rites de purification durent une dizaine de jours. Sous la haute Antiquité, le soleil étant la divinité première et souveraine, les cérémonies se rattachant à la nouvelle année ont lieu en son honneur. En
Égypte antique, la crue annuelle du Nil étant l'événement majeur de l'année, le Jour de l'an commence avec les premiers signes de la montée des eaux. Lors de cette fête, la plus prisée des Égyptiens, chacun fait des offrandes aux morts et aux dieux, notamment à Rê, le dieu solaire, dont on fête à cette occasion l'anniversaire.
Dans la Rome antique, Romulus fait commencer l'année le 1er mars ; César, en 45 av. J.-C, le 1er janvier. Dans l'ancien calendrier romain, septembre est le septième mois ; octobre, le huitième... et mars, le premier mois de l'année de Martius, nom du dieu de la guerre qui débute avec le printemps.
Le mot "janvier" vient du dieu romain Janus, du latin janua "portail" ou "découverte". Tous les portails de Rome sont sous la protection de Janus, dieu des Portes, et, puisqu'on les utilise pour entrer comme pour sortir, ce dieu a deux visages. Le premier regarde en avant, le second en arrière.
C'est exactement ce que l'on fait le soir du réveillon, en se retournant sur l'an passé tout en voulant se projeter en avant dans le futur.
Le jour de l'an, les portes des temples sont ouvertes, on s'offre des présents, nos futures étrennes, lire page 50, on échange des voeux et on prononce des prières que Janus écoute, comme le rappelle Ovide dans ses Fastes :
"Mais pourquoi prononçons-nous des paroles joyeuses à tes calendes, et pourquoi faisons-nous cet échange de voeux ?
Alors le dieu, appuyé sur le bâton qu'il tenait de la main droite, dit :
"D'habitude, les commencements comportent des présages. À la première parole, vous tendez une oreille craintive et c'est le premier oiseau entrevu que consulte l'augure. Les temples des dieux sont ouverts, de même que leurs oreilles : nulle langue ne formule en vain des prières ; les paroles ont leurs poids".
" En France, la date officielle du commencement de l'année varie au cours des siècles. Sous les Mérovingiens, le Premier de l'an est célébré le 1er mars ; sous les Carolingiens, à Noël ; et sous les Capétiens, le 25 mars.
Au XIe siècle, il est, sous l'influence de l'Église, transféré au Samedi saint. C'est au XVe siècle, le 9 août 1564, que Charles IX, par l'édit de Roussillon Isère, fixe le 1er janvier comme premier jour du premier mois de l'année.
L'article 39 annonce :
"Voulons et ordonnons qu'en tous actes, registres, instruments, contracts, ordonnance, dicts tant patentes que missives, et toute escripture privée, l'année commence dorénavant et soit comptée du premier jour de ce moys de janvier. "
Les vertus aphrodisiaques des huîtres En 1792, le calendrier devient républicain, et il est décrété que l'année commencera le jour où le soleil franchit le point équinoxial d'automne. Ce jour, qui se trouve être le 22 septembre 1792, est appelé primidi 1er vendémiaire de l'an I de la République.
Dans la concordance avec le calendrier républicain, le 1er janvier correspond à peu près au 11 nivôse et le 31 décembre au 11 pluviôse.
Le 22 septembre 2011, nous sommes ainsi passés de l'an 219 à l'an 220 du calendrier révolutionnaire.
Le 22 fructidor an XIII 9 septembre 1805, Napoléon abroge le calendrier républicain et instaure le rétablissement du calendrier grégorien à partir du 1er janvier 1806.
Le 1er janvier deviendra un jour férié légal par un arrêté du Conseil d'État le 23 mars 1810.
Le réveillon, repas traditionnel de la nuit du nouvel an, est appelé aussi réveillon de la Saint-Sylvestre, du nom du pape Sylvestre 314-335, fêté le 31 décembre.
Pour le réveillon, on s'habille d'étoffes brillantes, argentées, dorées, pailletées, la tradition voulant que l'on porte au moins une pièce neuve le premier jour de l'année.
Au menu, des fruits de mer, notamment des huîtres - consommées depuis l'Antiquité, Apollinaire, comme Casanova, leur prêtait des vertus aphrodisiaques - et du foie gras.
Les pharaons et les Romains en raffolaient déjà et gavaient les oies avec des figues jecur ficatum, "foie obtenu avec des figues".
Sur la table, aussi, du caviar. Ce poisson séculaire de la mer Caspienne, devenu le plus grand symbole de luxe - prisé par Gengis Khan, il était également le mets préféré de Rabelais et de Shakespeare -, est qualifié dans le monde entier d'"or noir" pour son goût très fin et son pouvoir énergétique.
Mais c'est surtout dans la pâtisserie, sucrée et épicée, que subsistent les traces des symboles païens et religieux dans les régions françaises.
Aliment de fête par excellence, le miel - symbole solaire, de pureté et douceur - est déjà présent dans le delta du Nil ; les Grecs lui prêtent le don de prophétie, et les Chinois en font au Xe siècle le mikong "pain de miel", pain d'épices qui sera adopté par les Arabes et importé en Occident lors des Croisades.
Les épices, cannelle, cardamome, gingembre, avec les formes pointues ou solaires des gâteaux chat, étoile, roue, se révèlent protectrices. Ces biscuits passaient pour avoir des effets magiques contre le mauvais sort et les maladies, cornes et pointes ayant toujours été utilisées contre les sorciers et les maléfices, d'où les appellations cornues Limousin ou cornabeux Berry.
