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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
En ce dimanche des Rameaux, Jésus vient à notre rencontre avec tant de douceur et d'humilité ! Il est acclamé par les foules, heureuses de voir leur roi entrer dans leur ville. Jésus entre à Jérusalem pour y vivre sa Pâque... Il va y mourir et y ressusciter. Cette Jérusalem est un peu comme notre cœur, notre vie. C'est chez nous qu'il entre, c'est pour nous qu'il est roi et c'est chez nous qu'il veut célébrer sa Pâque.Jésus est le Roi d'humilité qui ne vient pas pour s'imposer ou demander des comptes, mais pour donner sa vie, par amour, sans aucun mérite de notre part. Dans sa Passion, le Seigneur se fait tout petit, il s'abaisse pour que nous n'ayons pas peur de nous laisser rencontrer par Celui auquel plus aucune souffrance humaine n'est étrangère. En effet, il va être humilié, maltraité, flagellé...
Lors de cette semaine sainte qui s'ouvre aujourd'hui avec l'entrée de Jésus dans la ville sainte, celui-ci nous demande si nous voulons bien l'accueillir...
N'ayons pas peur de nous présenter à lui tels que nous sommes, de nous laisser visiter par l'amour qu'il déverse dans sa Passion. Dans ce chemin vers Pâques, donnons-lui la permission de nous aimer comme il le désire.
Tout au long de cette semaine sainte, nous serons invités à suivre les différentes étapes du mystère pascal. La mort de Jésus sur la croix estapparue comme un échec. Tous l’ont quitté. Les apôtres se sont enfermés dans leur maison car ils avaient peur. Le seul acte de foi est venu d’un soldat romain, un étranger : « vraiment cet homme était Fils de Dieu ».Oui, Jésus est le Roi qu’on attendait. Mais le trône de ce roi c’est la croix. Il est reconnu même par les étrangers. Par sa croix, Jésus est le Messie sauveur.
Voilà cette semaine sainte. Il ne tient qu’à nous de tout faire pour qu’elle ne passe pas inaperçue. Pour nous, c’est la plus importante de l’année. Nous la vivrons en communion avec les chrétiens du monde entier, en particulier ceux qui souffrent de la persécution, en Irak, en Syrie, et partout dans le monde. Ils ont besoin de notre prière et de notre fidélité. Ensemble, nous lèverons les yeux vers la croix du Christ. C’est pour nous et pour le salut du mondeentier que Jésus a livré son Corps et versé son sang. Il nous appartient de tout faire pour que notre réponse soit vraiment à la mesure de cet amour pour nous.
Seigneur, donne-nous force et courage pour te suivre tout au long de cette semaine Sainte. Si nous mourons avec toi, avec toi nous vivrons. Si nous souffrons avec toi, avec toi, nous règnerons. « Au-delà de ton calvaire, tu nous donnes rendez-vous ; dans la gloire de ton Père, o Jésus, accueille-nous. Amen !
En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
Tout au long de ce Carême, nous entendons des appels à réorienter notre vie vers le Christ : « Changez vos cœurs, croyez à la bonne nouvelle… Revenez à moi de tout votre cœur… Laissez-vous réconcilier… » Dimanche dernier, nous étions invités à tourner notre regard vers la croix du Christ Sauveur. C’est en lui que se trouve notre salut. Le grand projet de Dieu c’est d’apporter son salut à tous les hommes. L’Évangile nous montre que la promesse annoncée est en train de se réaliser. Des grecs venus à Jérusalem désirent voir Jésus. Ces grecs, ce sont des étrangers. Ils nous font penser aux mages venus d’Orient pour se prosterner devant lui. C’est une manière de dire que la bonne nouvelle annoncée par le prophète n’est pas réservée aux seuls membres de son peuple. Elle est offerte à tous les hommes de tous les pays et de toutes les générations.
En réponse, Jésus leur propose de le voir dans sa gloire. Et sa gloire, c’est la croix. Nous allons entrer dans la grande Semaine Sainte. C’est l’heure que Jésus attend depuis le début de sa mission. Ces grecs vont voir un homme comme les autres hommes, affreusement bouleversé de perdre sa vie. Ils verront la mort de Celui qui est l’auteur de la vie, un homme élevé au-dessus de tous et cloué sur une croix. Ce Jésus élevé de terre connaîtra la gloire puisqu’il attirera tous les hommes à lui.
