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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »
Tout au long de ce temps du carême, nous continuons notre marche vers Pâques. Et nous le faisons à la lumière de la Parole de Dieu.
Dans l’Évangile de ce jour, Jésus nous recommande de vraiment nous engager sur le chemin de la conversion. Pour nous y aider, il part des événements de la vie : l’accident absurde, les catastrophes, les guerres fratricides qui ne provoquent que destruction est mort. À l’époque, on pensait que tous ces malheurs étaient une punition de Dieu. Jésus refuse cette interprétation encore aussi répandue. Nous avons tous entendu cette question : « Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour souffrir ainsi ? » Le Christ précise que le malheur est un avertissement pour nous tous et non le signe d’une culpabilité particulière.
Dans cet Évangile, Jésus nous adresse un message important : c’est nous qui avons à nous remettre en cause. Les événements de la vie sont le signe que Dieu nous parle pour nous appeler à la conversion. Ce n’est pas le péché qui entraîne la condamnation mais le refus de se convertir : « si vous ne vous convertissez pas, vous périrez comme eux. » Non, ce n’est pas une menace, ce n’est pas Dieu qui va nous faire périr, c’est nous qui allons à notre perte. C’est pour cela que le Christ nous demande de ne pas remettre à demain notre conversion.
La violence de Jésus, c’est celle de son amour miséricordieux. Il ne peut supporter que les hommes courent à leur perte. Il dénonce ce qui est le vrai mal de l’homme. Il nous rappelle à temps et à contretemps qu’il ne peut y avoir de compromission entre Dieu et le péché. Rester dans le péché c’est se condamner à une mort bien plus grave que celle qui est donnée par le glaive des soldats de Pilate. Mais le Christ Jésus est toujours là : il est celui qui a été envoyé par le Père pour guérir et sauver tous les hommes. Supplions-le de nous guider sur le chemin d’ une vraie conversion durant ce carême.
Cet évangile se termine par la parabole du figuier : ce dernier ne porte pas de fruit et son maître envisage de l’arracher. Jésus condamne le fruit pourri mais aussi l’absence de fruits. Mais le vrai vigneron est un passionné qui aime vraiment sa vigne. C’est encore plus vrai pour Jésus : il n’est pas venu pour les justes mais pour les pêcheurs. Tout au long de l’Évangile selon saint Luc, nous pouvons lire les paroles de la miséricorde ; elles nous disent toutes qu’il aime les pêcheurs ; il nous aime tous. Il ne faut pas opposer la miséricorde et l’exigence. Le carême est toujours le temps de la sincérité du cœur, le temps de l’amour vrai, de l’amour pour la vie.
Face à ce mal qui accable notre monde, nous voulons choisir l’amour, nous voulons changer notre cœur, le retourner, le convertir. La Vigne c’est le peuple d’Israël, c’est nous aujourd’hui. Sans l’amour, sans la conversion, nous sommes comme le figuier qui ne porte pas de fruit. Mais quand nous ne portons pas de bons fruits, Jésus ne nous dit pas : « il n’y a rien à faire ! Je t’abandonne ! » Jésus prend patience. Il veut nous aider à porter des fruits nouveaux. Il s’engage à tout faire pour nous y aider. Il fait sans cesse le premier pas vers nous, mais rien n’est possible si nous ne répondons pas à cet amour libérateur.
En ce jour, nous faisons notre la prière du psaume 94 : « Aujourd’hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. »
PRIÈRE de DELIVRANCE À JÉSUS POUR ÊTRE LIBÉRÉ
selon Mgr Jean-Baptiste Proya
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Jésus, mon très doux Sauveur, me voici devant Vous comme ces pauvres gens tourmentés par le démon que Vous rencontriez sur les chemins de Palestine. J'admire votre bonté et votre délicatesse à mon égard. J'admire aussi votre puissance divine. Vous avez menacé les esprits impurs, et les avez chassés des hommes auxquels Vous avez rendu l'ouïe, la vue, la parole, et surtout votre paix et votre grâce. Ô mon Jésus, je me sens moi aussi abattu et opprimé par les ruses du diable qui me trouble dans la vie quotidienne ou pendant la nuit, qui m'empêche d'accomplir mon devoir d'état, et, plus encore, tente de m'éloigner de Vous par l'abandon de la pratique religieuse et de la foi chrétienne.
