à Nanterre à méditer actualités amitié amour amitié tendresse animaux artiste peintre artistes divers automne belle journée belles femmes belles images
ImagesRubriques
>> Toutes les rubriques <<
· POEMES et POETES (587)
· CITATIONS ET PROVERBES (779)
· NOEL ET JOUR DE L'AN (1150)
· HUMOUR (1093)
· LA PENSEE du JOUR (2490)
· ARTISTES DIVERS (457)
· ANIMAUX DOMESTIQUES ET AUTRES (789)
· BRETAGNE (405)
· ENFANTS (1166)
· PEOPLE (547)
bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !
· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
Notez que les commentaires malveillants, insultants ou racistes, ne seront pas validés ... Merci de laisser éventuellement une trace de votre passage sur mon "Livre d'Or" !!! Vous pouvez également cliquer sur "j'aime", si vous avez apprécié la visite ...
Dans un entretien au Parisien, Nicolas Sarkozy évoque une fois de plus son possible retour en politique. Un retour dicté par la situation de la France. L’ancien chef de l’Etat juge François Hollande « vraiment nul » et se dit « extrêmement inquiet ».
Nicolas Sarkozy de retour en politique ? Il y apparemment pense de plus en plus. Après avoir déclaré dans Valeurs actuelles en mars dernier qu’il pourrait être « obligé » de revenir « pour la France » « par devoir », l’ancien chef de l’Etat l’affirme à nouveau aujourd’hui dans Le Parisien – Aujourd’hui en France : « Je vais peut-être être obligé de revenir ». Alors qu’il s’apprête à s’envoler à Las Vegas pour y donner une nouvelle conférence, Nicolas Sarkozy explique dans un entretien au quotidien être « extrêmement inquiet ».
François Hollande est « vraiment nul » :
L’ancien président dresse, lui aussi, un bilan de la première année de François Hollande à la tête du pays. « Le pouvoir socialiste est en train de s'effondrer sur lui-même. Je suis extrêmement inquiet » a-t-il indiqué à ses proches. Nicolas Sarkozy, qui juge François Hollande « vraiment nul », critique son « manque d’autorité » et s’interroge sur l’efficacité du couple Hollande-Ayrault, souvent bousculé par leurs ministres. Mais Nicolas Sarkozy s’inquiète surtout du climat social français, notamment « des 1500 chômeurs de plus par jour ».
« La société est très fragile, ça peut exploser » :
« La société est très fragile, il suffit d'une allumette » estime Nicolas Sarkozy, indiquant que « ça peut exploser ». D’où son possible retour, conforté depuis quelques semaines par des sondages favorables. En attendant, Nicolas Sarkozy, qui réaffirme n’avoir « rien à se reprocher » dans l’affaire Bettencourt, s’envolera demain pour le très bling-bling Las Vegas, où il est attendu pour donner une nouvelle conférence.
L'Aston Martin de la police de Dubaï. Photo Reuters.
La Lamborghini Aventador de la police de Dubaï. Photo Reuters.
La Ferrari de la police de Dubaï. Photo Reuters.
La police de Dubaï s'est équipée en avril d'une Lamborghini et d'une Ferrari pour effectuer des patrouilles. Ces véhicules vont être rejoints, en toute simplicité, par une Aston Martin ...
Son utilisation par la police est présentée comme un signe de la santé retrouvée de Dubaï qui avait connu fin 2008 une crise économique après la chute brutale de l'immobilier.
Le parc de véhicules de la police de Dubaï est composé essentiellement de puissantes voitures de marque allemande et de 4X4 de marque japonaise.
Le « sonneur des Bés » a encore frappé !
« Amoureux des marées »
Originaire d'Évron (Mayenne), en pleine campagne, il a développé cette passion pour les marées par hasard, en traînant sur le net. « C'était le 22 août 2009, je suis tombé sur les webcams de la plage du Sillon et du Fort National, j'ai remarqué que ça montait particulièrement vite, il faut dire qu'ici à Saint-Malo, ce sont les plus grandes marées d'Europe. »
En plus d'être « un amoureux des marées », Hugo est un ouvrier boulanger qui tient à rester bénévole. « J'ai investi dans ma veste fluo et dans cette corne de brume. Je peux la recharger, c'est comme une pompe à vélo. Avant, à chaque grande marée, je perdais cinq euros pour une corne qui s'entendait jusqu'à Dinard. » Cinq euros, c'est sans compter les frais d'essence pour le déplacement. Mais voilà qu'il envisage de s'installer dans le coin : il passe bientôt un entretien d'embauche à Dinard et espère pouvoir s'installer dans les parages d'ici le mois de juin.
