aime aimer amis amour ange anges annonce background belle bonjour bonne cadeau
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Prières diverses (39)
· Sainte Rita (13)
· Prières de délivrance-libération (22)
· Neuvaines à Marie (29)
· Prières en temps de maladie (12)
· Chapelet (9)
· Précieux sang de Jésus (14)
· Prières pour la vie sentimentale (5)
· Saint Joseph (15)
· Saint Antoine de Padoue (7)
merci, merci, merci
Par Anonyme, le 30.04.2022
o sainte rita interviens auprès de dieu aidez moi à trouver un emploi qui me plaît et a trouver l homme de ma
Par Vero , le 30.04.2022
la victoire est pour moi, ton enfant bien-aimé
Par Anonyme, le 29.04.2022
merci seigneur jésus christ pour ta vie écrasante sur toutes les situations de nos qui volent notre joie et no
Par Anonyme, le 29.04.2022
magnifique
Par Anonyme, le 29.04.2022
· Prière à Sainte Rita dans les cas désespérés
· Prière pour la guérison
· Neuvaine à Saint Joseph pour trouver du travail
· Prière pour sortir d’une situation délicate
· Chapelet du Très Précieux Sang de Jésus Christ
· Neuvaine à notre dame de la délivrance
· Neuvaine à Saint Antoine de Padoue
· Prière pour chasser les maris et femmes de nuit
· Neuvaine au Saint Enfant Jésus de Prague
· Prière pour demander à Dieu un(e) conjoint(e)
· Prière pour se libérer des dettes
· Prière au Sacré Coeur lors des moments difficilles
· Prière pour demander à Dieu la santé
· RECONNAITRE ET BRISER LES LIENS DE FAMILLE
· Prière à faire au réveil après un rêve
La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
784 articles
Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, commeJean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pasme lever pour te donner quelque chose.”Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
Les lectures bibliques de ce dimanche se présentent à nous comme une école de prière.L'évangile nous entraîne encore plus loin dans l'apprentissage de la prière. C'est Jésus lui-même qui nous donne l'exemple. Il prie souvent et longuement. Il lui arrive parfois d'y passer des nuits entières. Aujourd'hui, il veut nous associer tous à sa prière. C'est important car elle nous permet d'entrer dans une relation toujours plus forte et toujours plus profonde avec Dieu. On dit souvent aux personnes âgées : "Tant que vous pouvez prier, vous n'êtes pas inutiles sur cette terre." C'est vrai, notre monde a un très grand besoin de la prière de tous.
Dans la prière que Jésus nous enseigne, tout est dit sur notre relation à Dieu et aux autres. Il nous apprend à nous tourner vers lui comme vers un Père plein de tendresse. Les premières demandes nous disent que nous devons nous préoccuper du règne de Dieu, de sa gloire et de sa volonté. C'est ce qu'il y a de plus important : "Que ton nom soit sanctifié…" C'est dans notre vie et dans notre monde que la sainteté de Dieu doit être manifestée. A travers ces demandes nous exprimons notre reconnaissance au Père qui nous comble de son amour. Notre réponse doit être celle d'un amour qui cherche le triomphe de son règne.
La seconde partie du Notre Père concerne nos besoins et ceux de notre monde. C'est avec
confiance que nous demandons à Dieu le pain dont nous avons besoin chaque jour. Nous pensons bien sûr à la nourriture matérielle qui nous est nécessaire pour vivre. Mais saint Cyprien nous rappelle que le pain le plus essentiel c'est l'Eucharistie. Nous devons souhaiter que les chrétiens se nourrissent souvent de ce pain pour être transformés par le Christ. C'est là qu'ils trouveront toute la lumière et la force de sa grâce.
