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Méditation

La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5

Verset à méditer

Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20

Méditation

Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3

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Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour : 14.03.2020
784 articles


MEDITATION

Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28

Verset biblique

A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68

Méditons

Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8

Jésus la vie

Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10

Le jour du Seigneur

3ièm Dimanche pâques: Tu es là avec nous Seigneur

3ièm Dimanche pâques: Tu es là avec nous Seigneur

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau.Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres.Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur.Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. »

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Dimanche dernier, l’Évangile nous a parlé du passage à la foi de l’apôtre Thomas. Il est passé d’une foi qui demande des preuves à une foi qui dit : « Mon seigneur et mon Dieu ». Aujourd’hui, c’est de Pierre qu’il est question : au départ sa foi 0_7b42c_9b4e4bdf_orig.gifétait très volontariste ; aujourd’hui elle devient une réponse à la confiance que Jésus lui témoigne.

 

Tout commence par une décision d’aller à la pêche, une pêche qui s’est avérée infructueuse. C’est dans cette situation d’échec que Jésus rejoint ses disciples. Il leur fait recommencer leur pêche ; et là, le résultat dépasse toutes leurs espérances. L’Évangile nous parle de 153 poissons. Ce chiffre correspond au nombre d’espèces de poissons connues à cette époque. Il vient symboliser l’autorité et la mission universelle des apôtres. Pierre sera confirmé dans sa mission de pêcheurs d’hommes. Mais il devra comprendre que le principal travail c’est Jésus qui le fait. Et c’est toujours vrai pour nous aujourd’hui : il est à l’œuvre ; nous, nous ne sommes que les manœuvres.

 

Pierre était un homme très fougueux. Il devra accepter qu’un autre que lui-même dirige sa vie. C’est Jésus qui a l’initiative. Il ne demande qu’une chose à Pierre, c’est de l’aimer plus que tous les autres disciples et être prêt à souffrir pour le suivre. Lui-même, qui avait renié son Maître trois fois de suite, se trouvait dans une situation très inconfortable. Mais Jésus va lui offrir d’en sortir ; Pierre va pouvoir lui dire trois fois de suite son amour ; Jésus fera de lui le berger de son troupeau.

 

La miséricorde du Christ n’a pas changé. Elle nous est offerte à tous. Quand tout va mal, il est là sur le rivage. Bien souvent, nous ne le reconnaissons pas. Pour le reconnaître, il faut avoir fait le passage de la foi pascale, comme Thomas et comme Pierre. Si nous sommes trop 11646780_386537931554667_128603512_n.gifencombrés par nos soucis et par tout ce qui nous retient loin de lui, nous serons incapables de le reconnaître.

Mais la miséricorde du Christ ne connaît pas de limites. Il est toujours là où nous en sommes pour raviver notre espérance. Comme Pierre nous somme invités à plonger et à lui faire confiance sur parole. Avec lui, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cette foi qui nous anime. C’est à tous les hommes  du monde entier que le Christ ressuscité veut manifester sa miséricorde. Lui-même nous a dit qu’il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. S’il a donné sa vie sur la croix, c’est pour nous et pour la multitude.

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Le grand message de ces lectures bibliques de ce dimanche c’est que le Christ ressuscité est toujours là, même si nous ne le voyons pas. Il nous rejoint au cœur de nos vies, de nos doutes et de nos épreuves. Quand tout va mal, il est là. Il vient nous pardonner et nous faire renaître à la confiance. Avec lui, nous pouvons repartir pour une vie renouvelée. La nourriture qu’il nous propose pour refaire nos forces, ce n’est plus du poisson grillé, mais son Corps et son Sang. Comme Pierre, nous sommes confirmés dans l’amour ; nous sommes envoyés pour en être les témoins et les messagers.

 

Avec tous les chrétiens  du monde entier, nous recevons cette mission : « Allez-vous en sur les places et sur le parvis ! Allez-vous en sur les places y chercher mes amis… »

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2ièm Dimanche pâques: Dimanche de la miséricorde

2ièm Dimanche pâques: Dimanche de la miséricorde

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre.Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

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« Dimanche de la Miséricorde… »Parlons-en ! Nous vivons dans une société qui est sans pitié pour ceux qui, à un moment donné, ont fait preuve de faiblesse. Malgré les efforts qu’ils font pour s’en sortir, on continue à les enfoncer. On leur rappelle leur passé, on le leur laisse aucune chance. Ils continuent à être considérés comme irrécupérables. Chacun de nous peut penser à toutes les paroles et aux écrits qui peuvent causer bien plus de dégâts que des coups. C’est toute une vie qui finit par être brisée.