Pendant ce temps, la marée monte et Hugo à beau faire hurler sa corne, les plus téméraires n'en ont fait qu'à leur tête. "On m'a dit qu'il restait encore trois personnes en haut du Grand Bé" dit-il un peu inquiet, les bottes dans l'eau. « Je fais juste de la préventionprécise-t-il, si ça tourne mal, j'appelle les sauveteurs de la SNSM, ils sont plus qualifiés que moi. »
Aujourd'hui, la montée des eaux a pris de vitesse une famille entière, il y a déjà plus d'un mètre de profondeur, et le courant est important. Certains tentent la traversée mais Hugo leur fait immédiatement signe de reculer, tout en appelant les secours. Heureusement, c'est un Malouin aux manettes d'un bateau pneumatique qui se dévouera, il s'en est fallu de peu. Pas de quoi décourager « le sonneur des Bés ». « Je ne sais pas si je vais faire ça pendant six mois, six ans ou toute ma vie, mais pour l'instant ça me plaît. »
Un morceau d’un avion des attentats du 11-Septembre découvert à New York ...
La police de New York a annoncé vendredi avoir retrouvé, près du lieu des attentats du 11 Septembre, un morceau d’avion qui proviendrait d’un des appareils qui avait été précipité contre les tours jumelles du World Trade Center.
« Une partie d’un train d’atterrissage, qui semble provenir d’un des avions de ligne détruits le 11 septembre 2001, a été découvert coincé entre » deux immeubles, « dans le bas de Manhattan », a déclaré le porte-parole de la police new-yorkaise, Paul Browne.
La police « a établi un périmètre de sécurité autour de la zone, comme il le ferait pour une scène criminelle, prenant des photos et limitant l’accès ». Paul Browne a ajouté que le morceau portait « un numéro d’identification Boeing clairement visible ». Il a été trouvé à un pâté de maison du site du World Trade Center.
Un espace très étroit entre deux immeubles !
La chaîne locale NBC parle d’une pièce d’environ 1,50 m.
Ce morceau d’avion a été découvert après une inspection de l’arrière d’un des immeubles, à la demande du propriétaire. Les inspecteurs ont appelé la police mercredi après avoir découvert ce qu’ils pensaient être une machinerie endommagée.
L’espace entre les deux immeubles est extrêmement étroit, ce qui peut expliquer que cette pièce d’avion ait échappé pendant près de 12 ans aux enquêteurs.
A Paris, le périphérique fête ses 40 ans !
Accusé de tous les maux, ce long tronçon de bitume de 35 kilomètres est emprunté par plus d’un million de véhicules par jour.
Limiter la vitesse à 70 km/h :
La mairie de Paris vient ainsi de demander à l’Etat une nouvelle baisse de la vitesse, à 70km/h avec comme objectif «?plus de sécurité et moins de pollution?». Il vient d’obtenir un feu vert du gouvernement et espère une mise en œuvre dès cet été. Au grand dam des associations d’automobilistes, dont l’un des représentants Pierre Chasseray (40 millions d’automobilistes) a une nouvelle fois accusé ce jeudi matin le maire de Paris de mettre en œuvre une «chasse anti-automobiles».
«La création du péripherique dans les années 1970, c’est l’idée que la ville devait s’adapter à la voiture. Aujourd’hui, c’est la ville qui doit s’adapter à la santé des citadins dans l’agglomération parisienne. (...) Il y a 100.000 personnes qui vivent a côté du périphérique, pour eux la baisse de la vitesse c’est une réelle amélioration de leur qualité de vie», a rétorqué le maire de Paris, interviewé sur France Inter. La France, et l’Ile-de-France en particulier, s’illustre par des niveaux de pollution peu enviables au plan européen. Selon une étude de l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France, la proximité des axes à fort trafic routier est responsable de 16% des nouveaux cas d’asthme chez les enfants.
