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Date de création : 28.05.2009
Dernière mise à jour : 15.08.2012
5645 articles


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Artichaud aux crevettes

Publié à 11:10 par sincerity
Artichaud aux crevettes

Ingrédients de la recette :
5 artichauts
250 g de crevettes
3 cs d’huile d’olive
jus de limon
2 cs d’œufs de lombes
sel, poivre

 

Recette Artichauts aux crevettes :
Otez les premières feuilles des artichauts, enlevez le tige et épointez-les.
Coupez les feuilles internes, sans les rompre, de façon à obtenir des petites bols.
Mettez tout cela dans de l’eau à laquelle vous avez ajoutez une partie du jus de limon.
Entre-temps, faites blanchir dans de l’eau bouillante et salée les crevettes, égouttez-les et laissez-les refroidir.
Egouttez les artichauts.
Coupez en lamelles les feuilles et ajoutez les crevettes. Assaisonnez avec de l’huile, le jus de limon, saupoudrez avec le poivre et mêlez.
Remplissez la boule d’artichauts avec cette préparation et garnissez d’œufs de lombes.                                                                                                          



Les vertus de l'artchaud

Publié à 11:08 par sincerity
Les vertus de l'artchaud

Bienfaits
L'apport énergétique de l'artichaut est modéré (40 kcal/100 g), il se situe au même niveau que celui de la carotte.

Valeurs nutritionnelles
pour 100 g
Protides 2,1 g
Glucides 7.6 g
Lipides 0,1 g
Calories 40 kcal

Son apport minéral est très intéressant. L'artichaut est bien pourvu en potassium (385 mg/100 g) et en phosphore (95 mg/100 g).
De même, sa teneur en calcium (47 mg/100 g) et en magnésium (31 mg/100 g) est plus élevée que dans la plupart des légumes.
Tous ces minéraux étant souvent déficitaires et pourtant essentiels au bon fonctionnement de l'organisme.

L'artichaut apporte également un large éventail de vitamines, en particulier des vitamines du groupe B et de la vitamine C, anti-oxydante et anti-fatigue (8 mg/100 g, soit 10 % du besoin quotidien).

Sur le plan physiologique, il favorise les fonctions d’élimination urinaire et intestinale. Sa teneur élevée en potassium et inuline (glucide composé de fructose) le rend diurétique. Cependant, consommé en trop grande quantité, il peut provoquer des ballonements.

Enfin, il s'agit d’un aliment alcalinisant qui, comme beaucoup de végétaux frais, permet de rééquilibrer les effets acidifiants d’une alimentation riche en aliments carnés.
 

Dégustation
Choisissez un artichaut lourd et ferme, avec des feuilles cassantes. Si le haut des feuilles est noir, cela veut dire qu'il est cueilli depuis longtemps.
Les feuilles doivent aussi être bien serrées car, l'artichaut étant le bouton d'une fleur, des bractées ouvertes indiquent qu'il est trop mûr, donc dur et avec beaucoup de foin.

Conservez l'artichaut cru frais quelques jours en plongeant sa tige dans l'eau comme un bouquet.
Evitez de le conserver, même au frais, après cuisson car l'artichaut cuit s'oxyde rapidement, et peut donner naissance à des composés toxiques.
L'artichaut entier ou le fond seul peuvent être stérilisés dans une saumure. Pour les petits, on utilise souvent un mélange d'eau, d'huile d'olive, de citron et d'herbes aromatiques.
L'artichaut peut aussi se congeler. Dans ce cas, il faut le blanchir avant en mettant dans l'eau un peu de citron pour qu'il garde sa belle couleur verte.

Consommez l'artichaut jeune et tendre en gratin, en garniture d'omelette ou en beignets.
Le fond se sert surtout farci, en salade ou comme garniture de plat.
Le gros artichaut est souvent cuit à l'eau (20 à 40 minutes suivant la grosseur) ou à la vapeur (une dizaine de minutes) et présenté entier, froid ou tiède, avec une sauce (beurre fondu, vinaigrette, béchamel…).
Seul le petit violet se mange à la croque au sel.

