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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le,et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
Nous célébrons aujourd’hui la fête du Corps et du Sang du Christ. Pour comprendre cette fête, il faut se rappeler que le mot « Corps » n’a pas la même signification qu’aujourd’hui. Dans le monde de la Bible, il ne désigne pas seulement le Corps physique mais la personne tout entière. Quand nous lisons que Jésus livre son Corps pour nous et pour la multitude, cela signifie qu’il s’est entièrement donné pour le salut du monde.
L’Évangile nous parle du dernier repas de Jésus au soir du Jeudi Saint. En lisant ce récit de plus près, nous remarquons un point qui risque de passer inaperçu. Les disciples ne disent pas : « pour que nous mangions la Pâque » mais « pour que TU manges la Pâque ». C’est comme si le repas pascal était celui de Jésus seul. Pour l’évangéliste, c’est une manière de relier le repas pascal juif à Jésus. Ce repas devient celui de Jésus : « Ceci est mon Corps… Ceci est mon sang ». Le rite de l’alliance de l’Ancien Testament est repris ; mais le véritable Agneau Pascal immolé et mangé, c’est Jésus lui-même. Il se livre pour libérer l’humanité tout entière de ce qui l’éloigne de Dieu.
Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que l’Eucharistie est « le sacrifice de toute l’Église ». Cela nous est rappelé à la fin de l’offertoire. Ce sacrifice ce n’est pas seulement celui de l’assemblée présente à l’église. A travers cette assemblée, c’est toute l’Église qui fait monter sa prière vers le Seigneur. Et quand le prêtre dit avant la communion « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde », il ne s’adresse pas seulement aux fidèles présents mais au monde. Le Christ ne demande qu’à se donner à tous pour être leur nourriture et leur serviteur. Il aime chacun d’un amour qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer.
Dans ce grand mystère de l’Eucharistie, il y a un point important qu’il ne faut jamais oublier : nous savons qu’au moment de la Consécration, le pain et le vin deviennent le Corps et le sang de Jésus. Mais c’est surtout nous-mêmes et notre monde que le Seigneur veut consacrer et diviniser. C’est nous-mêmes qu’il veut remplir de sa présence. Ce don n’est pas seulement réservé à ceux qui sont rassemblés dans l’église. Il est pour tous. Jésus a été envoyé au monde non pour le juger mais pour le sauver.
Voilà ce repas auquel nous sommes tous invités. C’est vraiment LE moment le plus important de la semaine. Le Christ ressuscité est là ; il nous rejoint. A chaque messe, nous célébrons celui qui nous a aimés comme on n’a jamais aimé. C’est la moindre des choses que nous répondions à cette invitation. C’est vrai que dans certains endroits, cela devient difficile. En raison du manque de prêtres, nous assistons à une baisse drastique du nombre de messes. Mais quand il n’y a plus de boulanger dans un village, on sait s’organiser pour ne pas rester sans pain. Aujourd’hui, le Christ se présente à nous comme « le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. » L’Eucharistie est vraiment un cadeau extraordinaire. C’est une nourriture pour la Vie éternelle.
En cette fête du Corps et du Sang du Christ, nous renouvelons notre action de grâce pour la merveille que nous célébrons. Et nous faisons nôtre cette prière du prêtre avant la communion : « Que ton Corps et ton sang me délivrent de tout mal et que je ne sois jamais séparé de toi ».
En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Sainte Trinité. C’est celle de Dieu Amour qui nous invite à partager son amour, à recevoir son amour généreux et à y répondre. On a écrit des gros livres de théologie sur ce grand mystère. Mais ils sont tous très loin de lé réalité. Un jour, saint Augustin marchait le long de la mer et cherchait à comprendre ce mystère. Sur son chemin, il rencontre un enfant qui avait creusé un trou dans le sable. Avec une cuillère, il cherchait à y mettre toute l’eau de la mer. Augustin, lui dit que c’est impossible. L’enfant lui répond : « Oui, c’est vrai, mais j’aurai fini avant que vous ne commenciez à comprendre cette histoire de Trinité. Ce mystère est si grand et le cerveau si petit. »
L’Évangile nous rapporte le dernier rendez-vous des disciples avec Jésus. C’est l’envoi en mission : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples. Baptisez-les au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. » Il est hors de question de rester plantés là, avec d’éternelles questions sur le tombeau vide. Il est urgent de comprendre que Pâques n’est pas une fin mais un commencement. Tout ce que Jésus a pu faire ou dire au cours de sa vie terrestre était une préparation à cette nouvelle aventure des hommes. Avec la première alliance, Dieu ne s’adressait qu’au petit peuple d’Israël ; la nouvelle alliance est annoncée et offerte à tous les peuples du monde entier.