« Nous voudrions voir Jésus ».Je pense à cette question d’un enfant du catéchisme : « Comment on sait qu’il existe puisqu’on ne l’a jamais vu ? » C’est vrai, nous ne le voyons pas, mais nous faisons confiance aux apôtres qui l’ont vu ressuscité et qui ont donné leur vie pour lui. Lui-même nous assure de sa présence tous les jours et jusqu’à la fin du monde. Il rejoint les communautés qui se réunissent pour prier, écouter sa Parole et célébrer l’Eucharistie. Il est également présent à travers le petit, le pauvre, l’exclu que nous rencontrons sur notre route.
Nous voudrions voir Jésus… Oui, c’est vrai. Mais c’est surtout lui qui voudrait nous voir et nous attirer à lui. Or trop souvent, c’est nous qui lui tournons le dos. C’est ce qui se passe chaque fois que nous organisons notre vie en dehors de lui. Nous n’accueillons pas l’amour qui est en lui. Nous voyons bien ce que cela donne. Nous assistons à des conflits qui n’en finissent pas de durcir les cœurs. Nous avons besoin de quelqu’un qui nous aide à sortir de la logique de la rancune et de la haine. Seul Jésus peut nous apprendre à aimer comme lui et à pardonner. Lui seul peut nous délier du mal.
Alors c’est vrai, cela vaut la peine d’aller à sa rencontre. Avec lui, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres, aux prisonniers et aux exclus de toute sorte. Il est celui qui fait miséricorde aux pécheurs. Son salut est offert à tous. Lui-même nous dit qu’il n’est pas venu pour juger le monde mais pour le sauver. Son Évangile est un message d’espérance et d’amour qu’il faut proclamer à temps et à contretemps. Mais pour voir Jésus et le rencontrer, il y a une condition : il nous faut aussi aller vers les autres. Nous ne pouvons pas aller au Christ sans eux.
En ce jour, nous te prions Seigneur : Fais-nous découvrir le bonheur qu’il y a à donner sa vie pour ceux qu’on aime. Transforme notre cœur et notre esprit pour que triomphe dans nos vies le désir de te suivre jusqu’au bout. Amen !
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
Dans les lectures bibliques de ce dimanche, nous trouvons plusieurs fois le mot « sauvés ». Dans l’Évangile, nous retrouvons également ce mot « sauvés ». En dehors de Dieu, nous sommes des naufragés. Et c’est pour ramener tous les hommes à Dieu que l’apôtre Pierre a reçu la mission de « pêcheur d’hommes ». Aujourd’hui, saint Jean nous invite à lever les yeux vers un signe. Il nous parle de Jésus « élevé » en croix comme le serpent de bronze avait été « élevé » par Moïse sur le peuple. Celui qui tournait les yeux vers le serpent élevé était guéri. Il n’était pas guéri par l’objet mais par le sauveur de tous les hommes. L’évangéliste multiplie les expressions qui parlent de délivrance : « Obtenir la vie éternelle… être sauvés… échapper au jugement… » Le grand projet de Dieu c’est d’apporter son salut à tous les hommes. Il envoie son Fils pour réaliser ce projet. Il nous a montré son immense amour en nous donnant son Fils. C’est par la croix que se révèle cet amour unique. L’évangéliste nous demande de nous déterminer face au crucifié qui nous révèle l’amour de Dieu. « Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé ».
Il nous faut le dire et le redire : jamais nos péchés ne seront plus grands que cet amour-là. C’est une certitude inébranlable de l’Église : nous sommes sauvés par ce Jésus qui a livré son Corps et versé son sang sur une croix. Jamais aucune faute ne pourra venir à bout de cet amour. Pour ceux qui savent regarder, la croix est un signe de salut et non de condamnation. Malheureusement, nous regardons trop souvent ailleurs. Quand nous organisons notre vie en dehors de Dieu, c’est la catastrophe, le naufrage.
Tout au long de ce Carême et tout au long de notre vie, nous sommes donc invités à lever les yeux vers la croix du Christ. Par sa mort et sa résurrection, le Christ Jésus nous fait passer vers la vraie Lumière. Avec lui, nous pourrons faire un pas ce plus. Il nous invite a regarder le monde avec lui et comme lui. Par sa croix, il guérit les blessures du monde. Il est la Lumière plus forte que la nuit, l’amour plus fort que la mort. Alors oui, levons les yeux, élevons nos cœurs ! Profitons de ces derniers jours du Carême pour ouvrir les yeux sur la Vérité et renaître à la Lumière de la vie.
