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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
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Seigneur, Toi qui m'aimes tel que je suis
et non tel que je rêve d'être,
aide-moi à vivre avec mes ombres et mes lumières,
mes douceurs et mes colères,
mes rires et mes larmes,
mon passé et mon présent.
Donne-moi de m'accueillir
comme Toi Tu m'accueilles,
de m'aimer comme Toi Tu m'aimes.
Délivre-moi du remords de Judas
qui, entrant en lui-même, n'a pas su s'en sortir,
épouvanté et désespéré
devant l'immensité de son péché.
Accorde-moi le repentir de Pierre
qui a su rencontrer Ton regard,
appel silencieux chargé de tendresse.
Et, si je dois comme lui pleurer,
que ce ne soit pas sur mon orgueil humilié
mais sur ton Amour offensé et blessé.
CATÉCHÈSE : DEUX CONSEILS POUR BIEN RÉCITER LE ROSAIRE
J'ai parcouru des pages de saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans son livre « Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire », que je voudrais partager avec vous.
Il dit : Prenez surtout garde aux 2 fautes ordinaires que font presque tous ceux qui disent le Chapelet ou le Rosaire...
Premier conseil pour bien réciter notre Chapelet : avoir une intention de Prière
La première faute ordinaire de beaucoup de personnes, c'est de ne prendre aucune intention en disant le chapelet, en sorte que, si vous leur demandiez pourquoi ils disent leur chapelet, ils ne sauraient vous répondre. C'est pourquoi ayez toujours en vue, en récitant votre Rosaire, quelques grâces à demander, quelque vertu à imiter, ou quelque péché à détruire.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort nous suggère la formulation suivante. Pour le premier mystère joyeux par exemple : « Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette (première) dizaine, en l'honneur de (l'Annonciation), et nous Vous demandons, par ce mystère et par l'intercession de votre Très Sainte Mère, la grâce (de l'humilité) ».
Deuxième conseil pour bien réciter notre Chapelet : ne nous précipitons pas !
La seconde faute qu'on commet ordinairement en récitant le saint Rosaire, c'est qu'on regarde le Rosaire comme une obligation qui pèse bien fort sur les épaules et qu'il faut réciter obligatoirement, surtout quand on s'en est fait un principe de conscience...
Saint Louis Marie Grignion propose de faire une pause à tous les endroits où il y a une barre.
Notre Père qui es aux cieux / que Ton Nom soit sanctifié / que Ton règne arrive / que Ta volonté soit faite / sur la terre comme au ciel /
Donne-nous aujourd'hui / notre pain de ce jour / pardonne-nous nos offenses / comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés / et ne nous laisse pas entrer en tentation / mais délivre-nous du mal. Amen.
Je vous salue, Marie, pleine de grâce / le Seigneur est avec Vous / Vous êtes bénie entre toutes les femmes / et Jésus le fruit de Vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu / priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant / et à l'heure de notre mort. Amen.
Marie Grignion de Montfort précise : « Vous aurez d'abord de la peine à faire ces pauses, par la mauvaise habitude que vous avez de prier à la hâte. Une dizaine, dite ainsi posément, vous sera plus méritoire que mille Ave récités à la hâte, sans réfléchir ni s'arrêter. »
Faisons donc l'expérience
Source: Facebook
Bonjour chers frères et sœurs dans le Christ
Jésus nous a donné Marie pour mère sur la croix « femme voici ton fils » Jn 19, 26. Mais souvent le démon nous inspire des doutes à son sujet. On est confronté à des questionnements sans fin surtout quand nos frères protestants s’en mêlent. Ils nous bombardent de versets que par finir nous ne savons plus quoi répondre.
Quand vous ressentez ces doutes et que votre amour pour Marie commence à faiblir il faut vite vous ressaisir. Prier Marie afin qu’elle vous éclaire et parles-en à une personne de confiance, par exemple un prêtre. En effet quand ces doutes apparaissent c’est que le démon a tout tenté pour vous nuire mais grâce à la protection de Marie il a échoué. Son seule arme maintenant c’est de vous éloigner d’elle afin de mieux vous détruire.