Or voilà que l’Évangile de ce 2ème dimanche de Pâques nous parle de miséricorde. Rappelons-nous : Jésus venait d’être trahi par ses plus proches amis. Tous sauf Jean l’ont abandonné. Ils l’ont laissé seul face à la violence et à la mort. Ils avaient trop peur d’être arrêtés et condamnés en même temps que lui. C’est aussi pour cette raison qu’après la mort de leur Maître, ils se sont cachés et enfermés en un lieu secret. Pour eux, c’était une question de vie ou de mort.

C’est alors que Jésus les rejoint là où ils en sont. Et ses premières paroles sont un message de paix. Il aurait pu leur rappeler leur abandon, leur manque de foi, leur infidélité. Pierre avait même renié Jésus. Trois fois de suite, il avait dit qu’il ne connaissait pas cet homme. Mais Jésus ressuscité n’a pas cherché à le punir ni à lui faire des reproches. Il  n’a pas exigé des excuses.  Bien au contraire, sa grande préoccupation a été de pacifier leur cœur. Il porte sur eux un regard miséricordieux. Tout l’Évangile nous le montre relevant celui qui est tombé. Il veut le libérer de ce mal dans lequel il s’est enfoncé. Lui-même a dit, un jour, qu’il était venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus.

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Dans un deuxième temps, Jésus montre ses plaies à ses disciples, celles de ses mains, de ses pieds et de son côté. Il ne les montre pas comme un reproche mais comme une preuve d’amour. Jésus a été « blessé d’amour ». C’est en contemplant ses blessures que nous comprenons à quel point Dieu nous aime. « Là où le péché a abondé, l’amour a surabondé » (Saint Paul aux Romains). Nous n’aurons jamais fini de rendre grâce pour cet amour inépuisable qui est en Dieu.

Voilà un message de la plus haute importance paquesgif.gifpour nous aujourd’hui. Nous reprochons à l’autre les blessures qu’il nous a faites. Parfois, cette rancune dure des mois et des années. On se dit que rien ne pourra effacer ce mal dont nous avons été victimes. Mais Jésus ressuscité nous apprend un amour bien plus fort que toutes les traces infligées. Avec lui, ces traces deviennent le signe d’un amour qui se laisse toucher. Elles nous montrent à quel point Jésus nous a aimés : « Le Seigneur nous a aimés comme on n’a jamais aimé… Son amour était si fort qu’il en mourut sur une croix. »

 

En continuant la lecture de cet Évangile, nous découvrons que Jésus fait une chose encore plus incroyable : il envoie ses disciples en mission. Il aurait pu dire : « Non, je ne peux pas compter sur eux… ils ne sont pas fiables. » Or voilà que, malgré leur trahison, il leur redit toute sa confiance. Il leur donne son Esprit Saint. Et surtout, il les institue comme ministres de son pardon. Il aurait pu commencer par régler ses comptes. Il aurait pu également vérifier s’ils avaient bien compris la leçon. Rien de tout cela, bien au contraire : il s’adresse à des pécheurs pour leur confier ses richesses. Il les envoie pour donner son pardon. La miséricorde ne connaît pas la méfiance ni la prudence. Elle espère contre toute espérance.

C’est grâce à cette rencontre avec Jésus que les apôtres ont pu annoncer la bonne nouvelle. Les grands témoins de la foi sont des pécheurs pardonnés.

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Nous avons tous besoin de réapprendre à vivre de cet amour miséricordieux qui est en Jésus. Et surtout, nous sommes envoyés pour en être les témoins et les messagers dans ce monde qui en a bien besoin. Beaucoup ne connaissent pas la miséricorde. Les coupables sont enfoncés dans la honte et l’échec. Nous, chrétiens, nous sommes invités à nous ajuster à Jésus qui veut à tout prix sauver tous les hommes, même ceux qui ont commis le pire. Comme il l’a fait pour les disciples,il nous envoie. Mais le principal travail, c’est lui qui le fait. Il est à l’œuvre ; nous, nous ne sommes que les manœuvres.

Pour conclure, voici une parole du pape François : « Dieu ne se lasse jamais de pardonner… le problème, c’est que nous, nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous lassons de demander pardon. Dieu ne se lasse jamais de pardonner… Le nom de Dieu est Miséricorde ».

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« O Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre. » Qu’il soit avec nous pour annoncer au monde qu’un pardon est toujours possible.

