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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Prière à Saint Antoine de Padoue
Saint Antoine, ami de Jésus, envoyé de Dieu pour détruire les vices et faire fleurir les vertus, je vous recommande la conduite de ma vie je vous supplie de la régler selon la votre et de me conduire par la main,pour que je ne tombe pas dans le péché mortel.
Et si jamais j'avais le malheur d'y tomber faites que j'en sorte de suite par un vrai repentir et une bonne confession.Faites aussi que je m'acquitte dignement de tous les devoirs d'un bon chrétien, que je n'abandonne jamais les voies de Dieu,quelque pressante tribulation que j'éprouve, quelque violente tentation que je ressente. Préservez-moi du malheur de donner scandale ou sujet de chagrin à personne.
Obtenez que je m'efforce de coopérer au salut de tous et de chacun par mes paroles et mes bons exemples.Je vous en supplie par le zèle ardent du salut des âmes qui vous fit entreprendre de si grands travaux pour convertir les pécheurs ,à la pénitence et conduire les hommes dans la voie du salut . AMEN !
En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »Ensuite, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient,ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons,Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
En cette année sainte, les lectures bibliques de ce dimanche nous donnent un très bel éclairage sur la miséricorde. Elles nous révèlent un Dieu qui accueille et qui pardonne. Il veut à tout prix nous sortir de notre situation de péché.
C’est cette miséricorde que nous trouvons dans l’Évangile. Jésus est invité chez un pharisien, un homme profondément religieux et fidèle à la loi de Moïse. Sa table est ouverte à tous. Toutefois, il est choqué par l’arrivée de cette femme qui survient sans être invitée. Elle est désignée comme « pécheresse ». En clair c’est une prostituée. Elle avait dû suivre Jésus et entendre ces enseignements. Elle comprend qu’il remet les péchés. Alors elle se tourne vers lui car elle a pleine confiance en lui.
L’Évangile nous parle des larmes de cette femme, de ses baisers, de son parfum très coûteux. En venant ainsi à Jésus, elle fait preuve d’un grand amour. Mais en y regardant de plus près, nous comprenons que ce n’est pas l’amour seul qui donne le pardon mais la foi, la confiance en Jésus. Avant d’accomplir son geste, elle a entendu et accepté les paroles de Jésus. Elle sait que ses nombreuses fautes sont pardonnées parce qu’elle a confiance en Jésus.
Cela, le pharisien ne le comprend pas. Il se dit que si Jésus était un prophète, il saurait qui est cette femme ; il ne ce laisserait pas approcher par elle car elle est officiellement condamnée pour ses activités. Ils sont nombreux dans notre société ceux et celles qui sont définitivement rejetées à cause de leur passé. De nombreux chrétiens font preuve d’une raideur extrême à l’égard de ceux qui sont différents. Ils ne savent pas tenir une conversation sans dire tout le mal qu’ils pensent de telle ou telle personne, et parfois de tel ou tel prêtre.
Cet évangile nous révèle que devant Dieu nous sommes tous pécheurs. Ce péché qui nous colle à la peau c’est bien plus qu’une infraction à la morale ou à des lois ; il est surtout un rejet de Dieu. On lui tourne le dos, on organise sa vie en dehors de lui. Mais là où le péché a abondé, la grâce (le pardon) a surabondé. Le grand pêcheur qui est accablé par le poids de ses fautes va s’émerveiller de la remise de ses dettes. Le pardon révèle l’horreur de ce qui a été fait et surtout l’amour de celui qui pardonne.
Ce pardon ne change pas le passé, mais il change l’avenir ; il nous ouvre un chemin d’espérance. Nous pouvons « payer » notre dette par plus de foi et plus d’amour. Le Christ se présente à nous tous comme le chemin qui nous permet d’aller à Dieu ; ce chemin est ouvert même aux plus grands pécheurs. Il faut le dire et le redire à ce qui ne le savent pas : Dieu veut faire miséricorde à tous. C’est pour nous et pour le monde entier qu’il a livré son corps est versé son sang. Il nous veut tous avec lui car il nous aime tous.
