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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, d’après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole. C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après avoir recueilli avec précision des informations concernant tout ce qui s’est passé depuis le début, d’écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus. Lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. » Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »
Les textes bibliques de ce dimanche insistent sur l’importance de la parole de Dieu dans la vie des croyants.
En lisant l’Évangile de ce dimanche, nous comprenons que la parole de Dieu est une bonne nouvelle. Saint Luc y parle de Jésus qui est vraiment le Messie annoncé. Aujourd’hui, nous le voyons intervenir chez lui, à la synagogue de Nazareth, le jour du sabbat. Il est y est invité à prendre la parole. Il trouve le texte d’Isaïe : « l’Esprit du Seigneur est sur moi… Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres… » En Jésus c’est Dieu qui agit. La parole des prophètes se réalise sous les yeux de tous. L’Envoyé du Père est une bénédiction pour tous. Son action est apaisante, guérissante et conciliante. C’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit.
Beaucoup se réjouissent de cette action bénéfique de Jésus qui fait la notoriété de son village. Certains seront si enthousiastes qu’ils le suivront. D’autres seront scandalisés, prêts à l'exécuter. Mais rien ni personne ne peut empêcher la parole de Dieu de suivre son chemin et de produire du fruit. Cette bonne nouvelle sera diffusée dans les Eglises primitives puis dans le monde entier. Il y aura des divisions, des rivalités et des ruptures. Mais la parole et les actions de Jésus ont toujours été à l’œuvre.
Cet évangile nous rejoint tous aujourd’hui. L’Esprit du Seigneur est sur nous, en ce dimanche, si nous répandons un peu plus de lumière sur les yeux de ceux que nous rencontrons, si nous aidons tel ou tel à sortir des esclavages qui l’emprisonnent. Nous sommes appelés à être des serviteurs de la Parole, des serviteurs unis autour du Christ. Cela ne sera possible que si nous sommes passionnés par le désir de connaître et de faire connaître la Parole de Dieu.
Les Évangiles sont notre richesse à tous, chrétiens de différentes confessions. Les connaître, ce n’est pas seulement les avoir lus. C’est s’en nourrir. À travers eux, c’est Jésus qui nous parle aujourd’hui. Nous vivons dans un monde où il est difficile de vivre sa foi. De très nombreux chrétiens y sont persécutés et mis à mort. Mais la parole de Dieu reste une lumière sur notre route. Le pape François nous recommande d’avoir un Évangile à portée de main et de le lire chaque jour.
Si nous aimons le Christ, nous ferons tout pour mettre les gens en contact avec sa Parole libératrice. C’est aujourd’hui que Dieu nous est révélé. Sa parole doit être accueillie avec le même respect que l’eucharistie.
Prière à Marie de Marthe Robin
Cette prière est dite quotidiennement dans tous les Foyers de Charité.
Ô Mère Bien-Aimée, vous qui connaissez si bien les voies de la sainteté et de l’amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.
Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle, ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l’Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.
Que rien ne puisse jamais troubler notre paix, ni nous faire sortir de la pensée de Dieu;
mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l’auguste mystère, jusqu’au jour où notre âme pleinement épanouie aux illuminations de l’union divine, verra toutes choses dans l’éternel Amour et dans l’unité.
Amen !
Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit.L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Dimanche dernier, c’était la fête de l’Épiphanie ; nous devons nous rappeler que ce mot signifie « manifestation » ou « révélation ». Cette fête nous montre Jésus qui est manifesté au monde. Elle ne se limite pas à la visite des mages. L’Épiphanie c’est tout autant la naissance de Jésus à Bethléem, la visite des mages, le baptême de Jésus au Jourdain, les noces de Cana (dimanche prochain).