C'est ainsi que l'expression pittoresque "être heureux comme un coq en pâte" vient du petit gâteau porte-bonheur en forme de coq offert dans le Bourbonnais aux voeux de nouvel an.
Si chaque région avait ses formes et ses noms de gâteaux, il est vraisemblable que - comme les brioches vosgiennes appelées quenieux la tradition, encore respectée de nos jours, veut que les parrains en offrent une à leur filleul au nouvel an - les keugneux ou cogneux Lorraine, queniolles Nord, coignolles ou cougnous Flandres, cugnaux Ardennes, cugnots ou cognots Champagne, quinieu ou cugneux Franche-Comté, cuignets ou cuegnets Somme, etc., sont des termes patois contractés de "gui neuf", issu de l'expression "Au gui l'an neuf" des coutumes celtes.
On trouve la même racine étymologique dans la guillauné ou guillaneu Touraine, guillanneuf Bourgogne, aguilaneu Poitou, guyané ou aguyano Bretagne, guénel Picardie, auguinel ou aguignettes Normandie, le gâteau-cadeau que les enfants - guisarts - réclament lors des tournées de quête du nouvel an.
En Corse, on mange des i strenni, en forme de pain à deux têtes en hommage à Janus.
On ripaille, on boit du champagne À Rome, les dattes, particulièrement prisées, sont offertes fourrées d'une pièce de monnaie pour le Jour de l'an.
Selon Pline l'Ancien, "Lorsqu'elles sont fraîches, les dattes sont si délicieuses que seul le danger de périr vous arrête d'en manger."
Cette tradition de la pièce de monnaie porte-bonheur cachée dans le gâteau ou pain du nouvel an vient des Saturnales, ces fêtes paillardes romaines qui se sont perpétuées à travers les âges, notamment dans la galette des Rois de l'Épiphanie.
On ripaille, on boit du champagne en portant des toasts "Bonne année ! Bonne santé !" et en cassant à minuit le verre dans lequel on a bu ; on danse et, après le symbolique baiser sous le gui, on s'adresse au téléphone des voeux de bonne année.
Le lendemain, il est d'usage de présenter ses voeux à ses proches pour leur porter bonheur. À l'époque des Gaulois, le gui était déjà une plante sacrée, possédant des vertus magiques attribuées à sa perpétuelle verdeur.
Dans Commentaires sur la guerre des Gaules, Jules César écrit en - 52 :
"Le gui est fort difficile à trouver. Quand on l'a découvert, les druides vont le chercher avec respect et toujours le sixième jour de la lune, jour si révéré par eux qu'il est le commencement de leurs mois, de leurs années, de leurs siècles mêmes, qui ne sont que de trente ans...
Lorsque les druides ont préparé sous l'arbre tout l'appareil du sacrifice et du festin qu'ils doivent y faire, ils font approcher deux taureaux blancs qu'on attache alors par les cornes ; ensuite un prêtre en robe blanche monte sur l'arbre et coupe avec une serpette d'or le gui...
Les druides croient que l'eau où l'on a fait tremper le gui rend féconds tous les animaux qui en boivent et qu'elle est un remède spécifique contre toute espèce de poisons. La cérémonie de cueillir le gui est la plus solennelle de toutes celles que pratiquaient les druides."
Depuis le Moyen Âge, où l'on clamait "O ghel an heu" "Le blé lève", il est ainsi lié aux rites du nouvel an.
Premier bain de l'année
De nos jours, suivant la coutume - d'origine anglaise -, une boule de gui porte-bonheur est accrochée au plafond du salon ou au-dessus de la porte d'entrée et, à minuit, on s'embrasse dessous en échangeant des voeux.
L'usage voudrait qu'on donne autant de baisers que de baies de gui comptées sur le bouquet en gage de bonheur sentimental entre époux, d'un mari dans l'année pour les jeunes filles, de nombreux enfants pour les nouveaux mariés
. La soirée peut se prolonger en jouant aux cartes - y gagner porte chance et prospérité. Les courageux habitants des bords de mer se purifient en prenant le premier bain de l'année, quand d'autres ouvrent les fenêtres pour laisser partir la vieille année, puis la porte, pour laisser entrer la nouvelle.
Pendant les douze coups de minuit, cet instant fatidique où tout paraît possible, il convient de faire attention aux premières fois : on doit être de bonne humeur pour l'être toute l'année et surtout ne pas proférer de mauvaises paroles.
Dans Le Livre des superstitions, Éloïse Mozzani prévient que, pour que l'année soit bonne, la première personne vue doit être de sexe différent ; s'il s'agit d'un ennemi de la famille, l'année sera mauvaise ; et il est de mauvais augure qu'une femme vous souhaite la première la bonne année...
Enfin, on dit que le jour de la semaine du 1er janvier détermine le temps de l'année : tombant un dimanche en 2012, l'hiver sera doux, le printemps humide, l'été et l'automne venteux.
La coutume des voeux devint postale grâce à un Anglais, sir Henry Cole, inventeur de la carte de Noël en 1843.
Vers 1895, avec les progrès croissants de l'imprimerie, ce qui était un jeu devint une coutume quasi obligatoire faisant crouler les sacs postaux au mois de janvier. Mais, depuis quelques années, le téléphone et Internet se substituent à ces jolies cartes. Dommage, car, loin d'être une corvée, l'effort d'écrire quelques mots témoigne d'un geste de civilité et d'amitié.