Je crois en Vous, Jésus ! Vous êtes le Fils de notre Père céleste, engendré et consubstantiel à Lui. Avec le Père et le Saint-Esprit, Vous êtes l'unique vrai Dieu Tout-Puissant et miséricordieux, qui vivez et régnez aux siècles éternels. Pour nous libérer de l'esclavage du péché et de la tyrannie du Démon, Vous avez revêtu notre nature humaine, prêché l'Évangile du salut, accepté de la volonté du Père la Passion et la mort. Votre Sang adorable, Vous l'avez répandu pour nous rendre notre filiation divine et nous incorporer à Vous comme des frères.
Je Vous adore, ô mon Jésus, et Vous remercie de tout ce que Vous avez fait pour moi et pour tous les hommes, réunis dans votre unique Église, arche du salut. Humblement, je Vous supplie, ô mon Rédempteur, faites que moi-même et toute ma famille, nous soyons complètement libérés des influences perverses du diable. Renouvelez en nous le sentiment de votre présence et donnez-nous la joie de goûter votre douceur.
Faites que nous nous soumettions chaque jour à vos divins Commandements, avec sérénité, ferveur et persévérance, pour parvenir au bonheur éternel du Ciel, où nous chanterons, avec les Anges et les saints, l'hymne d'adoration : « Saint, Saint, Saint, le Seigneur, le Dieu des Armées. Le ciel et la terre sont remplis de votre gloire. Hosanna au plus haut des cieux. » Ainsi soit-il.
Environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! » Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.
Le carême est le temps de l’alliance. Dieu se révèle et nous fait vivre de sa vie. L’Évangile nous montre Jésus qui se retire sur la montagne pour prier. Saint Luc nous le présente comme l’homme de la prière. Nous en avons de nombreux témoignages dans son Évangile. Le dialogue avec son Père est permanent et naturel.Pendant que Jésus est en prière sur la montagne, son visage apparaît tout autre ; ses vêtements deviennent d’une blancheur éclatante : c’est la couleur de la gloire, la couleur de la résurrection.
Jésus n’est pas seul : deux hommes s’entretiennent avec lui, eux aussi dans la gloire : Moïse et Élie qui représentaient la loi et les prophètes. Ils parlent de son « exode » comme dit saint Luc, qui va se réaliser à Jérusalem. C’est une allusion à la passion de Jésus qui aura lieu à Jérusalem. Les trois disciples sont saisis d’effroi par cette vision extraordinaire. Ils n’ont plus qu’une envie, c’est de demeurer là :« il est heureux que nous soyons ici : dressons trois tentes ».
C’est alors que survient la nuée, signe de la présence de Dieu ; la voix du Père se fait entendre :« celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le. »Après avoir parlé de multiples manières, par la loi et les prophètes, c’est en lui, son Fils« que Dieu parle auxhommes et se révèle à eux ». La parole de l’Ancien Testament s’efface, elle s’accomplit en Jésus. La nuée, signe de la présence de Dieu, peut elle-même se retirer. Le signe de la présence de Dieu c’est désormais son Fils Jésus. Celui qui le voit voit le Père.
Cet Évangile ainsi que les deux premières lectures nous adressent un message très important: Nous y trouvons une invitation à renouveler notre engagement à nous laisser conduire par sa Parole, à le suivre en toute chose, à laisser toute notre vie s’illuminer de la clarté de Pâques.
En ce deuxième dimanche du carême, nous contemplons Jésus transfiguré.Mais ce qui est merveilleux, c’est que cet événement nous fait entrevoir la beauté de notre vocation et de notre destinée. En Jésus, nous sommes devenus des fils et des filles du Père. Au jour de notre baptême, nous sommes entrés dans une vie nouvelle, celle de la résurrection.Pour le moment, elle n’apparaît pas clairement ; mais un jour, elle nous sera donnée en plénitude.
En ce dimanche nous accueillons la voix duPère qui nous invite tous à écouter son Fils bien-aimé. La réponse que nous donnerons nous transfigurera si elle répond au désir de Dieu. Toutes nos actions de carême participent à ce vaste mouvement de transfiguration. Cela peut se manifester par de nouvelles formes de jeûne, par la maîtrise de notre équilibre personnel; et en cette période difficile, nous n’oublions pas les gestes de partage et de solidarité.
