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Par Anonyme, le 29.04.2022
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Par Anonyme, le 29.04.2022
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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. » Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Les trois lectures de ce dimanche évoquent un Dieu qui fait justice. C’est ce qui arrive au pauvre qui crie vers lui. Le Seigneur attend de nous que nous restions fermes et fidèles à notre baptême. C’est à ce prix que nous recevrons « La couronne de justice ».
Mais cette victoire n’est pas le résultat de performances personnelles. C’est le Seigneur lui-même qui fait sans cesse le premier pas vers nous. Il est capable de venir nous chercher très loin et très bas. C’est cette bonne nouvelle que nous lisons dans l’Évangile de ce jour. Cela se passe à Jéricho. Jésus y entre et il s’apprête à en sortir. Il ne s’y installe pas. Jéricho, c’est la ville la plus basse du monde, 300 mètres au-dessous du niveau de la mer. C’est une ville païenne, une ville de pécheurs.Chaque fois que Jésus y entre, c’est pour en faire sortir quelqu’un, pour le sortir du monde du péché et le ramener à Dieu.Jésus n’est pas celui qui accuse le pécheur.Bien au contraire, il vient l’éclairer pour qu’il voie son péché et qu’il en sorte.
C’est ce qui va se passer avec Zachée. Cet homme n’était pas seulement publicain (collecteur des impôts pour l’occupant romain) ; il était aussi le chef des publicains. Il était donc très voleur, très pécheur et très riche.Or voilà que cet homme a un ardent désir de voir Jésus.Il court devant, il monte sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. À partir de ce moment, tout va se passer bien au-delà de ce qui était prévu :Jésus appelle Zachée; la première chose qu’il lui demande c’est de descendre. En effet, Zachée s’est trompé.Si on veut rencontrer Jésus, il ne faut pas monter, il faut descendre. Lui-même s’est fait le plus petit et le plus pauvre. C’est en descendant que nous pourrons le rencontrer.
Jésus s’invite donc dans la maison de Zachée.Pour cet homme méprisé de tous, c’est vraiment un jour de joie.Il n’avait jamais imaginé que cela puisse lui arriver. Cette simple rencontre avec Jésus a été un bouleversement complet pour lui.Zachée se tient debout devant Jésus : c’est l’attitude du priant.Le fait d’être en présence de Jésus amène Zachée à se convertir: il décide de donner la moitié de ses biens aux pauvres. Pourquoi la moitié ? Parce que l’autre moitié n’est pas à lui mais à l’occupant romain.Donc il donne tout aux pauvres et en plus, il décide de réparer les torts qu’il a causés.
Cet Évangile nous dit la joie de Jésus :« Aujourd’hui, le Salut est arrivé dans cette maison. »Zachée est sauvé, il est sorti du monde du mal, sorti de Jéricho. Il devient fils d’Abraham. Il entre dans l’alliance que Dieu a établie avec les hommes. Jésus est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Ce qu’il a fait pour Zachée, il le fait aussi pour chacun de nous. Il attend que nous descendions de notre arbre ; cet arbre, c’est celui où nous nous cachons pour rester en dehors des combats des hommes ; c’est celui de nos certitudes, celui de notre bonne ou mauvaise conscience…
Nous sommes tous invités à descendre de notre piédestal pour nous laisser habiter par Jésus lui-même.Il nous faut aussi accepter de laisser les autres entrer dans notre vie. Le vrai Dieu, celui que Jésus est venu nous révéler, c’est précisément celui de tous les exclus, qu’ils soient riches ou pauvres, jeunes ou adultes.
En ce jour, nous te prions Seigneur pour tous les Zachée de la terre, tous ceux et celles qui sont rejetés et méprisés à cause de leur passé et de leurs actes. Tu veux demeurer chez eux comme chez nous. Par ton Eucharistie, tu nous invites chez toi. Que notre rendez-vous à la messe et à l’adoration nous transforme comme il a transformé le publicain de Jéricho. Amen !
