Chaque Année le Louvre accorde 250 Autorisations à des Artistes pour copier le Chef-d’œuvre de leur Choix ...
Salvador Dalí, Pablo Picasso, Marc Chagall, Edgar Degas. Ces artistes ne sont pas seulement quelques-uns des peintres les plus célèbres de l’histoire de l’art, mais ils partagent aussi une expérience commune : celle de copier les œuvres des vieux maîtres du Louvre. Une longue tradition qui remonte à peu après la Révolution française, chaque année le plus grand musée de Paris accorde 250 autorisations à des artistes amateurs et professionnels, leur permettant de copier le chef-d’œuvre de leur choix.
Le peintre postimpressionniste Paul Cézanne a dit : «Le Louvre est le livre où nous apprenons à lire.» Cette pensée résume la pratique traditionnelle de l’apprentissage de la peinture par la copie du travail des maîtres précédents. En effet, dès le 15ème siècle, lorsque l’artiste italien Cennino Cennini (1370-1440) a écrit son manuel en 1437, le Libro dell’arte (Livre de l’art ou Traité de la peinture que vous pouvez retrouver ici), cette tâche a été jugée essentielle pour le développement de la pratique artistique. Cennini a écrit : «Quand vous avez pratiqué le dessin pendant un moment … prenez la peine et le plaisir de constamment copier les meilleures œuvres que vous pouvez trouver faites par la main de grands maîtres. »
Le Louvre ouvre ses portes aux copistes en 1793, un mois seulement après la décapitation de Marie-Antoinette et la transformation du palais de Louis XIV en musée public. Il a ensuite été déclaré que tout artiste recevrait gratuitement un chevalet pour relever le défi de peindre un chef-d’œuvre. Cela reste vrai aujourd’hui. Mais si les chevalets sont gratuits, les artistes du monde entier peuvent attendre jusqu’à deux ans pour obtenir l’un des permis limités.
Les copistes du Louvre sont autorisés à travailler pendant trois mois avec un accès aux galeries de 9h30 à 13h30 de septembre à juin, sauf le samedi et les jours fériés. Une fois leurs travaux terminés, ceux-ci sont inspectés de près par les experts du Louvre pour s’assurer qu’ils répondent aux exigences strictes dictées par le musée. Les toiles doivent être un cinquième plus petites ou plus grandes que l’original, et la signature originale de l’artiste ne doit pas être reproduite sur les copies. Une fois ces garanties contre les contrefaçons remplies, elles sont estampillées et signées par le chef du bureau des copies du Louvre et escortées sous surveillance hors du bâtiment.
Récemment, le photojournaliste français Ivan Guilbert a été autorisé à passer trois jours dans le musée pour photographier les copistes au travail. Là, il a capturé le large éventail d’artistes qui s’aventurent au Louvre afin de promouvoir leur art. De Sam Rachamin, qui a voyagé d’Israël pour essayer de copier une œuvre d’Ingres, à André Martin, peintre en bâtiment professionnel de 58 ans, qui travaille sur un paysage de Bernardo Bellotto, chaque copiste a sa propre histoire à raconter.
Ivan Guilbert
André Martin copie « Vue de Pirna » de Bernardo Bellotto.
Ce qui frappe le plus Guilbert, c’est le dévouement, la concentration et la patience des copistes qui travaillent au milieu des visiteurs du Louvre. « Ils ont trois mois pour réaliser leur copie, c’est comme un bébé », vous savez ? C’est vraiment difficile de se concentrer avec beaucoup de gens autour de vous », explique Guilbert. « Les gens derrière vous qui regardent ce que vous faites et commentez ce que vous faites. Je ne pourrais pas faire ça. »
Patrick Coussot copie un tableau d’Eugène Delacroix intitulé « Mariage juif au Maroc ».
Pour Guilbert, l’opportunité de venir dans l’institution prisée (peu importe ses antécédents), et de vous essayer à copier le travail de grands artistes est un rappel frappant de la liberté. « C’est un réel privilège d’avoir cet accès, mais tout le monde peut avoir cet accès. »
Christian, peintre amateur, travaille sur une copie de « L’enlèvement de l’Europe » par François Boucher.
Sam Rachamin copiant « La Baigneuse Valpinçon » de Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Marius copie les « Femmes d’Alger dans leur appartement » d’Eugène Delacroix.
Lorsque les copies sont terminées, elles reçoivent un timbre du Louvre au dos de la toile. La sortie des copies suit un protocole très strict.
Catherine Blape vient de terminer sa copie du tableau «Les Deux Soeurs» de Théodore Chasseriaux. La copie finale est réalisée selon un protocole spécifique et est suivie par des caméras de surveillance dans le musée.
Sainte Cécile, patronne des musiciens ... Sainte Cécile est la patronne de la musique, des musiciens, des compositeurs, des luthiers, des chanteurs et des poètes. Elle est fêtée le 22 novembre.
Cécile, fille d’un illustre praticien sicilien, était une jeune fille de la plus haute noblesse. Elle vivait au IIème siècle de notre ère. Elle possédait tous les dons de grâce, de beauté et d’innocence qu’une jeune fille pouvait avoir. Riche et cultivée, elle était fervente des arts et avait un talent tout particulier pour la musique. On raconte que Cécile possédait une très belle voix dont elle se servait pour chanter les louanges du Seigneur et qu’un ange veillait sur elle. Très jeune, elle voua sa vie à Dieu et fit vœu de virginité.

Contre son gré, son père la maria à un jeune romain nommé Valérien. Dans la chambre nuptiale, elle convertit le jeune homme au christianisme et elle le convainc à recevoir le baptême avec son frère Tiburce. Cécile et Valérien vécurent dans la chasteté et se dévouèrent aux bonnes œuvres. Cécile chantait les louanges de Dieu avec assiduité et y joignait souvent un instrument de musique.
Valérien et son frère Tiburce furent bientôt dénoncés et eurent la tête tranchée. Peu de temps après Valérien, Cécile fut arrêtée et amenée devant le préfet pour avoir enterré les corps de son mari et de Tiburce. Elle n’eut pas d’autres choix que la vénération des dieux païens ou la mort. Après une glorieuse profession de foi, elle fut condamnée à mort. A la vue de Cécile, le soldat envoyé frappa à trois reprises, mais en vain. La loi romaine interdisant le quatrième coup, elle fut abandonnée profondément mutilée et agonise trois jours. Cécile meurt le 22 novembre de l’an 230.

Depuis le XVème siècle, l’emblème de Sainte Cécile est devenu l’orgue. Sur des représentations imagées, elle y est figurée avec un orgue, une harpe ou un autre instrument de musique.

Pourquoi dit-on qu’elle est la patronne des musiciens ?
Parce que Cécile serait entrée le soir des noces, chez son époux en chantant et en s’accompagnant d’un orgue, elle est devenue la patronne des musiciens. Mais aussi parce qu’en allant au martyre, Cécile entendit la musique de Dieu et se mit à interpréter des chants mélodieux, ce qui fit d’elle la figure emblématique des musiciens, puis des autres artistes.
Sainte Cécile est, à l’époque moderne, la patronne de la musique sacrée, à qui beaucoup de musiciens ont rendu hommage.