Ce qui nous est demandé, ce n’est pas de faire des adeptes mais des disciples du Christ. Nous ne devons pas nous comporter comme des propriétaires de la Parole révélée mais comme des serviteurs. Il n’est pas question d’enrôler mais de baptiser. Le baptême que nous avons reçu nous a plongés dans cet océan d’amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. La bonne nouvelle de l’Evangile est une histoire d’amour qui n’est jamais achevée, une histoire d’amour toujours nouvelle et toujours ouverte.
Il nous appartient d’être les témoins passionnés de cette histoire d’amour. Pour cette mission, nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur nous nourrit de sa Parole et de son Corps. Il est toujours là pour nous donner force et courage en vue de la mission. Et Marie, notre maman du ciel ne cesse de nous redire : « Faites tout ce qu’il vous dira. »
Cette grande mission nous dépasse. Elle peut nous faire peur. Mais le Seigneur nous a promis d’être avec nous tous les jours et jusqu’à la fin du monde. En ce jour, nous le supplions : Garde-nous fidèles à ton amour. Donne-nous force et courage pour en témoigner tous les jours auprès de ceux que tu mets sur notre route. Amen !
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur.Et vous aussi, vous allez rendre témoignage, car vous êtes avec moi depuis le commencement.J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
En ce 5Oème jour après Pâques, nous célébrons la fête de la Pentecôte. Nous savons, nous chrétiens que c’est le don de l’Esprit Saint aux apôtres puis à toute l’Église. Ils étaient tous là, la Vierge Marie, les apôtres, enfermés dans une pièce appelée Cénacle. Soudain, ils entendirent un bruit pareil à celui du vent, et ils virent des langues de feu se poser sur eux. C’est la promesse de Jésus qui se réalise. Jeunes et anciens sont pris dans l’ouragan de l’Esprit Saint. Ils sont propulsés dehors pour témoigner des merveilles de Dieu.
C’est important pour nous. L’Esprit Saint ne veut pas que nous nous installions dans une Église « à air conditionné ». Notre pape François ne cesse de nous le rappeler : nous avons à témoigner des merveilles de Dieu jusque dans les périphéries. L’Esprit Saint qui nous est donné en vue de cette mission est comme un ouragan qui balaie toutes nos peurs. Notre Pentecôte à nous fut le jour de notre confirmation.
Depuis le Concile Vatican II, certains sont pris de vertige par une si rapide oxygénation. Rassurons-nous. Pierre a ouvert la fenêtre et il nous dit : « C’est la Pentecôte. » Faisons confiance à l’Esprit Saint : Il apporte à l’Eglise de Jésus Christ une bouffée d’air frais. Il y chasse l’odeur de renfermé et de naphtaline dans laquelle nous avons trop tendance à nous installer.
En réponse à ce cadeau merveilleux, nous ne pouvons que rendre grâce au Seigneur. Le psaume 103 nous invite précisément à la louange : « Tu envoies ton souffle… Tu renouvelles la face de la terre… » Nous rendons grâce au Seigneur pour toutes ses merveilles, celles d’autrefois et celles d’aujourd’hui. La Pentecôte c’est la naissance d’une nouvelle création. Cela a commencé par le brassage entre Juifs, Parthes, Mèdes, Elamites…. Tous les entendaient proclamer dans leur langue les merveilles de Dieu. Nos assemblées dominicales sont aussi un brassage de gens très divers. Actuellement, dans le monde entier, tous entendent le message de Dieu dans leur langue. Et cette langue n’est rien d’autre que celle de l’amour qui est en Dieu.
Quand on a reçu l’Esprit Saint, plus rien ne peut être comme avant dans notre vie. Ce qui nous est demandé, c’est de vivre sous sa conduite et de nous laisser guider par lui. Marcher sous la conduite de l’Esprit Saint, c’est le laisser agir en nous. Il est la seule source spirituelle capable d’arroser notre cœur. L’Esprit Saint est une force qui nous transforme. Elle nous donne amour, joie paix, patience, bonté, bienveillance, foi. C’est grâce à lui que nous pourrons nous ouvrir à Dieu.