Enfin, les cœurs d'artichaut vendus en conserve sont formés par les feuilles du cœur de petits artichauts dont le haut est coupé et s'utilisent en garniture et en salade.
 

Histoire
Plante potagère vivace, dont la tête ("pomme") est formée d'un réceptacle ("fond") entouré de feuilles ("bractées").
L'artichaut a pour origine, comme le cardon, une plante épineuse de la région méditerranéenne. Grâce à la culture, il est devenu plus charnu et tendre.
Le fond, une fois débarrassé de son foin, et la base des feuilles sont comestibles.

Le cardon était recherché par les amateurs dès l'Antiquité, alors que l'artichaut n'a fait son entrée sur les tables italiennes qu'au 15ème siècle.
Le mot artichaut est apparu au début du 16ème siècle, il est emprunté à l'italien du nord "articiocco", lui-même repris de l'arabe.
D'abord employé comme remède, l'artichaut avait la réputation d'être aphrodisiaque et on l'interdisait souvent aux femmes. C'est cependant la reine d'origine italienne et épouse d'Henri II, Catherine de Médicis, qui encouragea sa culture dans notre pays.

Ce n'est qu'en 1810 que fut créé et développé, par un agronome de la région parisienne, le gros Camus de Bretagne, devenu aujourd'hui l'artichaut le plus consommé en France, bien avant le Violet de Provence.

On le cultive aujourd'hui dans l'Ouest (Bretagne), dans le Sud-Est et dans la région parisienne.
Les deux principales variétés d'artichaut cueillies à l'automne et au printemps sont :
- le camus de Bretagne : gros, rond et lourd, avec un fond important. Il représente près de 80% de la production nationale.
- le violet de Provence (appelé aussi poivrade) qui peut se consommer cru quand il est jeune et petit (le foin est peu développé).

 



les vertus de la crevettes

Publié à 11:05 par sincerity
les vertus de la crevettes

Bienfaits
Alors que les bienfaits des légumes, des fruits, de la viande ou du poisson ne sont plus à démontrer, qu'en est-il des propriétés de la crevette ?

Valeurs nutritionnelles
pour 100 g
Protides 20 g
Lipides 1 g
Glucides 1 g
Calories 98 kcal

Avec moins de 100 calories pour 100 grammes de chair décortiquée, la crevette est loin de présenter un taux énergétique excessif. Si l'on ajoute à cela, ses 20 grammes de protéines pour à peine 1 g de lipides environ, le rapport calorique de la crevette est même plutôt positif.Attention toutefois, car si la crevette en elle-même n'est pas outrageusement calorique, elle semble vouloir attirer tout ce qui peut l'être. Pain, beurre, mayonnaise...

La crevette est riche en vitamines. Celles du groupe B, la 12 et la 3, étant particulièrement bien représentées à chaque bouchée. Propice à l'assimilation des protéines, glucides et lipides, la vitamine B3, aussi appelée niacine, libère de l'énergie pour les cellules de l'organisme.Quant à la vitamine B12, elle participe à la formation des globules rouges.

Enfin, pour compléter ce tableau déjà favorable, notons la présence remarquée de zinc, connu pour son action anti-oxydante, et de cuivre, auquel les os doivent une partie de leur solidité.

Petit bémol à signaler : les allergies, dont la crevette est fréquemment à l'origine. Parmi les symptômes, on distingue des réactions urticantes, ou encore des troubles respiratoires. A surveiller pour les sujets sensibles donc.

Dégustation
Globalement, on distingue trois types de crevettes : les grosses, dont la taille peut varier de 15 à presque 30 cm pour certaines espèces, les "bouquets", mesurant autour des 10 cm, et la crevette grise, d'une taille maximale de 6 cm et reconnaissable à sa couleur caractéristique.