La nouvelle année est aussi l'occasion de prendre de bonnes résolutions. Un usage que nous ont transmis les Babyloniens, qui, à la nouvelle lune suivant le solstice de printemps, décidaient non pas de s'arrêter de fumer ou de faire du sport, mais, plus prosaïquement, de rendre à leurs voisins le matériel agricole emprunté au cours de l'année passée.
Oui, tous les ans, c'est le même engagement, le même défi, mais... Alors, choisissons-en au moins un, petit ou grand, et, cette année - promis, juré -, tenons-le !
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Noël est-il l'anniversaire de Jésus ?
La réponse de Roselyne Dupont-Roc
Si nous utilisons habituellement le terme d’anniversaire pour rappeler les dates importantes de notre vie, alors nous pouvons aussi l’appliquer à la venue au monde de Jésus, en sachant toutefois que cet événement, unique et décisif pour la foi des chrétiens, prend une dimension beaucoup plus large que le seul rappel de la naissance de l’enfant Jésus.
Aux origines de Noël Les chrétiens n’ont fêté la naissance de Jésus à Noël qu’à partir du 4eme siècle.
Le premier témoignage officiel, qui remonte à 354, suppose que la nuit du 24 au 25 décembre est fêtée comme anniversaire de la naissance du Christ depuis une vingtaine d’années à peine.
Au siècle suivant, l’empereur Théodose II l’officialisera. Il s’agissait de remplacer les fêtes païennes du solstice d’hiver.
Car, c’est à ce moment de l’année que l’on célébrait depuis longtemps dans l’empire romain la renaissance du soleil, « sol invictus », avec les jours qui recommencent à grandir. Noël affirmait que, pour les chrétiens, Jésus était le seul soleil levant, l’astre qui illuminait la nuit. La question de la date Quelques observations sur la date s’imposent : nous n’avons en effet aucun moyen de dater exactement la naissance de Jésus. L’année même de cette naissance est discutée. Jésus est né sous le règne d’Hérode le Grand, qui, paradoxalement, est mort en 4 avant J.-C. Il n’y a là aucun mystère ! Simplement le fait que lorsque le calendrier chrétien a été établi à partir de la naissance de Jésus, on situait cette naissance par rapport à la fondation de Rome.
Le moine qui travailla sur ce calendrier, Denys le Petit (5eme siècle), s’est trompé de cinq ou six ans pour fixer l’an 1. Les chrétiens ne s’inquiètent pas de cette ignorance ; leur foi ne consiste pas seulement à faire mémoire d’un passé révolu, mais à affirmer aussi la présence du Seigneur vivant aujourd’hui, aux côtés des siens et de tous les hommes de bonne volonté.
Raconter sa vie et son histoire, c’est montrer que celui qui naquit sous Hérode le Grand et mourut sous Ponce Pilate est bien le Seigneur ressuscité qui vient à notre rencontre et transforme nos vies.
Noël, jonction inouïe du divin et de l’humain Noël fut d’abord fêté en lien avec l’Épiphanie. Depuis la fin du 2ème siècle, quelques groupes chrétiens célébraient l’Épiphanie comme « manifestation du Seigneur », en lien avec le baptême de Jésus. Lors de ce baptême la voix divine le révéla comme Fils de Dieu, habité par son Esprit. La fête se situait dans la première semaine de janvier. Aujourd’hui, les orthodoxes et les catholiques de rite byzantin, célèbrent en même temps, le 6 janvier, Noël et l’Épiphanie. Ils ont en effet conservé le calendrier « julien » (introduit par Jules César), comportant treize jours d’écart par rapport au calendrier occidental « grégorien » (institué par le pape Grégoire XIII au XVIe siècle), et qui est devenu le calendrier civil.
Si, en Occident, Noël et l’Épiphanie sont restées des fêtes distinctes, le lien entre les deux grandes célébrations reste évident. Il s’agit bien, en s’appuyant entre autres sur le récit de la visite des mages dans l’évangile de Matthieu, de célébrer la manifestation, à tous les peuples de la terre, de Dieu, venu dans notre chair.
« Et le Verbe s’est fait chair », affirme le prologue de l’évangile de Jean (Jean 1,14). Noël met en lumière l’action la plus inattendue de notre Dieu : il vient, en Jésus, partager notre humanité.
Là s’opère la jonction inouïe du divin et de l’humain, de l’éternité et du temps.
Noël, on l’oublie trop, est la fête du mystère de l’incarnation. Roselyne Dupont-Roc, bibliste, Cetad, enseignante à l’Institut Catholique de Paris (1985-2011), Centre Intelligence de la Foi (CIF)
Contactez l’auteur.
Pour en savoir plus : Le site Fêter Noël
Cadeaux, bûche et sapin : d'où viennent ces traditions de Noël ?
Sapin, cadeaux, bûche... À l'heure de déployer tous les ingrédients propices à attirer le Père Noël, Sciences et Avenir revient sur les origines historiques de ces symboles.
Noël, son sapin, son bonhomme en costume rouge, les cadeaux... Autant de symboles qui nous sont familiers.
ANSOTTE/ISOPIX/SIPA
LES CADEAUX.
Les cadeaux sont une promesse d’abondance dont on retrouve la trace dans l’Antiquité. Les Romains en échangeaient lors des Sigillae, au dernier jour des Saturnales, accompagnés de vœux. Si les premiers chrétiens critiquent la dimension païenne et superstitieuse de cet usage, l’Église se garde tout de même de l’interdire. L’usage d’offrir des jouets au lieu d’aliments ne se développe qu’au 19e siècle, avec l’essor de la bourgeoisie.