L’Évangile fait partie du discours de Jésus après la Cène, au soir du Jeudi Saint. Mais il a été écrit après Pâques, et cela change tout. L’Esprit que Jésus promet à ses disciples sera leur défenseur contre le mal. Comme lui, ils auront à souffrir de la persécution. Ils seront conduits devant les tribunaux. Mais le Seigneur ne les abandonne pas. Grâce à lui, ils pourront parler avec assurance devant ceux-là même qui ont fait mourir Jésus sur la croix. Il suffit de relire le livre des Actes des Apôtres pour se rendre compte de la force de ce témoignage.
Comme au temps des apôtres, l’Esprit Saint est toujours agissant dans le monde d’aujourd’hui. Il est le défenseur des chrétiens persécutés. Nous savons qu’ils sont de plus en plus nombreux dans le monde. Nous pensons à tous ceux du Moyen Orient, de l’Afrique, de l’Asie et de nombreux pays. Le Seigneur nous assure de sa présence, tous les jours et jusqu’à la fin du monde. Il ne nous abandonne jamais, même dans les situations les plus désespérées. Rien ne peut l’empêcher de faire en sorte que le témoignage des chrétiens porte du fruit.
Alors oui, Seigneur, envoie-nous ce Défenseur. Esprit-Saint, Toi qui es depuis toujours le maître de l’impossible, viens réaliser en nous tout ce qui t’est possible : fais revivre ce qui meurt, fais éclore ce qui germe, fais mûrir ce qui est tombé en terre. Que toute notre vie soit remplie de ton amour.
En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.
Jeudi dernier, nous avons fêté l’Ascension de Jésus ressuscité. C’était sa dernière apparition à ses disciples. Il disparaît à leur regard. Sa mission terrestre est terminée. C’est celle des apôtres qui commence. Ils sont envoyés dans le monde entier pour annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile. Le message a été transmis de génération en génération. Il nous appartient de prendre le relais pour le communiquer autour de nous dans nos familles, nos villages, nos quartiers. Rien ne doit arrêter l’annonce de la Parole de Dieu. Elle est pour le monde entier.
Dans l’Évangile, nous avons entendu la grande prière de Jésus au moment de passer de ce monde à son Père. Sa grande préoccupation n’est pas de savoir comment l’Église sera organisée ni comment les sacrements seront célébrés. Il sait que ce qu’ils vont mettre en place ne sera pas parfait, mais ce n’est pas cela qui le préoccupe le plus. Son grand souci, c’est qu’ils restent unis : « Qu’ils soient un comme nous-mêmes. » Comprenons bien, la grande mission des disciples du Christ, notre mission de chrétiens, c’est d’être les témoins authentiques de Dieu parmi les hommes.
Nous sommes envoyés par Jésus pour communiquer au monde l’amour qui est en Dieu. Sa grande priorité, c’est les petits, les pauvres, les exclus, tous ceux et celles qui sont rejetés à cause de leur passé. A travers nous, c’est Dieu qui est là pour leur annoncer la bonne nouvelle et leur redonner joie et espérance. Comme Jésus, nous aurons à pardonner et à témoigner de l’amour de Dieu pour le monde. Cette mission ne pourra être accomplie que par des chrétiens unis.
Pour parvenir à cette unité, il n’est pas question de chercher des compromis entre les idées des uns et des autres. Ce qui nous est demandé c’est de nous rassembler autour du Christ et de nous unir à sa prière. N’attendons pas d’être parfaits pour nous tourner vers lui. Lui-même nous invite à nous associer à sa prière pour l’unité de ses disciples. Nous connaissons bien nos fragilités, notre péché. Nous vivons dans un monde qui nous regarde vivre et qui ne pardonne pas les scandales dans l’Église. Alors, plus que jamais, nous nous unissons à la prière pour l’unité et la fidélité des siens. Nous accueillons l’amour qui est en Dieu pour qu’il transforme toute notre vie. Lui-même a prié pour que nous devenions l’amour.
Cet appel nous rejoint aujourd’hui dans un monde qui souffre de la violence. Des hommes, des femmes et des enfants y sont persécutés et massacrés à cause de leur foi au Christ. Quand ils vont à la messe, le dimanche, ils ne savent pas s’ils reviendront vivants. Mais rien ne peut les séparer de cet amour qui est en Dieu.