Dimanche des Rameaux et de la Passion

Publié à 15:47 par neuvaines3 Tags : roman image centerblog gif vie moi monde bonne amour mort dieu douceur png
Dimanche des Rameaux et de la Passion

En ce dimanche des Rameaux nous voyons Jésus acclamé par les foules. Cette acclamation a été pour lui un "triomphe" bien modeste aussitôt contesté. La gloire pleinement réalisée Seigneur1023.gifpour Jésus a été son entrée dans la Jérusalem du ciel le jour de son Ascension. C'est à cette gloire que nous sommes tous appelés. Le Christ mort et ressuscité nous en ouvre le chemin. En participant à la procession avec des rameaux en main, nous tentons, maladroitement de célébrer Celui qui est le "Seigneur de gloire". Il ne s'agit pas seulement d'un geste liturgique. Ce qui glorifie le Seigneur, c'est d'en faire le "Roi" de nos vies. C'est un appel à vraiment écouter sa parole et à nous laisser guider par lui. Ses Paroles sont celles de la Vie éternelle.

Le Christ a voulu pour lui le chemin de l'obéissance et du dépouillement. Il s'en est remis totalement à son Père. C'est en passant par ce chemin qu'il est devenu pour l'univers entier le "Seigneur de gloire. La plénitude où Dieu nous convie passe par ce même chemin. C'est un appel de Jésus lui-même : "Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive." La violence s'est déchaînée contre Jésus. Mais lui, il répond par l'amour. Dans sa Passion, il a triomphé du mal et de la mort par la douceur et la compassion. C'est cela la victoire de la Croix.

Nous vivons dans un monde qui souffre de la montée de la violence : actes terroristes, persécutions contre h2f1f78f.pngles chrétiens, insécurité dans certains quartiers, violences dans les écoles, les collèges, les lycées. Aujourd'hui, nous recevons cet évangile comme un appel à lutter positivement pour la vie, pour l'éducation et pour la paix. Le Christ nous montre que seul l'amour peut détruire la haine. La Passion selon Saint Luc est un appel très fort à la réconciliation. C'est la Bonne Nouvelle d'un amour qui pardonne et qui nous invite à recevoir le pardon que Dieu nous offre en son Fils. Tournons-nous vers la Croix du Christ. Comme lui nous implorons le Pardon du Père pour tous les hommes de notre temps : "Père, pardonne-leur !".Laissons-nous toucher par cette prière pour devenir à notre tour des témoins de la miséricorde de Dieu.

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5è Dimanche carême: Jésus veux nous libérés et nous sauvés

Publié à 11:43 par neuvaines3 Tags : png blog moi image centerblog gif vie monde amour femme dieu internet femmes pouvoir
5è Dimanche carême: Jésus veux nous libérés et nous sauvés

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers.Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

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Les textes bibliques de ce dimanche nous révèlent un Dieu libérateur et sauveur.

Dans son Evangile, saint  Jean nous parle de la miséricorde qui libère. Il nous raconte le procès sn_JJW_candleholder-blog-preview.pngde cette femme coupable d’adultère. Ses accusateurs sont des scribes et des pharisiens, des experts de la loi de Moïse, des personnes reconnues pour leur ferveur religieuse. D’après la loi de Moïse, cette femme devait être lapidée. Mais s’ils se tournent vers Jésus, c’est d’abord pour le piéger. S’il refuse de la condamner, il ne respecte pas la loi de Moïse. Et s’il la condamne, il est en contradiction avec la miséricorde qu’il prêche.

 

Mais leur propre manœuvre se retourne contre eux : Jésus ouvre un nouveau procès, celui des accusateurs : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. » Et voilà que chacun est renvoyé à sa propre conscience. Devant Dieu, personne n’est sans péché. D’une manière ou de l’autre, nous sommes tous coupables.

 

En lisant cet Evangile, nous pensons à tous les scandales, petits ou grands. Certains sont connus seulement de l’entourage familier. D’autres sont répandus par la Presse, la télé et Internet. Alors les langues vont bon train. Bien sûr, on ne lapide plus les pécheurs et les pècheresses. Mais on ricane, on dénonce celui qui a fauté ; on l’enfonce dans sa mauvaise réputation. On ne lui laisse aucune chance de s’en sortir.

 

C’est alors qu’il nous faut revenir à l’Évangile de ce jour : « Que celui qui n’a jamais péché soit le premier à lui jeter la pierre ». Jésus veut nous faire comprendre que nous sommes tous pécheurs, tous solidaires dans le péché. Avant de faire la leçon aux autres, nous avons besoin d’enlever la poutre qui est dans notre œil. Cette poutre, c’est l’orgueil et le mépris à l’égard de ceux qui ont fauté. Tout cela nous empêche d’accueillir l’amour qui est en Dieu. Nous ne devons jamais oublier que le Christ est venu chercher et sauver tous les pécheurs, même109241303.gifceux qui ont commis le pire. Il veut nous ouvrir à tous un chemin d’espérance.

