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JKF ... hommage au président assassiné le 22.11.63 !

Publié à 12:52 par yvonne92110 Tags : grands personnages hommage à JFK 50 ans déjà
JKF  ...  hommage au président assassiné le 22.11.63 !

  John Kennedy : 50 ans déjà !


 Le mariage de John Kennedy  et Jacqueline Bouvier Kennedy le 12 Septembre 1953   

Il y a cinquante ans, le 35ème président américain tombait sous les balles d’un assassin. Si sa mort a marqué l’histoire, c’est dans les cœurs et les esprits que sa vie, sa personnalité et son sourire sont gravés. Pourquoi ?



Si vous appartenez à la « bonne » génération, vous vous souvenez exactement de ce que vous faisiez le 22 novembre 1963... La mort du 35ème président des États-Unis sous les balles d’un assassin en cet après-midi ensoleillé, au Texas, reste gravée dans votre mémoire, comme l’effondrement des tours jumelles le 11 septembre 2001.

Une certaine idée du progrès est morte il y a cinquante ans, en même temps que l’homme qui l’incarnait. La tragédie de Dallas, sur laquelle on a conjecturé jusqu’au délire, a sonné le glas de « Camelot », comme la presse américaine, empruntant à la légende arthurienne, a surnommé laMaison-Blanche, sous John Fitzgerald Kennedy.

Le génie de JFK aura été de proposer de nouveaux idéaux aux Américains. Il a voulu les convaincre d’aller porter le progrès au-delà des frontières en s’engageant dans le Peace-Corps qu’il a créé ou , pourquoi pas, en allant poser le pied sur la Lune … Ce n’est pas que les États-Unis stagnaient avantson élection le 8 novembre 1960.

Au contraire, la classe moyenne s’est enrichie pendant les années cinquante, tandis que l’automobile lui donnait toujours plus de mobilité et que le rock’n’roll commençait à libérer les mœurs. En réalité, Kennedy a laissé un souvenir impérissable, au moinsen partie, parce qu’il a dirigé un pays à son apogée.


Il avait tout pour réussir : la fortune, des contacts à faire rêver dans tout le gratin d’Europe et d’Amérique, l’intelligence, une formation obtenue dans les meilleures universités, de l’éloquence à revendre, le fameux sourire Kennedy.


Il donnait l’impression d’être pétant de santé, ce qui séduit et rassure, même si on sait aujourd’hui qu’il était un grand malade.

Cet enfant chéri de la Nouvelle-Angleterre appartient au mythe autant qu’à l’histoire. On ne peut pas dire qu’il a été un grand président, pas plus qu’on peut prétendre le contraire. Il n’aura occupé cette fonction que 1036 jours.


  Les trois frères Kennedy :

(de gauche à droite)  John, Robert & Teddy ...

Ce qui est sûr, c’est qu’il a fait rêver ses concitoyens et que ces derniers lui en ont su gré. Sa mort a été vécue par bien des gens comme une tragédie personnelle, un peu comme celle de la princesse Diana.


En 1963, la manie de vivre par procuration avait commencé à s’installer : depuis quelques années, le téléviseur trônait dans les salons du pays.

« Jack » avait compris ce média et il l’utilisait à merveille, beaucoup mieux que ses adversaires. Il excellait dans les conférences de presse, où les journalistes tombaient sous le charme.

 « Il a établi le style présidentiel pour le reste du XXème siècle. Même aujourd’hui, quand on regarde comment les présidents se présentent, comment ils façonnent leurs arguments, on voit partout son empreinte », note Thomas Whalen, professeur de science politique à l’Université de Boston.

L’histoire a retenu de sa présidence, entre autres, l’échec du débarquement de la baie des Cochonset la crise des missiles cubains, souvent présentée comme une victoire. C’était la guerre froide.

Dans ce contexte, il a lancé la course aux armements et engagé son pays dans la guerre au Vietnam, mais aussi dans la compétition pour « faire atterrir un homme sur la Lune et le ramener vivant sur Terre ».


Sur le plan intérieur, il a jeté les bases de la législation sur les droits civiques et de certains programmes sociaux, deux entreprises que son successeur, Lyndon B. Johnson, mènera à bien.  

« Les gens l’aimaient. Il avait une jeune et belle famille. Il était un politicien attirant et convaincant. Sans doute parce qu’il a été assassiné, c’est le souvenir qu’on garde de lui. La vérité, c’est qu’il n’était ni un homme parfait, ni un époux parfait, ni un président parfait », explique Graham Dodds, professeur de science politique à l’Université Concordia. 

 

Une enfance fortunée :

Né à Brookline en banlieue de Boston, dans une famille de neuf enfants, JFK a été le premier catholique à devenir président des États-Unis.

 

La fortune de ses parents lui a permis de fréquenter des établissements aussi prestigieux que Princeton, la London School of Economics et Harvard, accédant ainsi à la classe des « brahmins », comme on appelle les familles anglo-protestantes qui forment la très haute société Bostonienne.


Son père, Joseph, s’est enrichi dans le commerce de l’alcool, la Bourse et le cinéma. Pilier du Parti démocrate comme son beau-père, Honey Fitz Fitzgerald maire de Boston accède à de hautes fonctions, dont celle d’ambassadeur à Londres, mais il doit renoncer à une carrière politique parce qu’il s’oppose à la guerre contre l’Axe.