Ce geste ancestral n’est pas sans rappeler, selon l’historienne Nadine Cretin, une forme du "gaspillage cérémoniel" lié à toute fête.
LE SAPIN.
Au 3e siècle, en Afrique romaine notamment, il était d’usage d’allumer des lampes et de disposer du laurier dans les maisons au moment du solstice.
La coutume, considérée comme issue d’une tradition païenne liée au culte des arbres et à la conjuration de l’hiver, fut condamnée par les Pères de l’Église. Toutefois, des couronnes de verdure continuèrent à décorer certaines demeures jusqu’au Moyen Age. À cette époque, le conifère décoré de pommes rouges figure l’arbre du paradis. La tradition du sapin, semble, quant à elle, originaire d’Allemagne : "En 1419, la confrérie des garçons boulangers de la ville de Fribourg avait dressé dans la salle de réunion de l’hôpital du Saint-Esprit un grand arbre de Noël, écrit Martyne Perrot. On avait le droit de secouer cet arbre garni de sucreries, et les pauvres pouvaient ramasser fruits et friandises." En France, c’est d’abord en Alsace que le sapin apparaît.
"En 1521, à Sélestat, un édit municipal autorise les gardes forestiers à laisser les habitants couper de petits sapins pour les fêtes de Noël. Strasbourg bénéficie d’une décision identique en 1539." Longtemps, le clergé français – qui ne jure que par la crèche – regarde d’un mauvais œil ce sapin venu des terres protestantes. Sapin qui finit tout de même par s’inviter à la cour du roi Louis-Philippe en 1837.
"Mais il faudra attendre encore quelques décennies pour que la coutume se popularise à l’ouest des Vosges !"
Cet article est extrait du hors-série Sciences et Avenir, "les origines de nos croyances, fêtes et superstitions", publié en décembre 2012.
LA BÛCHE.
Jusqu’au siècle dernier, à la veille de Noël, une bûche était placée dans l’âtre. Pièce de chêne ou d’arbre fruitier – selon qu’il s’agissait de s’attirer robustesse ou fertilité –, elle devait se consumer lentement. Ce feu domestique du solstice d’hiver rappelle celui de la Saint-Jean, six mois plus tôt. On retrouve également cette union du feu et du bois dans les Saturnales romaines et le "feu nouveau" des Celtes.
Tous ces rituels ont une vocation propitiatoire ou divinatoire. En outre, le feu de l’âtre permettait de condamner l’unique lien vers l’extérieur d’une demeure aux portes et fenêtres closes. Passage par lequel les mauvais esprits pouvaient s’infiltrer. Cet usage de la bûche a inspiré un dessert à l’origine controversée. On la dit inventée à Paris en 1879, mais on lui prête aussi des origines lyonnaises. Elle parvient à s’imposer en quelques décennies dans tout l’Hexagone, aux dépens de spécialités régionales.
PETITE HISTOIRE DE LA CRÈCHE DE NOËL
La crèche est un symbole chrétien profondément ancré dans les traditions françaises, rappelant la naissance de Jésus dans une étable.
Entre religion et tradition, petite histoire de la crèche de Noël.
D’où vient la crèche de Noël ?
Quand mettre la crèche de Noël ?
La crèche est avant tout une représentation de la Nativité, célébrée par les chrétiens dans la nuit du 24 au 25 décembre. L’Évangile selon St-Luc narre la naissance de l’Enfant Jésus dans une étable de la région de Bethléem, en Palestine. La crèche est une synecdoque puisqu’elle désigne à l’origine le mangeoire dans lequel l’Enfant Dieu a été déposé après la naissance, mais le terme est utilisé pour désigner l’ensemble de la scène.
Les premiers écrits mentionnent, dès le VIe siècle, la célébration de la messe de Noël autour de la crèche à l’église Ste-Marie de Rome. Celle-ci comprenait les principaux protagonistes : Marie, Joseph, L’Enfant Jésus, l’âne ayant transporté Marie, le bœuf présent dans l’étable et éventuellement quelques bergers ayant propagé la nouvelle de la naissance. La crèche était alors vivante, avec de véritables croyants pour figurer les personnages religieux.
Il faudra attendre le XIIIe siècle pour entendre parler des Rois Mages et de l’Étoile du berger qui les guida jusqu’au lieu de la naissance de l’Enfant Jésus.
C’est saint François d’Assise qui a créé en 1223 une des premières crèches vivantes en utilisant des personnages réels, à Greccio, en Italie, dans une grotte de la région où les frères mineurs avaient établi un ermitage, avec la coopération du Seigneur du village.
Les personnages (Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, les paysans) étaient joués par les gens du village.
Les animaux aussi étaient réels. Thomas de Celano, premier biographe de François, rapporte que François prêcha, durant la messe de Noel, et que l’un des assistants le vit se pencher vers la crèche et prendre un enfant dans ses bras1. A Greccio se trouve encore un ermitage franciscain qui commémore cette première crèche vivante.
Plus tard, on plaça parfois un véritable enfant dans la mangeoire. Petit à petit, la coutume s’est répandue, sous l’influence des prédicateurs franciscains, surtout en Provence et en Italie.
Lors de la Révolution française, toute représentation de scène religieuse fut interdite, ce qui eu pour effet de propulser les crèches miniatures dans les foyers. Figurines en verre, en cire, en bois voire en mie de pain, les matériaux utilisés reflétaient alors la richesse des maitres des lieux.
Dès lors, les figurines ne cesseront d’évoluer en fonction des régions et des époques : provençale, baroque, napolitaine…
Petit tour du monde :
on trouve des personnages en bois en Afrique du Nord, en argent en Europe de l’Est, ou encore en pâte à sel ou en sucre en Amérique du Sud.