Mon Dieu, je suis malade, je suis affaibli,
ma langueur envahit mon coeur et mon corps...
je suis comme tous les malades :
je me cache et je pense bien trop à moi;
je me tourmente et masque mon inquiétude...
je fais semblant de vivre...
Notre Dieu, mon Dieu, délivre-moi de ma maladie.
Fais que je n'en ai plus honte, ni peur...
Guéris-moi de ma détresse par ta tendresse, a
fin que je puisse vivre avec ta force dans mes faiblesses.
AMEN
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Nous célébrons aujourd’hui la Journée Missionnaire Mondiale.Cette journée nous rappelle que l’Église est envoyée pour « annoncer la miséricorde ». C’est Jésus lui-même qui nous envoie. Pour nous aider à remplir cette mission, nous nous mettons à l’écoute de la Parole de Dieu. Le but n’est pas de travailler POUR le Seigneur mais de faire le travail DU Seigneur.
L’Évangile de ce dimanche nous parle de la prière de deux hommes. L’un était pharisien et l’autre collecteur des impôts pour les ennemis de son peuple. Tous deux quittent leur maison pour « monter au temple pour prier ». Chacun a sa manière de se tenir devant Dieu. Mais de l’un à l’autre, le contenu de la prière n’est pas du tout le même.
Le premier est un bon pratiquant très fidèle. Il a une bonne réputation car il observe plus que ce qui est écrit dans la loi. À vrai dire, il ne prie pas ; il ne demande rien à Dieu. Sa prière n’est que de l’auto contemplation. Il fait l’éloge de ses propres vertus et l’étalage de ses bonnes œuvres. Il ne se contente pas de se donner des coups d’encensoir. II fait en même temps l’examen de conscience du publicain. Il n’a pas compris que pour être exaucé, il nous faut être plein de bonté et de compréhension pour les autres, même s’ils sont pécheurs. C’est ce que nous a rappelé la semaine missionnaire : Dieu veut le salut de tous les hommes.
Le second a une très mauvaise réputation. Lui, le collecteur d’impôts, s’est enrichi au détriment des plus pauvres. Au lieu de se vanter, il reconnaît sa petitesse. Il est au fond du gouffre. Il fait appel à la miséricorde De Dieu. Il ne demande qu’à être justifié : « Montre-toi favorable au pécheur que je suis. » Cet homme attend tout de Dieu car il se sait pécheur. Alors, Dieu peut tout pour lui. Cette parabole nous est racontée pour nous annoncer une bonne nouvelle : elle nous dit que Dieu est Amour.
Cet Évangile veut nous ramener à l’essentiel : Le juste n’est pas celui qui croit l’être. Celui qui demande la miséricorde devient un homme juste, un homme « justifié » et « ajusté » à l’amour de Dieu. La prière du publicain touche le cœur de Dieu : « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé ». À chaque messe, nous commençons par un appel à la miséricorde : « Seigneur, prends pitié ! » Et avant d’aller communier, nous acclamons l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.
En ce jour, nous accueillons cet appel du Christ : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux». Et nous demandons au Seigneur qu’il soit toujours avec nous et nous toujours avec lui pour que nous soyons les témoins et les messagers de sa miséricorde.
Consécration à la Sainte Vierge
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Je vous choisis, aujourd'hui, ô Marie, en présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mére et ma Reine.
Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passees, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité.
Saint Louis Marie Grignon de Montfort
Prière à Jésus pour une vraie transformation du cœur
Ô mon Jésus Tu nous apprends que plus nous sommes petits, plus Tu peux dilater nos cœurs à Ta mesure, plus Tu peux nous combler.
Tu es le Fils du Dieu vivant, source de toute Paix, de toute Joie, tu es l’Amour ! Alors Seigneur, Tu connais mes insuffisances, mes faiblesses, je Te les donne. Brûle-les au Grand Feu de Ton Amour.