Pêchées dans le Pacifique, et dans toutes les eaux chaudes de la planète, les grosses crevettes rouges, également appelées tigres ou gambas, sont de loin les plus charnues, sans être pour autant les plus savoureuses. Idéales pour tous les types de cuisson, dont le barbecue, elles peuvent facilement être manipulées et cuisinées.

On distingue diverses préparations à même de mettre la saveur des gambas en évidence. La plus appréciée consiste à faire revenir ces grosses crevettes à la poêle avec un peu d'huile d'olive, de l'ail et du piment.
Piquées sur des brochettes et simplement grillées au barbecue, elles sont une bonne alternative aux sempiternelles merguez.
La seule véritable contrainte consiste dans la gestion de la cuisson. Un feu trop fort ou une cuisson trop prolongée, et vous obtenez des crevettes complètement desséchées, à la chair "cartonnée" et à la carapace brûlée et collante.
L'utilisation de condiments et d'épices fortes convient bien à la saveur un peu douceâtre des crevettes qui, une fois cuites, peut s'avérer quelque peu écœurante à la longue.

Les crevettes "bouquet" sont sans aucun doute les plus répandues sur le marché français. De taille moyenne, on les pêche dans les eaux tempérées comme celle de Méditerranée, ou bien dans les mers froides du Nord de l'Europe. Bien qu'on les utilise régulièrement en cuisine, en omelette ou avec des pâtes par exemple, les crevettes roses gagnent à être consommées froides et natures. Souvent présentées en apéritif ou en amuse-bouche, elles se marient très bien avec un filet de jus de citron et un morceau de pain aux céréales beurré.

Nettement plus calorique, les crevettes ont beaucoup de succès "saucées" à la mayonnaise, au ketchup, ou avec un mélange des deux pour donner la base de la célèbre sauce cocktail.Autre couple gagnant, l'association avocat/crevette rencontre, elle aussi, un certain succès. Mélangée là encore à de la mayonnaise, les crevettes sont disposées à la place du noyau dans un demi avocat pour être consommées en entrée.

Enfin, les crevettes grises, dites "boucauds", sont à la fois les plus petites et les plus savoureuses. Leur chair fine et extrêmement parfumée fait le régal des vrais amateurs de crevettes qui se damnent pour les manger froides, simplement accompagnées d'un verre de vin blanc.

Très appréciées en Asie du Sud-Estet au Japon, les crevettes y font l'objet de diverses préparations, qui ont fini par gagner le reste de la planète. On pense aux beignets (crevette enrobée de pâte et frite à l'huile), aux vapeurs (petites bouchées de pâte de riz farcies à la crevette), ou aux chips (fabriquées à partir de petits pétales de pâte de crevette séchée au soleil). Par ailleurs, les Japonais les ont logiquement associées à la confection des sushis, posées sur un petit pain de riz.

Quelques conseils
Les crevettes peuvent s'acheter aussi bien crues que cuites. Dans un cas comme dans l'autre, la fraîcheur est indispensable, c'est pourquoi elles doivent être présentées sur un lit de glace.
Pour reconnaître une crevette bien fraîche, certains indices ne trompent pas, comme la brillance et la souplesse de la carapace qui ne doit pas être tachetée, la texture de la chair bien ferme, et la tête bien en place et pas à moitié détachée du corps. Vivante, elle doit évidemment être remuante. Enfin, la crevette ne doit pas sentir. Fuyez en particulier la moindre odeur d'ammoniac.

Dans le cas de crevettes vivantes, la cuisson ne durera que quelques minutes (3 en moyenne), si possible à l'eau de mer, au pire à l'eau salée. Cela représente l'équivalent d'un blanchiment pour légumes.

Vivantes, cuites, mais aussi décortiquées, en conserve ou surgelées, les crevettes ont envahi quasiment tous les rayons des supermarchés. Décortiquées, les crevettes coûtent évidemment un peu plus cher, mais n'oubliez pas que lorsque vous achetez un kilo de crevettes, la moitié part à la poubelle, en épluchures.