Quelle que soit notre situation, le même conseil vaut pour tous: « celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Écoutez- le. »C’est la condition requise pour notre transfiguration.
Nous t’en prions seigneur : que ta parole vienne illuminer nos vies. Qu’elle nous donne de revenir à toi de tout notre cœur. Révèle à chacun cette promesse de bonheur et de vie que tu nous fais.
PRIERE POUR COUPER LES LIENS ET BRISER TOUTE MALÉDICTION
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Au Nom de Jésus je retranche, je supprime, je brise, je casse, je détruis, j'annule tout pouvoir, toute emprise que Satan prétend avoir ou exerce effectivement sur cette créature de Dieu [ou N.] et qu'il revendique en raison d'un lien entre cette créature, sa famille naturelle ou son entourage, et tout sorcier, magicien, sorcière, homme pervers, société perverse ou secte qui, par la pensée et l’action, a donné au démon ce pouvoir d'agression. Je le fais par ce signe de la sainte Croix, au Nom † du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Au Nom de Dieu Tout-Puissant et par le pouvoir de la Croix, je coupe † tout rapport, toute communication, tout lien, entre Satan qui tourmente cette créature de Dieu, et tout sorcier, sorcière, homme pervers, société perverse ou secte [les nommer] qui donne au démon ce pouvoir.
Je le coupe † par le grand glaive de Dieu, par l'épée donc, grande et forte, avec laquelle Dieu châtie Léviathan, le serpent fuyant, Léviathan, le serpent tortueux, le dragon qui ravage la terre (Is 27, 1), Par ce signe de la Sainte Croix, au Nom † du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
PRIÈRE DE RENONCEMENT
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Acte de renouvellement des vœux du baptême
Moi (prénom), je renouvelle les vœux de mon baptême et je renonce à Satan, à ses pompes, à ses œuvres, à ses illusions, à ses mensonges et à ses agents et je m’attache à Jésus-Christ comme mon Seigneur, mon Dieu et mon Sauveur et je souscris aux enseignements de l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique.
Pour que se renouvelle la grâce du Saint-Esprit
Seigneur Jésus-Christ, je te demande de renouveler en moi la grâce du Saint-Esprit ;
qu’elle me fortifie, m’éclaire et me conduise sur le chemin de mon combat spirituel.
Déclaration de retrait et de récupération de la volonté
Sous la protection du Nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, je retire et récupère ma volonté si je l’ai livrée par moi-même – en connaissance de cause ou par ignorance – ou si elle a été livrée par une tierce personne à ma connaissance ou à mon insu, même par mes parents de n’importe quel degré de parenté, dans les générations passées ou présentes, pour toutes pratiques d’idolâtrie, avec ou sans sacrifice, d’occultisme et de sorcellerie, de magie noire, de contre-magie, de toutes formes de sorts, envoûtements, divination, voyance (cafédomancie, cristallomancie, taromancie, numérologie, astrologie, horoscope…), l’usage du plomb, du pendule, des imprécations, des incantations, des malédictions, des blasphèmes, de la jalousie et du mauvais œil, du spiritisme, de la médiumnité, de l’influence d’une religion non chrétienne ou de phénomènes chrétiens erronés, de toute superstition et de toute autorité spirituelle exercée d’une manière non conforme au dessein salvifique de Jésus-Christ.
Je déclare toutes ces œuvres nulles et non avenues, et je me transfère de tout mon cœur du domaine de l’occulte à celui de la Providence du Père céleste. Je pardonne à ceux qui m’ont fait du mal, je demande à Notre-Seigneur Jésus-Christ de verser sur moi (et sur mes enfants / sur ma famille) son Sang précieux ; qu’il me (nous) lave, me purifie, me protège et rompe tout lien entre moi et ces pratiques ainsi qu’avec leurs conséquences sur ma vie spirituelle, psychologique, psychique, physique, affective, familiale, sociale, professionnelle, dans le passé, le présent et toute réitération dans le futur, par l’intercession de la bienheureuse Vierge Marie, de saint Michel Archange, des anges et des saints.