En ce dimanche, nous te prions Seigneur pour la réconciliation des peuples, la progression de la justice. Donne-nous force et courage pour travailler à la construction d’un monde plus juste, plus fraternel, un monde rempli de l’amour qui est en toi.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples: "Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres."
Les lectures bibliques de ce dimanche se résument en un mot : « AIMEZ ». C’est un commandement que nous trouvons tout au long de la Bible. L’Évangile nous rappelle les paroles de Jésus au joie du Jeudi Saint : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. »Ces paroles sont le testament qu’il nous a laissé la veille de sa mort. Elles s’adressent aux apôtres mais aussi à chacun de nous aujourd’hui. Ce sont ses dernières volontés. Elles nous révèlent ce qu’il y a de plus profond en lui, ce qu’il nous confie de réaliser.
Jésus tient à préciser que c’est un commandement nouveau. Ce qui est nouveau, ce n’est pas l’amour. Ce commandement de l’amour existait dans l’Ancien Testament, bien avant la venue de Jésus : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Avec l’Évangile de ce jour, nous faisons un pas de plus : « Aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés. » L’amour que nous devons avoir les uns pour les autres nous vient du Père par Jésus. Ce qui est premier, c’est cette affirmation :Dieu est amour. Cet amour, ce n’est pas une simple qualité de Dieu. C’est tout son être qui est amour.
Quant à nous, nous ne sommes pas l’amour, mais nous avons en nous celui qui est l’Amour. C’est pour cette raison que saint Jean écrit : « celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. » On ne peut pas vivre sans cet amour qui est en Dieu Père, Fils et Esprit Saint. Et cet amour qui vient de Dieu, nous ne pouvons le vivre qu’en passant par les autres.
Il nous appartient d’en tirer toutes les conséquences dans nos familles, nos villages, nos quartiers. Quand un chrétien va visiter une personne malade ou un prisonnier, c’est toujours au nom de cet amour qui est en Dieu. Il en est de même quand nous partageons avec les plus pauvres, ceux qui ont tout perdu. C’est toujours une réponse à Jésus qui nous commande de nous aimer les uns les autres. Aimer nous fait ressembler à Dieu.
Bien sûr, quand nous parlons d’amour, il faut éviter les contrefaçons. Nous le savons bien : le verbe aimer comporte des nuances qui vont du sublime au sordide. L’amour vrai trouve sa source en Dieu. Il fait sans cesse le premier pas vers nous. C’est la croix du Christ qui nous le révèle. Elle nous le montre livrant son corps et versant son sang pour nous et pour la multitude. C’est ce don de Dieu qui nous rassemble chaque dimanche à la messe. Nous accueillons celui qui est l’Amour pour le porter aux autres.
Seigneur, toi qui es l’Amour, nous te prions les uns pour les autres et pour notre monde. Rassemble-nous tous dans la paix de ton amour. Amen !
Source: Dimanche prochain
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.
En ce 5ème dimanche de Pâques, la liturgie nous parle de l’Église et de sa naissance.
L’Évangile de saint Jean insiste sur la nécessité d’être reliés au Christ comme le sarment est relié à la vigne. Jésus se présente à nous comme « la vraie vigne ». Il insiste sur le lien vital qui doit exister entre lui et son disciple. Nous savons qu’un sarment ne peut vivre s’il est coupé du cep de vigne. De même, un disciple qui ne demeure pas en Jésus ne peut rien faire. Il n’a aucune utilité. Mais s’il est bien relié à son Seigneur, il donnera beaucoup de fruits.
Il y a un mot qui revient sept fois en quelques lignes, c’est le verbe « demeurer », au sens de « vivre avec ». Demeurez en moi, vivez avec moi. Il s’agit pour nous d’être vraiment attachés au Christ par la foi. Croire en lui, c’est une conversion de toute une vie, c’est une communion permanente. L’apôtre Paul nous le dit à sa manière : ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20). Plus simplement, un jeune écrivait sa relation au Christ en disant : « Je ne peux plus me passer de lui, de sa présence, de son aide ». On est loin de ceux qui se contentent de quelques vagues gestes religieux.