 

Comprenons bien : le péché est un mal qu’il faut combattre et rejeter. Mais le pécheur c’est quelqu’un qu’il faut guérir et sauver. Il a besoin d’être aidé pour qu’il puisse retrouver sa place dans la communauté des chrétiens. La vie chrétienne est un combat contre toutes les forces du mal. Mais pour ce combat, nous ne sommes pas seuls : Jésus est avec nous. Il ne nous enferme pas dans le péché que nous avons commis. Il sait que nous valons mieux que ça. Mais parce qu’il nous aime, il nous dit : « Va, et désormais ne pèche plus ! » Nous sommes faits pour l’amour, la liberté et la miséricorde. Nous sommes envoyés pour en être les témoins et les messagers dans ce monde qui en a tant besoin.

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En ce jour, nous sommes venus à Jésus avec le désir d’accueillir sa parole et de nous laisser transformer par elle. Il peut changer nos cœurs de pierre en cœurs de chair. C’est avec lui que nous trouverons la joie d’aider, de soutenir, de consoler et d’aimer. Que sa Parole soit lumière pour notre monde et que son amour apaise ceux qui souffrent. Amen !

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4ièm Dimanche carême: le Seigneur nous attend

4ièm Dimanche carême: le Seigneur nous attend

En ce temps-là,  les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

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En ce 4ème  dimanche du carême, nous sommes tous appelés à la joie. Le prophète Isaïe nous y invite : « Réjouissez-vous avec Jérusalem. Exultez avec elle vous tous qui jesus5-1.gifl’aimez. Avec elle, soyez dans l’allégresse, vous qui portez son deuil. » La raison de cette joie, c’est la découverte progressive du monde de Dieu, le monde dans lequel Dieu nous appelle tous à vivre.

Le monde nouveau est déjà né. Ce monde c’est celui de la réconciliation et de la paix ; c’est le monde du pardon mutuel et de la tolérance ; c’est le monde du partage fraternel. Tel est le monde de Dieu. Pour y entrer, Le Seigneur nous invite à nous laisser réconcilier avec lui et entre nous. Dieu qui nous manifeste sa miséricorde nous demande d’être miséricordieux avec tous ceux et celles qui nous entourent. Nous sommes sauvés en Jésus et nous travaillons à ce salut qui vient.

 

Mais pour cela, il nous faut encore redécouvrir le vrai visage de Dieu. L’évangile de ce jour va nous y aider. C’est la parabole du fils prodigue. Nous avons entendu l’histoire de ce garçon qui réclame à son père sa part d’héritage. Un fils qui part loin de sa famille et qui coupe toute relation avec elle, c’est un drame. Il ne peut plus participer aux joies et aux peines des665ba519798b36d6a477b09716071f68.jpg siens parce qu’on ne sait plus où le joindre. Nous connaissons tous des familles qui vivent ce drame.

 

Ce fils dont nous parle l’Évangile part donc pour un pays lointain. Il dépense toute sa fortune dans une vie de débauche. Il finit par la pire déchéance pour un juif : garder les cochons, ces animaux impurs d’après la loi. Nous pensons aujourd’hui à tous ceux et celles qui se retrouvent à la rue ou en prison. Ce fils prodigue décide donc de revenir vers son père. Ce retour n’est pas dû à une vraie contrition mais à la faim qui le tenaille. Comme le père de la parabole, Dieu fait le premier pas vers nous. Il nous offre son pardon gratuit. Tel est le monde de Dieu, un Dieu qui nous accueille tels que nous sommes, avec nos lèpres et nos souillures, sans nous juger. Il est absolument bouleversé par le mal que nous nous faisons à nous-mêmes.

 

La grande joie de notre Dieu c’est de nous guérir et de nous accueillir. Il est incapable d’en vouloir à ses enfants, quoi qu’ils aient fait. Dieu est miséricorde. Il n’est que miséricorde, même pour le pire des hommes, ou plutôt celui qui a commis le pire. Nous sommes tous aimés de Dieu. Son Royaume est offert à tous. Il nous appartient de le dire et le redire à ceux qui ne le savent pas.

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Il est urgent pour nous d’entrer dans ce monde de Dieu, monde de la miséricorde, de la gratuité et du pardon. Nous ressemblons trop souvent au fils aîné qui se contente de servir son père comme un simple salarié. Au lieu d’accueillir son frère il le juge et le condamne. Au premier abord il a raison : ce frère a fauté ; il a déshonoré sa famille ; il doit assumer les conséquences de ses actes.

 

Mais Dieu ne voit pas les choses ainsi. Sa grande joie c’est d’abord de retrouver son enfant : « il était mort, il est revenu à la vie. Il était perdu et le voilà retrouvé ! Entre donc dans la joie de ton père ! ». Ce carême de l’année jubilaire nous est proposé comme un temps fort pour expérimenter et célébrer la miséricorde de Dieu.