Que ce bois mort qui m’encombre devienne un brasier ardent. Je Te donne toutes mes richesses, tous mes talents, tout ce qui fait que je n’ai pas besoin de Toi. Purifie-moi. Transforme-moi par Ton Amour ; fais de moi Ton instrument. Seigneur, Tu sais que je T’aime.
Je veux T’aimer davantage. Creuse en moi Seigneur, viens prendre toute la place. Dilate mon cœur, afin que jour après jour, j’aime plus et mieux. Oui Seigneur, je T’aime et Te demande pardon pour tous mes manques à l’Amour, mon égoïsme, mes manques de confiance…
Je veux Te donner mon OUI irrévocable et définitif.
Je veux T’aimer de plus en plus et pour l’éternité et parce que l’Amour m’aime, je deviens l’Amour.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
La liturgie de ce dimanche nous rappelle l’importance de la prière. Le livre de l’Exode (1ère lecture) nous montre Moïse sur le sommet de la montagne.Les mains levées, il supplie le Seigneur pour son peuple qui lutte contre ses ennemis. C’est grâce à cette prière persévérante que le peuple a triomphé.En lisant ce récit, nous comprenons l’importance et la force de la persévérance de la prière personnelle et communautaire.
En ce dimanche, nous entrons dans la semaine missionnaire mondiale.Comme Moïse, nous nous mettons en prière pour soutenir tous ceux qui annoncent la bonne nouvelle sur les cinq continents.Nous pensons à tous ces peuples qui doivent se battre pour que leur dignité humaine et leur liberté religieuse soient respectées et reconnues. C’est à nous maintenant de lever les mains vers le Seigneur.Ils comptent sur nous pour les soutenir de notre prière fraternelle et communautaire. Ensemble, nous faisons nôtre la prière du psaume 120 :« Levons les yeux vers les montagnes car le secours nous viendra du Seigneur notre Dieu, qui se tient près de nous. Il gardera notre vie au départ et au retour, maintenant et à jamais »
L’Évangile de ce dimanche nous rappelle que tout commence dans la prière.Jésus nous raconte l’histoire de cette pauvre veuve qui supplie pour que justice lui soit faite. C’est une femme sans défense, sans pouvoir ni bonnes relations. Elle a des démêlés avec une justice corrompue, avec un juge qui se fiche pas mal des pauvres et des faibles. L’obstination de cette femme fera basculer l’attitude moqueuse de ce« juge dépourvu de justice ». À force d’être harcelé, il finira par lui accorder tout ce qu’elle demande.
Cette veuve symbolise la pauvreté et l’impuissance des exclus, des sans-voix et des marginaux. Ils sont très nombreux chez nous et dans le monde entier. Nous pensons à toutes les victimes des injustices, des conflits, des attentats, des persécutions. Beaucoup meurent chaque jour sous les bombes.C’est toute cette souffrance que nous présentons au Seigneur. Prier c’est insister comme des enfants qui reviennent sans arrêt à la charge, jusqu’à obtenir gain de cause. Notre Dieu n’est pas comme ce juge dont nous parle l’Évangile.Il est notre Père, un Père qui aime chacun de ses enfants et qui ne veut que leur bonheur. Voilà une bonne nouvelle qui doit nous remplir de joie.
Le Christ conclut sa parabole en nous posant une question de la plus haute importance :« Le Fils de l’Homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »Trouvera-il des disciples missionnaires ?Le pire ennemi de la foi c’est le découragement, c’est quand on se dit que Dieu n’est jamais là, ou qu’il nous a abandonnés.Jésus nous met en garde contre ce danger. Croire c’est s’obstiner dans la prière, c’est crier vers Dieu jour et nuit sans baisser les bras. Il ne manquera pas d’oiseaux de malheur pour semer le doute. Mais l’exemple de la veuve est là pour nous apprendre l’obstination.