Un jardin au-dessus de la Porte de Vanves :
Pour limiter les nuisances sonores, la mairie a déjà entrepris de couvrir le périphérique à deux endroits : Porte des Lilas, où un cinéma a pris place sur le périphérique recouvert, et Portes de Vanves, où un jardin a été inauguré ce jeudi matin.«Je ne juge pas les intentions des concepteurs du périphérique il y a 40 ans. Autre temps, autres moeurs. Aujourd’hui nous réparons une part des nuisances créées par cet ouvrage», a expliqué à cette occasion le maire de Paris.
Hélas, une telle couverture coûte cher - 99 millions pour la Porte des Lilas, 58 millions pour la Porte de Vanves - en raison notamment de la réglementation sur les tunnels devenue plus stricte depuis la catastrophe du Mont-Blanc. Il est donc aujourd’hui peu vraisemblable que la mairie de Paris multiplie de telles opérations. Le projet de la porte de Champerret a ainsi été suspendu en raison de son coût trop élevé.
«Ce sont des ouvrages très coûteux» reconnaît l’adjoint aux transports de la ville, Julien Bargeton... «Le temps de ces couvertures n’est plus», affirme aussi Pierre Mansat, l’adjoint en charge du Grand Paris. En revanche, un revêtement anti-bruit est aujourd’hui testé Porte de Vincennes et a déjà permis de baisser le niveau sonore. Les écologistes parisiens, eux, pressent désormais la mairie de Paris d’aller encore plus loin.
Le périphérique en chiffres :
Libération des sept Français enlevés au Cameroun, tous "sains et saufs" ! Les sept Français d'une même famille, dont quatre enfants, enlevée il y a deux mois au Cameroun par le groupe islamiste nigérian Boko Haram, ont tous été libérés sains et saufs et ont rejoint vendredi l'ambassade de France à Yaoundé ...
Deux mois jour pour jour après leur enlèvement, ils sont arrivés en fin de matinée dans la capitale camerounaise et ont été conduits à l'ambassade de France, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Les enfants vont bien", a confié à l'AFP Tanguy Moulin-Fournier, le père de famille, évoquant ses quatre garçons âgés de 5 à 12 ans. "Nous sommes tellement heureux de retourner au Cameroun, de pouvoir retrouver tous nos amis et tous nos frères camerounais, c'est avec les larmes que je vous le dis", a confié l'homme au visage amaigri, portant une longue barbe, à son arrivée à l'ambassade à Yaoundé.
Il n'a fait aucun commentaire sur les conditions de la libération. Les autorités françaises et camerounaises ne les ont pas évoquées non plus. Les otages ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi "dans une zone entre le Nigeria et le Cameroun", a simplement déclaré à l'AFP le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, en route vers Yaoundé. "Ils vont bien. Nous allons procéder à des examens médicaux parce qu'ils ont vécu pendant deux mois dans des conditions extrêmement difficiles", a poursuivi M. Fabius.
A Paris, le président français François Hollande a exprimé vendredi son "immense fierté" pour la "bonne nouvelle", précisant qu'il avait eu au téléphone M. Moulin-Fournier, et lui avait fait part de son "immense soulagement".
A Yaoundé, la présidence camerounaise avait annoncé dès vendredi matin la libération de la famille des sept otages français, par un communiqué lu à la télévision nationale.
"M. Tanguy Moulin-Fournier, son épouse Albane, son frère et les quatre enfants sont sains et saufs", avait précisé la présidence camerounaise, remerciant "les gouvernements du Nigeria et de la France pour leur aide".
De son côté, le président Hollande a remercié "les autorités camerounaises et nigérianes qui ont travaillé à cette issue heureuse, et notamment le président (camerounais Paul) Biya, en étroite collaboration avec la France", selon l'Elysée.
"C'est en étant le plus discrets possible que nous pouvons être les plus efficaces", a fait valoir le chef de l'Etat.
Pas de versement de rançons, assure Paris
"Ils sont libres, enfin libres ! C'est formidable ! Après ces deux mois d'attente interminable...", a réagi un proche de la famille, tandis que de nombreux membres du comité de soutien ont aussitôt annoncé la nouvelle sur Twitter et posté des messages de joie sur la page Facebook du comité.
Le père, la mère et leurs quatre garçons résidaient depuis 2011 à Yaoundé où Tanguy Moulin-Fournier est employé expatrié du groupe GDF Suez. Cyril Moulin-Fournier, le frère de Tanguy, qui vit en Espagne, les avait rejoints pour des vacances.
Tous avaient été enlevés dans l'extrême nord du Cameroun où ils étaient allés visiter un parc national.