Entrons dans la joie du pardon et de la réconciliation où l’on oublie le passé. Puissions-nous accueillir cette joie que Dieu nous offre et nous ouvrir à son Royaume.

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3ièm Dimanche carême: Convertissez-vous !

Publié à 11:36 par neuvaines3 Tags : gif dieu image centerblog vie monde amour mort message
3ièm Dimanche carême: Convertissez-vous !

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

TAnim_385f6d1acbaba7b41ab9cfa4c7352f36.gifTout au long de ce temps du carême, nous continuons notre marche vers Pâques. Et nous le faisons à la lumière de la Parole de Dieu.

4PRR5UVUKhbYHhjM3yKNEJsF9rU.gifDans l’Évangile de ce jour, Jésus nous recommande de vraiment nous engager sur le chemin de la conversion. Pour nous y aider, il part des événements de la vie : l’accident absurde, les catastrophes, les guerres fratricides qui ne provoquent que destruction est mort. À l’époque, on pensait que tous ces malheurs étaient une punition de Dieu. Jésus refuse cette interprétation encore aussi répandue. Nous avons tous entendu cette question : « Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour souffrir ainsi ? » Le Christ précise que le malheur est un avertissement pour nous tous et non le signe d’une culpabilité particulière.

Dans cet Évangile, Jésus nous adresse un message important : c’est nous qui avons à nous remettre en cause. Les événements de la vie sont le signe que Dieu nous parle pour nous appeler à la conversion. Ce n’est pas le péché qui entraîne la condamnation mais le refus de se convertir : « si vous ne vous convertissez pas, vous périrez comme eux. » Non, ce n’est pas une menace, ce n’est pas Dieu qui va nous faire périr, c’est nous qui allons à notre perte. C’est pour cela que le Christ nous demande de ne pas remettre à demain notre conversion.

 

La violence de Jésus, c’est celle de son amour miséricordieux. Il ne peut supporter que les hommes courent à leur perte. Il dénonce ce qui est le vrai mal de l’homme. Il nous rappelle à temps et à contretemps qu’il ne peut y avoirSmiley2520Heart2520Bouquet.jpg de compromission entre Dieu et le péché. Rester dans le péché c’est se condamner à une mort bien plus grave que celle qui est donnée par le glaive des soldats de Pilate. Mais le Christ Jésus est toujours là : il est celui qui a été envoyé par le Père pour guérir et sauver tous les hommes. Supplions-le de nous guider sur le chemin d’ une vraie conversion durant ce carême.

Cet évangile se termine par la parabole du figuier : ce dernier ne porte pas de fruit et son maître envisage de l’arracher. Jésus condamne le fruit pourri mais aussi l’absence de fruits. Mais le vrai vigneron est un passionné qui aime vraiment sa vigne. C’est encore plus vrai pour Jésus : il n’est pas venu pour les justes mais pour les pêcheurs. Tout au long de l’Évangile selon saint Luc, nous pouvons lire les paroles de la miséricorde ; elles nous disent toutes qu’il aime les pêcheurs ; il nous aime tous. Il ne faut pas opposer la miséricorde et l’exigence. Le carême est toujours le temps de la sincérité du cœur, le temps de l’amour vrai, de l’amour pour la vie.

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Face à ce mal qui accable notre monde, nous voulons choisir l’amour, nous voulons changer notre cœur, le retourner, le convertir. La Vigne c’est le peuple d’Israël, c’est nous aujourd’hui. Sans l’amour, sans la conversion, nous sommes comme le figuier qui ne porte pas de fruit. Mais quand nous ne portons pas de bons fruits, Jésus ne nous dit pas : « il n’y a rien à faire ! Je t’abandonne ! » Jésus prend patience. Il veut nous aider à porter des fruits nouveaux. Il s’engage à tout faire pour nous y aider. Il fait sans cesse le premier pas vers nous, mais rien n’est possible si nous ne répondons pas à cet amour libérateur.

 

 

En ce jour, nous faisons notre la prière du psaume 94 : « Aujourd’hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. »

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2ièm Dimanche carême: Jésus, La lumière du monde

Publié à 11:52 par neuvaines3 Tags : roman image centerblog gif vie dieu heureux message solidarité
2ièm Dimanche carême: Jésus, La lumière du monde

Environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »  Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

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Le carême est le temps de l’alliance. Dieu se révèle et nous fait vivre de sa vie. L’Évangile nous montre Jésus qui se retire sur la montagne pour prier. Saint Luc nous le présente comme l’homme de la prière. Nous en avons de nombreux témoignages dans son Évangile. Le dialogue avec son Père est permanent et jesus.gifnaturel.Pendant que Jésus est en prière sur la montagne, son visage apparaît tout autre ; ses vêtements deviennent d’une blancheur éclatante : c’est la couleur de la gloire, la couleur de la résurrection.