Les santons,dont la capitale est Marseille depuis 1803, sont les petites figurines de la crèche. Ces personnages en argile rouge tiennent leur nom du terme provençal «Santoun», littéralement le « Petit-Saint » et sont connus dans le monde entier. Ils ont introduit de nombreux personnages de la vie quotidienne supplémentaires : différents corps de métiers, le curé, une bohémienne… ayant chacun leur signification.
B O N J O U R,
C’est bientôt la trêve des confiseurs ...
La trêve des confiseurs est la période entre Noël et le jour de l’an, généralement passée au repos, sauf pour les confiseurs !
La trêve des confiseurs était à l’origine appelée la trêve de Noël en référence à la période de Noël 1914 de la Première Guerre mondiale : plusieurs et brefs cessez-le-feu non officiels ont eu lieu pendant le temps de Noël et le Réveillon de Noël entre les troupes allemandes, britanniques et françaises dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale.
Cette expression vient de la trêve de Dieu qui fut imposée en France par le roi St Louis vers 1245. L’Eglise demandait que les combats guerriers soient arrêtés pendant l’Avent à Noël, le Carême et Pâques.
Les combattants devaient attendre jusqu’au huitième jour après la Pentecôte pour reprendre les combats.
La trêve des confiseurs est surtout utilisée pour décrire la trêve hivernale en politique, traditionnellement suivie par la Chambre des députés et le Sénat depuis 1875.
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Trêve des confiseurs .
La trêve des confiseurs est, en France, une appellation plaisante de la période entre Noël et le jour de l'an, période généralement passée au repos. Sommaire
L'expression est apparue en France vers 1875, à l'occasion des vifs débats, à la Chambre, entre monarchistes, bonapartistes et républicains, sur la future constitution de la Troisième République. En décembre 1874, « d'un commun accord, tous les groupes de la Chambre jugèrent que l'époque du renouvellement de l'année était peu propice à des débats passionnés.
À cette occasion la presse satirique imagine le mot de « trêve des confiseurs » »1 (Jules Lermina, Fondation de la République française, 1882). « Aux approches de Noël, par une sorte d'accord entre les parlementaires, on ne soulève pas de questions irritantes, qui, troublant l'esprit public, nuiraient aux affaires. Et même, afin de mieux vivre en paix, on se sépare, on se donne des vacances.
Donc, point d'aigres propos et pendant cette accalmie, les marchands de sucreries, de gâteaux, de friandises, font, tout doucement, leur petit commerce.
Les confiseurs jubilent, profitant de la suspension des hostilités à la Chambre, et cette tranquillité dont ils bénéficient s'est appelée la trêve des confiseurs. »
— T. Pavot, L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc. Volume 38, 20 septembre 1898 Usage
L'expression est utilisée pour décrire la trêve hivernale, en politique, traditionnellement suivie en France, depuis 1875, par l'Assemblée nationale et le Sénat.
L'expression « trêve des confiseurs » est également utilisée pour désigner l'accalmie traditionnelle de fin d'année sur les marchés boursiers, ainsi que la pause sur les terrains de football.
L'expression est également d'usage courant en milieu hospitalier, elle désigne généralement la période pendant laquelle les étudiants en médecine se consacrent uniquement aux soins des malades et sont dispensés d'activités universitaires.[réf. nécessaire]
DOCUMENT: WIKIPEDIA § LIEN DIRECT .
« The First Thanksgiving » (1915) par Jean Louis Gerome Ferris
LES ORIGINES DE THANKSGIVING
Les cultures américaines et françaises sont généralement assez proches, mais il existe une fête qui nous est totalement étrangère chez nous: Thanksgiving!
On fête Thanksgiving aux USA le 4ème jeudi du mois de novembre, et ce sera donc cette année le 27 novembre que les américains se retrouveront autour d’un grand repas familial et d’une dinde pour célébrer cette fête. Plongeons ensemble dans les origines de cette « action de grâce« !
LE MAYFLOWER ET PLYMOUTH EN NOUVELLE ANGLETERRE:
LES ORIGINES HISTORIQUES DE THANKSGIVING
C’est en 1620 que débute l’histoire de Thanksgiving avec l’arrivée en Nouvelle Angleterre des pères pèlerins (les fameux Pilgrim Fathers) qui quittèrent la ville de Plymouth et le régime imposé par l’église d’Angleterre. C’est donc à bord du bateau « Mayflower » que ces pèlerins débarquent en Amérique et fondent la colonie anglaise de Plymouth, sur le territoire des indiens Wampanoags.
Au fur et à mesure des mois qui passent, et des difficultés qui s’accumulent pour les nouveaux immigrants (et notamment un hiver rude qui tuera une cinquantaine d’immigrés), des liens se tissent avec la communauté indienne et un traité est signé afin d’assurer une aide mutuelle bénéfique aux deux camps.
Les indiens enseignent donc aux pèlerins comment pêcher ou encore planter du maïs, et c’est la raison pour laquelle le gouverneur William Bradford les convie à un repas festif pour les remercier et fêter les excellentes récoltes. Thanksgiving est né… représentant le premier thanksgiving
COMMENT THANKSGIVING EST-ELLE DEVENUE UNE FÊTE NATIONALE?
Suite à ce premier repas de Thanksgiving, il faudra attendre la guerre d’indépendance américaine pour que Thanksgiving soit nommée fête nationale.