Dans l’Évangile de ce dimanche, nous trouvons Jean-Baptiste qui annonce la venue de de celui qui apporte la « consolation » au monde. Nous devons nous disposer à l’accueillir. Dans ce récit du baptême de Jésus, nous assistons à un double mouvement de descente et de remontée : le Christ vrai Dieu et vrai homme descend de plus en plus bas dans l’abîme de notre perdition ; il nous rejoint dans l’horreurde notre iniquité, de la déchéance de l’homme qui tue l’homme son frère. Lui qui est sans faute, il laisse entrer en lui notre désespérance. Il est descendu jusqu’à la croix, jusqu’aux enfers que l’homme se forge ; il vient nous en arracher.
Puis c’est la remontée. Après avoir été plongé par Jean Baptiste dans l’eau, Jésus est en prière. Et voilà que le ciel s’ouvre : c’est l’annonce de notre divinisation; on attendait cela depuis les origines; les cieux étaient fermés depuis le péché d’Adam et Eve; tous attendaient le salut de Dieu. Tout au long de la Bible, nous trouvons des prières qui disent cette attente : « Ah ! Si tu ouvrais les cieux et si tu descendais ! » Aujourd’hui, le ciel s’est ouvert à la prière de Jésus. Cette espérance se réalise.
« L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus. » Saint Pierre Chrysologue évoque la colombe de Noé qui annonce la fin du déluge. Cette même colombe annonce que le naufrage du monde a cessé définitivement. Les cieux se sont ouverts et ils ne seront plus jamais fermés. On a de nouveau accès à Dieu. La communion avec lui est rendue parfaitement possible. En remontant de l’eau, Jésus entraîne et élève le monde avec lui.
Au jour de notre baptême, nous avons été plongés dans l’amour Trinitaire pour devenir un avec Dieu. Jean Baptiste annonçait le baptême dans l’Esprit Saint et le feu. C’est de cela qu’il s’agit : le baptême nous donne le Christ pour passer avec lui continuellement de la mort à la vie, du péché à la sainteté, de l’angoisse à l’amour.
Le pape François nous a fait entrer dans une année de la miséricorde. Cette porte sainte que nous avons passée nous rappelle que le Christ est « la porte des brebis ». C’est par lui que nous passons pour aller à Dieu. Pour avancer sur cette route, nous sommes invités à nous nourrir de sa Parole et de son Eucharistie.
« Vivons en enfant de lumière
sur les chemins où l’Esprit nous conduit.
que vive en nous l’amour du Père. »
Le chapelet du Saint-Esprit a été créé en Angleterre au XIXème siècle par les Franciscains, et approuvé par le pape Léon XIII. C’est une prière dans laquelle notre méditation s’appuie sur le Soutien matériel d’un chapelet et d’un ensemble de prières vocales, l’essentiel étant, bien entendu, la rencontre avec le Saint-Esprit que favorise cette prière.
La prière du chapelet du Saint-Esprit consiste à méditer successivement sur les groupes de cinq Mystères suivants :
I. 1 — L’Esprit-Saint en Marie, lors de l’Incarnation.
2 — L’Esprit-Saint manifesté au baptême de Jésus au Jourdain.
3 — L’Esprit-Saint conduisant Jésus au désert.
4 — L’Esprit-Saint promis par Jésus et attendu par les Apôtres.
5 — La venue de l’Esprit-Saint à la Pentecôte.
II. 1 — Le Saint-Esprit dans la Sainte Trinité.
2 — Le Saint-Esprit en Notre Seigneur Jésus-Christ.
3 — Le Saint-Esprit en Marie.
4 — Le Saint-Esprit dans l’Eglise.
5 — Le Saint-Esprit en chaque Baptisé.
En pratique, après le signe de la Croix, on dit:
le Credo, 1 Pater et 3 Gloria
Enoncer alors le premier Mystère de la série sur laquelle on va méditer; puis:
Sur le gros grain, dire la prière suivante :
Envoie ton Esprit, Seigneur, et tout sera créé. Tu renouvelleras la face de la terre.
Sur chaque petit grain, dire :
«Viens, Esprit Saint, remplis les cœurs de tes fidèles, et fais-les brûler du Feu de ton Amour».