Alors se pose l’inévitable question : Demeurer en Jésus, oui mais comment ? Comment pouvons-nous être sûrs de le rencontrer ? Cela ne se passe pas comme avec notre voisin de quartier ou de village. On ne rencontre pas Jésus en direct mais par des intermédiaires. Il nous faut trois chemins pour cela : Celui de la Parole de Dieu, celui de la prière et des sacrements et celui de la vie quotidienne.
Le chemin de la Parole de Dieu: Pour demeurer dans le Christ, il nous faut demeurer dans sa Parole. Il faut se donner du temps pour l’accueillir. Cette Parole de Dieu nous est donnée par la Bible, l’Évangile, une revue, un livre religieux, une radio chrétienne ou une émission religieuse de la télévision. Et bien sûr, nous n’oublions pas celle qui est proclamée au cours de la messe du dimanche. Nous devons nous interroger: Est-ce que nous nous donnons du temps pour accueillir cette Parole ? On ne dira jamais assez l’importance du catéchisme pour les enfants, d’une aumônerie ou d’une équipe de réflexion pour les jeunes. Et pour nous, adultes, c’est aussi important de prendre le temps d’une réflexion, seuls ou avec d’autres, sur cette Parole de Dieu.
Le deuxième chemin pour demeurer dans le Christ, c’est celui de la prière et des sacrements. Pour demeurer en sa présence, il faut lui parler et l’écouter. C’est la prière fidèle, régulière et fréquente, pas seulement une « petite prière » de temps en temps. On s’entretient avec Jésus pour lui confier quelqu’un ou pour lui dire merci ou encore pour lui demander d’éclairer notre vie. Mais quand on parle d’entretien, c’est aussi la maintenance, par exemple l’entretien de sa voiture. La prière nous aide à maintenir l’évangile en état de marche dans notre vie. Et enfin, dans la prière, on « s’entre-tient », on se soutient les uns les autres; on prie les uns pour les autres, les uns avec les autres.
La prière nous aide donc à rester en communion avec le Christ. Cette communion se réalise aussi par les sacrements, en particulier l’Eucharistie. Nos évêques nous l’ont souvent rappelé : elle est source et sommet de toute vie chrétienne et de toute évangélisation.Elle nous donne d’être unis au Christ, de faire corps avec lui. Nous y recevons son amour pour en vivre dans notre vie de tous les jours.
Troisième chemin, celui de la vie quotidienne : Pour demeurer dans le Christ, il n’est pas question de quitter notre vie de tous les jours ni de fuir ce bas monde. Ce qui nous est demandé c’est de nous y enraciner et de porter du fruit. Ce qui fait la valeur d’une vie, ce n’est pas les belles paroles mais l’amour mutuel, les gestes de partage, d’accueil et de solidarité.
En ce dimanche, Seigneur, nous nous sommes rassemblés pour nous nourrir de ta Parole et de ton Eucharistie. Tu ne cesses de rejoindre les communautés réunies en ton nom. Garde-nous vraiment reliés à toi pour que notre mission porte les fruits que tu attends de nous.
En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
« L’amour vrai ne se démontre pas. Il se montre ». C’est ce message que nous trouvons tout au long des lectures bibliques de ce dimanche. Nous avons tout d’abord le discours de Pierre. Nous nous rappelons qu’il a eu peur de la dénonciation d’une servante qui l’avait reconnu comme disciple de Jésus au moment de sa Passion. Face au danger qui pesait sur lui, il l’a renié trois fois. Aujourd’hui, il affronte avec audace les terribles autorités de Jérusalem, celles-là même qui ont crucifié Jésus. Il répond que si le boiteux a été guéri c’est par le nom de Jésus.
C’est aussi important pour nous. Jésus est capable de rendre la santé physique. Mais la bonne nouvelle de ce jour, c’est qu’il assure le salut de tous les hommes. Il n’y a aucun autre salut ailleurs qu’en lui. Il nous faut redécouvrir toute la richesse de ce mot « Salut » : il s’agit de toute la richesse de vie et d’amour auxquels tout homme aspire. C’est le Christ ressuscité qui répond à cette attente. « Aucun autre nom n’est donné aux hommes qui puisse nous sauver ».