En ce dimanche, le Seigneur Jésus nous invite à la table de sa parole et à celle de son eucharistie. Si nous voulons être en communion avec lui, nous devons apprendre à regarder les autres avec le même regard d’accueil et d’amour que lui ; nous devons rejeter les paroles blessantes car c’est du poison. Nous ne devons jamais oublier la miséricorde qu’il nous a manifestée.
Oui sois avec nous, Seigneur, pour que toute notre vie soit ajustée à ton amour. Donne-nous d’en témoigner par nos paroles et nos actes auprès de tous ceux et celles que tu mets sur notre route. Amen
NEUVAINE INFAILLIBLE À SAINT YVES POUR OBTENIR JUSTICE À UN PROCÈS
Bon et si pieux Saint Yves, voici devant vous une âme désemparée, qui, ayant besoin d’aide, a recours à vous avec la douce espérance d’être exaucée (énoncer maintenant ce que l’on désire). À cause de mon indignité et de mes manquements passés, je n’ose point espérer que mes prières arrivent à forcer le cœur de Dieu, et c’est pour cela que je sens le besoin d’un médiateur qui a Son écoute; aussi c’est vous que j’ai choisi Saint Yves car votre vie exemplaire, votre abnégation, votre altruisme et votre foi immense forcent le respect et font de vous le parfait intercesseur à ma cause. Cher Saint Yves, vous qui avez tant aimé vos contemporains au point d’offrir tous vos biens aux pauvres et de défendre au tribunal les cas réputés indéfendables, prenez à cœur ma cause, je vous en prie, acceptez d’intervenir auprès de Dieu pour obtenir la grâce qu’ardemment je désire (redire le problème qu'on a)… Si en moi quelque chose empêche que j’obtienne cette grâce, aidez-moi à me débarrasser de cet obstacle. Couvrez ma prière de vos précieux mérites et présentez-la au Christ en union à la votre. Ainsi purifiée par vous, serviteur dévoué parmi les plus dévoués, vous qui, tant de fois, par vos magnifiques plaidoiries, et votre admirable charité envers les pauvres, avez ainsi répondu aux souhaits de sainteté du Seigneur, comment pourrait-Il la rejeter ? Ou ne pas l’exaucer ?… Mon espoir est donc en vous, et par votre intermédiaire j’attends le cœur battant l’accomplissement de mon souhait.
Ô cher Saint Yves, que la confiance et l’espoir mis en vous ne soient pas déçus; faites que ma requête ne demeure pas vaine; obtenez pour moi de Dieu ce que je demande… Alors, je ferai connaître à tous la bonté du Seigneur et l’efficacité de votre intercession. Ô Bon Seigneur Jésus-Christ au Cœur si compatissant, Vous qui Vous êtes montré toujours si sensible aux plus petites misères de l’humanité, laissez-Vous émouvoir; et, sans regarder ma faiblesse et mon indignité, daignez m’accorder cette grâce qui me tient tant à cœur, et que Vous demande pour moi Votre fidèle serviteur, Saint Yves. Pour la fidélité avec laquelle Saint Yves a toujours répondu à la Divine Grâce, pour tous ces dons dont Vous avez voulu combler son âme, pour tout ce qu’il a enduré en sa vie de serviteur dévoué aux plus démunis; et, enfin, pour l’extraordinaire pouvoir d’intercession et de guérison, et les nombreux miracles par lesquels Vous avez voulu récompenser sa fidélité, concédez-moi je Vous en supplie cette grâce à laquelle je tiens tant. Amen.
Ô Vierge Marie, notre bonne Mère du Ciel, Co-Rédemptrice du monde, dépositaire des Divins Trésors et dispensatrice de toutes les grâces, appuyez, je Vous en prie humblement, de Votre puissante intercession, celle de Votre grand dévot Saint Yves, pour m’obtenir de Dieu et de Votre Fils la grâce désirée. Amen.
1 Notre Père, 3 Je Vous Salue Marie, 1 Gloire au Père
En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. »Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.