Jésus n’est pas seul : deux hommes s’entretiennent avec lui, eux aussi dans la gloire : Moïse et Élie qui représentaient la loi et les prophètes. Ils parlent de son « exode » comme dit saint Luc, qui va se réaliser à Jérusalem. C’est une allusion à la passion de Jésus qui aura lieu à Jérusalem. Les trois disciples sont saisis d’effroi par cette vision extraordinaire. Ils n’ont plus qu’une envie, c’est de demeurer là :« il est heureux que nous soyons ici : dressons trois tentes ».

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C’est alors que survient la nuée, signe de la présence de Dieu ; la voix du Père se fait entendre :« celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le. »Après avoir parlé de multiples manières, par la loi et les prophètes, c’est en lui, son Fils« que Dieu parle auxjesus.gifhommes et se révèle à eux ». La parole de l’Ancien Testament s’efface, elle s’accomplit en Jésus. La nuée, signe de la présence de Dieu, peut elle-même se retirer. Le signe de la présence de Dieu c’est désormais son Fils Jésus. Celui qui le voit voit le Père.

Cet Évangile ainsi que les deux premières lectures nous adressent un message très important: Nous y trouvons une invitation à renouveler notre engagement à nous laisser conduire par sa Parole, à le suivre en toute chose, à laisser toute notre vie s’illuminer de la clarté de Pâques.

En ce deuxième dimanche du carême, nous contemplons Jésus transfiguré.Mais ce qui est merveilleux, c’est que cet événement nous fait entrevoir la beauté de notre vocation et de notre destinée. En Jésus, nous sommes devenus des fils et des filles du Père. Au jour de notre baptême, nous sommes entrés dans une vie nouvelle, celle de la résurrection.Pour le moment, elle n’apparaît pas clairement ; mais un jour, elle nous sera donnée en plénitude.

En ce dimanche nous accueillons la voix dujesus.gifPère qui nous invite tous à écouter son Fils bien-aimé. La réponse que nous donnerons nous transfigurera si elle répond au désir de Dieu. Toutes nos actions de carême participent à ce vaste mouvement de transfiguration. Cela peut se manifester par de nouvelles formes de jeûne, par la maîtrise de notre équilibre personnel; et en cette période difficile, nous n’oublions pas les gestes de partage et de solidarité.

Quelle que soit notre situation, le même conseil vaut pour tous: « celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Écoutez- le. »C’est la condition requise pour notre transfiguration.

Nous t’en prions seigneur : que ta parole vienne illuminer nos vies. Qu’elle nous donne de revenir à toi de tout notre cœur. Révèle à chacun cette promesse de bonheur et de vie que tu nous fais.

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1er Dimanche carême: tentation de Jésus au désert

Publié à 11:21 par neuvaines3 Tags : gif vie image centerblog moi monde amour société dieu pouvoir anges
1er Dimanche carême: tentation de Jésus au désert

En ce temps-là, après son baptême, Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désertoù, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.Le diable lui dit alors : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. »Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain. »Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre.Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux.Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. »Jésus lui répondit : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. »Puis le diable le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ;car il est écrit : Il donnera pour toi, à ses anges, l’ordre de te garder ;et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »Jésus lui fit cette réponse : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.

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Mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du carême. Quand on en parle, on pense souvent austérité, privation ; on se dit qu’il va falloir faire des efforts, avoir une face de carême. Ce n’est pas très réjouissant.

Heureusement pour nous, le carême c’est beaucoup mieux. Le carême c’est cette longue route vers la libération. Le Seigneur nous voit engagés sur des chemins de perdition. Il veut nous en libérer. Il veut nous conduire sur le chemin de la vraie vie.

 

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Dans l’Évangile, nous lisons le récit des tentations de Jésus au désert. En l’écoutant, nous pensons à notre société de consommation qui refuse les renoncements. Tant de publicités viennent nous tenter pour nous dire qu’on peut tout avoir : « achetez aujourd’hui, vous paierez dans trois mois »… Ou encore « mangez ce que vous aimez tout en perdant du poids… »

 Or voilà que dans l’Évangile, le démon pousse cette illusion à son comble : en plein désert, il lyjbbk93.gifpropose à Jésus de trouver la nourriture, les richesses, le pouvoir et une sécurité absolue. Cette tentation a été celle du peuple hébreu au cours de sa traversée du désert. C’est aussi la nôtre aujourd’hui : nous voulons vivre à l’aise, nous cherchons à dominer. Notre cœur n’est à l’abri d’aucune convoitise.