"Pardonne-nous nos offenses…" Dieu se montre Père quand son pardon libère nos cœurs et nous fait revivre. Et si nous demandons le pardon, c'est parce que nous-mêmes, nous avons appris à pardonner à nos frères. "Ne nous soumets pas à la tentation…" Cette tentation c'est celle du désespoir, c'est quand nous pensons que Dieu nous abandonne. Jésus nous apprend à nous tourner vers le Père pour lui demander de nous libérer de ce mal qui cherche à nous détruire.
C'est dans la prière que nous trouvons la vraie joie. C'est par elle que nous trouvons le courage d'aimer comme Jésus et avec lui. C'est elle qui rendra notre vie digne de Dieu et féconde. Oui, Seigneur, apprends-nous à prier. Apprends-nous à nous tourner vers notre Père avec confiance et avec persévérance. Amen !
En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. »Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
La première lecture et l'évangile de ce dimanche nous parlent de l'accueil et de l'hospitalité. Abraham se montre très généreux envers les trois hommes qui s'approchent de sa tente. Jésus reçoit l'hospitalité dans la maison de Marthe et Marie.Dans l'évangile, nous lisons le témoignage de l'hospitalité de Marthe. Elle est attentive à servir Jésus et à tout faire pour qu'il se trouve à son aise dans sa maison. A côté de cette hyperactivité de Marthe, nous avons l'attitude totalement différente de Marie : elle s'est tout simplement assise à ses pieds pour l'écouter. Jésus fait comprendre à Marthe que la seconde manière est la meilleure. Bien sûr, il importe que le service soit assuré correctement. Mais un hôte est plus honoré quand on prend le temps de l'écouter et de comprendre ce qu'il veut. C'est encore plus vrai pour Jésus car il est "la Parole de Dieu".
Marie a choisi la meilleure "part." Elle est reçue et accueillie par le Seigneur. Elle se nourrit de sa parole. Dans ce cas, on peut dire que la relation d'hospitalité est réciproque. C'est important pour nous : nous avons toujours besoin d'accueillir Jésus, d'accueillir sa Parole, d'accueillir son amour dans nos cœurs. Bien sûr, l'action est nécessaire. Mais nous ne devons pas oublier la supériorité de l'accueil du Seigneur dans nos vies ; ce qui est le plus important, c'est ce que le Seigneur fait pour nous, ce qu'il dit et ce qu'il accomplit. Quant à nous, nous ne sommes que ses modestes collaborateurs.
Quand on a ainsi accueilli la Parole de Dieu, on ne peut que vouloir la communiquer aux autres.
Comme à Mambré et comme à Béthanie, le Seigneur continue à s'inviter. C'est ce qui se passe dans chaque Eucharistie. Il reçoit nos offrandes mais c'est pour se donner lui-même : "Prenez et mangez…" Pour nous orienter vers le repas eucharistique, il se tient à notre porte et il frappe ; il attend que nous lui ouvrions pour nous inviter à manger avec lui et lui avec nous (Ap. 3. 20). Il est toujours là pour nous offrir la meilleure part, la Parole de vie et le Pain du Royaume. Puis à la fin de la messe, nous serons envoyés pour la porter à nos frères.
Nous te prions, Seigneur : rends-nous accueillants et attentifs comme Marie et serviables comme Marthe. Ainsi, autour de nous, beaucoup pourront se réjouir de ta présence. Amen !
Cette Prière est à réciter si vous êtes dans une grande détresse ou si vous êtes dans une période particulièrement difficile. Si vous la récitez tous les matins et tous les soirs votre situation devrait s'améliorer si telle est la volonté de Dieu
Seigneur Dieu, Père Eternel, je sais que tu m'aimes d'une tendresse infinie. Tu es présent dans mes épreuves actuelles. Tu connais mes souffrances, mes angoisses, mes chagrins et mes peines. Ta Sagesse infinie a permis tout ce qui m'arrive. Mais tu as dit : qu'avec ceux qui t’aiment, tu collabores en tout pour leur bien (Rm 8, 28). Dans la triste situation où je me trouve je te loue et de remercie ô mon Dieu selon ta volonté même si j'ai l'impression d'être impuissant, abandonné.