En ce temps-là, après son baptême, Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désertoù, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.Le diable lui dit alors : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. »Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain. »Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre.Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux.Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. »Jésus lui répondit : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. »Puis le diable le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ;car il est écrit : Il donnera pour toi, à ses anges, l’ordre de te garder ;et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »Jésus lui fit cette réponse : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.
Mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du carême. Quand on en parle, on pense souvent austérité, privation ; on se dit qu’il va falloir faire des efforts, avoir une face de carême. Ce n’est pas très réjouissant.
Heureusement pour nous, le carême c’est beaucoup mieux. Le carême c’est cette longue route vers la libération. Le Seigneur nous voit engagés sur des chemins de perdition. Il veut nous en libérer. Il veut nous conduire sur le chemin de la vraie vie.
Dans l’Évangile, nous lisons le récit des tentations de Jésus au désert. En l’écoutant, nous pensons à notre société de consommation qui refuse les renoncements. Tant de publicités viennent nous tenter pour nous dire qu’on peut tout avoir : « achetez aujourd’hui, vous paierez dans trois mois »… Ou encore « mangez ce que vous aimez tout en perdant du poids… »
Or voilà que dans l’Évangile, le démon pousse cette illusion à son comble : en plein désert, il propose à Jésus de trouver la nourriture, les richesses, le pouvoir et une sécurité absolue. Cette tentation a été celle du peuple hébreu au cours de sa traversée du désert. C’est aussi la nôtre aujourd’hui : nous voulons vivre à l’aise, nous cherchons à dominer. Notre cœur n’est à l’abri d’aucune convoitise.
Mais Jésus ne se laisse pas dominer. Il fait le bon choix, celui de rester fidèle à Dieu. Le carême c’est précisément cette période de 40 jours pour renouveler ce bon choix. Nous sommes conduits au désert pour nous mettre face à face avec notre propre vie et face à face avec Dieu notre Père. Être fils de Dieu, c’est se laisser conduire par lui, c’est lui faire totalement confiance, c’est faire de sa volonté notre nourriture de chaque jour.
Cet amour qui est en Dieu est offert à tous ; en ce dimanche de la santé, nous nous laissons interpeller par le cri de tous ceux qui souffrent. Nous pensons à tous les malades mais aussi à tous les soignants. Et bien sûr nous n’oublions pas le cri douloureux des réfugiés qui fuient leur pays en guerre et celui des associations qui tentent de les aider. Ils sont nombreux ceux et celles qui crient leur souffrance devant ce mal qui les accable.
Et pourtant, si nous regardons vivre tant de soignants, tant de visiteurs et tant de famille, nous comprendrons : les uns et les autres font chaque jour l’expérience d’une résurrection : il ne s’agit plus de changer des pierres en pain ; ce sont désormais des cœurs de pierre qui deviennent des cœurs de chair. C’est leur vie qui est transformée par l’amour qu’ils apportent à tous ceux qui souffrent. En nous ouvrant à Dieu et aux autres le temps du carême nous invite à épuiser Satan et toutes ses tentations.
Avec tous ceux qui, dans le monde de la santé, savent entendre le cri des souffrants, laissons le Christ guérir nos oreilles pour qu’elles soient toujours ouvertes à tous les cris de souffrance. Lançons-nous comme lui pour dire ensemble avec Dieu : « Quand l’homme appelle, moi, je lui réponds, je veux le libérer. »
Le carême qui s’ouvre aujourd’hui est le temps de la miséricorde. Ce temps nous est offert pour retrouver le chemin de l’alliance. C’est un temps favorable pour nous laisser réconcilier et renouveler par la tendresse du Père. Son amour miséricordieux ne demande qu’à revenir purifier nos cœurs.
Au cours de ce carême, nous sommes donc invités à recentrer notre vie sur Dieu. C’est lui qui prend l’initiative d’appeler à la conversion. Nous serons également invités à renouveler notre regard sur nous-mêmes pour discerner notre péché. Mais le plus important, en cette année de la miséricorde, c’est de renouveler notre regard sur Dieu, c’est de lui redonner toute sa place, le laisser venir à nous, le laisser nous parler, le laisser nous révélait son visage de miséricorde. Comprenons bien : le vrai Dieu est miséricorde ; il ne sait pas être autre chose.