En ce mois du Rosaire, nous faisons passer notre prière par Marie. Elle est là pour nous renvoyer au Christ et à son Évangile.Dans le mot « Rosaire », il y a « rose ». Un enfant qui veut faire plaisir à sa maman ne lui offre pas une fleur mais un bouquet entier. Il en va de même pour nous à l’égard de notre maman du ciel.N’hésitons pas à lui donner la place d’honneur dans notre vie. Elle est là pour nous ajuster à l’amour de Dieu.
Ensemble, nous nous tournons vers toi Seigneur. Nous te prions en communion avec tous les groupes de prières de nos diocèses et avec tous les chrétiens du monde entier. Aide-nous à dépasser le plan terrestre où nous nous installons trop facilement. Garde-nous dans ton amour. Au milieu de nos travaux, de nos joies et de nos peines, fais-nous vivre en enfants de Dieu, disciples et missionnaires. Amen
Il suffit que Tu me regardes
avec ta bonté coutumière,
pour qu'aussitôt moi-même
je Te contemple et je T'implore.
Si Tu m'écoutes, je soupire.
Si Tu me prêtes l'oreille, je T'invoque.
Si Tu m'exauces, je Te harcèle de mes demandes.
Si Tu me pardonnes, je Te rends grâce.
Si Tu te penches vers moi, je crie de joie.
Mais si Tu m'ignores, je me sens perdu.
Si Ton regard s'assombrit, j'ai peur...
M'accables-Tu, je ploie sous tes reproches.
M'appelles-Tu, je me tourmente.
Si Tu fixes ton regard sur moi, me voilà confondu.
Si Tu élèves la voix, me voilà foudroyé...
Mais si dans ta bonté, Tu viens à mon secours,
si Tu me guéris de mes fautes,
je serai fixé en Toi,
je m'imprégnerai de Ton image de Lumière.
Retrouvé, pardonné,
je serai recréé par la Rédemption
pour ma vie immortelle et incorruptible.
Saint Grégoire de Narek
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »
Les textes bibliques de ce dimanche nous annoncent une bonne nouvelle de la plus haute importance : pour Dieu, il n’y a pas de frontière, pas d’exclus.
L’Évangile nous donne précisément un témoignage de cet amour surabondant qui est en Jésus : Il nous montre ces dix lépreux qui viennent à sa rencontre.Ces pauvres hommes sont des exclus de la société. Ils doivent se tenir à l’écart. A l’occasion du passage de Jésus, ils viennent implorer leur guérison. La suite, nous la connaissons : tous les dix sont guéris ; mais un seul revient à Jésus. Il estime plus important de remercier que d’aller tout de suite rencontrer le prêtre.
Saint Luc précise que cet homme était un samaritain, un exclu de la communauté juive. Il ne pouvait donc pas aller rencontrer le prêtre.Alors, il revient à Jésus qui l’accueille. Cet événement nous rappelle que le Christ n’est pas venu que pour les gens de son peuple. La mission commence auprès d’eux, mais elle doit se poursuivre dans le monde entier. Elle est universelle.Comme Naaman, le Samaritain revient en glorifiant Dieu. Lui, l’étranger a été le seul à faire cette démarche.
En lisant cet Évangile, nous sommes renvoyés à nous-mêmes :comment nous comportons nous envers Dieu ? Est-ce que nous pensons à le remercier et à lui rendre grâce pour tous ses bienfaits ?Nous sommes souvent comme des aveugles : nous sommes tellement habitués aux bienfaits de Dieu que nous les remarquons à peine.
Et pourtant, ces dons de Dieu sont nombreux : pensons à la vie qui nous est conservée, la foi qui nous est donnée, la Parole de Dieu qui nous éclaire.Pour tous ces dons, nous devrions dire un merci joyeux et spontané. Nous disciples du Christ, nous devrions être des spécialistes de l’action de grâce.
Et surtout, nous rendons grâce à Dieu pour le salut en Jésus Christ qui est offert à tous, même à ceux et celles qui se sentent exclus. Nous pensons à tous les lépreux de tous les temps, les personnes qu’on dit anormales, les marginaux, ceux qui dérangent notre vie bien tranquille. La bonne nouvelle de l’Évangile est pour tous.Elle s’adresse aux pauvres, aux prisonniers, ceux et celles qui sont tombés bien bas. Le monde les méprise, mais ils ont la première place dans le cœur de Dieu. Tout l’Évangile nous dit que Jésus est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Et il compte sur nous pour le leur dire.