Je te bénis, je te fais confiance car Tu as permis que ton propre Fils Jésus-Christ souffre pour moi. Il a remporté sa plus grande victoire sur la croix. Par la Vierge Marie, je t’offre ses saintes plaies pour guérir les blessures de mon corps et de mon âme. Uni à Jésus mon sauveur, j'attends ton secours et je vais triompher, puisque toi l'Eternel, tu me soutiens de ta droite victorieuse.
Comme tu me le commandes, je pardonne de tout mon cœur à ceux qui me font du mal ou qui me traitent injustement. Je te prie pour eux et je te les présente dans le nom de Jésus, par la vierge Marie, notre Mère. Que l'Amour de Jésus les touche dans la Douceur de l'Esprit Saint, afin que leur conduite te rende gloire.
Béni sois-tu Seigneur, Dieu vivant, pour ta présence dans mes difficultés matérielles. Rien ne me ferra douter de ton amour ou de ta Parole. Tu m'as dit de ne pas m'inquiéter, de ne pas craindre pour ma vie, de ce que je vais manger ni pour mon corps de ce qui lui est nécessaire (Mt 6, 31-33), ni pour l'avenir qui paraît sombre, car Tu sais bien de quoi j'ai besoin et tu veux y pourvoir selon Ta Richesse, avec gloire, en Jésus Christ (Ph 4,19). Je te remercie parce que toujours tu donnes ce que tu as promis et fais ce que tu as dit.
Que ton Esprit m'aide à faire ce qui dépend de moi, pour la réalisation parfaite de ton plan d'amour.
Si mes épreuves sont le juste châtiment de mon péché ou du péché de ma communauté, Seigneur, pardonne nous nos pensées méchantes, notre manière de juger, de condamner autrui, de nous porter envie les uns les autres. Pardonne nos révoltes, nos résistances et nos calculs, nos paroles amères, nos plaintes et nos rancunes, notre égoïsme et notre refus de partager.
Seigneur donne-moi un cœur brisé, un esprit humble et la grâce d'un repentir sincère. Que le Saint Esprit me fasse produire des fruits dignes d'une vraie repentance et vivre dans l'esprit des Béatitudes
Agis envers moi par égard à Ton Nom très Saint et non pas d'après mes péchés. Manifeste ta Sainteté et ta bonté aux yeux de tous, pour que moi, Ton serviteur, je vive dans la paix et dans la joie. Et que l'on sache que c'est Toi mon Dieu et mon Libérateur (Ez 20,44).
Louange à Toi, Dieu vivant, pour les grâces que tu m'accordes à travers mes épreuves. Accueille mes louanges comme un sacrifice agréable pour ta gloire. Je compte sur Toi, Père Eternel et Bon. Tu donnes la force à celui qui est fatigué et renouvelles la vigueur de ceux qui espèrent en Toi (Is 40, 29-31). Tu délivres ceux qui te sont fidèles et Tu leurs accordes plus que les désirs de leurs cœurs.
Tu nourris les passereaux et combles de biens les enfants du royaume. Tu changes mes lamentations en allégresse (Ps 30, 12) et ma détresse en triomphe.
Gloire à Toi, Seigneur Dieu ! Je te loue et je te remercie par ton Fils Jésus-Christ mon Sauveur, par le Saint-Esprit et par Marie la Vierge Immaculée, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Voici deux petites prières pour invoquer l’aide de saint Antoine lorsque vous cherchez un objet perdu. Tant des objets de la vie quotidienne que des documents importants… jusqu’à même sa propre foi !
Glorieux Saint Antoine,
Tu as exercé le divin pouvoir de retrouver ce qui était perdu.