En commençant ce temps du carême, laissons-nous toucher par cet amour miséricordieux de notre Dieu. Et demandons-lui la grâce d’entrer chaque jour en vérité dans une démarche de conversion qui nous engage tout entier. Reconnaissons avec humilité que nous avons besoin du Christ Sauveur.
Père, tu vois dans le secret de mon cœur : ma bonne volonté tout autant que mes faiblesses. Pendant ce carême, fait triompher le meilleur de moi-même. Amen !
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En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait lesfoules.Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. »En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.»Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
Les textes bibliques de ce dimanche nous montrent comment Dieu appelle des hommes pour être ses messagers. L’Évangile nous parle de l’appel des premiers disciples. Pressé par la foule, Jésus a besoin d’être aidé. C’est important car il faut que le filet de la Parole atteigne tous les hommes. Cette aide, il va la demander aux pêcheurs qui ont mis leurs barques à sa disposition. Il va d’abord les inviter à avancer au large et de jeter leurs filets pour prendre du poisson.
Simon qui avait peiné toute la nuit sans rien prendre répond à l’invitation du Maître : « Sur ta parole, je vais jeter les filets. » Simon joue gros sur la Parole de Jésus. Il joue son avenir mais il ne le sait pas encore. Un seul geste exécuté à la demande du Seigneur et le résultat est inespéré. Il doit même demander à ses compagnons de l’autre barque de venir l’aider sinon cette pêche extraordinaire aurait été perdue.
Aujourd’hui comme autrefois, le Christ nous invite à avancer au large. Comme Pierre, nous n’avons peut-être pas envie de quitter la rive de nos habitudes, le sol ferme de nos certitudes. Comme Pierre, nous avons peiné des mois et des années sans grand résultat. Nous nous sommes engagés dans nos paroisses, nos quartiers, nos lieux de travail et de loisirs. Mais nous constatons que nos églises se vident ; la plupart des jeunes n’y mettent plus les pieds. Nos petits-enfants ne sont pas baptisés. Alors, on se dit qu’il faut s’organiser pour sauver ce qui peut l’être. On ne pense qu’à se protéger d’un monde qui nous ignore, nous ridiculise ou nous persécute.
Mais ce n’est pas cela que le Seigneur attend de nous : Ce qu’il nous demande, c’est d’avancer au large. Simon refait exactement ce qu’il a fait toute la nuit sans rien prendre. Mais cette fois, tout est changé car Jésus est à bord. Le bateau coule tellement il est chargé. La pêche miraculeuse, ça ne se fait pas tout seul : c’est une mission de toute l’Église. Mais il faut que Jésus soit à bord. Il doit être là pour commander la manœuvre, donner des ordres et se faire obéir. Il ne suffit pas d’avoir des plans bien élaborés ni d’utiliser les techniques les plus modernes. Le plus important c’est de jeter les filets et de la faire avec foi « sur sa parole ». La pêche miraculeuse, c’est lui qui s’en charge. Le principal travail, c’est lui qui le fait dans le cœur de ceux et celles à qui nous annonçons la Parole.
Comme Isaïe et les apôtres Pierre et Paul, nous sommes tous appelés par le Seigneur. Il compte sur nous pour une mission bien précise. Il ne s’adresse pas nécessairement aux meilleurs ni aux plus saints. Il n’appelle pas que les enfants sages. Il peut venir nous chercher très loin et très bas. Les grands témoins de la foi sont des pécheurs pardonnés. Son appel est toujours le même : « Avance au large et jetez vos filets. » Avec ce qui est petit et faible, le Seigneur peut faire des grandes choses. L’important c’est d’être AVEC le Seigneur.
En ce jour, nous te rendons grâces, Seigneur, car nous avons bénéficié de la pêche miraculeuse : le baptême nous a arrachés aux flots de la mort et nous a hissés sur la barque ; nous sommes sortis de l’eau comme le Christ est sorti du tombeau. Et nous sommes envoyés à notre tour comme Isaïe et Simon-Pierre. Inspire-nous les paroles et les gestes qui nous permettront d’arracher nos frères aux flots de la misère et de nous mettre à ton service. Amen !
