évènements ponctuels grands personnages hommage à JFK 50 ans déjà
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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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John Kennedy : 50 ans déjà !
Il y a cinquante ans, le 35ème président américain tombait sous les balles d’un assassin. Si sa mort a marqué l’histoire, c’est dans les cœurs et les esprits que sa vie, sa personnalité et son sourire sont gravés. Pourquoi ?
Si vous appartenez à la « bonne » génération, vous vous souvenez exactement de ce que vous faisiez le 22 novembre 1963... La mort du 35ème président des États-Unis sous les balles d’un assassin en cet après-midi ensoleillé, au Texas, reste gravée dans votre mémoire, comme l’effondrement des tours jumelles le 11 septembre 2001.
Une certaine idée du progrès est morte il y a cinquante ans, en même temps que l’homme qui l’incarnait. La tragédie de Dallas, sur laquelle on a conjecturé jusqu’au délire, a sonné le glas de « Camelot », comme la presse américaine, empruntant à la légende arthurienne, a surnommé laMaison-Blanche, sous John Fitzgerald Kennedy.
Le génie de JFK aura été de proposer de nouveaux idéaux aux Américains. Il a voulu les convaincre d’aller porter le progrès au-delà des frontières en s’engageant dans le Peace-Corps qu’il a créé ou , pourquoi pas, en allant poser le pied sur la Lune … Ce n’est pas que les États-Unis stagnaient avantson élection le 8 novembre 1960.
Au contraire, la classe moyenne s’est enrichie pendant les années cinquante, tandis que l’automobile lui donnait toujours plus de mobilité et que le rock’n’roll commençait à libérer les mœurs. En réalité, Kennedy a laissé un souvenir impérissable, au moinsen partie, parce qu’il a dirigé un pays à son apogée.
Il avait tout pour réussir : la fortune, des contacts à faire rêver dans tout le gratin d’Europe et d’Amérique, l’intelligence, une formation obtenue dans les meilleures universités, de l’éloquence à revendre, le fameux sourire Kennedy.
Il donnait l’impression d’être pétant de santé, ce qui séduit et rassure, même si on sait aujourd’hui qu’il était un grand malade.
Cet enfant chéri de la Nouvelle-Angleterre appartient au mythe autant qu’à l’histoire. On ne peut pas dire qu’il a été un grand président, pas plus qu’on peut prétendre le contraire. Il n’aura occupé cette fonction que 1036 jours.
Les trois frères Kennedy :
(de gauche à droite) John, Robert & Teddy ...
Ce qui est sûr, c’est qu’il a fait rêver ses concitoyens et que ces derniers lui en ont su gré. Sa mort a été vécue par bien des gens comme une tragédie personnelle, un peu comme celle de la princesse Diana.
En 1963, la manie de vivre par procuration avait commencé à s’installer : depuis quelques années, le téléviseur trônait dans les salons du pays.
« Jack » avait compris ce média et il l’utilisait à merveille, beaucoup mieux que ses adversaires. Il excellait dans les conférences de presse, où les journalistes tombaient sous le charme.
L’histoire a retenu de sa présidence, entre autres, l’échec du débarquement de la baie des Cochonset la crise des missiles cubains, souvent présentée comme une victoire. C’était la guerre froide.
Dans ce contexte, il a lancé la course aux armements et engagé son pays dans la guerre au Vietnam, mais aussi dans la compétition pour « faire atterrir un homme sur la Lune et le ramener vivant sur Terre ».
Sur le plan intérieur, il a jeté les bases de la législation sur les droits civiques et de certains programmes sociaux, deux entreprises que son successeur, Lyndon B. Johnson, mènera à bien.
« Les gens l’aimaient. Il avait une jeune et belle famille. Il était un politicien attirant et convaincant. Sans doute parce qu’il a été assassiné, c’est le souvenir qu’on garde de lui. La vérité, c’est qu’il n’était ni un homme parfait, ni un époux parfait, ni un président parfait », explique Graham Dodds, professeur de science politique à l’Université Concordia.