Aide-moi à retrouver la Grâce de Dieu, et rends-moi dévoué au service de Dieu et de la vertu. Fais-moi retrouver ce que j’ai perdu et montre-moi ainsi la présence de ta bonté. Amen
1 Notre Père, 1 Je vous salue Marie et 1 Gloire au Père
Saint Antoine,
Glorieux servant de Dieu, célèbre pour tes mérites et puissants miracles, aide-nous à retrouver les choses perdues ; Concède-nous ton aide dans l’épreuve ; et illumine notre âme dans la quête de la volonté de Dieu. Aide-nous à retrouver la grâce que notre péché a détruit et conduis-nous à la gloire promise par le Sauveur. Nous te prions, par le Christ notre Seigneur.
Amen !
En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »
Les lectures bibliques de ce dimanche nous adressent une invitation à « écouter la voix du Seigneur ». Beaucoup ont tendance à penser que sa voix est lointaine et inaccessible. Quand ils prient, ils ont l’impression de parler à un mur ; si Dieu ne répond pas, comment savoir ce qu’il attend de nous ? D’une manière ou de l’autre, nous pouvons avoir ce sentiment de l’absence de Dieu dans notre vie.
La réponse, nous la trouvons dans le Livre du Deutéronome 30, 10-14). Moïse nous fait comprendre que nous cherchons trop loin. La Parole de Dieu est toute proche ; elle est dans nos rencontres quotidiennes ; elle est aussi dans les projets qui naissent en nos cœurs, spécialement en cette période de vacances. Oui, la Parole de Dieu est là au cœur de nos vies. Mais trop souvent, nous hésitons à la mettre en pratique. On se dit qu’il vaut mieux ne pas chercher à entendre les appels auxquels on ne veut pas répondre.
Mais pour un fils de la Bible, la Parole de Dieu doit être écoutée, savourée et vécue à longueur de vie. Il ne peut en être autrement. A travers cette Parole de Dieu, c’est Dieu lui-même qui habite au plus intime du croyant. Pour le fidèle, cette Parole n’est pas un poids mais une joie. Elle n’est pas là pour nous écraser mais pour nous élever. Quand elle a pénétré dans notre vie, c’est comme une sève dans l’arbre ou une rivière dans la plaine. Tout fleurit et tout produit du fruit. Avant d’être un visage, Dieu est une voix capable de nous rejoindre au plus proche de notre cœur. Alors, nous pouvons faire nôtres les paroles de ce chant : « Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur mais écoutons la voix du Seigneur ».
Dans l’Évangile de ce jour, Jésus renvoie son interlocuteur à cette loi qui est inscrite dans le cœur des hommes. Il n’assène pas des réponses toutes faites. Il fait appel à notre responsabilité. C’est à chacun de trouver la bonne réponse : « que dois-je faire pour avoir en héritage la Vie éternelle ? » A travers sa manière de répondre, Jésus nous montre déjà un chemin. C’est vrai, nous sommes facilement tentés de faire la leçon, de donner des réponses toutes faites et d’imposer notre point de vue. Jésus nous montre que le vrai dialogue doit respecter l’autre et l’aider à trouver ses propres réponses.
Et « qui est mon prochain » ? Jésus répond en nous racontant l’histoire de cet homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho. Cette descente de trente kilomètres traverse une zone désertique. A l’époque, les brigands s’y cachaient pour dépouiller les voyageurs qui s’y aventuraient. Voilà donc cet homme victime de cette agression. A son malheur physique et moral, s’ajoute pour lui une exclusion d’ordre religieux. Touché par des impurs, il est lui-même devenu impur.
Deux hommes, un prêtre et un docteur de la loi croisent le chemin de ce malheureux. Tous deux connaissent bien le commandement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais ils savent aussi que cet homme est devenu impur. Un simple contact avec lui les rendait inaptes à la célébration du culte. Ne leur jetons pas la pierre : nous sommes parfois nous aussi des donneurs de leçon ou des défenseurs de la loi. Il est plus facile de dire la loi que d’approcher ou de rencontrer celui qui en est la victime.
