Selon le commissaire-priseur David Bennett, il s'agit du « prix le plus élevé au carat » jamais obtenu pour ce type de pierre précieuse. L 'acheteur, un collectionneur privé de Hong Kong, a payé 4,02 millions le carat, soit un prix record pour un diamant. 

Le diamant, vendu 43,2 millions de francs suisses (soit 40 millions d'euros, ou 43 millions de dollars) était estimé avant la vente à une somme entre 35 et 55 millions de dollars.

Le diamant le plus cher vendu aux enchères :

Ce collectionneur de Hong Kong a aussitôt rebaptisé la pierre « The Blue Moon of Josephine ». La veille, l'acheteur (pour 28,5 millions de dollars) d'un diamant rose vif monté en bague de 16,08 carats l'avait aussitôt rebaptisé « Sweet Josephine ». 

Selon le commissaire-priseur David Bennett, le diamant bleu vendu mercredi soir a battu plusieurs records, celui du « diamant le plus cher, quelle que soit sa couleur, et celui du bijou le plus cher vendu aux enchères, et celui du prix au carat ». 

Pour enchérir sur ce diamant, il fallait s'enregistrer et donner des garanties à Sotheby's et seuls les enchérisseurs qui avaient rempli ces conditions particulières pouvaient participer à la vente. 

Une bataille de ... 8 minutes :

Deux enchérisseurs inscrits ont bataillé par téléphone interposé pendant presque 8 minutes. 

Le diamant, de taille rectangulaire, mesure 1,55 cm par 1,34 cm. 

Le précédent record mondial pour un diamant et bijou vendu aux enchères était détenu par le diamant Graff Pink, pesant 24,78 carats, et vendu 46,2 millions de dollars par Sotheby's en novembre 2010 à Genève. 

D'autre part, le précédent record pour le prix au carat pour un diamant était celui détenu par le diamant bleu « Zoé » de 9,75 carats, vendu en novembre 2014 à New York, 32 millions de dollars. Le prix au carat était de 2,64 millions de dollars, soit presque deux fois moins que le prix atteint mercredi soir par le Blue Moon. 

Un très gros rubis n'a pas trouvé preneur :

Le diamant était le dernier lot de cette vente de haute-joaillerie de Sotheby's qui a clôturé les traditionnelles ventes de bijoux exceptionnels de novembre à Genève. 

Un autre lot phare de Sotheby's, une bague ornée d'un très gros rubis et ayant appartenu à la Reine Marie-José de Belgique, n'a en revanche pas trouvé preneur. Elle était estimée entre 6 et 9 millions de dollars. 

En revanche, deux bijoux vendus par l'acteur Sean Connery ont été plébiscités par les quelque 200 personnes qui ont assisté aux enchères. Un diamant rose-orangé monté en pendentif a été adjugé pour 3,38 millions de dollars, alors qu'il était estimé entre 1,2 et 2,4 millions de dollars. 

Une bague en diamant vendue par Sean Connery :

Une bague en diamant également vendue par l'acteur Sean Connery est partie pour 200 000 dollars. Elle était estimée entre 150 000 et 200 000 dollars. 

Au total, la vente de Sotheby's, qui comptait 513 lots, a réalisé un montant de 139,08 millions de dollars.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Dans un courrier adressé au député de l'Yonne Guillaume Larrivé, Dominique Le Pennec invite celui-ci à venir dans sa commune, où vivent le champion du monde godille, Stéphane Bourc, et son dauphin,  Frédéric Duval.

Ce courrier vient d'une diatribe lancée à l'Assemblée nationale, le 4 novembre dernier. Le député de l'Yonne Guillaume Larrivé critiquait le gouvernement Valls et le président Hollande, demandant s'il y avait un pilote dans l'avion, et si la "méthode de gouvernement est désormais la godille, l’improvisation et le zigzag permanent ?"

Très instruit sur cette pratique maritime, le maire de Telgruc prend le contre-pied du député en affirmant, cours de navigation des Glénan à l'appui, que « la godille est sans aucun doute un art, et sa maîtrise constitue l'une des plus nobles conquêtes de l'apprenti marin. Il n'est pas d'exemple d'instrument alliant une efficacité sans défaillance à une aussi remarquable économie de moyens. […] »

On verra si l'invitation connaîtra une suite …