Chrétien catholique Jésus savait ce qu’il faisait en nous confiant à Marie. Il nous l’a donné pour mère et non pour dieu. Prenez l’ensemble simple dans nos familles ; nous recourrons plus facilement à notre mère quand nous avons un soucis, un besoin même si nous savons qu’elle n’a pas la solution à notre problème. Mais nous avons foi qu’elle va toucher un mot à notre père. Elle le connait mieux que nous et sait utiliser les mots qu’il faut pour toucher son cœur.
Mais en agissant ainsi notre mère a-t-elle pris la place de notre père ? Notre père cesse-t-il d’être notre père, a-t-il perdu son rôle de chef de famille et père ? Bien sûr que non. C’est pareil avec Marie ; elle est notre mère pas notre Dieu. La rédemption a été accomplie par Jésus qui est notre Dieu, notre Seigneur et notre Sauveur. Marie nous accompagne sur notre route vers la patrie céleste. Elle prie pour nous, nous protège et nous obtient des grâces nécessaires à notre sanctification et à notre salut. Seul dans ce monde où règnent les ténèbres, nous serons bien vite engloutis, raison pour laquelle Jésus nous a confié à Marie sa mère, qui a été à ses côtés tout au long de sa vie terrestre et sait mieux que quiconque comment s’adresser à Lui.
Ne doutons plus, faisons confiance à notre mère du ciel elle nous conduit à son fils Jésus. Comme Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait à sa sœur « Ne crains pas d'aimer trop la Ste Vierge, jamais tu ne l'aimeras assez, et Jésus sera bien content puisque la Ste Vierge est sa Mère »
Que Marie notre mère nous bénisse
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !” Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »
Dans l’Évangile de ce dimanche, nous entendons Jésus nous raconter une parabole destinée à nous faire réfléchir. Il nous parle d’une réalité qui est à nos portes et que nous avons sous nos yeux chaque jour :d’un côté des pauvres de plus en plus pauvres et de l’autre des riches de plus en plus riches ; d’un côté ceux qui ont trop et qui ne savent plus quoi faire de ce qu’ils possèdent, de l’autre ceux qui ne peuvent plus avoir accès aux soins et qui n’ont plus les moyens de se procurer le minimum vital pour survivre ;toujours moins alors que les autres réussissent à acquérir toujours plus.
Voilà une situation bien connue : on en parle chaque jour ; on la dénonce, mais tout continue. Il y a toujours aujourd’hui des milliers de riches« qui portent des vêtements de luxe et font chaque jour des festins somptueux ». A leur porte, se trouvent des millions de Lazare qui voudraient bien se rassasier de ce qui tombe de la table des riches. Comment ne pas penser à tous ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont dû fuir leur pays en guerre.Ils ont tout perdu et se retrouvent dans la plus extrême précarité.
Cela ne veut pas dire que la richesse est un mal. A l’époque de Jésus, elle était même considérée comme un signe de la faveur de Dieu. Le péché des riches n’est pas d’être riches. Ce que Jésus leur reproche, c’est de ne pas voir les pauvres. Ils ne voient que les riches ; ils ne voient qu’eux-mêmes. Ils sont trop occupés à s’enrichir ; ils ne veulent pas perdre leur temps à s’occuper des pauvres.Ils s’enfoncent dans leur aveuglement mais aussi dans leur indifférence envers les pauvres. Ce qui cause la perte des riches c’est que leur cœur est devenu un désert d’humanité.
Cet Évangile s’adresse aussi à chacun de nous. Sans doute, nous ne sommes pas de ceux qui sont très riches. Mais nous ne sommes pas non plus parmi les plus pauvres du monde. En ce jour, le Christ voudrait nous inviter à ouvrir nos yeux et notre cœur. Le Secours Catholique, le CCFD Terre solidaire et bien d’autres organismes nous rappellent la nécessité de changer nos habitudes pour que les plus pauvres puissent sortir de leur misère.