« Lequel des trois a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Il ne s’agit plus seulement du prochain que je dois secourir mais de celui qui m’a secouru. Avant d’aimer, nous devons reconnaître que nous sommes aimés. Nous ressemblons à cet homme qui est tombé et qui a besoin d’être secouru. Depuis notre naissance, nous avons bénéficié de l’amour de nos parents et de notre entourage. A l’origine de cette chaine, nous trouvons Dieu lui-même. Il est le bon samaritain qui s’est manifesté par son Fils Jésus. Il s’est fait le prochain de toute l’humanité.
C’est important pour nous : le prochain ce n’est pas l’autre ; c’est tout homme qui s’approche des autres avec bienveillance, même s’ils sont étrangers ou hérétiques. Nous n’avons pas à faire un tri entre les hommes, ceux qu’il faut aimer et les autres. Nous devons tous nous retrouver frères. L’amour du prochain c’est la réconciliation avec ceux que Dieu aime. Il nous aime tous, même ceux que nous excluons.
En venant à l’Eucharistie, nous nous tournons vers toi Seigneur pour te dire que nous t’aimons. Donne-nous d’accueillir l’amour qui est en toi. Ainsi nous pourrons aimer comme tu aimes. Toi qui ne cesses de prendre soin de nous, béni sois-tu et donnes-nous de te ressembler. Amen !
En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même devait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
« Réjouissez-vous avec Jérusalem ! Exultez en elle, vous tous qui l’aimez ! Avec elle, soyez dans l’allégresse, vous tous qui la pleuriez ! »Ce sont là les paroles du prophète Isaïe que nous avons entendues au début de la première lecture. Il s’agit d’une invitation à une joie donnée par Dieu. Rendons-nous compte : il crée« des cieux nouveaux, une terre nouvelle, une Jérusalem nouvelle. »
Nous sommes invités à la joie parce que cette Jérusalem est une mère pour nous. Isaïe nous dit que nous serons nourris et rassasiés du lait de ses consolations. Ce lait consolateur dont il est question, c’est « le lait non frelaté de la parole » (2 P. 2. 2). Isaïe nous parle également de la paix« qui déborde comme un torrent ».Cette paix, ce n’est pas seulement l’absence de conflits ;c’est surtout la plénitude de la présence de Dieu, la gloire des nations converties au Seigneur.
Cette Jérusalem dont il est question n’est pas vraiment la Jérusalem terrestre qui est très belle. Ce texte d’Isaïe est une prophétie qui n’est pas encore réalisée. Nous chrétiens, nous comprenons qu’il s’agit de l’Église.Elle est vraiment une mère pour nous : elle nous enfante à travers le baptême, elle nous nourrit de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie ; elle nous annonce quelque chose de la Jérusalem céleste. C’est vers cette joie éternelle que nous marchons. Nous en avons un avant-goût sur cette terre ; elle nous sera donnée en plénitude dans la Jérusalem céleste.« Notre cité se trouve dans les cieux »(Phil 3. 20). St Cyrille d’Alexandrie nous le dit :« Dans l’Église du Christ, pas de place pour la tristesse ; l’Église est riche de l’espérance de la vie sans fin et de la gloire sans déclin »
Cette« joie de l’Évangile »doit être annoncée à tous. Saint Luc nous raconte l’envoi des 72. Ce chiffre symbolise l’ensemble des nations connues à l’époque de Jésus.C’est une manière de dire que la Bonne Nouvelle doit proclamée dans le monde entier. Elle est pour tous, pour les chrétiens qui ne vont plus à l’Église, pour les adolescents en pleine crise, pour ceux qui tournent en dérision la foi des chrétiens. Tous les hommes du monde entier doivent pouvoir entendre et accueillir cette bonne nouvelle.