Leurs ravisseurs se réclamaient de la secte islamique Boko Haram, active dans le nord du Nigeria, une zone troublée depuis plusieurs années par des attentats et des assassinats, réprimés dans le sang par les forces de sécurité nigérianes.
Dans une vidéo diffusée fin mars, l'un d'eux avait affirmé: "Nous affirmons au monde que nous ne libérerons pas les otages français tant que les membres de nos familles sont emprisonnées au Nigeria et au Cameroun. La force ne servira pas à les libérer, nous sommes prêts à nous défendre avec force".
Ces revendications avaient été jugée "hors de portée de la France", par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui avait toutefois effectué un voyage au Cameroun à la mi-mars, et avait rencontré le président Paul Biya ainsi que la communauté française.
François Hollande avait indiqué à plusieurs reprises tout faire pour obtenir la libération des otages. "La politique de la France, c'est qu'il n'y a pas de versements de rançons", avait-il cependant assuré à la fin mars.
"La France "ne cède pas sur les principes", le "non versement par la France de rançons", a réaffirmé M. Hollande vendredi, alors que la France compte encore au moins sept de ses ressortissants otages en Afrique. Ces rapts sont revendiqués par des groupes islamistes dont six par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Sahel.
Les funérailles de Margaret Thatcher, monstre sacré du XXe siècle, se sont déroulées mercredi en la cathédrale Saint-Paul de Londres, imposantes et controversées à l'image de "la Dame de fer".
La reine Elizabeth II siégeait au premier rang des 2.300 invités dans l'imposant édifice religieux, mi-classique mi-baroque.
L'ensemble du gouvernement du conservateur David Cameron, tous les ex-Premiers ministres britanniques (à commencer par le travailliste Tony Blair volontiers élogieux à l'égard de "Margaret") avaient pris place dans la nef.
Downing street a répertorié la présence de deux chefs d'Etat, 11 Premiers ministres et 17 chefs de la diplomatie en exercice.Au total, 170 pays avaient dépêché des représentants de plus ou moins haut rang, reflétant les usages protocolaires mais aussi les appréciations diverses de l'héritage thatchérien. Ainsi, l'Argentine et la Russie ont boycotté la cérémonie.
Plus surprenant aux yeux des commentateurs britanniques, aucun des anciens locataires de la Maison Blanche n'avait répondu à l'invitation de célébrer "la relation privilégiée" anglo-américaine chère à "Mrs T". Deux fossoyeurs de la guerre froide (le dernier président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev et le réunificateur de l'Allemagne, Helmut Kohl) s'étaient excusés, pour raison de santé.
En revanche, des crooners et célébrités des années 80 parsemaient l'assistance, dont Anya Hindmarch, la créatrice des redoutés sacs à main, centraux dans le look de "la Dame de fer".
Mme Thatcher avait tout régenté : hymnes méthodistes de son enfance et extraits de compositeurs anglais qui attestent de son patriotisme jusque dans ses goûts musicaux. Elle voulait une cérémonie apolitique, mais l'évêque de Londres Richard Chartres a évoqué "l'ouragan d'opinions conflictuelles autour de Mme Thatcher". Le service religieux n'est pas conçu pour "passer des jugements, ce qui est le propre des politiciens" mais pour favoriser "la compassion et réconciliation", a-t-il ajouté.
"C'est l'hommage qui convient pour un grand Premier ministre, respectée à travers le monde", avait déclaré dans la matinée le chef du gouvernement conservateur, David Cameron, visiblement sur la défensive. "Nous vivons tous dans l'ombre de Margaret Thatcher", a-t-il ajouté, dans une interview à la BBC dont la plupart des présentateurs arboraient une tenue sombre.
Nombre d'opposants n'en ont pas moins exprimé mercredi leur colère contre le coût social de la révolution libérale thatchérienne, ou leur opposition à son modèle de société, à l'instar de nombreux jeunes sur les réseaux sociaux.
Scotland Yard, qui avait déployé 4.000 policiers pour parer à toute éventualité, a fait savoir que la contestation serait tolérée, "pourvu qu'elle s'exerce dignement".
A part les cris d'opposants, dans la foule de dizaines de milliers de sympathisants et de badauds massés derrière des barrières métalliques, la procession s'est déroulée sans incident. Plus de 700 militaires s'étaient déployés tout au long des 1,9 km de la procession, entre le Palais de Westminster --où Mme Thatcher a longtemps dominé les débats de sa voix haut-perchée-- et la cathédrale Saint-Paul.