La liturgie de ce dimanche nous annonce une bonne nouvelle. Elle vient affermir notre espérance. Nous vivons dans un monde accablé par toutes sortes de souffrances : le deuil, les catastrophes, les violences, les guerres. Et nous supplions le Seigneur : « Réponds sans te lasser à notre appel. » Cette prière n’est pas seulement la nôtre ; c’est celle de toute l’Église.
La première lecture et l’Évangile nous montrent deux veuves qui viennent de voir mourir leur enfant. La mort de leur mari les a mises dans une extrême précarité économique et sociale. Elles se retrouvent privées de toute ressource et de tout soutien. Mais voilà que ces deux femmes vont vivre une rencontre qui va bouleverser leur vie. Pour celle de Sarepta (1ère lecture), c’est le prophète Elie. Pour celle de l’Évangile, c’est Jésus. La suite, nous la connaissons : les deux enfants sont rendus à leur mère. Pour ces deux femmes, c’est la joie retrouvée. Dieu a vu leur détresse. Jésus est saisi de pitié jusqu’au plus profond de lui-même. Il est celui qui se fait proche de toute cette souffrance et qui agit.
Mais en écoutant ces textes bibliques, nous pensons aux nombreux enfants qui ne sont pas rendus à leur mère : beaucoup meurent sous les bombes ; d’autres sont victimes de la famine ou des maladies. Alors, comme le prophète Élie, nous crions vers le Seigneur : « Pourquoi n’agis-tu pas ? Pourquoi tant de haine et de violence ? Où es-tu, Seigneur ? » Ce cri est une prière que Dieu entend. Il voit la misère de son peuple. II voit les dérives de la société actuelle, les violences, la course à l’argent, les familles qui se désagrègent. Tout cela, il le voit et il est saisi de pitié jusqu’au plus profond de lui-même. Il ne supporte pas de nous voir courir à notre perte. Tout l’Évangile nous dit qu’il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus.
Notre Dieu n’est donc pas indifférent. Mais pour sauver ce monde, il compte sur nous. Ce monde, il nous l’a confié. Nous en sommes responsables. L’Evangile nous apprend à nous arrêter devant celui ou celle qui souffre. Cette mission, beaucoup la remplissent avec un grand dévouement :pensons aux équipes qui s’engagent pour accompagner les familles en deuil, celles qui vont visiter les malades ou les prisonniers. D’autres trouvent leur place dans une association pour aider les plus démunis à sortir de leur misère. Dans ce monde qui en a bien besoin, ils sont porteurs de la présence et de l’amour du Christ.
Notre mission de chrétiens baptisés et confirmés c’est d’être l’amour du Christ auprès de tous, enfants, jeunes et adultes, malades et bien portants. A travers nous c’est lui qui veut aller vers les autres, en particulier vers les exclus. Avec lui, le mal ne peut avoir le dernier mot. C’est la vie qui triomphe. II veut nous associer tous à sa victoire sur les forces du mal.
Cet Évangile nous révèle donc le pouvoir de résurrection de Jésus qui peut redonner vie à tous. Il peut redonner vie à ce jeune de vingt ans qui a mal tourné parce qu’il s’est laissé entraîner par une bande. Il peut ressusciter l’époux ou l’épouse qui s’est détourné de son conjoint. Il peut ressusciter le foyer où l’on fait semblant de s’aimer. De nombreuses personnes sont sorties de la délinquance, du fanatisme ou de la drogue parce qu’elles ont rencontré Jésus Christ. Leur vie en a été totalement changée. Là où le péché a abondé, l’amour a surabondé. C’est de cela que témoignent les nouveaux convertis.
Ces deux lectures nous ont montré des enfants qui ont été rendus à leur mère. Au jour de notre baptême, c’est à l’Eglise que nous avons été confiés. Elle est notre mère à tous. Sa grande souffrance, c’est de voir ses enfants courir vers leur perdition. Pour elle, c’est intolérable. Mais le Seigneur lui a donné une mission de guérison et de salut. Comme autrefois à Naïm, Jésus est là sur notre route. Il veut nous relever et nous rendre à notre mère l’Église. C’est ce qui se passe quand nous recevons le sacrement du pardon. Le passé pèse lourd parfois dans nos vies… Et pourtant, il s’efface devant le pardon sans limite dont Dieu nous comble. Quand nous revenons vers Dieu, c’est la joie retrouvée, c’est la fête. Nous pouvons reprendre notre route avec un cœur libéré. Et surtout nous pouvons témoigner des merveilles de Dieu dans notre vie et notre monde.