Chaque dimanche, nous célébrons l’Eucharistie qui nous purifie.Elle rassemble en un seul peuple des hommes, des femmes et des enfants très différents.Elle nous rend ouverts à ceux qui voudraient y entrer. Chaque année, nous accueillons au catéchisme des enfants qui demandent le baptême. Des adultes font aussi cette démarche. Nous rendons grâce pour ce don de Dieu offert à tous ; et nous le supplions :« Ramène à toi tous tes enfants dispersés… »Donne-nous de ne pas faire obstacle à ta volonté de sauver tous les hommes mais d’y adhérer par toute notre vie.
Jésus disait à ses disciples : « Supposons que l’un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : ’Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n’ai rien à lui offrir.’ Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : ’Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain’, moi, je vous l’affirme : même s’il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvre. Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ? ou un scorpion, quand il demande un oeuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
La meilleure chose que nous devons demander et recevoir c'est l'Esprit Saint
Dans cette évangile, le Seigneur nous parle de l'endurance dans nos prières. En effet, quand nous parcourrons une plage ou des zones côtières, nous sommes émerveillés par le pouvoir de l’eau qui use les falaises et les roches jusqu’à en faire du sable. Pourtant l’eau n’est pas forte par elle-même... A forcede constance et de persévérance, elle est capable de percer, d’aplanir ou d’éroder tout type de roche ou de surface. L’Evangile d’aujourd’hui nous parle de la persévérance dans la prière. "Demandez et on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; appelez et on vous ouvrira... ". Un exemple aussi humain que celui de l’ami qui vient nous demander trois pains à minuit, suffit pour nous faire réfléchir. Dans le cas de la prière, il ne s’agit pas d’une relation entre des hommes plus ou moins bons ou plus ou moins justes. Il s’agit d’un dialogue avec Dieu, avec ce Père et Ami qui nous aime, qui est infiniment bon et qui nous tend toujours les bras. Nous avons tant besoin de foi et de confiance pour prier !
Comme il est facile de nous décourager à la première difficulté ! Combien il nous coûte d’essayer à nouveau, et encore et encore ! Et pourtant, les grands hommes de l’histoire ont souffert de multiple refus, avant d’être reconnus comme tels. Que notre prière pour demander des choses à Dieu soit marquée de certitude et de persévérance ! Dieu veut nous donner, il souhaite que nous trouvions, il veut nous ouvrir... mais il a voulu avoir besoin de nous, il a voulu respecter notre liberté. Demandons, cherchons, appelons, autant de fois qu’il le faudra, nous ne serons pas déçus si nous le faisons avec foi et confiance. Dieu nous aime et veut le meilleur pour nous. Collaborons avec Lui. Cela vaut la peine ! Tout ce que nous avons à faire, c’est demander.
Toutefois, Jésus ajoute que la meilleure chose que nous puissions demander et recevoir, c’est le Saint-Esprit, l’Esprit qui planait sur les eaux à la création ; l’Esprit qui inspirait les prophètes des temps anciens pour qu’ils parlent au nom de Dieu ; l’Esprit de sainteté et de sagesse ; l’Esprit de discernement religieux qui nous rendrait capables de distinguer les différents esprits que nous rencontrons pour voir s’ils viennent de Dieu ; l’Esprit qui nous inspire de prier comme il faut, c’est-à-dire l’Esprit qui nous dit ce que nous devons demander en premier, à savoir l’Esprit Saint lui-même. C’est lui qui, une fois de plus, est la meilleure chose que nous puissions demander.
’L’important est de savoir trouver la volonté de Dieu et de la suivre de tout son coeur.’ (Ma Vie, c’est le Christ,n. 64).
Excellente journée à toutes et à tous !