NEUVAINE À NOTRE-DAME DE LOURDES 2016
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Chaque jour récitez une dizaine de chapelet et trois fois les invocations :
"Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.
Sainte Bernadette, priez pour nous."
Ensuite, on se signe en disant :
" † Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit ! "
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Et on dit la prière suivante tous
les jours, pendant 9 jours :
"Ô Marie, Mère de Miséricorde, en Vous, Dieu préparait de toute éternité la venue de Son Fils. Sa miséricorde a pris chair en Votre chair virginale pour nous rejoindre en notre humanité. Depuis l’annonce de l’Archange Gabriel jusqu’au pied de la croix, Vous étiez témoin de la tendresse de Dieu pour les hommes. À Lourdes, au creux de la grotte, Vous accueillez les prières de ceux qui vous implorent. Vous Vous faites proche des cœurs qui cherchent Dieu en vérité ...
O Notre-Dame, en cette année jubilaire, posez sur chacun de nous le regard de miséricorde que Vous aviez pour Bernadette. Regardez particulièrement ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur cœur.
Notre-Dame de Lourdes, accompagnez l’Eglise dans son pèlerinage sur la terre. Faites de nous des missionnaires de la Miséricorde. Pour la Gloire de Dieu et le Salut du monde.
AMEN ! †
En ce temps-là, dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d'Isaïe, Jésus déclara : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit surtoute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël;pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Les textes bibliques de ce dimanche nous parlent de l’appel que Dieu adresse à ses envoyés. Ce qu’il faut voir c’est qu’on ne s’institue pas prophète. On est choisi par Dieu.
L’Évangile nous révèle celui qui se présente à nous comme l’Envoyé de Dieu. Jésus se trouve à la synagogue de Nazareth, le village où il a passé son enfance. Il cite l’annonce qui a été faite par le prophète Isaïe. « L’Esprit du Seigneur est sur moi… Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle… » Après avoir lu ce texte Jésus conclut : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Cela signifie qu’il se déclare comme le Messie envoyé par Dieu; nous imaginons la surprise des gens de son village : pour eux, il n’est que le fils du charpentier.
Comprenons bien : ce n’est pas l’annonce de l’Évangile aux pauvres qui pose problème. Ce que Jésus voudrait leur faire comprendre c’est qu’il est envoyé par un Dieu qui n’est le bien de personne. Il n’accepte pas de se laisser annexer par des gens de son village. Il se justifie en rappelant les événements racontés par l’Ancien Testament : la veuve de Sarepta et Naaman le Syrien était des païens. Ils ont su accueillir la grâce de Dieu mieux que les gens de son peuple. Le vrai Dieu n’est pas celui de quelques-uns mais de tous. Il aime les païens, les incroyants, les pécheurs, les ingrats. Nous ne pouvons pas être en communion avec lui si nous n’entrons pas dans son projet d’amour universel.
Le 3 janvier, nos célébrions la fête de l’Épiphanie. À travers les mages qui se rendaient au-devant de l’enfant Roi, c’est tous les peuples qui étaient appelés. Les étrangers, les païens ont toute leur place dans le cœur de Dieu. C’est cela que les habitants de Nazareth n’acceptent pas. Aujourd’hui comme autrefois, Jésus voudrait nous pousser à sortir de nos clivages, de nos clochers, de nos frontières. Il nous appelle tous à être disciples et missionnaires. La véritable Église de Jésus-Christ doit être ouverte au monde entier.
En méditant cet Évangile, nous découvrons que la Parole de Dieu manifeste sa puissance d’une manière inouïe. C’est sur lui, Jésus, que repose l’Esprit du Seigneur. Il est celui qui fait accéder les opprimés à la liberté, celui qui rend la vue aux aveugles. Il ne se contente pas d’interpréter les textes sacrés. Il est la Parole de Dieu en personne.
Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à prendre position POUR le Seigneur. Ses paroles peuvent nous dérouter. Elles peuvent aller à contre-courant de l’esprit du monde. Mais elles sont « les paroles de la Vie éternelle ». Nous sommes tous envoyés pour en être les messagers. C’est une aventure passionnante, pleine de risques ; mais nous ne sommes pas seuls : l’Esprit du Seigneur repose sur nous. C’est avec lui que la bonne nouvelle portera du fruit.