Ces trois lectures bibliques sont un appel à la foi. Elles nous disent la puissance et la bonté du Seigneur. Lorsque nous rencontrons des obstacles, il est capable de nous aider à les dépasser dans la foi, dans l’espérance et dans l’amour. C’est avec Jésus tout-puissant et miséricordieux que notre vie pourra devenir belle et féconde. En ce jour nous te prions, Seigneur. Chaque dimanche, tu rejoins les communautés rassemblées en ton nom. Tu nous envoies vers les blessés de la vie. Donne-nous ton Esprit pour être dans notre monde les témoins de ton amour. Amen !
En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
L’eucharistie qui nous rassemble chaque dimanche s’enracine dans l’Ancien Testament et prend tout son sens dans le nouveau. C’est ce que nous avons pu voir en écoutant les textes bibliques de ce jour.
L’Evangile nous prépare à l’Eucharistie. L’événement qui nous est rapporté se passe au soir d’une journée harassante. Les disciples voient bien que la foule a faim ; ils pensent qu’il vaudrait mieux la renvoyer. Mais Jésus ne l’entend pas ainsi ; s’adressant aux Douze, il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » Et c’est le récit de la multiplication des pains. Avec cinq pains et deux poissons qu’on lui apporte, il va rassasier les foules.
Cet Evangile est une annonce de ce que sera l’Eucharistie. Nous y retrouvons les mêmes gestes de Jésus au soir du Jeudi Saint : « Il prit les pains et les poissons, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna… » voilà quatre verbes que nous retrouvons à chaque Eucharistie. Nous apportons le pain et le vin, fruit de la terre et du travail des hommes, nous reconnaissons que tout vient de Dieu, nous ne sommes pas propriétaires de ces biens qu’il nous donne ; nous n’en sommes que des intendants. Ces richesses nous sont confiées pour le bien de tous.
N’oublions jamais : quand nous nous réunissons pour l’Eucharistie, nous ne sommes pas seuls devant le Seigneur. Toutes les prières utilisent le « nous » : « Nous te prions… nous t’offrons… » Nous sommes avec d’autres qui ont faim de pain, faim d’amour, faim de tendresse et de liberté. Ils sont avec moi et je ne peux pas les ignorer. L’amour du Christ embrasse en son cœur l’humanité tout entière et chacun personnellement. Chaque messe est célébrée pour l’humanité tout entière et pour chacun personnellement.
Toutefois, il est de tradition dans l’Eglise d’ajouter une intention particulière pour laquelle le prêtre célèbre l’Eucharistie. Tous peuvent demander qu’une messe soit célébrée pour telle ou telle intention ; nous prions pour « la multitude » et tout spécialement pour ceux qui nous sont recommandés. Demander de faire célébrer une messe, c’est donc entrer dans la prière de Jésus et de l’Eglise ; c’est confier à l’amour infini de Dieu une intention qui nous est chère; nous pouvons faire célébrer une messe pour remercier Dieu, lui présenter une demande qui nous tient à cœur. Nous pouvons aussi lui confier nos défunts car c’est l’amour du Christ qui les libère. Toutes ces intentions particulières viennent s’ajouter à la prière de toute l’Eglise. Elles sont présentées au Seigneur qui a livré son Corps et versé son sang pour nous et pour la multitude.
L’Eucharistie est une nourriture offerte à tous. C’est ce qui est signifié quand le prêtre présente l’hostie en disant : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde… » Ces paroles ne s’adressent pas seulement à l’assemblée présente dans l’église mais au monde entier. Le Seigneur présent au milieu de nous ne demande qu’à se donner à tous.
Si nous nous rassemblons à l’église, c’est donc pour répondre à l’invitation du Seigneur. Notre amour pour lui nous amène également à des temps d’adoration. Dans certaines églises, on en organise devant l’ostensoir. Aujourd’hui, l’ostensoir c’est nous : nous sommes créés par Dieu pour présenter son Fils au monde. Nous devons donc nous montrer dignes, extérieurement et intérieurement, de cette présence.