Surgelées, les meilleures crevettes restent les gambas, dont la chair plus épaisse supporte mieux le froid. Veillez bien à ce qu'aucune trace de givre ne soit présente sur les crevettes, signe d'une mauvaise congélation et d'un conditionnement défectueux.
A éviter autant que possible, les petites crevettes surgelées décortiquées. Non seulement elles rendent beaucoup d'eau, mais en plus leur chair est souvent sèche, caoutchouteuse et sans saveur.

Pour une bonne décongélation, placez vos crevettes dans une assiette au réfrigérateur, et jamais à l'air libre. Généralement, les crevettes se conservent 2 jours au réfrigérateur, un mois, voire plus (lire les indications sur l'emballage) au congélateur.

Si vous servez des crevettes en entrée, pensez aux rince-doigts. Parfumées au citron, ces lingettes masqueront l'odeur forte, sinon gênante, des crustacés pour la suite du repas.

Ne jetez pas les carapaces. Une fois détachées, les carapaces, comme la tête non consommée, peuvent servir de base pour un jus de crustacés, un bouillon pour cuisiner les crevettes ou pour cuire du du riz par exemple.

A savoir...
Petit crustacé décapode nageur, la crevette possède cinq paires de pattes, un grand abdomen et une carapace souple comme du plastique. La taille et la couleur des crevettes dépendent de l'endroit de la planète où elles sont pêchées. A l'heure actuelle, on compte plus de 160 espèces de crevettes, réparties dans toutes les eaux du monde ou presque, sur les côtes ou dans les profondeurs des mers.

Parmi toutes ces variétés, on comptent des crevettes issues des eaux chaudes (leurs oeufs se situent à l'intérieur et leur troisième paire de pattes est plus développée que les quatre autres), et les crevettes des eaux froides (dont les oeufs sont retenus sur l'abdomen entre les pattes).

Les grosses crevettes comme la gamba, ou la crevette rose du Sénégal, vivent le plus souvent dans les eaux chaudes de la planète. Les moins grandes, comme la "bouquet", voire la grise "boucaud" pour la plus petite, se pêchent essentiellement dans les eaux fraîches et tempérées, de la Méditerranée, à la Manche et l'Atlantique Nord. Parce que sa croissance est plus lente, plus une crevette est petite plus elle est savoureuse, en théorie du moins.

Aujourd'hui, une grande partie de la production mondiale est issue de bassin et d'élevages industriels. Cette production garantit des crevettes toute l'année pour des consommateurs, notamment asiatiques, très demandeurs.

Lorsqu'elle est pêchée, il est préférable que la crevette soit cuite sur place à bord des chalutiers, du fait de sa grande fragilité et de l'extrême fraîcheur dont elle doit faire preuve au moment de la cuisson. Autrefois, la crevette était ramassée à pied ou à cheval, en traînant des filets sur le sablele long des côtes



bonjour,bonne journée et un bon mardi

Publié à 10:48 par sincerity

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Publié à 19:52 par sincerity
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Mohamed Reda

Publié à 19:32 par sincerity

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Publié à 11:22 par sincerity

J'ai ete greffe d'un rein

Publié à 22:58 par sincerity
J'ai ete greffe d'un rein

Qu'est-ce qu'une greffe ?

Une greffe est la mise en place dans le corps humain d'un organe étranger qui lui est devenu nécessaire.

On greffe :

  • Pour remplacer ou suppléer un organe en défaillance sévère et irréductible, et dont la fonction est vitale.
  • Pour permettre à un malade de retrouver une existence normale.

 

Une autogreffe est une greffe dans laquelle le greffon provient du sujet lui-même. Le donneur est le sujet qui va recevoir la greffe.
Une allogreffe (ou homogreffe) est une greffe faite à partir d'un donneur.
Une xénogreffe est une greffe pratiquée entre deux organismes d'espèce différente, par exemple greffe d'un organe d'animal chez l'homme.