Esprit de Dieu, attire nos regards vers Celui qui a été « élevé de terre ». Répands en nous l’Esprit du Christ et fais-nous revivre avec lui. Amen !
Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait touset n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
En ce troisième dimanche du Carême, nous continuons notre montée vers la grande fête de Pâques. Le Carême c’est un peu comme le printemps : on sème des graines. Si elles sont bien arrosées par la pluie, elles germent, elles poussent et finissent par produire une récolte. Le Carême c’est un peu cela ; c’est un moment qui nous fait grandir et devenir meilleurs. Tout au long de ce carême, nous sommes invités à planter et à faire grandir en nos cœurs les graines de l’amour qui est en Dieu. Cela ne sera possible que si nous accueillons vraiment le Seigneur dans nos vies.
L’Évangile nous montre Jésus passionné de cet amour de Dieu. Il est vraiment LE prédicateur de l’amour. Il compte sur nous pour accueillir sa parole et lui faire produire du fruit. Alors quand il voit tout ce trafic qui se pratique dans le temple, il devient violent. La Maison de son Père n’est pas destinée à cela. Jésus veut nous apprendre à adorer Dieu « en esprit et en vérité ». Nos relations avec lui ne se négocient pas. On ne va pas lui offrir ceci ou cela pour qu’il nous donne ce que nous lui demandons. Si nous venons aux offices, si nous nous dévouons pour les autres, ce n’est pas pour que cela nous apporte des avantages. Dieu est saint, on ne l’annexe pas à son profit. Il aime et donne gratuitement.
C’est ainsi que Jésus a voulu purifier le culte qui se pratiquait dans le temple. Aujourd’hui, il nous rejoint pour purifier notre prière. L’Évangile nous apprend que Jésus ressuscité est désormais le seul chemin vers Dieu, le seul temple où l’on peut rencontrer Dieu. Ce nouveau Temple est universel. Personne n’est propriétaire de Jésus ni de son message, ni de son action dans le monde. Son œuvre de salut est pour tous. C’est pour nous et pour la multitude qu’il a livré son Corps et versé son sang.
Il nous faut aller plus loin dans la compréhension de cet Évangile : dans sa lettre aux corinthiens, saint Paul écrit : « vous êtes le temple du Christ, vous êtes le temple de Dieu ». Il nous faut donc chasser de ce temple tout ce qui rend impur. Les vendeurs que Jésus dénonce, c’est chacun de nous quand nous sommes encombrés par des préoccupations égoïstes ou mesquines. Ce n’est qu’en faisant le ménage en nous que nous pourrons retrouver Dieu. C’est absolument nécessaire si nous voulons accueillir dignement le Christ ressuscité.
Sois avec nous, Seigneur, pour que ta parole produise des fruits de conversion dans notre cœur. Nous sommes conscients de nos faiblesses, toi qui es l’amour, relève-nous avec amour. Amen
En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux.Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande.Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts »
Dans l’Évangile de ce jour, il est question du « Fils ». Jésus emmène ses disciples sur une haute montagne pour un temps de prière. Et c’est le récit de la Transfiguration. Les disciples voudraient s’installer dans ce bonheur. Mais voilà que la voix du Père vient les ramener à la réalité : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! » Aujourd’hui, vous voyez son visage transfiguré. Dans quelques jours, vous le verrez défiguré. Écoutez-le. Faites lui confiance quoi qu’il arrive.
Vivre le Carême c’est donc « écouter le Fils bien-aimé ». Cette parole qu’il faut écouter, nous pouvons la trouver chaque jour dans les Évangiles. Aujourd’hui, il nous invite à le suivre sur la « montagne ». Il veut nous aider à prendre de la hauteur par rapport à nos soucis de tous les jours. La voix du Père se fait entendre pour nous apprendre à voir les choses différemment. Il n’est plus question de s’installer. Dieu ne se laisse pas enfermer dans une maison. Ces tentes dont nous parle l’Évangile, il faut les construire dans le monde, dans les cœurs endurcis des humains, dans la vie ordinaire de tous les jours. C’est là, au cœur de ce monde, que Dieu veut faire sa demeure.