Mais Jésus ne se laisse pas dominer. Il fait le bon choix, celui de rester fidèle à Dieu. Le carême c’est précisément cette période de 40 jours pour renouveler ce bon choix. Nous sommes conduits au désert pour nous mettre face à face avec notre propre vie et face à face avec Dieu notre Père. Être fils de Dieu, c’est se laisser conduire par lui, c’est lui faire totalement confiance, c’est faire de sa volonté notre nourriture de chaque jour.

 

Cet amour qui est en Dieu est offert à tous ; en ce dimanche de la santé, nous nous laissons interpeller par le cri de tous ceux qui souffrent. Nous pensons à tous les malades mais aussi à tous les soignants. Et bien sûr nous n’oublions pas le cri douloureux des réfugiés qui fuient leur pays en guerre et celui des associations qui tentent de les aider. Ils sont nombreux ceux et celles qui crient leur souffrance devant ce mal qui les accable.

Et pourtant, si nous regardons vivre tant de soignants, tant de visiteurs et tant de famille, nous comprendrons : les uns et les autres font chaque jour l’expérience d’une résurrection : il ne s’agit plus de changer des pierres en pain ; ce sont désormais des cœurs de pierre qui deviennent des cœurs de chair. C’est leur vie qui est transformée par l’amour qu’ils apportent à tous ceux qui souffrent. En nous ouvrant à Dieu et aux autres le temps du carême nous invite à épuiser Satan et toutes ses tentations.

 Avec tous ceux qui, dans le monde de la santé, savent entendre le cri des souffrants, laissons le Christ guérir nos oreilles pour qu’elles soient toujours ouvertes à tous les cris de souffrance. Lançons-nous comme lui pour dire ensemble avec Dieu : « Quand l’homme appelle, moi, je lui réponds, je veux le libérer. »

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5è Dimanche ordinaire:la pêche miraculeuse

Publié à 11:10 par neuvaines3 Tags : gif dieu image centerblog moi monde homme enfants travail mort nuit loisirs
5è Dimanche ordinaire:la pêche miraculeuse

En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait lesfoules.Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. »En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.»Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

 

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Les textes bibliques de ce dimanche nous montrent comment Dieu appelle des hommes pour être ses messagers. L’Évangile nous parle de l’appel des premiers disciples. Pressé par la foule, Jésus a besoin d’être aidé. C’est important car il faut que le filet de la Parole atteigne tous les hommes. Cette aide, il va la Fairy-with-Dew.jpgdemander aux pêcheurs qui ont mis leurs barques à sa disposition. Il va d’abord les inviter à avancer au large et de jeter leurs filets pour prendre du poisson.

 

Simon qui avait peiné toute la nuit sans rien prendre répond à l’invitation du Maître : « Sur ta parole, je vais jeter les filets. » Simon joue gros sur la Parole de Jésus. Il joue son avenir mais il ne le sait pas encore. Un seul geste exécuté à la demande du Seigneur et le résultat est inespéré. Il doit même demander à ses compagnons de l’autre barque de venir l’aider sinon cette pêche extraordinaire aurait été perdue.

Aujourd’hui comme autrefois, le Christ nous invite à avancer au large. Comme Pierre, nous n’avons peut-être pas envie de quitter la rive de nos habitudes, le sol ferme de nos certitudes. Comme Pierre, nous avons peiné des mois et des années sans grand résultat. Nous nous sommes engagés dans nos paroisses, nos quartiers, nos lieux de travail et de loisirs. Mais nous constatons que nos églises se vident ; la plupart des jeunes n’y mettent plus les pieds. Nos petits-enfants ne sont pas baptisés.  Alors, on se dit qu’il faut s’organiser pour sauver ce qui peut l’être. On 4PRR5UVUKhbYHhjM3yKNEJsF9rU.gifne pense qu’à se protéger d’un monde qui nous ignore, nous ridiculise ou nous persécute.

 

Mais ce n’est pas cela que le Seigneur attend de nous : Ce qu’il nous demande, c’est d’avancer au large. Simon refait exactement ce qu’il a fait toute la nuit sans rien prendre. Mais cette fois, tout est changé car Jésus est à bord. Le bateau coule tellement il est chargé. La pêche miraculeuse, ça ne se fait pas tout seul : c’est une mission de toute l’Église. Mais il faut que Jésus soit à bord. Il doit être là pour commander la manœuvre, donner des ordres et se faire obéir. Il ne suffit pas d’avoir des plans bien élaborés ni d’utiliser les techniques les plus modernes. Le plus important  c’est de jeter les filets et de la faire avec foi « sur sa parole ». La pêche miraculeuse, c’est lui qui s’en charge. Le principal travail, c’est lui qui le fait dans le cœur de ceux et celles à qui nous annonçons la Parole.