En ce jour, nous te prions, Seigneur : que le pain de ta Parole et de ton corps soit la nourriture qui nous permette de devenir signes d’espérance pour ce monde qui en a bien besoin. Reste avec nous pour que nous soyons les témoins et les messagers de ton amour. Amen !
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »
En ce dimanche, nous sommes tous invités à la joie. Notre Dieu trois fois saint veut nous faire partager sa sainteté.Elle est offerte à tous, même aux pauvres pécheurs que nous sommes. Notre Dieu nous aime tous au point de nous faire partager sa vie. C’est cette bonne nouvelle que nous trouvons dans les textes bibliques de ce jour.
L’Évangile nous révèle un Dieu qui s’est fait proche de nous. Il ne se contente pas de nous donner des renseignements sur ce qu’il est.Il est venu à notre rencontre par son Fils Jésus. Il a pris notre condition humaine en toutes choses à l’exception du péché.
Quand nous lisons les Évangiles, nous découvrons que Jésus est attiré par celui qu’il appelle son Père. Il se retire souvent dans la montagne pour le prier longuement. Au jardin de Gethsémani, sa prière sera :« Père, non pas ma volonté mais la tienne ! »Un autre jour, il avait dit :« ma nourriture est de faire la volonté du Père. » C’est ainsi que toute la vie de Jésus est remplie de son amour pour le Père. C’est là qu’il trouve son vrai bonheur. C’est progressivement que les apôtres entrent dans cette révélation.
Mais Jésus sait que, pour eux, c’est difficile à porter. Il promet l’Esprit de vérité qui les conduira« vers la vérité tout entière ».Une grande mission les attend. Mais ils n’ont pas à être angoissés de ne pas avoir tout compris de ce que Jésus leur a enseigné. L’Esprit de Dieu les accompagnera. Il leur fera se rappeler les paroles de Jésus. Ils vivront des situations nouvelles.Mais l’Esprit Saint les ancrera dans le Christ. Rien ne pourra les séparer de son amour.
C’est ainsi que Jésus nous révèle un Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit, un Dieu qui est amour, un Dieu qui veut le salut de tous les hommes. Un jour, Bernadette de lourdes avait du mal à réciter une définition de Dieu apprise par cœur. Comme elle n’y arrivait pas, elle a dit :« Dieu c’est quelqu’un qui nous aime. »Cette réponse n’était pas celle qu’attendait la catéchiste, et pourtant c’était la meilleure. Notre Dieu c’est vraiment quelqu’un qui nous aime. Il s’est révélé comme un Dieu aimant et Sauveur.
Le plus important n’est pas de donner des savantes explications sur la Trinité mais d’accueillir l’amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. Cet amour que nous recevons de lui nous avons à le rayonner autour de nous. Nous sommes envoyés pour en être les messagers dans ce monde qui en a bien besoin. C’est en vue de cette mission que Jésus nous envoie son Esprit Saint pour qu’ils nous conduisent vers la vérité tout entière.Il nous faut être rempli de cet amour qui est en Dieu pour pouvoir le communiquer aux autres.Tout commence par un temps où nous venons puiser à la Source dans la prière, l’écoute de la parole de Dieu et surtout l’Eucharistie. C’est à ce prix que nous pourrons être l’Église de la Pentecôte.
Que ton Esprit, seigneur, soit sur nous pour accueillir cet amour qui vient de toi. Qu’il nous donne force et courage pour en être les messagers tout au long de notre vie. Amen !
Visite, ô Père, notre maison (magasin, bureau...) et éloigne de nous les embûches de l'ennemi. Que les saints anges nous gardent dans la paix et que ta bénédiction demeure toujours sur nous. Par le Christ, Notre Seigneur.
Amen.
Seigneur Jésus-Christ, toi qui as commandé à tes apôtres d'invoquer la paix sur ceux qui habitent les maisons dans lesquelles ils entreraient, sanctifie, nous t'en prions, cette maison à travers notre prière confiante.