Quels sont les tissus et les organes que l'on greffe ?

Prélevés de son vivant (plus de détails) :

  • Essentiellement les Cellules Hématopoïétiques (ou moelle osseuse, donneurs familiaux ou non)
  • Rein, entre proches du cercle familial
  • Peau
  • Fragments osseux
  • Lobe hépatique et lobe pulmonaire (exceptionnellement)

Prélevés aprés la mort :

  • Coeur
  • Foie
  • Rein
  • Coeur-poumon
  • Poumon
  • Pancréas
  • Os - cartilage
  • Cornée (partie transparente du globe oculaire, située devant l'iris - on ne prélève pas l'oeil)
  • Peau
  • Intestin (rarement)

Depuis quand greffe-t-on ?

Les premiers succès chez l'homme,dans le monde, sont :

  • 1959 pour le rein
  • 1967 pour le coeur
  • 1981 pour le bloc coeur-poumon

Premières transplantations en France :

  • Rein : 1955
  • Coeur : 1968
  • Foie : 1972
  • Pancréas : 1976
  • Coeur-poumon : 1982
  • Poumon seul : 1987
  • Première greffe de moelle osseuse en France : 1956

Quelles sont les conditions pour qu'une greffe réussisse ?

Il faut :

  • d'une part, greffer un tissu ou un organe dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches de celle du receveur: c'est la compatibilité tissulaire ;
  • d'autre part, maîtriser les phénomènes inéluctables de rejet.

Qu'est-ce que la compatibilité tissulaire ?

C'est la plus ou moins grande similitude biologique des tissus du donneur avec ceux du receveur.

Chaque être humain se définit, sous l'angle biologique, par des antigènes réunis en un groupe tissulaire qui lui est propre. On parle encore de groupe HLA (Human Leucocyte Antigen) parce que ces antigènes, spécifiques de l'individu, se localisent électivement à la surface des globules blancs, tout en existant aussi sur l'enveloppe des autres cellules de l'organisme.

Quand le donneur possède le même groupe tissulaire que le receveur ou un groupe très voisin, on dit qu'il y a compatibilité : le greffon est accepté; la greffe réussit. Dans le cas contraire, il y a rejet du greffon donc, échec de la greffe.

Qu'est-ce que le rejet ?

Le rejet est un phénomène naturel.

C'est la destruction, après sa reconnaissance, de tout élément étranger pénétrant dans un organisme vivant; réaction bénéfique quand il s'agit d'un microbe,par exemple ; réaction regrettable quand il s'agit d'une greffe.

On peut agir sur le phénomène de rejet d'une greffe en atténuant l'intensité de la réponse immunitaire, grâce à des médicaments appropriés en particulier la Ciclosporine, qui depuis les années 80, a permis la multiplication des greffes. Le taux de survie des patients s'est accru de manière spectaculaire.

Chacun peut-il être donneur ?

Tout sujet en état de mort encéphalique, malgré tous les efforts des médecins pour le sauver, doit être considéré comme un donneur potentiel. Dans ce contexte, les médecins entreprennent les recherches des antécédents médicaux et la réalisation d'examens sérologiques permettant de dépister d'éventuelles maladies transmissibles. Seuls ces examens, effectués juste avant le prélèvement, autoriseront ou non le don d'organes et de tissus. On ne définit pas de contre-indications à prori.

En pratique, la qualité fonctionnelle du greffon dépend en grande partie des conditions dans laquelle survient la mort. Un organe dont la fonction est douteuse sera refusé.

Il n'y a pas de limite d'âge légale, cela dépend des organes concernés. Le critère retenu est la qualité des organes prélevables. C'est l'état physiologique du donneur et les circonstances de sa mort qui en décident.

Comment puis-je faire connaître ma position vis à vis du Don d'Organes ?