Le 3 Octobre 1789, George Washington, le premier président de l’histoire des USA, déclare que le jeudi 26 novembre 1789 sera le premier jour d’action de grâce.
Cependant, Thanksgiving ne sera plus une fête en l’honneur de la collaboration entre les pères pèlerins et les indiens, mais sera plutôt une fête pour exprimer sa gratitude à Dieu pour avoir donné son indépendance aux Etats-Unis.
Il faudra attendre le grand Abraham Lincoln pour que Thanksgiving soit fixée au 4ème jeudi du mois de novembre, et ce pour toutes les années… Jusque là, les dates de Thanksgiving étaient plus ou moins choisies aléatoirement. C’est donc en 1863 que le président américain instaure cette règle, notamment pour fédérer le peuple américain autour d’une cause commune, en plein contexte de guerre civile aux USA.
COMMENT CÉLÈBRE-T-ON THANKSGIVING AUX ETATS-UNIS AUJOURD’HUI?
Aujourd’hui, Thanksgiving est principalement une fête familiale, quasiment aussi importante pour les américains que Noël d’un point de vue symbolique (et non pas commercial ;)). C’est l’occasion d’un long weekend généralement où les américains voyagent beaucoup pour se réunir en famille
. Environ 24 millions d’américains prendront l’avion à l’occasion de Thanksgiving!
Ca représente 1/3 de notre pays, histoire de se rendre compte de l’importance de cette fête… Thanksgiving est l’occasion de se retrouver autour d’un grand repas composé traditionnellement de dinde farcie, de purée de patate douce, de sauce aux cranberries, de tarte au pomme, à la citrouille ou encore à la noix de pécan!
Vous pouvez d’ailleurs élaborer vous-même le repas de Thanksgiving parfait grâce aux 9 meilleures recettes de Thanksgiving. repas traditionnel de thanksgiving Un repas traditionnel de Thanksgiving aux USA Il y a aussi un évènement qui est synonyme de Thanksgiving aux USA: la parade organisée chaque année par la chaine de magasin Macy’s à New York!
C’est une parade complètement folle qui traverse la ville pendant 3 heures et qui propose de nombreux chars au rythme de la musique, des danseurs et artistes au sol, mais surtout des ballons gonflables géants qui s’élancent dans le ciel new-yorkais pour le plus grand bonheur des petits et des grands! Un spectacle incroyable à vivre une fois dans sa vie!
Mais si vous ne pouvez être à New York le jour de Thanksgiving, vous pouvez vous rattraper grâce au parc Universal Studio à Orlando en Floride qui propose généralement pour Noël sa propre parade avec une partie des ballons utilisés pour la parade Macy’s
Un des nombreux ballons de la parade Macy’s
Enfin, si Thanksgiving est aussi important aux USA, outre la partie familiale, c’est parce que la fête est la veille de l’évènement commercial le plus important de l’année: le Black Friday! Un article sera proposé d’ici quelques jours pour parler de cet évènement incroyable mais pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, c’est une journée unique de soldes astronomiques dans tous les magasins américains… Les magasins ouvrent généralement à partir de minuit pour permettre aux clients de profiter des meilleurs offres! Des gens ont d’ailleurs commencé à faire la queue dans certains endroits des USA pour ce Black Friday 2014… Dingue non?
Le Black Friday, c’est ça…
Voilà, c’est tout pour cet article sur les origines de Thanksgiving et la manière donc cette fête est célébrée aux USA de nos jours… Vous en pensez quoi, vous pensez qu’une fête de cette ampleur serait possible en France? Si vous avez appris des choses, n’oubliez pas de partager cet article sur facebook et twitter grâce aux boutons ci-dessous, ça nous aide énormément
SAINTE CATHERINE
- "Jour des Catherinettes", ce 25 novembre fait encore office de tradition à Vesoul pour les jeunes femmes célibataires de 25 ans...
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SOMMAIRE
Date de la Sainte Catherine
Les Catherinettes
Roue de la Sainte Catherine
Sainte Catherine de Sienne
[Mis à jour le 25 novembre à 8h33]
"A la Sainte Catherine, les petites filles rient, les grandes prient pour avoir un homme, et les anciennes sont furieuses de ne point en avoir". Ces paroles de chanson populaire gardent un goût actuel dans la ville de Vesoul, en Haute-Saône, où un concours de Catherinette a lieu chaque 25 novembre, jour de la Sainte Catherine, en marge de la foire agricole.
Une tradition vieille de 700 ans : on emmenait autrefois les jeunes filles célibataires à la foire pour qu'elles y dégotent un mari. Aujourd'hui, les célibataires au féminin âgées de 25 ans s'affrontent coiffées de chapeaux verts et jaunes pour déterminer "la plus belle fille à marier".
Alors, tradition d'un autre âge, aux relents sexistes ou à conserver ? Au sondage proposé par FranceInfo à ses lecteurs, avec la question "Le concours des catherinettes à Vesoul, c'est ...", la majorité (33 %) avaient répondu ce vendredi matin "une tradition qu'il faut maintenir", et la deuxième majorité (23 %) "du folklore et de la rigolade, on en a besoin". 11 % trouvent néanmoins la chose "dégradante pour l'image des femmes".
Certes, la tradition des Catherinettes a vieilli, mais elle se célèbre donc toujours par endroits, quelques semaines après la Toussaint.
Autrefois pratiquée dans tous l'Hexagone et fête bon enfant pour certains, la célébration a toutefois perdu de sa popularité. La raison principale ?