Malheureusement, ce monde que Dieu veut habiter se trouve défiguré par les guerres, les violences, les massacres, l’intolérance. Les pauvres et les exclus y sont de plus en plus nombreux. C’est ce monde que Dieu veut habiter. Il compte sur nous pour lui construire une demeure digne de lui. Cette beauté qui est en lui, Jésus, le Fils bien-aimé du Père veut nous en revêtir en nous faisant partager sa divinité.
Tout au long de ce Carême, nous sommes invités à remettre le Christ au centre de nos vies. Lui seul peut nous transfigurer. « Toi, Seigneur, qui es lumière, toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour. » Amen !
Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désertet, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Depuis mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du Carême. Quand nous en parlons, nous pensons « pénitence » ou « privation », un peu comme le Ramadan des musulmans. On se dit qu’il va falloir faire des sacrifices. En fait, le Carême des chrétiens c’est tout autre chose. Il nous est offert pour redécouvrir qui est le vrai Dieu.C’est un Dieu qui n’a jamais cessé de nous aimer. Aujourd’hui, il nous fait comprendre que par notre péché, nous nous sommes détournés de lui. Malgré cela, il continue à nous appeler : « Revenez à moi de tout votre cœur ». Vivre le carême, c’est redécouvrir que Dieu fait alliance avec l’humanité.Vivre le Carême, ce n’est pas d’abord faire des sacrifices, c’est regarder vers Dieu et nous attacher à lui. Si nous comprenons cela et si nous l’intégrons dans notre vie, notre carême sera rempli de cette présence et de cet amour de Dieu.
L’Évangile nous montre Jésus qui est venu pour le salut de tous les hommes. Il vient d’être baptisé par Jean au bord du Jourdain. Il a été désigné comme le « Fils Bien-aimé » du Père. Aussitôt après cet événement, l’Esprit le pousse au désert. Il nous faut insister sur l’importance de ce mot « aussitôt » qui revient souvent dans l’Évangile de Marc. Nous devons en tirer les conséquences pour notre carême : ce n’est pas pour demain ou pour quand je serai à la retraite. C’est ici et maintenant que le Seigneur attend notre réponse.
Jésus a donc été conduit au désert. Il y est resté pendant quarante jours, tenté par Satan. L’Évangile nous dit qu’il vivait parmi les bêtes sauvages (je peux vous assurer qu’on les y entend). Saint Marc ajoute que « les anges le servaient ». En quelques mots, il nous présente les signes de la victoire de Jésus. En lui, l’homme a vaincu Satan. Il vit dans un univers réconcilié, en paix avec les bêtes sauvages et en communion avec Dieu. Le même Christ nous rejoint dans notre combat de tous les jours. Il veut que nous soyons avec lui dans sa victoire sur la mort et le péché.
Le Carême n’est donc pas un temps triste. Bien au contraire, c’est un temps de libération. C’est LE moment favorable pour nous libérer de tout ce qui nous empêche d’aller vers Dieu et vers les autres. Durant ces quarante jours, nous n’avons rien d’autre à faire que d’aimer. Et Jésus est là pour nous ouvrir le chemin. Nous vivons dans un monde imprégné par la violence, l’indifférence et le rejet de toute référence religieuse. A travers notre témoignage, tous doivent pouvoir reconnaître que le Règne de Dieu s’est approché.
Ce qu’il faut avoir bien en vue, c’est que tout au long de ces quarante jours, nous sommes en marche vers Pâques.Un Carême sans Pâques serait vraiment triste. Le fil conducteur de cette période se trouve résumé en quelques mots : « le Règne de Dieu est là. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » N’oublions jamais que notre carême est d’abord un chemin de liberté, de joie et de victoire.
« Sur les routes de l’Alliance
Ta Lumière nous conduit.
Nous marchons pleins d’espérance.
Tu nous mènes vers la vie. »
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôten lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.
En écoutant la première lecture (Lévitique 13,1-2.44-46), nous avons pu nous poser quelques questions : pourquoi des prescriptions aussi terribles face à la lèpre ? Pourquoi être obligé de porter des vêtements déchirés et de se présenter en tant qu’impur ? Il faut savoir que cette maladie était l’un des fléaux les plus redoutés du Moyen Orient. A l’époque, on ignorait la médecine et on ne voyait que la contagion. Il n’y avait d’autre solution que l’isolement. Le malade était donc « excommunié ». Il était exclu du camp ou de la cité.