L’Evangile nous présente Jésus comme le bon berger. La Bible utilise souvent cette image pour parler des responsables du peuple ou encore du Roi-Messie. C’est au moment du danger qu’on reconnaît le vrai berger. Quand ça devient vraiment dangereux, le mercenaire ne pense qu’à se mettre en sécurité. Pour lui, les brebis c’est secondaire. Avec Jésus c’est différent. Sa priorité c’est de sauver tous les hommes ; il est le « berger de toute l'humanité ». Il connait chacune de ses brebis. Il ne faut pas se tromper sur le sens du mot connaître. Ce n’est pas comme quand on dit : « Je connais tous mes dossiers ». La connaissance dont il est question est communication, échange, dialogue. C’est une communication de pensée et de cœur.
Oui, Jésus nous connaît tous au plus profond de nous-mêmes. Et quand il dit cela, il ne pense pas seulement aux bons chrétiens. Il pense aussi à tous ceux qui ne le connaissent pas, ceux qui organisent leur vie en dehors de Dieu. D’une façon ou d’une autre, tous font partie de son bercail.Malheureusement, il se trouve des mauvais bergers qui font tout pour sortir Dieu de nos vies ; et comme la nature a horreur du vide, c’est la Loidu plus fort, du plus puissant, la Loi de l’argent qui a pris ses quartiers parmi nous. Mais Jésus ne cesse de vouloir « rassembler les enfants de Dieu qui sont dispersés ».
Le Seigneur compte sur nous pour participer à sa mission de bon berger. C’est pour répondre à cet appel que des chrétiens s’engagent comme catéchistes ou encore dans des aumôneries de collèges, d’hôpitaux et même dans les prisons. Avec Jésus, il n’y a pas de situation désespérée. Son amour est offert à tous les hommes. Il est capable de les sortir de la délinquance, de la drogue et de tout ce qui les détruit. Nous avons de nombreux témoignages de gens qui disent que leur rencontre avec lui a changé leur vie.
En ce jour, nous célébrons la 52ème journée mondiale des vocations. Le Seigneur continue d’appeler des prêtres, des diacres, des religieux et religieuses et des laïcs pour participer à son œuvre de rassemblement. Le Cardinal Marty disait qu’il n’appelle pas « que les enfants sages ». Nous sommes tous engagés pour cette mission. Ne disons pas que nous sommes trop âgés, trop jeunes ou trop fatigués… l’appel du Seigneur est vraiment là. Et il nous redit : « Ne crains pas, je suis avec toi. »
Si nous allons communier au Corps et au sang du Christ c’est pour puiser à la source de cet amour qui est en Dieu, c’est pour entrer dans ce projet qui anime Jésus. Alors oui, nous te prions Seigneur : donne-nous force et courage pour rester fidèles à cette mission que tu nous confies.
Source:Dimanche prochain
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grilléqu’il prit et mangea devant eux.Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.À vous d’en être les témoins.
Tout au long de ce temps de Pâques, nous célébrons le Christ ressuscité, vainqueur de la mort et du péché. La haine et la violence des hommes n’ont pas eu de prise sur lui. C’est l’amour qui a triomphé. Aujourd’hui, nous entendons des témoignages qui nous parlent de lui. Pour les apôtres, Jésus était mort. Il n’y avait plus d’espérance possible. Mais voilà qu’au premier jour de la semaine, il les rejoint. Pour eux, c’est le commencement d’une grande aventure.
L’Évangile nous rapporte comment les disciples
d’Emmaüs ont reconnu le Christ ressuscité à la fraction du pain. Ils repartent aussitôt à Jérusalem (à deux heures de marche) pour annoncer la bonne nouvelle aux disciples. Quand on a reconnu et accueilli le Christ vivant, on ne peut pas le garder pour soi-même ; on a envie de le crier au monde. Nous sommes tous envoyés pour témoigner de la foi qui nous anime. Ce qui nous est demandé ce n’est pas de rester entre chrétiens à l’intérieur de l’Eglise. Notre témoignage doit rejoindre tous les hommes, en particulier ceux qui sont des « périphéries ».
Annoncer l’Évangile, ce n’est pas seulement proclamer des formules. Nous ne pouvons pas nous contenter de belles paroles. Jésus ne nous a pas envoyés pour cela. Le plus important c’est de tout faire pour que ces paroles se traduisent en actes dans nos vies. Il faut que nous soyons de plus en plus ajustés à cet amour qui est en Dieu. En y regardant de près, nous reconnaissons que nous sommes loin du compte. Mais le Seigneur n’a jamais cessé de nous aimer. S’il nous offre son pardon, c’est pour que nous puissions devenir de vrais témoins de la foi.