Elle tendait à se transformer en synonyme de tare pour les jeunes célibataires âgées de 25 ans ou plus. Et en date maudite, les obligeant à porter des chapeaux ridicules si elles n'avaient encore personne à leur bras.
Qui était Sainte Catherine de Sienne ?
A quoi réfère la "roue de la Sainte Catherine ? Quelle est l'histoire de la tradition de la Sainte Catherine et comment-a-t-elle évoluée ? A quelle date coiffait-on et coiffe-t-on encore les Catherinettes du "chapeau de la Sainte Catherine"
? Pourquoi dit-on qu'"à la Sainte Catherine, tout prend racine" ?... et toutes les autres questions que vous vous posez, sont dans ce dossier spécial.
Sainte Catherine de Sienne Sainte Catherine, célébrée le 25 novembre, n'est autre que la patronne des "filles à marier". Née à Alexandrie, convertie au christianisme dès le début de son existence, Sainte Catherine a toujours refusé de se marier (c'est ce que dit la légende). Un mariage auquel la poussait l'empereur romain Maxence, pour la faire renoncer à sa foi.
Surnommée "La fiancée du Christ", Sainte-Catherine, également devenue patronne de l'Europe, est honorée le 25 novembre. A ne pas confondre avec la fête des Catherine le 24 mars, même si la date fait toujours référence à Sainte Catherine de Sienne, cette fois en tant que patronne de l'Europe ainsi proclamée par Jean-Paul II en 1999.
Roue de la Sainte Catherine Sainte Catherine de Sienne Sainte Catherine de Sienne, peinte par Razzi San Domenico en 1868. © ABECASIS / SIPA
Après avoir tenté par tous les moyens de convaincre la pieuse Catherine de Sienne à se marier, et la voyant tenir tête à une armée de savants et de philosophes (dont certains finirent par se convertir), l'empereur Maxence, qui persécutait les chrétiens, finit par la soumettre au supplice de la roue. Le mythe raconte encore que la roue se brisa et que Catherine fut finalement décapitée le 25 novembre de l'année 310.
A la fois pure, penseuse de talent et sacrifiée pour sa religion, Sainte Catherine est depuis dotée des auréoles blanche des vierges, verte des savants et rouge de martyrs. Ce qui lui donne une place de choix parmi les saints chrétiens. Date de la Sainte Catherine Cette année comme toutes les autres, la Sainte Catherine aura lieu un 25 novembre, cette fois un vendredi, dans la foulée de Thanksgiving.
A partir du XVIe siècle, on commença à "coiffer Sainte Catherine" dans les églises le 25 novembre. Il s'agissait de restaurer les statues de la Sainte en renouvelant notamment sa coiffe, en ce jour qui lui était consacrée. La tradition voulait que ce soient les jeunes femmes célibataires qui se chargent, dans les paroisses, de ce travail.
Une façon de leur permettre de prier la Sainte personnellement pour ne pas "mourir célibataire", ou de les désigner au reste de la communauté comme "bonnes à marier" aux yeux des prétendants ?
En tout cas, dans la France laïque, cette coutume se transformera bientôt. Ce n'est plus la statue que l'on va "coiffer" à la Sainte Catherine, mais les "Catherinettes" elles-mêmes.
Le chapeau de la Sainte Catherine, porté toute la journée du 25 novembre par les femmes célibataires de 25 ans ou plus, est né. Confectionné par des proches, le chapeau de Catherinette donne une large place au vert, couleur de l'espoir, et au jaune, couleur de la sagesse.
Les Catherinettes
Aujourd'hui, la tradition des Catherinettes, souvent mal vécue par les jeunes femmes concernées, est en train de disparaître. Après avoir été vécu comme une "tare", le célibat est aujourd'hui de plus en plus répandu et vu comme un choix de vie.
En 2012, 38,8 % des hommes et femmes de plus de 15 ans en France étaient enregistrés par l'Insee comme "célibataires". Les hommes célibataires restent aujourd'hui plus nombreux que les femmes célibataires selon les statistiques. Ils ont eux aussi leur Saint patron : Saint Nicolas. Et cette fois, il ne s'agit pas pour eux de porter une "coiffe" mais une "crosse". Sainte Catherine, atout des mains vertes ?
Connaissez-vous le dicton "à la Sainte Catherine, tout bois prend racine" ? Il prétend qu'une plantation réalisée le jour de la fête ne peut être que réussie ! D'après le site spécialisé www.aujardin.info, "les anciens avaient remarqué qu'aux environs de cette date, les boutures ligneuses avaient beaucoup de chances de reprises."
L'adage ferait donc référence au bouturage, et pas à n'importe quel type de plante : "Choisissez des arbres, arbustes et plantes vivaces rustiques adaptés à votre région et à votre sol, qui auront toutes les chances de se développer parfaitement dès le retour des beaux jours."
Et ne succomberont pas aux gelées de fin novembre.
Qu'est-ce que la couronne de l'Avent ?
La réponse de Sr Bénédicte Marie de la Croix, p.s.d.p
Lorsque tombe l’hiver et que les jours se font courts, le temps de l’Avent apporte cette sereine et discrète lumière qui déjà annonce la joie de Noël. La coutume de dresser une « couronne de l’Avent » – quatre cierges sur un cercle de rameaux verts – est une belle évocation de ce mystère de l’Avent.