Une enfance fortunée :
Né à Brookline en banlieue de Boston, dans une famille de neuf enfants, JFK a été le premier catholique à devenir président des États-Unis.
La fortune de ses parents lui a permis de fréquenter des établissements aussi prestigieux que Princeton, la London School of Economics et Harvard, accédant ainsi à la classe des « brahmins », comme on appelle les familles anglo-protestantes qui forment la très haute société Bostonienne.
Son père, Joseph, s’est enrichi dans le commerce de l’alcool, la Bourse et le cinéma. Pilier du Parti démocrate comme son beau-père, Honey Fitz Fitzgerald maire de Boston accède à de hautes fonctions, dont celle d’ambassadeur à Londres, mais il doit renoncer à une carrière politique parce qu’il s’oppose à la guerre contre l’Axe.
Il destinait son fils aîné, Joe Jr. aux plus grands honneurs, ce qui a obligé John F. à grandir dans l’ombre de ce grand frère. Cela n’a pas empêché le futur président de prendre la vie du bon côté, s’adonnant avec un entrain égal aux sports et aux conquêtes féminines.
Élève moyen pendant une bonne partie de ses études, il finira par rédiger à Harvard une thèse remarquée sur les accords de Munich, mettant à profit sa fréquentation des têtes dirigeantes et des têtes couronnées d’Europe.
Après l’attaque de Pearl Harbor, il insiste pour aller au front aux commandes d’une vedette. Son embarcation, le PT109, est coupée en deux par un destroyer japonais au large des îles Salomon le 2 août 1943.
Deux membres d’équipage perdent la vie, mais Kennedy fait le nécessaire pour sauver les survivants. Sa bravoure fait de lui un héros. Cela favorise sa carrière politique, qui commence dès 1947 avec son élection à la Chambre des représentants. Le saut dans l’arène allait de soi, depuis la mort au combat de son frère Joe en 1944.
John F. Kennedy n’était pas belliciste, contrairement à plusieurs de ses successeurs. En 1960,il s’est quand même fait élire en prônant la fermeté contre l’Union soviétique qu’il soupçonnait,à tort, de posséder beaucoup plus de missiles nucléaires que les États-Unis.
Sa présidence est étroitement associée à Cuba, cette île passée d’une dictature proche de lamafia Américaine à un groupe de révolutionnaires mené par un autre personnage charismatique :Fidel Castro.
Kennedy tient tête à ses généraux qui lui conseillent de bombarder l’île, préférant imposer un blocus. Le numéro un soviétique, Nikita Krouchtchev, finit par retirer les missiles. On apprendra plus tard que Kennedy avait accepté d’en faire autant avec les missiles américains déployés en Turquie.
Les droits civiques :
« Il a été le premier président depuis la reconstruction à mettre l’autorité morale et régalienne de la présidence au service de la cause des droits civiques », croit le politologue Thomas Whalen. Certes, le président a attendu le milieu de l’année 1963 avant de déposer un projet de loi au Congrès. L’important est qu’il l’a fait et que son successeur a cru bon de finir le travail.
« Il avait des divergences d’opinions avec Martin Luther King et d’autres dirigeants du mouvement des droits civiques », rappelle toutefois Graham Dodds de l’Université Concordia.
L’élection de Barack Obama, en 2008, a soulevé le même genre d’enthousiasme que celle de John F. Kennedy. Les deux présidents ont eu des ennemis qui voulaient leur peau. La différence, c’est que ceux d’Obama disposent d’un plus grand nombre de tribunes d’où cracher leur fiel.
Les défauts de JFK, sa liaison avec Marilyn Monroe, n’ont jamais été de grands secrets, mais les Américains ont préféré croire au mythe de la famille heureuse.
Avec le temps, grâce notamment au travail du journaliste d’enquête Seymour Hersh, le « côté sombre de Camelot » est apparu plus clairement. Qu’à cela ne tienne, la magie Kennedy opère toujours dans l’esprit de ceux qui ont connu cette époque.