Comme Isaïe et les apôtres Pierre et Paul, nous sommes tous appelés par le Seigneur. Il compte sur nous pour une mission bien précise. Il ne s’adresse pas nécessairement aux meilleurs ni aux plus saints. Il n’appelle pas que les enfants sages. Il peut venir nous chercher très loin et très bas. Les grands témoins de la foi sont des pécheurs pardonnés. Son appel est toujours le même : « Avance au large et jetez vos filets. » Avec ce qui est petit et faible, le Seigneur peut faire des grandes choses. L’important c’est d’être AVEC le Seigneur.

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En ce jour, nous te rendons grâces, Seigneur, car nous avons bénéficié de la pêche miraculeuse : le baptême nous a arrachés aux flots de la mort et nous  a hissés sur la barque ; nous sommes sortis de l’eau comme le Christ est sorti du tombeau. Et nous sommes envoyés à notre tour comme Isaïe et Simon-Pierre. Inspire-nous les paroles et les gestes qui nous permettront d’arracher nos frères aux flots de la misère et de nous mettre à ton service. Amen !

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4è Dimanche ordinaire: l'esprit du seigneur repose sur moi

Publié à 09:51 par neuvaines3 Tags : chez image centerblog gif vie monde bonne dieu texte livre lecture
4è Dimanche ordinaire: l'esprit du seigneur repose sur moi

En ce temps-là, dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d'Isaïe, Jésus déclara : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit surtoute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël;pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

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Les textes bibliques de ce dimanche nous parlent de l’appel que Dieu adresse à ses envoyés. Ce qu’il faut voir c’est qu’on ne s’institue pas prophète. On est choisi par Dieu.

L’Évangile nous révèle celui qui se présente à nous comme l’Envoyé de Dieu. Jésus se trouve à la synagogue de Nazareth, le village où il a passé son enfance. Il cite l’annonce qui a été faite par le prophète Isaïe. « L’Esprit du 4fa7bf82.gifSeigneur est sur moi… Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle… » Après avoir lu ce texte Jésus conclut : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Cela signifie qu’il se déclare comme le Messie envoyé par Dieu; nous imaginons la surprise des gens de son village : pour eux, il n’est que le fils du charpentier.

 

Comprenons bien : ce n’est pas l’annonce de l’Évangile aux pauvres qui pose problème. Ce que Jésus voudrait leur faire comprendre c’est qu’il est envoyé par un Dieu qui n’est le bien de personne. Il n’accepte pas de se laisser annexer par des gens de son village. Il se justifie en rappelant les événements racontés par l’Ancien Testament : la veuve de Sarepta et Naaman le Syrien était des païens. Ils ont su accueillir la grâce de Dieu mieux que les gens de son peuple. Le vrai Dieu n’est pas celui de quelques-uns mais de tous. Il aime les païens, les incroyants, les pécheurs, les ingrats. Nous ne pouvons pas être en communion avec lui si nous n’entrons pas dans son projet d’amour universel.

 

Le 3 janvier, nos célébrions la fête de l’Épiphanie. À travers les mages qui se rendaient au-devant de l’enfant Roi, c’est tous les peuples qui étaient appelés. Les étrangers, les païens ont toute leur place dans le cœur de Dieu. C’est cela que les habitants de Nazareth n’acceptent pas. Aujourd’hui comme autrefois, Jésus voudrait nous pousser à sortir de nos clivages, de nos clochers, de nos frontières. Il nous appelle tous à être disciples et missionnaires. La véritable Église de Jésus-Christ doit être ouverte au monde entier.

 

En méditant cet Évangile, nous découvrons que la Parole de Dieu manifeste sa puissance d’une 0_116830_50ea32_X5L.gifmanière inouïe. C’est sur lui, Jésus, que repose l’Esprit du Seigneur. Il est celui qui fait accéder les opprimés à la liberté, celui qui rend la vue aux aveugles. Il ne se contente pas d’interpréter les textes sacrés. Il est la Parole de Dieu en personne.

 

Les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à prendre position POUR le Seigneur. Ses paroles peuvent nous dérouter. Elles peuvent aller à contre-courant de l’esprit du monde. Mais elles sont « les paroles de la Vie éternelle ». Nous sommes tous envoyés pour en être les messagers. C’est une aventure passionnante, pleine de risques ; mais nous ne sommes pas seuls : l’Esprit du Seigneur repose sur nous. C’est avec lui que la bonne nouvelle portera du fruit.

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