Pour être de vrais messagers du Christ, nous avons besoin d’être complètement imprégnés et habités par sa présence. C’est SA lumière, SON amour que nous avons à communiquer au monde d’aujourd’hui.Si nous ne prenons pas le temps de l’accueillir dans notre vie, rien ne se passera. Nous serons comme le sel affadi qui n’est plus bon à rien. L’Evangile de ce dimanche nous rappelle que les disciples d’Emmaüs ont vécu deux moments importants : l’accueil de la Parole(Moïse et les prophètes), puis la Fraction du Pain (C’est le nom qui était donné à l’Eucharistie). C’est là que nous sommes invités à puiser en vue de la mission que le Seigneur nous confie.
Lire les Écritures, prier les psaumes, prendre le temps d’approfondir sa foi, c’est entrer dans le plan de Dieu. C’est se préparer à recevoir le Christ. Dans certainspays, les chrétiens sont obligés de se cacher pour lire la Bible. À travers l’histoire, certains ont voulu la détruire en la brûlant, d’autres entraient dans les maisons pour la confisquer et la détruire. Mais dans sa fidélité Dieu veillait sur sa Parole de sorte que nous l’avons encore aujourd’hui ! Profitons de cette chance qui nous est offerte ; le pape Françoisnous dit que « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours. »
Nous te prions, Seigneur, ouvre-nous à cette joie de l’Evangile. Que ta Parole soit notre nourriture et notre trésor chaque jour. A qui irions-nous, Seigneur, tu as les paroles de la Vie éternelle.
C'était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. ».Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre.Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
Ce deuxième dimanche de Pâques est pour nous celui de la divine miséricorde. Cette fête a été instituée par Jean-Paul II à l’occasion de la canonisation de Sœur Faustine. Heureuse coïncidence : le Pape François a annoncé la convocation d’une Année Sainte de la Miséricorde. Elle commencera le 8 décembre 2015, solennité de l’Immaculée Conception, et s’achèvera le 20 novembre 2016, en la fête du Christ Roi. Les lectures bibliques de ce dimanche nous montrent à quel point notre Dieu est miséricordieux.
Avec l’Évangile de ce dimanche, nous sommes plus que jamais dans la miséricorde de Jésus. En ce premier jour de la semaine, il rejoint ses disciples. Il les trouve calfeutrés, verrouillés, enfermés à double tour. Jésus n’a pas pu se défendre. Ils ne peuvent donc plus compter sur lui. Ils s’attendent maintenant à subir le même sort que leur Maître. Ils cherchent donc à se faire oublier. En raison du danger qui les menace, ils évitent d’aller se promener en ville.
Ce danger est toujours actuel : comment affronter les moqueries d’un monde qui se croit intelligent, d’un monde qui attaque Dieu, l’Église, le pape, les chrétiens ? Nous voyons bien qu’il n’est pas facile de vivre sa foi dans le monde d’aujourd’hui. La tentation est grande de se replier dans des petits ghettos et de rester entre nous. C’est ainsi qu’on essaie de tenir devant l’orage. Nous nous trouvons vite désemparés dans ce monde étranger au message de la foi. Comment ne pas penser que dans cet océan d’indifférence, il n’y a plus rien à faire.
Mais en ce jour de Pâques, le Christ nous rejoint pour nous libérer de cette peur. Il invite ses apôtres à sortir et à partir en mission : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Ses premières paroles sont un message de paix. Cette paix du Christ, le chrétien en est porteur pour ses frères : « Allez dans le monde : devenez l’espérance des hommes » (Pierre Chrysostome). Nous sommes également appelés à devenir des porteurs d’amour. François Mauriac disait : « Le jour où vous ne brulerez plus d’amour, d’autres mourront de froid. » Cet amour va jusqu’au pardon. Tout chrétien est instrument de la miséricorde de Dieu. S’adressant aux Ephésiens, saint Paul écrivait : « Pardonnez-vous mutuellement comme Dieu vous a pardonné dans le Christ ».