Répands sur elle tes bénédictions et l'abondance de la paix. Que le salut vienne en elle, comme il est venu dans la maison de Zachée lorsque tu y es entré.
Charge tes anges de la garder et de chasser loin d'elle tout pouvoir du Malin.
Accorde à tous ceux qui habitent cette maison de te plaire par leurs oeuvres de vertu, afin de mériter, quand l'heure sera venue, d'être accueillis dans ta céleste demeure. Nous te le demandons par le Christ, Notre Seigneur.
Amen.
Invocation à la Très Sainte Trinité
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit
À Dieu seul honneur et gloire.
Bénissons le Père et le Fils et le Saint-Esprit, louons-le, exaltons-le dans les siècles.
Nous T'invoquons, nous Te louons, nous T'adorons,
Ô Bienheureuse Trinité.
Tu es notre espoir, Tu es notre salut, Tu es notre honneur,
Ô Bienheureuse Trinité.
Libère-moi, sauve-moi, vivifie-moi,
Ô Bienheureuse Trinité.
Saint, Saint, Saint le Seigneur Dieu Tout-Puissant,
Toi qui es, qui étais et qui viens.
À Toi l'honneur et le pouvoir, à Toi la gloire et la puissance dans les siècles éternels.
À Toi la louange, à Toi la gloire, à Toi l'action de grâces dans les siècles des siècles,
Ô Bienheureuse Trinité.
Dieu saint, Dieu fort, Dieu immortel,
aie pitié de moi.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »
Nous venons d’écouter le récit de la Pentecôte tel qu’il nous est rapporté par saint Luc dans le livre des Actes des Apôtres. Il nous parle d’abord d’un violent coup de vent. Il fallait bien ce souffle pour secouer les esprits affligés et délier les langues muettes. Une pluie de feu était également nécessaire pour embraser les disciples glacés par la peur. Seul l’Esprit Saint pouvait faire sortir ces hommes traqués de leur refuge.
Avec l’Esprit Saint, nous avons tout le contraire d’une Église enfermée, repliée sur elle-même. Le pape François nous le dit à sa manière : « Une Église enfermée sent le renfermé. » Nous sommes donc poussés à sortir « sur les places et sur les parvis » y chercher tous les amis de Dieu. C’est important : tous les hommes sont des amis de Dieu. Il veut que tous soient sauvés. C’est pour eux que Jésus est mort sur une croix. Notre mission n’est pas de « faire croire » mais de témoigner de cette bonne nouvelle. Beaucoup le font jusqu’au martyre.
Ce qui est merveilleux en ce jour de Pentecôte c’est de voir toute cette foule rassemblée autour des apôtres. Chacun les entend dans sa langue maternelle. L’Évangile est pour tous les peuples ; il est offert aux adolescents comme aux scientifiques, aux banlieusards, aux ouvriers et aux paysans. Il est une bonne nouvelle qui les rejoint tous dans ce qu’ils vivent. Il s’adresse à eux avec le langage de l’amour. L’Esprit de Dieu c’est l’amour personnifié. Saint Jean nous le dit souvent dans ses lettres: « Dieu est amour ». C’est de cela que nous avons à témoigner. Dieu aime passionnément ce monde et il veut le sauver. L’année de la miséricorde voulue par le pape François nous invite à avoir ce regard miséricordieux de Dieu « sur nous et sur le monde entier ».
Dans l’Évangile de ce jour, nous avons entendu les paroles de Jésus au soir du Jeudi Saint. Il annonce à ses disciples qu’il ne les laissera pas orphelins. Il leur enverra l’Esprit Saint. Mais avant toute chose, il leur demande de l’aimer et de garder ses commandements. Quand il parle de « commandements », il ne s’agit pas de contraintes mais de paroles qui sont celles « de la vie éternelle ». L’Évangile de saint Jean distingue deux étapes de la révélation chrétienne : le temps de Jésus et le temps de l’Esprit Saint.