Le cercueil de la baronne de Kesteven, née Margaret Hilda Roberts d'un père épicier, drapé dans l'Union Jack, a entamé sa procession à 09H00 GMT. Surmonté d'un bouquet de roses blanches accompagné d'un mot manuscrit : à notre mère bien aimée, pour toujours dans nos coeurs", signé Mark et Carol, ses jumeaux
Il a remonté les rues de la capitale sur l'affût d'un canon de la 1ère guerre mondiale, au son des marches funèbres de Chopin, Beethoven et Mendelssohn. Les soldats en uniformes chamarrés tout droit sortis du XIXe siècle progressant à la cadence de 70 pas, la minute.
Le carillon de Big Ben avait été réduit au silence, en signe de respect. Mais 19 coups de canon et une cloche unique, à St Paul, ont rythmé l'approche.
Ici où là ont fusé des insultes. "Brûle en enfer", a notamment crié une femme. Un homme brandissait une pancarte "Plus de 10 millions de livres pour les funérailles d'une conservatrice". Quelques opposants ont aussi ostensiblement tourné le dos, à l'appel d'une consigne sur Facebook. Mais la plupart applaudissaient. A l'approche des obsèques, les invitations à manifester se sont multipliées sur les réseaux sociaux, avec pour cris de ralliement "la sorcière est morte", ou "bon débarras".
Les détracteurs dénonçaient en vrac l'ampleur et la récupération politique des obsèques ou leur coût pour les contribuables soumis à l'austérité. L'épouse du président de la chambre des communes, Sally Bercow, a reproché une "tentative de canonisation".
L'ex-Premier ministre devait être incinérée lors d'une cérémonie privée.
Le politologue Tony Travers est de ceux qui estiment que l'héritage politique lui survivra longtemps. "Elle est tout simplement trop puissante, trop importante. Plus encore morte que vivante", a-t-il confié à l'AFP.
Le président Barack Obama a dénoncé un acte terroriste "odieux et lâche" après l'attentat qui a fait trois morts lundi, dont un garçon de huit ans, et plus de 180 blessés, certains grièvement.
Le FBI a publié des photos de morceaux de morceaux de métal ainsi que d'un sac à dos noir déchiqueté dans lequel, selon le FBI, l'une des deux bombes, bourrée de clous et de billes de métal, avait été cachée.
Alors qu'aucune revendication n'avait été émise et que la police ne privilégiait apparemment à ce stade ni une piste américaine ni une piste étrangère, plusieurs cérémonies chargées d'émotion en hommage aux victimes se sont tenues tard mardi à Boston.
Dans un pays traumatisé, dont les télévisions repassaient les images des victimes ensanglantées, Barack Obama a annoncé qu'il se rendrait jeudi dans la capitale du Massachusetts (nord-est) pour une cérémonie religieuse oecuménique.
"A ce stade, il n'y a pas de revendication", avait déclaré lors d'une conférence de presse mardi en fin d'après-midi le responsable local du FBI Rick DesLauriers. "L'éventail des suspects et des motivations possibles reste largement ouvert".
Le travail des enquêteurs s'annonçait colossal. Sur les lieux de l'attentat, ils ont retrouvé "des morceaux de nylon noir qui pourraient avoir été un sac à dos et des fragments de plomb et clous, peut-être contenus dans une cocotte-minute", avait-il précisé. Il a ajouté que ce type d'engins explosifs peu sophistiqués était souvent utilisés dans des attentats en Irak ou en Afghanistan. De nombreux débris étaient toujours collectés par la police sur les lieux du double attentat et envoyés pour analyse au laboratoire du FBI à Quantico, en Virginie.
"Il va falloir plusieurs jours pour (recueillir toutes les données) sur les lieux", a déclaré Gene Marquez, responsable du Bureau de l'alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs de Boston.
Les enquêteurs ont commencé à étudier le contenu de toutes les caméras de surveillance, de tous les débris laissés par les bombes. Et ils ont demandé aux Bostoniens de leur transmettre "toute photo ou vidéo" qui pourrait aider l'enquête qui mobilise désormais, selon le FBI, plus de 1.000 personnes. "Il s'agira d'une enquête mondiale. Nous irons jusqu'au bout du monde pour identifier l'auteur ou les auteurs de ce crime ignoble" a déclaré M. DesLauriers.