Voilà donc une vaste mission qui dépasse nos possibilités humaines. Mais il y a une chose que nous ne devons jamais oublier : Jésus envoie des soixante-douze« dans toutes les villes et localités où lui-même devait se rendre ». La mission n’est pas leur affaire mais celle du Seigneur. Le principal travail c’est lui qui le fait dans le cœur des hommes, des femmes et des enfants qu’il met sur notre route. Bernadette de Lourdes disait :« Je ne suis pas chargée de vous faire croire mais de vous dire ».En dehors du Seigneur, rien n’est possible.
Au moment où il rédige son Évangile, saint Luc pense à ceux qui sont les missionnaires des communautés. C’est bien le Seigneur ressuscité qui les désigne et les envoie pour porter la bonne nouvelle jusqu’aux extrémités de la terre. Cette mission est un défi extraordinaire. Aujourd’hui, encore plus qu’autrefois, les chrétiens sont confrontés aux persécutions. Beaucoup sont assassinés simplement parce qu’ils annoncent l’Évangile aux hommes.Mais rien ne pourra arrêter la Parole de Dieu ni l’empêcher de produire du fruit.C’est précisément en voyant le courage des chrétiens persécutés que des hommes et des femmes se convertissent au Christ. Nous en avons de nombreux témoignages dans le monde d’aujourd’hui.
En nous rassemblant ici dans cette église, nous nous nourrissons de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie. Puis comme les 72, nous sommes envoyés pour annoncer :« Le règne de Dieu s’est approché de vous. »Dans un monde où beaucoup de choses vont mal, Dieu vient nous remplir de sa présence et de sa gloire. L’Évangile insiste sur l’urgence de cette mission. Comme le Christ et comme les prophètes, nous serons affrontés au rejet ou à l’indifférence. Mais rien ne peut arrêter l’arrivée du règne de Dieu. Si nous rencontrons la méchanceté, nous triompherons du mal par le bien.
Avec le prophète Isaïe, nous comprenons que la présence du Seigneur doit nous faire exulter de joie, même quand tout va mal. Oui, nous comptons sur toi, Seigneur : toi qui nous envoies « comme des agneaux au milieu des loups », rends-nous forts dans les épreuves et garde-nous fidèles à la mission que tu nous confies.
Prière de protection pour l’entourage
***************
Cette prière est à réciter lorsque vous souhaitez que votre entourage soit protégé.
*******************
Je vous salue, saints Anges gardiens
de mes grands-parents, de mes parents, de mes frères et sœurs, de mes amis, de mes bienfaiteurs. Gardez-les et protégez-les d'une manière spéciale; secourez-les dans tous leurs besoins pendant leur vie et spécialement à l'heure de leur mort. Je vous salue saints Anges gardiens dans les voies du salut; obtenez-leur le zèle, la prudence, les lumières, l'amour pur, l'amour compassion et la protection divine et céleste nécessaires pour remplir dignement leur mission et dessein.
Je vous salue, saints Anges gardiens de tous ceux quisont chargés de nous gouverner dans l'ordre des choses temporelles; Donnez nous cette sagesse que DIEU donna à Salomon pour gouverner son peuple. Amen
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »Mais Jésus, se retournant, les réprimanda.Puis ils partirent pour un autre village.En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
Les lectures bibliques de ce dimanche nous parlent des appels du Seigneur et de la réponse des hommes. Ces appels nous arrivent en fin d’année scolaire et pastorale. La plupart d’entre nous ressentent plutôt le besoin de souffler et d’oublier leurs responsabilités et leurs soucis. Ils pensent que ce n’est peut-être pas le bon moment pour lancer des appels au chantier de la mission. Mais la liturgie de ce dimanche nous invite à voir les choses autrement. Nous y trouvons des invitations à l’engagement et à la mise en route. Notre Dieu ne prend pas des vacances. Il ne cesse d’embaucher et son appel est pour tous sans exception.