A la fin de la dizaine dire la prière suivante :
Ô Dieu, qui as instruit les cœurs de tes fidèles par la lumière du Saint-Esprit, donne-nous de goûter, par ce même Esprit, ce qui est bien, et de bénéficier sans cesse de tes divines consolations. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur. Amen !
On passe alors au deuxième Mystère, et ainsi de suite.
N.B. Pour cette forme de prière, il est possible d’utiliser :
Soit un « chapelet du Saint-Esprit », composé de cinq groupes de sept grains, appelés « septaines »,
Soit un chapelet classique, avec cinq groupes de dix grains, appelés « dizaines ».
Prière pour obtenir la libération des sorts et des liens négatifs avec nos ancêtres.
(imprimatur Eglise catholique)
"Mes enfants, récitez et répandez cette prière dans le monde entier. Tous ceux qui sont soumis à des sorts et d'autres liens négatifs qui viennent de leurs ancêtres et qui disent constamment cette prière, en seront délivrés. Toute famille souffrant des conséquences des péchés commis par ses ancêtres et qui récite cette prière pendant 144 jours consécutifs, sera libérée. Tous ceux, qui par désobéïssance, brisent leur alliance avec Dieu et doivent mourir, seront sauvés et aussi délivrés de leur sort et d'autres liens négatifs qui viennent de leurs ancêtres s'ils se repentent et récitent cette prière continuellement".
PRIERE
Père éternel, Vous êtes le seul Dieu Immortel. Dieu qui seul êtes Amour, Miséricorde et Bonté. Contemplez Votre Fils unique, Jésus Christ, et ayez pitié de nous. Je Vous offre les douleurs de Sa sanglante flagellation au pilier, Ses Saintes Plaies et Son Précieux Sang pour tous Vos enfants qui vivent sous le poids de sorts et de liens négatifs attribuables aux péchés de leurs ancêtres et à leurs désobéissance envers vous. Puissiez-vous nous libérer par la Flagellation de votre Fils, nous guérir par Ses saintes plaies et nous sauver par Son précieux sang. Amen.
Précieux sang de Jésus-Christ, délivrez-nous des sorts et de tous les liens négatifs qui viennent de nos ancêtres.
Saintes plaies de Jésus Christ, cicatrisez nos plaies. Par Votre flagellation, daignez sceller notre Alliance avec Dieu. Amen !
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalemet demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue;puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Les trois lectures de ce dimanche de l’Epiphanie nous font comprendre que le salut de Dieu et pour tous, sans exception. C’est important car, depuis les origines de l’humanité, des frères ennemis ne cessent de s’affronter. Dès le début, l’histoire est faite de violence et de fureur. Or voilà que les textes bibliques d’aujourd’hui nous annoncent une bonne nouvelle : c’est la réconciliation et l’amour qui auront le dernier mot.
Dans son Évangile, saint Matthieu nous parle de ces mages venus d’Orient. Ils ont découvert une étoile qui annonçait la naissance d’un nouveau roi. Ils ont tout quitté, ils se sont mis en route pour se prosterner devant ce Roi. C’est ainsi que des païens sont les premiers adorateurs du Fils de Dieu. C’est déjà une annonce de ce qui se passera après la résurrection : la lumière qui brille dans la nuit de Bethléem rayonnera jusqu’aux extrémités de la terre.
Sur leur route, les mages ont rencontré les chefs des prêtres et les scribes. Ces derniers savent tout sur la Bible. Ce Messie qu’ils attendent de tous leurs vœux dans la prière doit naître à Bethléem ; cela, ils le savent mais ils ne bougent pas. Ils restent enfermés dans leurs certitudes, leur « intime conviction ». Ils ne laissent pas à Dieu la chance de se manifester comme il l’entend. Tout l’Évangile nous dit que le Seigneur est venu pour tous ; mais rien ne se passera si nous ne sortons pas de nos certitudes et de notre confort pour aller à la rencontre de celui qui est la lumière du monde.