Boston traumatisée, mais confortée par la générosité de multiples gestes d'entraide, a rendu mardi soir un hommage aux victimes, à l'occasion de différentes veillées.
L'une d'elle était consacrée à la plus jeune des victimes, un petit Bostonien de 8 ans, Martin Richard, tué peu après avoir embrassé son père sur la ligne d'arrivée du marathon. Sa petite soeur, 6 ans, a perdu une jambe et pourrait subir une amputation de la deuxième, selon les médias américains.
Pensées et prières :
"Nous remercions ceux que nous connaissons et ceux que nous n'avons jamais rencontrés, pour leurs pensées et leurs prières", a indiqué son père, Bill Richard, réclamant le respect de l'intimité de sa famille.
Plus de 1.000 personnes se sont recueillies à la lumière de bougies, dans un parc proche de la maison du petit garçon. En ville, près de 700 personnes se sont massées aussi dans l'église d'Arlington Street, non loin de l'endroit où s'est produit l'attentat. Outre Martin Richard, une gérante de restaurant de 29 ans, Krystle Campbell, et une étudiante chinoise de l'Université de Boston font partie des victimes.
Plus de 180 personnes ont été blessées, certaines grièvement, par l'explosion à 12 secondes d'intervalle de deux bombes, non loin de la ligne d'arrivée du célèbre marathon, couru par 23.000 personnes.
Les explosions ont provoqué panique et chaos au centre-ville, où étaient rassemblés des dizaines de milliers de personnes pour ce grand rendez-vous annuel.
Les médecins ont fait état de profondes blessures, en raison des clous et fragments ajoutés aux bombes pour multiplier leur impact. Une dizaine de blessés ont dû être amputés.
Les attentats de Boston sont les plus graves commis aux Etats-Unis depuis ceux du 11 septembre 2001, et s'exprimant depuis la Maison Blanche pour la deuxième fois en moins de 24 heures, le président Obama a dénoncé un "acte terroriste (...) odieux et lâche". "Nous ne savons pas encore (...) qui a commis cet attentat ou pourquoi, s'il a été planifié et exécuté par une organisation terroriste, étrangère ou américaine, ou si c'était l'acte d'un individu", a-t-il déclaré.
Militants hostiles au gouvernement ou jihadistes ?
Les attentats ont-ils été commis par des militants hostiles au gouvernement fédéral pour lesquels le mois d'avril est un mois lourd de symboles? Par des jihadistes islamistes ?
"Nous devons évidemment envisager que ce soit le jihad islamiste", a commenté Peter King, élu de New York, spécialiste des affaires de sécurité intérieure. "Mais cela peut aussi être des suprémacistes blancs. Cela peut être des gens opposés au gouvernement" fédéral.
Lundi était la journée des "patriotes", qui marque la première bataille de la guerre d'indépendance, un jour férié dans le Massachusetts.
Le 15 avril est la date limite pour déclarer ses impôts, obligation haïe par ceux qui détestent le gouvernement fédéral.
Le 19 est la date anniversaire de la fin du siège d'une secte à Waco (Texas, 76 morts en 1993), après l'intervention des forces de l'ordre. Et c'est aussi le 19 avril qu'avait eu lieu l'attentat d'Oklahoma City (168 morts) en 1995, perpétré par Timothy McVeigh, un sympathisant d'extrême droite depuis exécuté, qui était hostile au gouvernement fédéral et qui voulait ainsi venger Waco.
Heureuse trouvaille réalisée par les policiers de brigade anti criminalité assistée de la cellule anti cambriolage d’Annemasse. Ils ont remis la main sur un œuf de Pâques, façon Fabergé, ouvragé dans plus d’un kg d’or avec des centaines de pierres précieuses. Cet œuf d’environ 25 cm sur 19 cm a reçu une estimation entre 800 000 et 1 million d’euros. Il avait été dérobé en 2009 lors d’un cambriolage au préjudice d’une société sise à Genève. La riche découverte a eu lieu, jeudi dernier, lors d’une opération s’inscrivant dans la lutte anti délinquance en zone de sécurité prioritaire. Ce jour-là, un puissant dispositif de contrôle était mis en place notamment sur les secteurs Annemasse-Vétraz Monthoux. Quand vers 18 h 30, les policiers ont été intrigués par le manège suspect d’un véhicule. Après contrôle attentif de la puissante cylindrée conduite par des Biélorusses, les fonctionnaires ont mis à jour la pièce d’orfèvrerie. Placés en garde à vue, les trois hommes ont été déférés au Parquet de Thonon les Bains. Mis en examen des chefs de recel de vol et de port d’armes par le juge d’instruction, ils ont été écroués dans les maisons d’arrêt de Bonneville, Aiton et Chambéry.