Voilà ces appels d’Amos, de Paul et de Jésus. Il ne manque pas de moyen pour nous secouer de notre torpeur. Les médias (journaux, radio, télévision, Internet) nous donnent les moyens d’être informés. Les pauvres nous tendent la main. De nombreux organismes de solidarité nous appellent à participer à cette lutte contre la précarité. Et n’oublions pas d’écouter« Moïse et les prophètes » et surtout les Évangiles. A travers eux, c’est Dieu qui nous parle. Il vient nous rappeler que riches et pauvres sont ses enfants bien-aimés. Jésus s’est rendu chez les uns et chez les autres pour combler le fossé qui les séparait.
L’Eucharistie qui nous rassemble nous annonce un monde où il n’y aura plus de pauvres. Dans ce monde nouveau, tous, riches et pauvres se retrouveront à la même table ; ils partageront ce qu’ils possèdent. Personne n’y manquera du nécessaire. Tous auront assez pour entrer dans la fête.Le monde que l’Eucharistie annonce c’est celui-là même que le Christ est venu instaurer. Rendons-lui grâce et ÉCOUTONS-LE.
Bonjour à tous !
L’affirmation et la déclaration ont une très grande puissance. La Bible dit:"C'est du fruit de sa bouche que l'homme rassasie son corps, c'est du produit de ses lèvres qu'il se rassasie." (Proverbes 18.20)
En effet, affirmer ou déclarer des choses, notamment en les répétant régulièrement, nous encourage à les croire davantage. Et quand la foi est là, la chose arrive et se produit !
Aussi voudrais-je aujourd’hui, vous encourager à déclarer des choses positives sur vous-même. Comme dirait quelqu’un... prêchez à votre âme !
Dites-vous à voix haute et avec foi... "J’ai de la valeur. Jésus a donné sa vie pour moi. Je suis précieux(se). Je suis plus que vainqueur(e) en Jésus. Je suis enfant de Dieu. Mon Père céleste me protège. Je n’ai rien à craindre, car Dieu est avec moi."
Il est bon de savoir s’encourager soi-même. Cela peut nous être très utile, et "changer la donne", notamment quand nous sommes découragés, ou criblés de pensées négatives.
Proclamer ces vérités, qui sont tirées de la Parole de Dieu, peut alors inverser la tendance dans nos pensées… et dans toute notre vie.
N'hésitez pas à vous encourager vous-même ! Cette pratique peut changer votre vie.
Je vous apprécie tellement. Je sais que vous êtes une personne formidable !
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.”Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte.Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.”Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?”Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.”Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.”Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière.Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
La Liturgie de ce dimanche commence par une proclamation percutante du prophète Amos (Amos 8, 4-7). Il s’attaque durement aux désordres, aux inégalités et à l’exploitation des pauvres. Lui qui était éleveur de bétail s’y connaissait en ce qui concerne l’enrichissement des riches au détriment des pauvres. Il dénonce la tromperie sur les marchandises. Quand on profite de la dépendance des plus faibles pour les exploiter encore plus, ce n’est pas tolérable. Ce n’est pas pour en arriver là que Dieu a fait alliance avec son peuple. A travers les opprimés et les exploités, c’est lui-même qui est frappé.
Amos n’est plus là mais son message est plus que jamais d’actualité : En 2016, plus de la moitié du patrimoine mondial est détenue par un pour cent de la population. Et que dire des magouilles en tous genres, des tromperies sur la marchandise, des arnaques sur Internet ? Si Amos était là, il dénoncerait l’esclavage actuel : Des hommes, des femmes et même des enfants travaillent de longues heures pour gagner à peine de quoi manger. Quand nous achetons les produits ainsi fabriqués, nous participons à cette injustice. Il est urgent que nous entendions l’appel d’Amos à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel.
L'Évangile nous montre comment faire un pas de plus sur le chemin de la Conversion. Nous avons en tête ceux qui se détournent de la loi pour augmenter leurs profits au détriment des plus pauvres. Or voilà que l’Évangile nous parle de cet intendant malhonnête qui a triché sur les comptes. Il va être licencié pour faute grave. Demain, il sera à la rue, les poches vides. Il doit réfléchir très vite à la meilleure solution. C’est alors qu’il décide d’abaisser les dettes des débiteurs de son maître.