Il destinait son fils aîné, Joe Jr. aux plus grands honneurs, ce qui a obligé John F. à grandir dans l’ombre de ce grand frère. Cela n’a pas empêché le futur président de prendre la vie du bon côté, s’adonnant avec un entrain égal aux sports et aux conquêtes féminines.

 

Élève moyen pendant une bonne partie de ses études, il finira par rédiger à Harvard une thèse remarquée sur les accords de Munich, mettant à profit sa fréquentation des têtes dirigeantes et des têtes couronnées d’Europe.


Après l’attaque de Pearl Harbor, il insiste pour aller au front aux commandes d’une vedette. Son embarcation, le PT109, est coupée en deux par un destroyer japonais au large des îles Salomon le 2 août 1943.

 Deux membres d’équipage perdent la vie, mais Kennedy fait le nécessaire pour sauver les survivants. Sa bravoure fait de lui un héros. Cela favorise sa carrière politique, qui commence dès 1947 avec son élection à la Chambre des représentants. Le saut dans l’arène allait de soi, depuis la mort au combat de son frère Joe en 1944.


John F. Kennedy n’était pas belliciste, contrairement à plusieurs de ses successeurs. En 1960,il s’est quand même fait élire en prônant la fermeté contre l’Union soviétique qu’il soupçonnait,à tort, de posséder beaucoup plus de missiles nucléaires que les États-Unis.


Sa présidence est étroitement associée à Cuba, cette île passée d’une dictature proche de lamafia Américaine à un groupe de révolutionnaires mené par un autre personnage charismatique :Fidel Castro.
 

Le débarquement d’une milice encadrée par la CIA, dans la baie des Cochons, tourne au désastre au printemps 1961. L’année suivante, la présence de missiles soviétiques sur l’île donne lieu à un bras de fer entre Washington et Moscou qui dure 13 jours et qui fait craindre une guerre nucléaire.  

Kennedy tient tête à ses généraux qui lui conseillent de bombarder l’île, préférant imposer un blocus. Le numéro un soviétique, Nikita Krouchtchev, finit par retirer les missiles. On apprendra plus tard que Kennedy avait accepté d’en faire autant avec les missiles américains déployés en Turquie. 

Les droits civiques :

 
Pendant la campagne présidentielle de 1960, le candidat Kennedy a appelé l’épouse du leader noir Martin Luther King, condamné à quatre mois de prison pour avoir participé à une manifestation en Géorgie. Ce geste de son adversaire, Richard Nixon lui a valu l’appui massif des électeurs afro-américains dans un scrutin serré.
 

« Il a été le premier président depuis la reconstruction à mettre l’autorité morale et régalienne de la présidence au service de la cause des droits civiques », croit le politologue Thomas Whalen. Certes, le président a attendu le milieu de l’année 1963 avant de déposer un projet de loi au Congrès. L’important est qu’il l’a fait et que son successeur a cru bon de finir le travail. 


 

« Il avait des divergences d’opinions avec Martin Luther King et d’autres dirigeants du mouvement des droits civiques », rappelle toutefois Graham Dodds de l’Université Concordia.  

L’élection de Barack Obama, en 2008, a soulevé le même genre d’enthousiasme que celle de John F. Kennedy. Les deux présidents ont eu des ennemis qui voulaient leur peau. La différence, c’est que ceux d’Obama disposent d’un plus grand nombre de tribunes d’où cracher leur fiel.

Les défauts de JFK, sa liaison avec Marilyn Monroe, n’ont jamais été de grands secrets, mais les Américains ont préféré croire au mythe de la famille heureuse. 


Avec le temps, grâce notamment au travail du journaliste d’enquête Seymour Hersh, le « côté sombre de Camelot » est apparu plus clairement. Qu’à cela ne tienne, la magie Kennedy opère toujours dans l’esprit de ceux qui ont connu cette époque.

 Quelques Précisions : Ce n'est pas JFK qui a engagé les États-Unis dans la guerre du Vietnam. Les État-Unis y étaient engagés depuis 1954.

Bien que Kennedy ait augmenté les conseillers militaires au Vietnam, celui-ci commença le retrait partiel des troupes, peu avant son assassinat.

C'est Lyndon Johnson qui lança les américains dans cette catastrophe humaine, économique et culturelle en annulant le retrait partiel des troupes de Kennedy et en augmentant énormément l'implication américaine.

Le triste épisode de la baie des cochons est le résultat de l'influence de la CIA sur un jeune président qui venait s'arriver en poste. Kennedy est régulièrement cité parmi les cinq présidents américains de toute l'histoire américaine.

Cela n'a rien à voir avec son charme et son côté "jetset" mais bien parce que celui-ci faisait partie, comme Roosevelt, des véritables hommes d'état qui ont fait l'Amérique.

La course à l'espace lancée par Kennedy, a eu une importance capitale dans toute l'évolution technologique reliée en particulier aux télécommunications et à l'informatique. Le monde ne serait tout simplement pas le même aujourd'hui sans JFK. Il avait aussi une politique économique très axée sur l'économie réelle qui était opposée à celle des spéculateurs de Wall-Street.

Robert Kennedy pour sa part, comme ministre de la justice, était l'adversaire de monde interlope et un véritable combattant du commerce mondial de la drogue. JF Kennedy signe en 1963 le traité d'interdiction des essais nucléaires avec l'URSS en vue de cesser la guerre froide. Il lance aussi sa politique sur les droits civiques, accomplie plus tard par Johnson.