Cette tradition populaire préchrétienne devint, au XVIe siècle, en Germanie, un symbole chrétien de l’Avent qui se répandit ensuite dans de nombreux pays. Dans certaines familles, allumer une bougie de cette couronne, chaque dimanche de l’Avent, est l’occasion d’un temps de prière. La couronne de l’Avent peut en effet nous dire quelque chose de ce temps précédant Noël. La couronne de Jésus
C’est une couronne : antique symbole de victoire et de gloire, elle évoque le « Messie-Roi » attendu par Israël et annoncé par les prophètes, Celui que chante une antienne du 22 décembre tirée du psaume 23 : « Portes, levez vos frontons, qu’il entre le roi de gloire ! », une royauté qui bouleversera nos représentations habituelles, puisqu’elle se manifestera dans l’abaissement de la crèche et de la Croix. Les rameaux, symboles du renouveau
Elle est composée de rameaux verts : ils indiquent le renouveau attendu de l’Enfant de la crèche. A ce monde qui fait inéluctablement l’expérience de la finitude, de la déchéance et de la mort, l’Avent fait entendre la promesse d’une naissance inouïe : « Voici que la vierge concevra, elle enfantera un fils et on l’appellera Emmanuel », c’est-à-dire : Dieu avec nous. « Si le Créateur en personne n’était descendu vers la créature pour s’unir à elle, ramenant, par sa naissance, l’humanité vieillie à un nouveau commencement, la mort régnerait depuis Adam jusqu’à la fin… » écrit le pape Saint- Léon le Grand (+461) : « quand Dieu se fait homme, paraît un monde nouveau » chante l’office au 1er janvier.
Les quatre bougies de l’Avent
Les quatre bougies symbolisent les quatre dimanches pour préparer Noël:
le premier invite à veiller dans l’attente du Seigneur,
le second fait entendre la voix de Jean-Baptiste qui incite à « préparer les chemins du Seigneur »,
le troisième appelle à la joie car « le Seigneur est proche »,
le quatrième annonce les événements qui précèdent immédiatement la naissance du Christ.
La flamme des bougies représente la lumière des prophéties qui, au long de l’histoire, illuminèrent la nuit du peuple de Dieu dans l’attente de la « Lumière véritable » (Jean 1, 9).
C’est aussi un signe de l’espérance du chrétien et de sa vigilance dans l’attente de la venue du Christ – celle de Noël, mais aussi celle, définitive, de la fin des temps.
Pour Saint-Basile (+379) «le chrétien est celui qui reste vigilant chaque jour et chaque heure, sachant que le Seigneur vient». Que cette couronne de l’Avent, qui décore les maisons avant Noël, nous aide à décorer nos cœurs durant cette préparation de Noël !
Martine
Martine est née en 1954, époque où la littérature de jeunesse n'avait pas encore reçu ses lettres de noblesse.
Tout le monde, à commencer par ses auteurs, Gilbert Delahaye au stylo et Marcel Marlier au pinceau, ignorait alors quel serait le succès de cette nouvelle héroïne de papier.
Aujourd'hui, après 60 ans d'existence et 60 albums différents, Martine demeure une référence unique dans le monde de l'édition jeunesse.
Un véritable phénomène éditorial avec plus de 110 millions d’exemplaires vendus en langue française et 40 millions en langues étrangères.
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MERCREDI, LE JOUR DES ENFANTS §
BON MERCREDI.
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POURQUOI FÊTE-T-ON LE 11 NOVEMBRE
EN FRANCE ?
Le 11 novembre est un jour férié en France.
Ce jour-là, les fanfares défilent dans les rues et les citoyens se retrouvent pour une cérémonie autour des monuments aux morts de chaque ville.
Mais que célèbre-t-on donc le 11 novembre ?
Ce jour est appelé le « jour du souvenir » ou « jour de l’armistice » car c’est à ce moment-là que l’on commémore l’armistice qui a mis fin à la Première Guerre mondiale en 1918. Par extension, on commémore aussi ce jour-là les sacrifices d’autres guerres que la Première Guerre mondiale. Une cérémonie a lieu dans chaque commune, généralement en présence du maire et de plusieurs personnalités politiques.
Les citoyens défilent derrière la fanfare dans les rues de la ville, puis s’arrêtent devant le monument aux morts, si la ville en a un, à 11h.
C’est en effet à 11h, le 11ème jour du 11ème mois, que l’armistice a été rendu effectif, et cet horaire symbolique a été maintenu pour la fête commémorative. Une fois devant le monument aux morts, le maire ou une autre personnalité fait un discours et cite les noms des soldats de la ville morts au combat pendant la Première Guerre mondiale.
Après chaque nom, les citoyens répètent à l’unisson « mort pour la France ». Quelques fois en France, mais surtout dans les pays anglo-saxons, les citoyens portent des coquelicots sur le revers de leurs vestes.
Le coquelicot symbolise en effet les soldats morts au combat, car, après un combat, les champs, nus auparavant, se recouvrent de ces fleurs rouges sous l’effet de la poussière de chaux laissée par les bombardements. En France, le bleuet était aussi utilisé car il rappelait la couleur des uniformes des soldats français pendant la guerre, mais cette tradition a été perdue peu à peu.
Le 11 novembre est aussi l’occasion de rendre hommage au soldat inconnu, un corps non identifié tué pendant la Première Guerre mondiale et maintenant enterré sous l’Arc de Triomphe.
Symboliquement, c’est une façon de se souvenir de tous les soldats, même si l’on ne sait pas qui ils sont, qui sont morts au combat lors de cette guerre. Maintenant, la guerre étant loin, le 11 novembre est une occasion de prendre le temps de se souvenir des horreurs du siècle dernier et de mieux comprendre l’histoire.
C'est pas sorcier -GUERRE DE 14-18
Les Bleuets de la Liberté