C’est au cœur de nos activités que le Seigneur nous rejoint. Elisée était en train de labourer son champ et il avait presque fini. Les disciples de Jésus étaient à la pêche ou au bureau des douanes. Paul était en route sur le chemin de Damas pour capturer des chrétiens et les faire prisonniers ; ce jour-là, il a rencontré Jésus et sa vie a été totalement bouleversée. Les uns et les autres ont tout laissé pour répondre à l’appel du Seigneur.
Mais celui qui a été totalement fidèle au Père jusqu’au bout, c’est Jésus lui-même. Il aurait pu éviter la Passion et la mort en se cachant en Galilée. Mais l’Évangile nous dit qu’il prend résolument la route de Jérusalem. Il marche comme un pauvre livré aux caprices des hommes qui pourront l’accueillir ou le refuser. Il s’abandonne totalement à la volonté de son Père. Celui qui veut le suivre doit accepter cette pauvreté que lui-même a choisie.
Ces appels de Dieu sont toujours d’actualité, même pendant les vacances. Dieu ne cesse d’embaucher des enfants, des jeunes et des adultes. Il nous invite tous à le suivre et à l’écouter. Puis il nous envoie tous comme missionnaires. Il compte sur chacun de nous pour témoigner de son amour auprès de ceux et celles qui ne le connaissent pas. Ce monde si souvent loin de Dieu a besoin de chrétiens convaincus qui n’ont pas peur d’affirmer leur foi. Comme Bernadette de Lourdes, nous ne sommes pas chargés de faire croire mais de dire. Le principal travail, c’est lui qui le fait dans le cœur de ceux et celles qu’il met sur notre route.
Notre réponse à cet appel de Dieu suppose une grande disponibilité. Il nous arrive de répondre : « Je n’ai pas le temps… J’ai d’autres choses à faire pour le moment… Plus tard, quand je serai à la retraite, j’aurai plus de temps… ». Si nous attendons de n’avoir rien à faire, nous ne serons jamais disponibles aux appels de Dieu. Les lectures bibliques de ce dimanche nous invitent à les réentendre. Et dans l’Évangile, le Christ nous recommande de nous libérer de tous ces obstacles qui nous détournent de lui.
Saint Paul nous le dit à sa manière : si le Christ nous a libérés, c’est pour que nous soyons vraiment libres. Nous savons bien que ce qui nous rend esclaves c’est l’attachement aux richesses de ce monde. Mais le Seigneur est capable de venir nous chercher très loin et très bas. Nous trouvons de nombreux témoignages de personnes qu’il a libérées de l’enfer de la drogue et de la violence. Cet appel à la liberté est offert à tous.
Si le Seigneur nous appelle au renoncement, ce n’est pas pour nous priver mais pour nous combler d’un bien supérieur. Ce qu’il veut pour nous, c’est la liberté d’aimer. Saint Augustin disait : « Aime et fais ce que tu veux ». Oui, bien sûr, mais à condition de suivre le Christ, le suivre quand il refuse de punir les Samaritains qui le rejettent, le suivre quand il prie son Père sur la croix pour ses assassins, le suivre quand il donne sa vie pour nous et pour le monde entier.
Un dernier point : cet appel à tout quitter pour aller là où Dieu nous appelle n’est pas réservé aux prêtres ni aux super militants. Il est également adressé à tous les baptisés quelle que soit leur situation. L’Église a besoin de tous pour annoncer la bonne nouvelle au monde, en particulier à ceux qui sont sans espérance. Dans ce contexte de violences à répétition, c’est plus que jamais nécessaire. Ce monde, Dieu l’aime tel qu’il est. Il compte sur nous pour le dire à ceux qui ne le savent pas. Il est urgent que la bonne nouvelle de l’Évangile rejoigne chacun dans la situation qui est la sienne.