Si je refuse tout prélèvement d'organe le jour de mon décès, j'ai la possibilité de m'inscrire sur le Registre Nationale des Refus, auprès de l'Agence de la biomédecine. J'aurai dès lors l'assurance de ne pas être prélevé.

Si au contraire je suis résolument POUR le Don d'Organes, je dois :

  • le signaler à mes proches, afin que ceux-ci puissent témoigner de ma volonté,
  • mieux, porter sur moi une carte de donneur d'organes. Celle-ci n'est pas obligatoire mais facilite grandement le don. Elle me permet d'affirmer ma position et signifie que "j'accepte que le jour de mon décès, si les circonstances le permettent, on me prélève des organes pour greffer à des malades en attente".
  • Je peux m'entionner à mes proches ma volonté d'exclure du prélèvement un ou des organes particuliers.

Il n'y a pas d'âge minimum pour prendre sa carte de donneur : même un mineur peut affirmer ainsi sa position. Il faut simplement savoir qu'en cas de décès (idem pour un majeur faisant l'objet d'une mesure de protection légale), le prélèvement ne peut avoir lieu qu'avec l'accord des parents. L'expérience prouve que de connaître la position de leur enfant facilite le choix des parents.

Qu'est-ce que la mort encéphalique (cérébrale) ?

C'est l'arrêt de toute activité cérébrale. Cet état est irréversible. La certitude de la mort est incontestable, confirmée par des examens médicaux spécialisés.

En état de mort encéphalique, les grandes fonctions de l'organisme doivent être maintenues par une circulation sanguine et une assistance ventilatoire et un maintien du corps à température pour une bonne conservation des organes.

Tous les greffons conviennent-ils ?

Le greffon est l'organe ou le tissu que l'on greffe.

A l'exception du rein, l'organe doit être de même volume ou légèrement inférieur (poumon) que celui qui est à remplacer, en bon état fonctionnel et le plus compatible possible au plan immunologique.

Un greffon qui convient est aussi un greffon géographiquement disponible, c'est-à-dire que le transport et les conditions matérielles de mise en oeuvre permettent de le faire parvenir là où se trouve le receveur dans des limites de temps compatibles avec la durée de survie du greffon (ischémie froide). Elle varie selon l'organe.

A qui va le don ?

Le don est strictement ANONYME. Tous les individus ont des chances égales quant à l'attribution des greffons. Quand un organe est disponible, il est attribué selon des règles strictes dont l'Agence de la biomédecine est garante.

Peut-on vendre un organe ?

NON. Le don est un acte bénévole. Il ne peut faire l'objet d'aucune compensation, financière ou autre.

Pour le receveur, l'organe transplanté est GRATUIT. Les soins reçus pendant l'hospitalisation du donneur avant son décès sont pris en charge par l'organisme social dont il dépend

La loi Bioéthique prévoit de très lourdes sanctions dans le cas où ces règles ne seraient pas respectées.

Est-ce que le Don d'Organes et le don du corps à la science sont la même chose ?

NON. Le Don d'Organes est un don pour la vie. Bien que la personne soit décédée, ses organes sont maintenus en état de fonctionner. Après prélèvement(s) l'aspect extérieur du corps fait l'objet des plus grands soins de la part des médecins, avant la restitution à la famille pour le rite funéraire de chacun.

"Léguer son corps à la science", c'est donner l'ensemble de son corps, après la mort, pour les besoins d' une faculté de médecine. Le corps ne sera pas restitué à la famille. Ce type de don est payant par le donateur (frais de transport et de conservation du corps). Il doit s'adresser au Laboratoire d'anatomie d'un CHU ou à la faculté de médecine la plus proche

Qui prélève ? Où prélève-t-on ?

Le prélèvement est effectué par une équipe médico-chirurgicale spécialisée d'un hôpital ayant obtenu l'agrément.

Le prélèvement est obligatoirement pratiqué dans un hôpital habilité par le ministère de la santé et le préfet du département.

Si le sujet en état de mort encéphalique se trouve dans un hôpital non habilité, le transfert vers un hôpital préleveur est indispensable. Le transfert est obligatoirement médicalisé (ex. Samu).