Cette maladie redoutable était comme une image du péché, non par son origine mais par ses effets, la défiguration et la contagion. Nous, chrétiens, nous savons bien que l’image de Dieu en nous est abîmée par le péché. Il provoque une défiguration bien plus grave que celle de la lèpre. Notre complicité dans le péché est pire que la contagion de cette maladie. Il se propage bien plus vite.
Mais avec Jésus, le mal n’a pas le dernier mot. Il ne craint pas de braver les interdits en touchant le lépreux. Cette liberté qu’il prend a sa source dans son amour pour Dieu et pour le prochain. C’est un amour sans frontière qui ne craint pas de bousculer les règlements. C’est ainsi qu’un jour, Jésus guérit un infirme le jour du Sabbat. Il explique à tous que le Sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. C’est dans le même esprit que saint Augustin donne ce conseil :« Aime et fais ce que tu veux. ». La liberté est servante de l’amour. C’est l’amour qui la rend authentique et vraie.
Quand l’amour n’est entravé par rien ni personne, c’est lui qui devient contagieux. Et c’est ce qui arrive. Non seulement Jésus n’est pas contaminé par la lèpre mais c’est lui qui contamine le lépreux. L’humanité de Jésus est porteuse de vie divine. Elle est instrument du salut. Sa sainteté agit dans toute la race humaine. En touchant le lépreux, il met sa chair saine en contact avec la chair pourrie de l’excommunié.
Du coup, c’est cette humanité qui est contaminée par la vie, la santé et la sainteté de Dieu. La contagion est inversée.Elle a joué dans le sens contraire. C’est la santé qui met en péril la maladie, la vie qui contamine la mort. L’amour l’emporte sur la haine. Voilà une bonne nouvelle pour nous aujourd’hui. Comme ce lépreux, nous pouvons nous approcher de Jésus et le supplier : « Seigneur, prends pitié ! » Et il sera toujours là pour nous dire : « Je le veux, sois purifié. »
On a dit que Jésus semble le premier étonné en découvrant la puissance de l’amour qui l’habite. Il demande impérativement au lépreux guéri de garder le secret. Mais nous savons bien qu’un secret c’est quelque chose qu’on ne dit qu’à une personne à la fois. Au bout d’un certain temps, tout le monde finit par le connaître. Si Jésus donne cette consigne c’est parce qu’il craint l’admiration des foules. Il ne veut pas qu’on le prenne pour un faiseur de miracles. Il ne cherche pas à faire du merveilleux pour en mettre plein la vue. Sa mission première c’est de « chercher et sauver ceux qui étaient perdus. »
L’homme a donc été purifié. Sa lèpre a disparu. Il ne sera plus un exclu. Son être profond est réorienté et réhabilité. Il ne lui reste plus qu’à rencontrer le prêtre pour être réintégré dans sa communauté.Le grand message de cet Évangile c’est un appel à nous laisser toucher par cet amour infini du Christ.Devant lui, nous nous reconnaissons défigurés par le péché. Mais il ne se lasse jamais de nous accueillir et de nous pardonner. Son amour pour nous dépasse infiniment tout ce que nous pouvons imaginer.
Saint Paul a passé une partie de sa vie à persécuter les chrétiens. Mais il s’est laissé toucher par lui sur le chemin de Damas. Il s’est efforcé de l’imiter. Avec lui, la bonne nouvelle a été annoncée à tous ceux qui étaient loin de Dieu. Les païens sont introduits dans la communauté au même titre que les autres. Comme Paul et bien d’autres après lui, nous avons à réorienter notre vie vers le Christ. Le Carême qui s’annonce pour mercredi prochain nous donnera l’occasion de nous mettre en chemin et de tomber à genoux. Nous ferons nôtre cette prière : « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Oui, que toute notre vie soit imprégnée de ton amour afin que nous puissions le communiquer à tous. Amen !
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.La ville entière se pressait à la porte.Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.