Les historiens nous apprennent que ce n’est pas une escroquerie de plus. En réduisant les dettes, le gérant ne puisait pas sur les ressources de son patron mais sur ses propres revenus. Le maître fait son éloge car ce gérant a compris qu’il vaut mieux perdre son argent que ses amis. Le Christ voudrait bien que « les fils de lumière » soient aussi habiles pour que l’argent serve au bien de tous. Le jour où nous consacrerons autant d’intelligence pour inventer des solutions de paix, de justice et de fraternité que ceux qui ne pensent qu’à leur argent, beaucoup de choses changeront.
« Faites-vous des amis avec le malhonnête Argent, afin que le jour où il ne sera plus là, ces amis vous reçoivent dans les demeures éternelles ». Sainte Teresa de Calcutta avait bien compris ce message : Ces amis, ce sont les plus pauvres parmi les pauvres, les miséreux, les exclus. A travers eux, c’est Jésus qui est là. Chaque fois que nous nous mettons à leur service, c’est lui que nous servons. La principale amitié qu’il nous faut chercher c’est celle de Dieu. Il est notre richesse suprême qui nous permettra d’être accueillis « dans les demeures éternelles ».
Un jour, la question nous sera posée : qu’as-tu fait de tes biens ? C’est une question redoutable mais aussi une bonne nouvelle pour ceux qui auront tout compris. Aux yeux de Dieu, il n’y a qu’une façon de placer notre argent et nos biens spirituels, c’est de partager par amour pour lui. Quand nous aurons à rendre compte de notre vie, nous aurons de nombreux amis, des pauvres, des malades, des exclus… Ils seront là pour nous accueillir dans les demeures éternelles.
En ce jour, nous te supplions, Seigneur : « Toi qui es Lumière, toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour ». Amen !
Prière pour bien dormir
*****************************************
Mon Père,
À présent que les voix se sont tues
et que se sont apaisées les clameurs,
ici au pied du lit
mon âme s’élève vers Toi, pour dire :
Je crois en Toi, en Toi j’espère,
et je t’aime de toutes mes forces,
Gloire à Toi, Seigneur !
Dans tes mains je dépose la fatigue et les combats,
les joies et les déceptions
de cette journée qui est derrière moi.
Si les nerfs m’ont trahi,
si les élans égoïstes m’ont dominé,
si j’ai cédé à la rancune ou à la tristesse,
pardon, Seigneur !
Aie pitié de moi.
Si j’ai été infidèle,
si j’ai prononcé des paroles vaines,
si je me suis laissé emporter par l’impatience,
si j’ai été une épine pour quelqu’un,
pardon, Seigneur !
Cette nuit
je ne veux pas m’abandonner au sommeil
sans sentir dans mon âme
l’assurance de ta miséricorde,
ta douce miséricorde
entièrement gratuite.
Seigneur ! Je te remercie, mon Père,
parce que tu as été l’ombre fraîche
qui m’a enveloppé toute cette journée.
Je te remercie parce que,
invisible, aimant, enveloppant,
tu as pris soin de moi comme une mère,
durant toutes ces heures.
Seigneur ! Maintenant, autour de moi,
tout est silence, tout est calme.
Envoie l’Ange de la paix sur cette maison.
Relaxe mes nerfs,
apaise mon esprit,
libère mes tensions,
inonde mon être de silence et de sérénité.
Veille sur moi, Père bien-aimé,
Tandis que je m’abandonne au sommeil,
confiant comme un enfant
qui dort heureux dans tes bras.
Dans ton Nom, Seigneur, je me reposerai tranquille.
Amen !
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. » Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
Dans la Bible et dans la liturgie, nous trouvons des formules qui sont répétées trois fois : le Kyrie, le Sanctus, l’Agnus. Pierre qui avait renié Jésus doit s’y prendre à trois fois pour accueillir son pardon. Et aujourd’hui, nous avons trois paraboles de la miséricorde qui sont intimement liées.Ces répétitions veulent donc souligner l’importance du message. Ces trois paraboles nous disent la joie et la conversion : « ce qui était perdu est retrouvé ».