Il nous reste le cas de l’apôtre Thomas le retardataire. Ce n’est pas à lui qu’on fera croire ce qu’il n’a pas vu. Ce qu’il a vu, c’est Jésus crucifié et enfermé dans un tombeau. Mais le Christ ressuscité ne manque pas d’humour. Pour répondre à sa demande, il invite Thomas à s’approcher et à toucher ses plaies. Mais ce dernier n’en a pas eu besoin. Il va même plus loin que ses amis car il a été le premier à reconnaître en Jésus « Mon Seigneur et mon Dieu ». C’est la rencontre et la Parole de Jésus qui provoquent la profession de foi de l’incrédule. Nous aussi, comme ce disciple, nous aimerions avoir des preuves. Mais le Seigneur ne cesse de nous rappeler ces paroles : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Alors, quitte à être comme l’apôtre Thomas, soyons-le jusqu’au bout ; et que son aventure soit la nôtre.
En ce dimanche, nous te prions, Seigneur : rends-nous plus disponibles à la force de la foi. Sois avec nous pour que nous soyons plus courageux dans le témoignage. Garde-nous plus généreux dans la pratique de la charité fraternelle. « Toi qui es Lumière, toi qui es l’amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour ». Amen !
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, Lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Ecriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Ce passage d’Evangile est le premier témoignage de la Résurrection de Jésus dans l’Evangile de Jean. Il fait immédiatement suite au long récit de la Passion, médité le Vendredi saint, qui s’achève par la mise au tombeau de Jésus selon les rites funéraires juifs. Cette première expérience pascale des disciples, lors de leur visite au tombeau, est discrète : des signes tout simples ont permis au disciple bien-aimé puis à Pierre de croire, chacun selon son cœur et sa personnalité, à la Résurrection de Jésus. C’est en voyant les linges « posés à plat » (décrits à deux reprises) dans le tombeau vide que le disciple bien- aimé a cru. Etant donné l’état de ces linges, le corps n’a pas pu être enlevé comme le pensait Marie-Madeleine, il a « disparu » de lui-même. Mais Pierre, probablement paralysé intérieurement parce qu’il a explicitement renié Jésus lors de sa Passion, semble perplexe et plus lent à croire.
Devant ce signe, aucune parole ne vient aux deux disciples. Et ce passage liturgique de l’Evangile se poursuit par le verset : « Ensuite, les disciples retournèrent chez eux. »
Rentrés chez eux et rentrés en eux-mêmes, ils ont peu à peu compris que Jésus est vivant, autrement, et présent mystérieusement à leur vie. Ils sont envahis d’une joie d’abord silencieuse ; elle s’exprimera quand Jésus lui-même se manifestera à eux.
Que leur joie soit aussi la nôtre aujourd’hui !
En effet, le lieu de la mort, le tombeau (mentionné sept fois), est en ordre et les linges mortuaires bien disposés : la mort n’a pas le dernier mot. La Résurrection de Jésus a une dimension corporelle : pour Dieu, le corps a de l’importance puisqu’Il s’est incarné en Jésus. Or, la vie et la mort de Jésus sont « pour nous et pour notre salut », salut qui est, selon la définition donnée par le concile Vatican II, « union intime avec Dieu et unité de tout le genre humain ». Jésus a ainsi changé le sens de la mort : telle est notre foi en la puissance recréatrice de Dieu pour chaque membre de l’humanité, si déchirée qu’elle soit : « J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir ».
Notre joie est aussi celle de la présence de Jésus chez nous, au cœur de notre vie quotidienne, présence qui nous assure que tout ce que nous aurons vécu ici-bas dans l’amour, parfois dans les ténèbres, compte pour Dieu et sera purifié pour être récapitulé dans le Christ, selon le dessein bienveillant du Père : « La charité et ses œuvres demeureront et toute la création que Dieu a faite pour l’homme sera libérée de l’esclavage et de la corruption. » (concile Vatican II)
Pour nous laisser ajuster par l’Esprit Saint à la joie du Ressuscité, un point d’attention et une nourriture :
Un point d’attention anthropologique : que notre espérance nous rende témoins vigilants et crédibles du Christ ressuscité face au mouvement de marginalisation et de dénégation de la mort dans notre société avec son envers, la fascination pour la mort.
Une nourriture sacramentelle : pour notre route ici -bas, le Ressuscité se donne tout particulièrement à rencontrer lors de la célébration de l’Eucharistie : dans l’assemblée des fidèles, dans le prêtre, dans la Parole de Dieu proclamée, dans le pain eucharistique.
Tant d’hommes et de femmes vivent dans des ténèbres. Seigneur ressuscité, aide- nous à répondre chaque jour à leurs appels ; que chacun de nous témoigne, en fidélité à sa vocation, de la joie de l’Evangile.