Saint Mathieu nous parle également d’Hérode. C’est un roi violent, puissant et meurtrier. Il n’hésite pas à tuer tous ceux qui s’opposent à lui, y compris ceux de sa famille. Quand il entend parler de ce roi qui vient de naître, il voit en lui un concurrent dangereux qu’il faut éliminer. C’est le premier acte de la guerre à Jésus qui va faire mourir des innocents. Et tout au long des siècles les disciples de ce roi seront persécutés, mis à mort ou tournés en dérision. Et comment ne pas penser à tous les intégrismes laïcs et athées qui font tout pour éliminer la foi chrétienne ?
Mais rien ne peut empêcher Dieu d’appeler à lui tous les hommes. Son salut est offert à tous. À travers les mages qui viennent au berceau de l’enfant roi, c’est tous les peuples qui sont appelés. Il est celui qui veut faire miséricorde au monde pécheur. Les étrangers, les païens ont toute leur place dans son cœur. Au soir de l’Ascension, lui-même s’adressera à ses apôtres pour les envoyer en mission : « Allez dans le monde entier, proclamez la bonne nouvelle à toute la création. »
Cette fête de l’épiphanie est donc celle de l’Eglise universelle. Sa mission n’est pas de se sauver elle-même mais d’être unie au Christ qui veut sauver le monde. Comme les mages, nous venons à Jésus pour nous prosterner devant lui et recevoir de lui l’amour dont il veut nous combler. Nous ne pouvons plus rester enfermés dans les limites de notre clocher et de notre paroisse ; il nous faut absolument en sortir. Sinon, nous serions comme les chefs des prêtres et les scribes qui ont manqué cette rencontre avec le Roi Messie.
Chaque année, notre prière et notre solidarité sont tout spécialement pour les communautés chrétiennes d’Afrique. Beaucoup souffrent de la pauvreté, de la guerre, de la famine et des persécutions. Elles ont besoin de la prière et du soutien fraternel des catholiques de France et d’Europe. Qu’en ce jour de fête, l’espérance l’emporte ! Que tous les peuples reconnaissent que le petit enfant trouvé par les mages est leur sauveur.
« Aujourd’hui la lumière a brillé
tout le peuple l’a vue se lever,
c’est un jour qui sera le premier
d’une lumière d’amour et de paix. »
En cette nouvelle année qui commence je souhaite mes voeux les meilleurs à tous et à chacun. Que cette nouvelle année soit pour vous et vos familles une année:
de paix et de joie profonde,
de succès dans vos entreprises,
de partage, de réconciliation et d'entente sincère dans les familles;
que Dieu guide ceux et celles qui sont à la recherche de leur âme soeur, à la rencontre de cette personne qui comblera leur coeur;
que la lumière de l'esprit saint vous éclaire et vous guide dans toutes vos décisions;
et que la Vierge Marie vous protège tout au long de l'année.
Que cette nouvelle année soit une année d'abondantes bénédictions et que Dieu nous garde de toujours marcher à sa suite.
Seigneur Jésus Christ, Tu es venu sur la terre afin que les hommes aient la vie, la vie en plénitude Jn 10,10.
C'est pourquoi confiante en ta parole, en ta miséricorde et en ta bonté je viens au pieds de ta sainte croix avec ta sainte mère la vierge marie, les anges et tous les saints te supplier en faveur de mes frères et soeurs qui visitent mon blog. Père tout puissant Tu connais les besoins de tes enfants accorde à tous la grâce d'une rencontre personnelle avec ton fils Jésus et l'exaucement de leurs prières.
Je te le demande par Jésus Christ Ton Fils notre seigneur. Amen !!
JESUS, J'AI CONFIANCE EN TOI !
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
En cette fête de la sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, la liturgie nous propose trois lectures qui nous parlent de la famille.