Jésus se trouve se trouve devant des gens qui viennent à lui pour l’écouter. D’autres ne sont là que pour récriminer :« Tu te rends compte, il va chez des gens de mauvaise vie ! Pourquoi s’intéresser à eux ? Ils ne valent pas la peine qu’on aille s’occuper d’eux… Ils sont irrémédiablement perdus… »Alors Jésus élève la voix pour qu’on l’entende bien. Et il se met à leur parler en paraboles.
Un homme avait cent brebis. Un soir, il s’aperçoit qu’il lui en manque une, celle qui est un peu folle et qui n’en faisait qu’à sa tête. Il laisse là le troupeau et part à sa recherche. Il finit par la trouver prise dans les épines.Rentré fou de joie à la bergerie, il invite ses amis pour faire la fête car la brebis perdue est retrouvée.Une femme perd une pièce d’argent, sans doute une des rares qu’elle possédait. Elle part à sa recherche : quand elle l’a retrouvée, elle invite ses amies pour faire la fête car la pièce est retrouvée.
Le plus jeune des fils demande sa part d’héritage et quitte la famille. Il se perd, il s’égare, il jouit des plaisirs faciles de la vie. Mais un jour, il a tout perdu ; il décide alors de revenir vers son père.Et le père invite ses amis à faire la fête car l’enfant perdu est retrouvé.
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs ». Jésus regarde un à un ceux qui récriminent contre lui. Il voudrait leur faire comprendre que le Père est semblable à ce berger. Son bonheur c’est d’avoir retrouvé sa brebis, c’est un fils qui se convertit, un fils qui revient vers son Père. Tout cela est pour lui un trésor inestimable ;chaque enfant de Dieu est unique. Chacun a autant d’importance que tous les autres.Les pécheurs qui reviennent vers lui sont le trésor de Dieu, sa préférence, même ceux qui ont commis le pire. Ceux qui se croient justes ne le comprennent pas. Il est difficile pour eux d’accepter que ceux qui ont péché puissent se retrouver avec eux enfin réunis.
Tout cela n’est autre qu’une question de pardon. En cette année de la miséricorde voulue par le pape François, nous avons à accueillir ceux qui se sont égarés. Nous pensons tous à ceux qui se sont fourvoyés dans des idéologies qui les ont poussés vers la violence. Il faut savoir que certains ont reconnu leurs égarements et se sont convertis à Jésus Christ. Rien n’est impossible pour Dieu.La miséricorde c’est cette faculté d’accueillir la demande de pardon de l’autre et de pardonner.
Dieu ne veut qu’aucun ne se perde. S’il a envoyé son Fils, c’est pour aller à la rencontre des hommes.Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Sa miséricorde est bien plus grande que tous les péchés de ce monde.Dieu veut croire à la capacité de chacun de se convertir. Il n’enferme personne dans son passé. Il nous prend par la main pour nous sortir des chemins de perdition et nous conduire vers la vraie vie.
Ces trois paraboles nous disent l’amour démesuré de Dieu. Il est comme ce berger qui abandonne son troupeau pour aller à la recherche de la brebis folle. Il est comme ce père qui a les bras grands ouverts pour accueillir son fils perdu. Chaque retrouvaille est source d’une grande joie.Nous devons nous réjouir de ce visage de miséricorde de Dieu, de sa patience, de son immense bonté toujours à la recherche de ce qui est perdu.
Comme le frère aîné de la parabole, certains se révoltent de ce qu’ils considèrent comme une injustice. Mais Dieu dira :« Toi mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ». En ce jour, nous faisons nôtre les paroles de ce chant : « Dieu nous accueille en sa maison, Dieu nous invite à son festin, jour d’allégresse et jour de joie, Alléluia »
Divin guide, Saint Raphaël,
vous qui avez trouvé
une compagne de vie au jeune Tobie,
conduisez-moi dans mes désirs
et mes incertitudes.
De nombreux dangers sont sur ma route,
soyez ma lumière.
Et que, par votre puissante intercession,
je trouve celui (ou celle)
que Dieu me destine,
pour fonder avec lui (ou elle)
un vrai foyer chrétien
qui rende gloire à Dieu
et assure mon bonheur ici-bas
et dans l'éternité.
Ainsi soit-il.
Saint Raphaël, priez pour moi