Une fois le(s) prélèvement(s) effectué(s), le corps est ramené dans son hôpital d'origine, sans frais supplémentaire pour la famille du donneur.

On prélève chez le même donneur un ou plusieurs organes selon leur état et les besoins.

Comment conserver et transporter le greffon ?

En France, tous les organes prélevés sont conservés par le froid dans des liquides de conservation.

Le transport est effectué au plus vite (véhicule automobile, T.G.V., avion, hélicoptère...). La durée de conservation, variable selon les organes, n'excède pas quelques heures.

Qui paie le prélèvement ?

Le donneur en état de mort encéphalique est pris en charge par la Sécurité Sociale. Seuls sont dus les soins reçus pendant l'hospitalisation du donneur avant son décès.

Le transport d'un hôpital non préleveur à un hôpital préleveur est pris en charge par l'organisme de couverture sociale du receveur ; il en est de même de l'hospitalisation en réanimation et des examens pratiqués.

Les frais des prélèvements sont facturés aux hôpitaux qui ont transplanté.

Pour la famille du donneur, le prélèvement n'entraîne aucun frais lié à cette intervention. Par contre, le corps une fois rendu à la famille, celle-ci supportera les frais d'obsèques identiques, qu'il y ait eu prélèvement ou non.

Comment le receveur est-il sélectionné ?

C'est l'Agence de la biomédecine qui dispose des critères, attribue les greffons et à ce titre gère la liste nationale des patients en attente de greffe.

Le mode de sélection dépend, selon l'organe, des règles de priorité fondées sur des critères exclusivement médicaux, géographiques, et du temps de conservation du greffon qui est différent suivant l'organe concerné.

Peut-on être greffé plusieurs fois ?

C'est possible mais on est alors limité par la résistance naturelle du corps humain aux interventions répétées. L'organisme a déjà fabriqué des anticorps dirigés vers l'organe greffé considéré comme étranger ( on dit du malade qu'il est "hyperimmunisé").

Qui greffe ?

La greffe est effectuée dans le service spécialisé d'un hôpital habilité aux transplantations, par une équipe rompue à ce type d'interventions. Les greffes d'organes ne peuvent se dérouler que dans le secteur public. Les greffes de tissus sont possibles dans le secteur privé ou public.

Quelles sont les complications possibles d'une greffe ?

Les complications possibles sont essentiellement de deux sortes :

  • le rejet : la greffe n'est pas tolérée par le receveur.
  • l'infection : en luttant contre le rejet, on diminue les capacités de défense de l'organisme contre les bactéries, virus et parasites rendant le patient plus vulnérable (immuno-déprimé). Des agents, comme le CMV (cytomégalo virus) présent de façon anodine chez une grande partie de la population, sont actifs chez un sujet immuno-déprimé.

Les traitements anti-rejet.

La contrainte principale est liée à la nécessité de poursuivre le traitement immunosuppresseur (médicament anti-rejet) à vie. Cela impose une surveillance régulière.

"La greffe est souvent vécue comme une seconde naissance" reprise d'une activité professionnelle ou d'une scolarité normale, exercice de presque tous les sports.

Quelle est la position des différentes religions ?

La plupart des courants religieux sont favorables au Don d'Organes : le catholicisme, le protestantisme, l'islam, le judaïsme,une des grandes familles du bouddhisme.

Néanmoins, il faut noter l'opposition de l'hindouisme et du shintoïsme

Que l'on ait une conviction religieuse ou non n'influe évidemment pas sur les notions de fraternité, d'amour, de dignité, de respect. Les prélèvements et transplantations d'organes ne posent pas de problèmes particuliers, ils incitent cependant à une profonde réflexion 



Un An de blog pour mon ami Salah

Publié à 14:58 par sincerity

bonjour,bonne journée ,bon samedi et bon week-end

Publié à 14:40 par sincerity