L’Esprit Saint envoyé par le Père au nom deJésus va tenir son rôle auprès de ceux qui l’aiment. Son rôle c’est « d’enseigner » toute chose. Il vient nous rappeler tout ce que le Christ a dit et fait. Mais ce n’est pas seulement un « aide-mémoire ». Le plus important c’est de prendre conscience de la portée des paroles et des gestes de Jésus pour notre monde d’aujourd’hui.
C’est important pour nous qui sommes envoyés pour annoncer l’Évangile. Il n’est pas question de répéter un message appris par cœur. Nous vivons dans un monde qui a beaucoup changé. L’Esprit Saint est là pour tous nous inviter à le rejoindre dans ce qu’il vit. Il vient nous rappeler que ce qui est premier ce n’est pas la recherche du confort, ni l’argent mais la personne. Dans un monde de meurtri par les guerres et les violences, il vient faire de nous des artisans de paix, de réconciliation et de communion fraternelle.
La Pentecôte nous invite à nous ouvrir à cet Esprit qui nous fait devenir des témoins et des messagers du Christ et de son message d’unité et de paix. C’est ce que nous dit la séquence de la fête d’aujourd’hui : « viens, Esprit Saint en nos cœurs… Assoupli ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid. Rends droit ce qui est faussé. »
En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »
Entre l’Ascension et la Pentecôte, les textes bibliques nous invitent à la prière. C’est la seule attitude qui convient à des disciples qui attendent la venue de l’Esprit Saint. Et Jésus lui-même va prier pour nous. Nous nous tournons vers lui en ouvrant nos mains et nos cœurs. Le but de la prière c’est de nous mettre en état de réceptivité au don que Dieu veut nous faire.
Avec l’Évangile, nous avons une troisième prière des lectures de ce dimanche. C’est une prière qui nous fait entrer dans l’intimité de Jésus avec son Père. Tout au long des Évangiles, nous voyons que le Christ a régulièrement éprouvé ce besoin de se retirer pour prier, pour être avec le Père. Il y passait de longues heures, surtout au moment des décisions les plus importantes.
Mais sa prière d’aujourd’hui à une intensité particulière. Jésus prie pour tous les hommes qu’il est venu sauver. Il est presque parvenu au terme de sa mission. Dans quelques heures il entrera dans sa Passion. Il sera arrêté, condamné et mis à mort sur une croix. Sa prière d’aujourd’hui vient ressaisir tout ce qu’il a fait pour le remettre entre les mains du Père. C’est tous les hommes du monde entier qu’il porte dans ses mains pour les offrir au Père. À travers ses paroles, on sent que Jésus veut prendre soin, encore, de l’humanité. Il veut qu’elle soit unie dans l’amour qu’il est venu inaugurer.
Jésus confie d’abord au Père ses apôtres. Sa Passion sera pour eux une difficile épreuve, un difficile combat de la fidélité. Il prie pour eux et pour ceux qui recevront leur témoignage : « qu’il soit UN en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » Des communautés divisées sont un contre témoignage qui dit le contraire de Dieu. La prière de Jésus est une prière vraiment universelle parce qu’elle englobe tous les hommes de tous les temps. Elle est aussi universelle que sa mission de sauveur, mission qu’il a confiée à ses disciples et à nous aujourd’hui.
Cette insistance de Jésus sur l’unité entre les hommes qu’il aime est très importante pour nous aujourd’hui. C’est un appel à faire grandir la fraternité, le partage, la solidarité. Nous sommes tous des enfants de Dieu. Toute atteinte à la communion blesse ce salut qu'il nous a offert. Ceux qui ne partagent pas notre foi nous regardent vivre. Comment témoigner d’un Dieu amour s’il n’y a pas cet amour dans notre vie ? Nos divisions entre chrétiens nous apparaissent encore plus intolérables lorsque nous entendons cette parole du Christ.
Tout au long de ces derniers jours qui nous préparent à la Pentecôte, l’heure est donc à la prière. Le Christ nous veut tous avec lui. Il compte sur nous pour adhérer à son désir qui est aussi celui du Père.
Viens Seigneur Jésus ! Envoie-nous ton Esprit Saint ! Qu’il vienne affermir notre foi notre espérance et notre charité. Qu’il vienne nous faire vivre de l’amour du Père.