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Un mystère de ... "Combustion inexpliquée" !

Publié à 13:42 par yvonne92110 Tags : mystère ou inexplique combustion inexpliquée
Un mystère de   ...    "Combustion inexpliquée" !

André Laurain, expert à l’époque des faits, a conservé l’ensemble du dossier. Il l'a intitulé «combustion inexpliquée». (photo ci-dessus). 

Chacun y est allé de son hypothèse. Avançant une tentative d’explication. Sans pouvoir aboutir à aucune certitude. À tel point que 36 ans après les faits, le voile du mystère recouvre toujours la mort de Ginette Karzmierczak, survenue dans la nuit du 11 au 12 mai 1977 à Uruffe, village du Toulois.

Ce 12 mai, peu avant 4 h du matin, la voisine de palier de cette sexagénaire, laquelle réside en réalité quelques jours dans l’appartement de son fils (parti chez sa fiancée cette nuit-là), se prépare pour aller prendre son service aux verreries de Vannes-le-Châtel. Intriguée par une odeur de fumée et des crépitements, elle alerte les pompiers. À leur arrivée, ces derniers découvrent, dans le couloir d’entrée, le corps de Ginette Kazmierczak sans vie et en partie calciné : tout le tronc, une bonne partie du visage et le bras gauche. Le droit, ainsi que les jambes (et même les collants qui les enserrent) sont intacts.

Nommé par le juge d’instruction chargé de l’affaire, André Laurain, alors sapeur-pompier et expert honoraire près la cour d’appel de Nancy, a participé aux investigations. Il se souvient comme si c’était hier du mur d’interrogations auquel les enquêteurs se sont heurtés, gendarmes et experts scientifiques confondus. « On note de nombreux éléments troublants dans cette affaire », souligne celui qui coule aujourd’hui une retraite paisible à Vandœuvre-lès-Nancy. « Des traces de carbone ont été relevées à plusieurs endroits de l’appartement, aux murs et aux plafonds. Mais surtout, le parquet en chêne était totalement détruit sous la partie calcinée du corps, mais absolument intact sous les jambes et le bras, non touchés. La démarcation est nette, parfaite ; il n’y a donc pas eu propagation comme dans un feu classique. »

3.000°C pendant 2 heures !

Le classicisme n’est de toute façon pas la caractéristique première de ce sinistre fait divers, y compris au sujet des habitudes de vie de la victime, habituellement réglées comme du papier à musique. « Selon son fils, chaque soir vers 20 h, sa mère suivait le même rituel : elle faisait sa toilette, enfilait une chemise de nuit, dînait et regardait la télé avant d’aller se coucher. » Or, les enquêteurs retrouveront la chemise de nuit pliée à la tête du lit, ainsi qu’une robe marron en bon état, mais jetée dans la poubelle.         « Personne ne sait ce qui a pu chambouler ses habitudes », reprend André Laurain.

« Par ailleurs, un jeune homme, avait frappé à la porte de l’appartement vers 19 h 30, il voulait voir le fils de Mme Kazmierczak. Celle-ci avait alors ouvert. Elle avait, selon ce témoin, le visage livide et indéfinissable. »

La victime, en proie à certaines angoisses obsessionnelles, s’aspergeait par ailleurs régulièrement d’un produit aérosol anti-puces. Une des pistes explorées à l’époque, analyses chimiques à l’appui. Sans résultat. « On a aussi cherché du côté du fuel, mode de chauffage, mais ça ne collait pas, il y aurait eu d’autres dégâts, au moins la propagation d’un feu. Là, ce n’est pas ça. »

« Scientifiquement parlant », ça s’appelle de la calcination : selon les légistes, pour obtenir une telle destruction du corps, il faut une température d’environ 3.000 degrés durant deux heures.

« De toute façon, dans tous les cas pour qu’il y ait combustion il faut trois éléments », résume André Laurain. « Un combustible, qui ici est donc le corps ; de l’oxygène, là celui présent dans l’appartement ; et une énergie de démarrage. C’est le chaînon manquant : comment ce’’feu’’ est-il parti ? Et pourquoi ne s’est-il pas étendu ? »

Des questions encore sans réponse à ce jour. Et à jamais, sans doute.

(Source : L’Est Républicain)