L’Évangile de saint Luc nous présente aujourd’hui Jésus qui s’est rendu en pèlerinage au temple de Jérusalem. Il y reste huit jours avec Marie et Joseph. Puis c’est le moment de retourner à Nazareth. Le jeune Jésus reste au temple sans prévenir ses parents. Quant à eux, ils quittent la ville sans vérifier qu’il est du voyage. Cette séparation durera trois jours.
Quand Marie et Joseph le retrouvent au temple, ils sont témoins de l’étonnement admiratif de ceux qui là sont autour de lui ; il est assis au milieu des docteurs de la loi pour les écouter et leur poser des questions. Ces derniers sont vraiment stupéfaits par ce qu’ils entendent de lui. Et quand Marie et Joseph lui font part de leur angoisse, ils entendent cette réponse surprenante : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il faut être chez mon Père ? »
Cet évangile nous révèle donc une intimité très forte entre Jésus et le Père. C’est dans la première parole de Jésus qui nous est rapporté par saint Luc. La dernière sera également pour lui : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit ». La sagesse exceptionnelle de Jésus enfant devant les docteurs de la loi s’enracine dans une fidélité inconditionnelle à son Père des cieux. Depuis son plus jeune âge, il en est le parfait adorateur. L’essentiel de sa vie est dans l’invisible.
Marie et Joseph ont eu à faire cette adhésion d’amour à Dieu. Et c’est vrai aussi pour nous aujourd’hui. Bien souvent, cela prend l’apparence d’une adhésion « dans la nuit ». Marie et Joseph retrouvent Jésus « le troisième jour, assis chez le père ». Un autre jour, vingt ans plus tard, Marie « perdra » Jésus. Au pied de la croix, elle va vivre la douloureuse expérience de perdre son enfant. Elle ne le retrouvera qu’à la résurrection, le troisième jour. Il ne sera plus chez elle mais dans la maison de son Père.
l y a là un message très important pour chacun de nous. Cette maison du Père ce n’est plus seulement un bâtiment de pierres, ce n’est pas le temple de Jérusalem, ni une église. La demeure que Jésus veut habiter c’est le cœur des hommes. Tous sont appelés à faire partie de la Sainte Famille de Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit.Les plus petits, les isolés, ceux qui sont en dehors de tout, ont la première place dans le cœur du Père. Voilà une bonne nouvelle qu’il nous faut crier dans le monde d’aujourd’hui.
Ce dimanche est aussi un jour de fête pour toutes les familles de la terre. Quand un homme et une femme se marient à l’église, ils reconnaissent que leur amour vient de Dieu. Ils s’engagent à le faire grandir et à le transmettre à leurs enfants. Ces derniers ont besoin d’un papa et d’une maman pour s’épanouir et avancer dans la vie. La foi est une lumière que nous avons reçue et qu’il nous faut communiquer et rayonner. Comme Marie et avec elle, nous méditons « tous ces événements » dans notre cœur. Que ta Parole, seigneur, nous habite et fasse vivre chacune de nos familles. Toi seul as les paroles de la vie éternelle.
O Saint Enfant-Jésus
qui répands tes grâces sur ceux qui t’invoquent, regarde-nous prosternés devant ta sainte image et écoute notre prière.
Nous te recommandons tous les nécessiteux
qui se confient à ton Divin Cœur.
Etends sur eux ta main toute-puissante
et viens au secours de leur indigence.
Etends la main sur les malades
pour les guérir et sanctifier leurs peines ;
sur les affligés pour les consoler ;
sur les pécheurs pour les attirer à la lumière de ta grâce ; sur ceux qui, accablés par la douleur et la misère, invoquent avec confiance ton aide pleine d’amour. Etends la main encore sur nous pour nous bénir.
Accorde ô Petit Roi,
les trésors de ta miséricorde au monde entier
et garde-nous maintenant et toujours
dans la grâce de ton amour !
Amen !