Chaque dimanche, le Christ rejoint les communautés réunies en son nom. Il vient nourrir notre foi, notre espérance et notre amour. Lui seul a les paroles de la vie éternelle. Prions-le afin qu’il nous donne force et courage pour la mission qu’il nous confie. Qu’il fasse de nous des témoins fidèles et passionnés de l’amour qui est en lui. Amen !
Prière pour protéger sa maison
*************************
Très Sainte Vierge Marie, Reine des Cieux Je vous choisit aujourd’hui, pour Dame et Maîtresse de ma maison et je vous prie, de bien vouloir inonder de bonheur ma modeste demeure, afin d'y vivre chaque jour toutes les joies de ce monde. Afin de vous accorder mille louanges, je vous demande de veiller sur nous, vos enfants.
Très Sainte Vierge Marie, Reine des cieux, que votre grâce éternelle resplendisse dans ce foyer et que la concorde, la paix et l'amour soit pour toujours dans nos cœurs. Amen
En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? »Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. »Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne,et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. »
Les lectures bibliques de ce dimanche nous adressent un appel à grandir dans la foi. Le vrai Dieu est bien au-delà ce celui qui nous croyons. Pour le reconnaître, nous avons besoin d’écouter sa Parole et de nous en nourrir. Elle nous invite à prendre conscience de nos erreurs et à nous ajuster au vrai Dieu.Dans l’Évangile, nous voyons Jésus interroger ses disciples : « Pour les foules, qui suis-je ? » cette question les intrigue eux aussi ; ils se souviennent des réflexions des gens. Ils ont entendu les propos contradictoires et souvent critiques des scribes et des pharisiens. Toutes sortes de rumeurs circulent à son sujet. En fait, les gens ne savent pas grand chose. Et c’est bien ce qui se passe aujourd’hui. Quand on parle de Dieu, on s’aperçoit qu’il y a une grande ignorance.
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Cette question, Jésus ne la pose pas qu’aux Douze mais aussi à chacun de nous. Comme Pierre, nous aurions envie de répondre : « Tu es le Messie de Dieu ». Cette réponse est bonne car elle va beaucoup plus loin que celle des scribes et des pharisiens. Les Douze on senti que Jésus n’est pas un prophète comme les autres. Il est bien davantage. Il est unique et incomparable.
Mais avec cette belle profession de foi, ils sont encore loin du compte. Ils ont reconnu en Jésus le Messie. Mais quel Messie attendent-ils ? Celui qui prendra les armes contre les ennemis de leur pays ? Cette tentation n’a pas changé au cours des siècles. N’oublions pas une chose très importante. Ce n’est pas Dieu qui doit s’ajuster à nos désirs ; c’est nous qui devons nous ajuster à son amour.
Nous devons entendre la mise au point que Jésus fait devant ses disciples : « Il faut que le Fils de l’Homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes et que le troisième jour, il ressuscite ». Le vrai Messie de Dieu n’est pas celui qu’on croyait. C’est le « Messie transpercé » annoncé par Zacharie. C’est celui qui a livré son corps et versé son sang pour nous et pour la multitude.
Comme les apôtres, nous avons à nous ajuster aux paroles du Christ. C’est ainsi que nous pourrons grandir dans la foi. Ce qu’il nous demande aujourd’hui, c’est de le suivre, c’est de nous engager sur la voie de l’amour. Le chemin qui nous permettra de connaître Jésus Christ est un chemin de croix. Prendre sa croix chaque jour, c’est renoncer à l’égoïsme, c’est nous mettre à l’écoute de l’autre, de ses besoins, de ses attentes, de ses appels. Cela exige de ‘faire une croix’ sur nos projets et nos envies. Mais ce qui fait la valeur d’une vie, c’est notre amour de tous les jours pour tous ceux qui nous entourent.
L’Eucharistie nous fait proclamer que Jésus est le Messie, un Messie victorieux, mais aussi un Messie mis à mort. En proclamant notre foi et en recevant le Pain de vie, puissions-nous consentir à le suivre chaque jour sur le chemin où il nous entraîne.