Les textes liturgiques de ce dimanche nous parlent de la souffrance. L’Évangile nous montre la réponse de Jésus à celui qui souffre. Il est venu pour que tous les hommes aient la vie en abondance. Il rejoint chacun là où il en est.L’Évangile de ce jour commence par la guérison de la belle-mère de Pierre. Il la prend par la main et la fait lever. C’est l’image de ce qu’il veut faire pour nous. Nous sommes souvent paralysés par la fièvre du péché, de la rancune et de l’orgueil sous toutes ses formes. Mais le Seigneur Jésus nous rejoint. Il nous remet debout pour que nous puissions nous mettre su service de nos frères. S’il nous redonne la santé de l’âme et du corps, c’est pour que nous puissions redonner de l’espoir et de l’amour autour de nous.
Le soir venu, on amène à Jésus de nombreux malades et possédés. Saint Marc nous dit que « la ville entière se presse à sa porte ». Avec une attention infatigable, Jésus se met au service de ces malades et de ces possédés. Il soigne un grand nombre de malades et chasse beaucoup de démons. Mais il y a une chose très importante qu’il ne faut surtout pas oublier : le Christ ne se contente pas de guérir des malades. Son but premier c’est de sauver tous les hommes. Un jour il a dit que le Fils de l’Homme est « venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus ». Nous pensons aux malades qui reviennent de leur pèlerinage à Lourdes. Tous ne sont pas guéris. Mais ils nous disent qu’ils ont été transformés par cette rencontre avec le Seigneur.
Suite à cette journée extraordinaire, Jésus aurait pu se mettre en avant pour montrer sa puissance. Or c’est exactement le contraire qui se passe. Il se retire dans un lieu désert pour prier. Il a besoin de ce cœur à cœur avec le Père. Ses amis le retrouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche ». « Tout le monde… » ce sont les pêcheurs du lac, les paysans, les malades, les estropiés, ceux et celles qui attendent d’êtres guéris… Mais qui cherchent-ils ? Celui qui les console et les guérit ? Celui qui chasse les démons ? Celui qui répond à leurs besoins immédiats ? Ce que Jésus voudrait leur offrir est bien plus grand et bien plus beau. Il s’agit de la Vie Eternelle. Son grand désir, c’est de rassembler tous les hommes dans son Royaume.
En ce jour, le Seigneur nous invite à le rejoindre dans ce « lieu désert » pour un temps de prière. Nous lui confions tous ceux et celles qui sont douloureusement éprouvés par la souffrance et la maladie. Nous prions également pour tous ceux qui les accompagnent. Et comme pour la belle-mère de Pierre, cette rencontre avec le Seigneur nous permettra de repartir en tenue de service. Avec Jésus, c’est la bonne nouvelle qui est annoncée à tous les désespérés du monde. En communion avec tous les chrétiens du monde entier, nous supplions le Seigneur :« O Seigneur, guéris-nous. O Seigneur, sauve-nous. Donne-nous la paix. »
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.
Les textes bibliques de ce dimanche nous annoncent une bonne nouvelle qui vient raviver notre espérance. Il y a des jours où nous en avons bien besoin. Quand tout va mal, nous pouvons nous tourner vers le Seigneur ; nous pouvons compter sur sa présence et son amour. Son grand et unique souci c’est de sauver toute l’humanité.
L’Évangile nous rapporte la première prédication de Jésus. Il est LE prophète qui enseigne avec autorité. Jésus est d’abord un enseignant. Il est venu nous révéler le Père et nous enseigner le sens des Écritures.En face de lui, nous sommes appelés à devenir des disciples, des gens qui l’écoutent et le suivent. Je ne me fabrique pas MA religion ; je ne me fabrique pas un Dieu comme ça m’arrange. Je me mets à l’écoute de Jésus qui enseigne.
L’Évangile insiste sur ce point :Jésus enseigne avec autorité. Il est le Verbe du Père, la Parole de Dieu.Il n’a à se référer à personne d’autre. En lui, habite la plénitude de la divinité. Par rapport aux scribes et aux pharisiens de son temps, c’est tout-à-fait nouveau. Dans leur enseignement, ils se contentaient de répéter ce qui avait été dit avant eux : « Rabbi Untel, bénie soit sa mémoire, disait que… » Avec Jésus, il n’en est pas ainsi : sa seule référence, c’est le Père.