Leur centre de formation est un lieu à part situé en bordure d'un parc, non loin de la préfecture de Nanterre (Hauts-de-Seine). A l'intérieur de ce bâtiment blanc conçu en 1987 par l'architecte Christian de Portzamparc, chaque jeune fille vous accueille par une demi-révérence. Les garçons, par un salut de la tête.
A la mi-journée, entre la fin des cours et le début des leçons de danse, les plus jeunes s'échauffent en jouant au badminton. D'autres s'étirent sous des portraits de Vaslav Nijinski ou Ghislaine Thesmar, ou multiplient dégagés et fouettés près du grand escalier. "Ici, les élèves vivent cet art dans la joie et la bonne humeur", assure la directrice, Elisabeth Platel. "C'est un choix librement consenti. Ils sont réunis par une même passion, pas un sacerdoce", insiste celle qui fut l'une des étoiles de Rudolf Noureev, pour tordre le cou à un "lieu commun". Gratuite, l'école se veut "de qualité et d'exception", à l'instar du Bolchoï ou du Royal Ballet de Londres. Des tests de souplesse, de cambrure de pied et d'ouverture de hanche déterminent la sélection à partir de 8 ans. Chaque candidat doit respecter des critères référents de poids et de taille en fonction de son âge.
"Pour devenir ballerine, il faut être mince avec de longues et jolies jambes. Ni trop grande, ni trop petite", souligne Carole Arbo, enseignante et ex-danseuse étoile. Un examen décide chaque année de l'accès à la division supérieure. Ceux qui échouent doivent quitter l'école.
Une hygiène de vie :
Ida et Roxane, 17 ans et demi, rêvent de marcher sur les traces de leurs aînées danseuses étoiles Aurélie Dupont et Laëtitia Pujol. Dans deux à trois mois, elles se présenteront au concours de promotion au corps de ballet de l'Opéra de Paris. Les places sont limitées: de deux à huit en fonction des années et des départ en retraite (à 42 ans) pour une vingtaine de candidats.
Repérée lors d'un stage estival, Ida a quitté la banlieue d'Helsinki pour rejoindre celle de Paris il y a un peu moins d'un an. "On bosse plus ici. C'est beaucoup plus dur qu'en Finlande", confie la jeune femme au visage de poupée et aux cheveux blonds ondulés.
Danseuse "depuis toute petite", Roxane, elle, est arrivée à Nanterre à l'âge de 11 ans après un passage à Bruxelles et plusieurs années passées en Macédoine d'où son père est originaire. "Il faut que nous soyons très réguliers dans le travail. On ne peut pas se laisser aller, on sent tout de suite que c'est pour nous amener à être professionnels", explique-t-elle.
En cas d'échec, les deux jeunes femmes pourront toujours tenter d'intégrer une autre compagnie, et pourquoi pas, repasser le concours plus tard.
La soeur de Simon l'a réussi. C'est pour lui montrer qu'il en est "aussi capable" que le jeune Parisien de 15 ans a intégré l'école des petits rats. "C'est devenu une passion. Je me demande aujourd'hui comment on fait sans", affirme ce garçon aux cuisses sculptées dans un collant gris.
Comme beaucoup, il est arrivé à 8 ans à Nanterre, en tant que stagiaire. Un apprentissage qui implique d'être en internat. En grandissant, les élèves peuvent choisir de rentrer dans leur famille le soir comme Simon. "Cela permet d'évacuer la journée, d'y repenser et d'analyser avec plus de recul ce qui s'est bien ou mal passé", explique-t-il.
L'entraînement est difficile et marqué par la crainte de la blessure. C'est la rançon du succès comme dans d'autres disciplines, tels la musique et le sport de haut niveau, fait valoir la directrice. "C'est une hygiène de vie mais rien n'est imposé, conclut-elle. On n'est pas dans le drame."