Dans la synagogue, il y avait un homme qui était possédé par un esprit impur. Cet esprit ne l’a pas empêché de venir à la synagogue pour écouter l’enseignement de Jésus. Il ne nous empêche pas non plus d’aller à l’église. Un esprit impur, c’est un esprit qui nuit à notre intégrité. Il nous empêche d’être complètement donnés à Dieu. Nous n’entendons que ce que nous avons envie d’entendre. Et nous n’acceptons pas d’être remis en cause. « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? » Autrement dit, « pourquoi viens-tu nous déranger ? » Cet Évangile doit être reçu comme un appel à la foi. Cela doit être une adhésion amoureuse et pas seulement une simple connaissance.
Accueillons cet Évangile comme une bonne nouvelle : Jésus est venu pour nous débarrasser de tout ce qui nous empêche d’être nous-mêmes, en particulier des esprits mauvais qui nous détournent de Dieu.Plus tard, il donnera ce pouvoir à ses disciples. La Parole de Dieu manifestée en Jésus est bien plus forte que tous les démons et tous les esprits mauvais. Avec lui, le mal ne peut avoir le dernier mot.
Comme autrefois dans la synagogue, le même Jésus rejoint les communautés réunies en son nom dans toutes les églises du monde. Il nous fait entendre sa Parole. Il vient nous libérer de toutes nos possessions. Ouvrons-nous à cette Parole qui guérit d’elle-même. Avec lui, nos actes et toute notre vie deviendront conformes à cette parole. En accueillant le Christ libérateur, nous pourrons chanter avec plus de force : « Ta Parole, Seigneur est vérité, et ta loi délivrance. »Amen !
Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs.Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets.Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.
Quand nous entrons dans une galerie marchande ou un centre commercial, nous repérons des enseignes : « clés minute », « talon minute ». C’est ainsi que certains services sont assurés immédiatement pour répondre à l’urgence. Or voilà que la liturgie nous présente des « conversions-minute » pour répondre à des urgences spirituelles.
Dans l’évangile de saint Marc, nous assistons également à une « conversion-minute ». Ce retournement n’est pas dû à une menace mais à l’annonce d’une bonne nouvelle : « les temps sont accomplis. Le Règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » C’est alors l’appel de Simon et André : « Venez derrière-moi. »Aussitôt, Simon et André laissent tout, leurs filets, leurs barques, leurs familles. Et ils partent derrière Jésus. Un peu plus tard, c’est Jacques et Jean qui répondent à son appel.
Nous remarquons le mot « aussitôt » qui revient deux fois dans ce récit. On est dans l’urgence. Il est urgent d’appeler car « le Royaume est tout proche ». C’est aussi l’urgence de répondre pour devenir « pêcheur d’hommes ». Cette pêche n’est pas une capture mais un sauvetage. Il s’agit de ramener les hommes vers la vraie vie. Avec Jésus et comme lui, nous avons à « crier l’Evangile ». Notre Dieu veut se faire connaître de tous les hommes. Il veut les rassembler tous dans son Royaume. Qui que nous soyons, nous sommes son bien le plus précieux.
En ce dimanche 25 février, c’est la fête de la « conversion-minute » de Saul sur le chemin de Damas. Après trois jours de jeûne, cet homme qui persécutait les chrétiens a été baptisé par Ananias. Par la suite, il est devenu un prédicateur flamboyant de Jésus Christ et de son Evangile. Il y avait urgence pour Paul et pour le monde.
Des « conversions-minute », nous en trouvons tout au long de l’histoire chrétienne. Nous pensons à saint Augustin et à Charles de Foucauld qui ont passé une première partie de leur vie dans la débauche. Et aujourd’hui encore, des gens qui étaient loin de Dieu se mettent en route vers le baptême et la confirmation. C’est le cas aussi de nombreux persécuteurs qui se convertissent à Jésus Christ comme Paul sur le chemin de Damas. Cette conversion les a obligés à rompre avec leurs familles et leurs relations. Mais ils sont heureux car cette rencontre avec le Christ a changé leur vie.
En ce dimanche 25 janvier, nous clôturons la semaine de prière pour l’unité des chrétiens ; nous prions en communion avec nos frères et sœurs de différentes confessions. Cette prière doit nous conduire vers une conversion du regard que nous portons sur les autres. Nous nous découvrons tous frères et sœurs, tous membres de la même famille de Dieu. Ce qui doit guider notre vie c’est l’amour que le Seigneur met en nous. En ce jour, nous faisons nôtre cette prière du psaume :« Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur ».