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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
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· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
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· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Décès de Jean d'Ormesson, le doyen espiègle des immortels ... A l'âge de 92 ans !
Les dix grandes dates de la vie de Jean d'Ormesson :
16 juin 1925 : naissance à Paris
1946 : normalien et agrégé de philosophie, il entreprend une carrière de haut fonctionnaire, tout en collaborant rapidement à des journaux
1956 : publie son premier roman "l'Amour est un plaisir"
1971 : "La gloire de l'Empire" est récompensé par le grand prix de l'Académie française
1973 : entre à l'Académie française
1974 : publie "Au plaisir de Dieu", qui sera adapté à la télévision
1974-77 : directeur du Figaro
1992 : débat à la télévision avec François Mitterrand avant le référendum de Maastricht
2015 : l'ensemble de son oeuvre est publiée dans la Pléiade
5 décembre 2017 : meurt à son domicile de Neuilly.
L’écrivain Jean d’Ormesson est mort dans la nuit de lundi à mardi. C’est sa famille qui a annoncé son décès.
Le romancier est décédé d’une crise cardiaque à son domicile de Neuilly (Hauts-de-Seine), a précisé sa fille, l’éditrice Héloïse d’Ormesson. « Il a toujours dit qu’il partirait sans avoir tout dit et c’est aujourd’hui. Il nous laisse de merveilleux livres », a-t-elle ajouté.
Agé de 92 ans, Jean d’Ormesson membre de l’Académie française depuis 1973. Le regard bleu azur toujours pétillant, la silhouette toujours élégante, Jean d’Ormesson était un écrivain prolifique, auteur d’une quarantaine d’ouvrages, de « l’Amour est un plaisir », en 1956 à « Je dirai malgré tout que cette vie fut belle » en 2016. Son dernier roman « Et moi, je vis toujours » doit paraître en 2018 (Gallimard). Il avait fait son entrée dans la Pléiade en 2015. Amoureux de la vie, Jean d’Ormesson s’était rebaptisé lui-même « l’écrivain du bonheur ». Homme de droite revendiqué, son nom est associé au Figaro dont il a notamment été le directeur général de 1974 à 1977. Auparavant, cee fils d’ambassadeur, normalien et agrégé de philosophie, avait également collaboré avec Paris-Match, Ouest-France, Nice Matin.
« J’ai beaucoup aimé vieillir. Eh oui ! C’est la seule façon de ne pas mourir, confiait Jean d’Ormesson au Parisien Magazine l’année dernière. Je ne détesterai pas mourir non plus. C’est comme le travail. C’est une malédiction, c’est emmerdant. Mais il y a pire que le travail, c’est de ne pas en avoir. Eh bien la mort, vous croyez que c’est agréable ? C’est une malédiction, mais ce qu’il y aurait de pire, ce serait de ne pas mourir ».
Très vite après l’annonce de sa disparition, de nombreuses personnalités ont rendu hommage à l’écrivain. « Il était le meilleur de l’esprit français, un mélange unique d’intelligence, d’élégance et de malice, un prince des lettres sachant ne jamais se prendre au sérieux », a notamment réagi le président Emmanuel Macron. Jean d’Ormesson et François Mitterrand ont eu des relations surprenantes malgré leurs désaccords sur le plan politique. « Je déplore qu’un si bon écrivain fût si stupide politiquement », réagit François Mitterrand, tout juste élu président en 1981, à un article virulent de Jean d’Ormesson dans le Figaro. Ce dernier lui répond dans un courrier et à partir de là, ces deux grands amoureux des Lettres restent en relation. L’écrivain est régulièrement convié à l’Elysée.
Avant de quitter la présidence, le 17 mai 1995, Mitterrand lui fixe rendez-vous deux heures à peine avant la passation de pouvoir à Jacques Chirac. La conversation vient sur l’affaire René Bousquet, l’ancien chef de la police de Vichy assassiné deux ans plus tôt, avec lequel François Mitterrand a longtemps conservé des relations. L’écrivain affirmera plus tard que l’ancien président lui a alors asséné : « Vous reconnaissez là, M. d’Ormesson, l’influence puissante et nocive du lobby juif en France ». Ce qui suscitera une vive polémique.
« A tort ou à raison, il me semblait qu’il ne m’avait pas invité au titre de journaliste, mais plutôt comme un ami lointain, choisi pour des raisons qui me restaient mystérieuses », écrit Jean d’Ormesson. En 2012, il incarnera même le président dans « Les saveurs du palais », un film inspiré des relations de François Mitterrand et sa cuisinière.
(source : AFP)
(R.I.P.)
La reine Elizabeth II et le prince Philip fêtent leurs noces de platine ...
La reine Elizabeth II et le prince Philip fêtent lundi leurs 70 ans de mariage, devenant ainsi le premier couple régnant britannique à célébrer ses noces de platine.
C'est un nouveau record pour la reine, doyenne des monarques du monde. Montée sur le trône en 1952 à l'âge de 25 ans, elle a célébré cette année son jubilé de saphir (65 ans de règne). Le duc d'Edimbourg affiche pour sa part le record de longévité des conjoints des souverains au Royaume-Uni, auparavant détenu par la reine Charlotte, épouse de George III pendant 57 ans.
Si le couple célébrera ses noces de platine en famille, au château de Windsor, les cloches de l'abbaye de Westminster, où ils se sont mariés le 20 novembre 1947, résonneront à Londres pour leur rendre hommage.
A l'occasion de l'événement, Buckingham palace a dévoilé deux photographies du couple, prises au début du mois de novembre dans le salon blanc du château de Windsor par le photographe britannique Matt Holyoak.
Sur l'une d'elles, Sa Majesté porte une robe crème qu'elle avait déjà revêtue lors de ses noces de diamant, il y a dix ans, et arbore une broche en or jaune, rubis sculpté et diamant offerte par son époux en 1966.
Celui-ci, en costume et cravate prune, se tient debout à ses côtés.
Royal Mail, la poste britannique, a également sorti une série de six timbres en noir et blanc représentant le couple lors de leurs fiançailles, de leur mariage et de leur lune de miel.
- Passage de relais -
Elizabeth II et le prince Philip ont eu quatre enfants (Charles, Anne, Andrew et Edward), huit petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants, le sixième -et troisième de William et Kate- étant prévu pour avril.
Le couple a traversé sept décennies, dont la plus éprouvante fut sans doute les années 1990 avec le divorce de trois de leurs enfants et la mort tragique, en 1997, de la princesse Diana.
Malgré des tempéraments assez différents -mesuré pour la reine et bouillant pour son époux- ils ont toujours affiché leur unité. Même si la presse britannique a fait ses choux gras des infidélités supposées du prince Philip.
"C'est mon roc", a un jour dit la reine à propos de son époux.
"Mon premier, second et ultime emploi est de ne jamais laisser tomber la reine", a affirmé pour sa part le prince Philip.
Agé de 96 ans, le duc d'Edinbourg a pris sa retraite cet été et se consacre à la lecture et à la peinture, enfin libéré des nombreux engagements officiels. Lui qui s'était décrit comme "l'expert mondial des inaugurations de plaques" a honoré plus de 22.000 engagements au fil des années et prononcé près de 5.500 discours.
De son côté, Elizabeth II, 91 ans, passe progressivement le relais à son fils Charles, 69 ans.
Le 12 novembre, l'héritier du trône a ainsi déposé une couronne de fleurs en mémoire des victimes de conflits lors de la "journée du Souvenir", remplaçant sa mère qui observait la cérémonie depuis le balcon du ministère des Affaires étrangères, aux côtés de son époux.
* Quand la princesse Elizabeth annonce ses fiançailles avec Philip, à l'été 1947, une brise de fraîcheur souffle soudain sur le Royaume-Uni. On sort de la guerre, les privations et le rationnement perdurent, le charbon manque, la rigueur budgétaire est de mise, à tel point qu'on envisage un simple mariage au château de Windsor, pour faire des économies. Mais Elizabeth et sa mère tiennent à un grand mariage, pour renouer avec les fastes d'antan et oublier justement les souvenirs amers du conflit mondial. Le gouvernement travailliste cède, mais réduit les illuminations électriques au minimum ainsi que le nombre de tribunes, en raison de la pénurie de bois. Le repas sera limité à 150 couverts, avec des soles et des perdreaux en casseroles. On se lâche uniquement sur le gâteau : quatre étages de sucre sur deux mètres soixante-quinze de haut. Il faut bien faire rêver dans les chaumières...
L'intuition de la reine est bonne : à part les communistes, l'Angleterre se réjouit du mariage à venir, décrit par Winston Churchill comme « un éclair de couleur sur la route ardue que nous empruntons ». Les cadeaux arrivent de toute part, modestes ou somptueux, c'est selon : des dizaines de bas nylon, un aspirateur (grande nouveauté de l'époque), des pipes, des pantoufles tricotées, des rouges à lèvres, un pur-sang, un manteau de vison, une paire de pistolets pour Philip, des joyaux pour Elizabeth, et un métier à tisser envoyé par le Mahatma Gandhi ... Une jeune Américaine, inquiète d'apprendre qu'on souffre encore de la faim en Angleterre, expédie même une dinde à Buckingham ! *
Ernesto Rafael Guevara de la Serna, plus connu sous le nom de Che Guevara ou "Le Che" (prononcer "tché"), né le 14 juin 1928 à Rosario, Argentine et décédé le 9 octobre 1967 à La Higuera (Bolivie), est un révolutionnaire marxiste et homme politique d'Amérique latine, dirigeant de la guérilla internationaliste cubaine. « Che Guevara » est exécuté en Bolivie. Son cadavre est exhibé par les militaires, pour attester qu’il s’agit bien de lui, que le « mythe » est définitivement mort. La légende pourtant ne fait que commencer ...
Ces gâteaux sont faits de beurre, de sucre en poudre, de colorant alimentaire, et parfois un peu d' aromatisation supplémentaire, ce qui leur donne ainsi toute cette texture de velours lisse.
Khalil Gibran (1883-1931) – Poète, peintre et homme de foi ...
Khalil Gibran est né en 1883, à Bécharré, au Liban, dans une très ancienne famille chrétienne; son grand-père maternel était prêtre du rite maronite.
En En 1894, il émigre avec sa mère à Boston, mais en 1897 il retourne, seul, au Liban, pour faire ses études à l’École de la Sagesse, à Beyrouth.
En 1901, il visite la Grèce, l’Italie, l’Espagne puis s’installe à Paris pour étudier la peinture.
C’est à cette époque qu’il écrit Les Esprits Rebelles, livre qui fût brûlé sur la place public de Beyrouth, par ordre des autorités turques, et qui fût condamné comme hérétique par l’évêque maronite.
En 1903, Gibran est rappelé en Amérique au chevet de sa mère mourante. Il reste à Boston , où il s’exerce principalement à la peinture.
En 1908, il retourne à Paris, où il travaille à l’Académie Julien et à l’École des Beaux-Arts; il fréquente Rodin, Debussy, Maeterlink, Edmond Rostand, etc.
En 1910, il s’installe définitivement à New-York où il se consacre à la peinture et à la poésie.
C’est dans cette ville qu’il meurt en 1931. Son corps est ramené au Liban, où il repopse desormais dans la cryte du Monastère de Mar Sarkis, à Bécharré.
(Texte de couverture, Le Prophète, 1956)
Quelques Citations :
Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie.
(Khalil Gibran – Extrait de Le Prophète)
Vos enfants : vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
(Khalil Gibran)
Votre vie quotidienne est votre temple et votre religion.
(Khalil Gibran)
La tristesse est un mur élevé entre deux jardins.
(Khalil Gibran)
Celui qui ne porte sa moralité que comme son meilleur vêtement ferait mieux d’être nu.
(Khalil Gibran – Extrait de Le Prophète)
En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.
(Khalil Gibran – Extrait de Le Sable et l’écume)
N’est-il pas étrange de nous voir défendre plus farouchement nos erreurs que nos valeurs ?
(Khalil Gibran – Extrait de Le sable et l’écume)
Le désaccord pourrait être le chemin le plus court entre deux opinions.
(Khalil Gibran – Extrait de Le Sable et l’écume)
En amitié, toutes pensées, tous désirs, toutes attentes naissent sans parole et se partagent souvent dans une joie muette.
(Khalil Gibran)
Tous peuvent entendre mais seuls les êtres sensibles comprennent.
(Khalil Gibran)
Combien généreuse est la vie pour l’homme, mais combien l’homme se tient éloigné de la vie !
(Khalil Gibran)
Le mérite d’un homme réside dans sa connaissance et dans ses actes et non point dans la couleur de sa peau ou de sa religion.
(Khalil Gibran)
Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin, à la table des anges.
(Khalil Gibran)
Vous ne donnez que peu lorsque vous donnez vos biens. C’est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez réellement.
(Khalil Gibran)
Seul est grand celui qui transforme la voix du vent en un chant que son propre amour aura rendu plus doux.
(Khalil Gibran)
Entre les rivages des océans et le sommet de la plus haute montagne est tracée une route secrète que vous devez absolument parcourir avant de ne faire qu’un avec les fils de la Terre.
(Khalil Gibran)
Le désir est la moitié de la vie. L’indifférence est la moitié de la mort.
(Khalil Gibran)
Vous êtes bon lorsque que vous marchez fermement vers votre but d’un pas intrépide. Pourtant, vous n’êtes pas mauvais lorsque vous y allez en boitant. Même ceux qui boitent ne vont pas en arrière.
(Khalil Gibran)
Si tu es blessé par autrui, tu peux oublier la blessure. Mais si tu le blesses, tu t’en souviendras toujours.
(Khalil Gibran)
La pierre la plus solide d’un édifice est la plus basse de la fondation.
(Khalil Gibran)
Celui qui peut mettre le doigt sur ce qui sépare le bien du mal est celui-là même qui peut toucher les pans de la toge de Dieu.
(Khalil Gibran – Extrait de Le Sable et l’écume)
La pensée est un oiseau d’espace qui dans la cage des mots saura peut-être déployer les ailes, mais pas voler.
(Khalil Gibran)
La terre est ma patrie et l’humanité, ma famille.
(Khalil Gibran)
La Raison sans la Connaissance est comme un sol inculte ou un corps humain sous-alimenté. (Khalil Gibran, La voix de l’éternelle sagesse.)
(Photo : Sigmund Freud en 1931 pose pour le sculpteur Oscar Nemon à Vienne. ©Uncredited/AP/SIPA)
Le monde célèbre les 160 ans de la naissance de Sigmund Freud ce vendredi 6 mai 2016. L'inventeur de la psychanalyse a toujours fait l'objet d'un vif débat ...
Sigmund Freud est né il y a 160 ans jour pour jour, ce vendredi 6 mai 2016. Ce Tchèque d'origine juive, né à Freiberg, aura, pour certains, révolutionné à la fois la médecine, la philosophie, la société occidentale et au-delà, une certaine conception de l'être humain. Pour les autres, il s'agit d'un affabulateur ayant inventé une pseudoscience de toutes pièces à partir d'extrapolations, souvent truquées, de sa propre expérience et de ses propres pulsions.
Comment résumer Freud en quelques phrases ? Médecin et neurologue, mais aussi philosophe, Sigmund Freud est resté célèbre dans l'histoire pour avoir mis en avant le concept d'inconscient, un trait de l'être humain, mélange de souvenirs, traumatismes et pulsions enfouis, dont il n'a par définition pas conscience, mais qui peut avoir une influence sur ses sentiments, son comportement et même expliquer certaines pathologies. C'est en étudiant notamment l'hystérie que Freud a fait émerger ce concept, las des méthodes thérapeutiques de son époque strictement centrées sur le système nerveux. Dans son cabinet situé à Vienne, Freud va expérimenter sur plusieurs de ses patients, mais aussi sur lui-même, l'hypnose puis l'association libre qui donneront lieu à une nouvelle forme de médecine : la psychanalyse.
Sigmund Freud : inventeur de la psychanalyse !
Si on la résume, encore une fois, la psychanalyse (ou analyse) part d'un protocole strict, revenant à mener une investigation dans l'inconscient d'un individu pour en faire émerger des souvenirs, des pensées et des envies enfouies. Le tout pour l'aider, le cas échéant, à surmonter ses difficultés médicales ou personnelles par la "catharsis", entre libération et purification par la parole. Freud a détaillé sa méthode dans des dizaines d'ouvrages, mais aussi de correspondances devenues cultes et est allé bien au-delà. Car il a aussi laissé derrière lui des théories et des concepts qui, selon lui, s'appliquent à toute l'humanité, comme les "pulsion de mort" ou "de vie", la séparation du "Moi" et du "Surmoi", les notions de "déni", le "transfert", ou encore le célèbre "complexe d'Œdipe".
Mais dès les premières années, alors que des disciples sont déjà séduits pas ses thèses et qu'il est reconnu en Autriche et en Allemagne, Freud va attirer la critique, parfois acerbe. On lui reproche tour à tour d'avoir manipulé ou abusé de ses patients, d'avoir extrapolé voire falsifié ses expériences, d'avoir transformé ses propres hypothèses, ses propres expériences, voire ses propres pulsions (notamment sexuelles et incestueuses), en théorie scientifique indiscutable et universelle.
Sigmund Freud : affabulateur, dissimulateur, truqueur ?
Ces critiques débutent chez ses propres disciples, comme le Suisse Carl Gustav Jung, et se sont poursuivies jusqu'à aujourd'hui avec des contempteurs comme Michel Onfray, qui a publié en 2010 "Le Crépuscule d'une idole", sous-titré "L'Affabulation freudienne" (Grasset), ou un groupe de penseurs, scientifiques et de médecins ayant publié en 2005 "Le livre noir de la psychanalyse : Vivre, penser et aller mieux sans Freud" (Les Arènes). Le tout en passant par Popper, Sartre ou encore Wilhelm Schmidt. Les avancées récentes sur les neurosciences constituent, elles aussi, une forme de remise en cause des théories freudiennes, remettant le corps humain et la biologie au centre du fonctionnement de la personne, loin d'un inconscient presque déconnecté du corps.
Les relations qu'entretenait Freud avec certains de ses patients ou avec sa belle-sœur, sa prétendue proximité avec Mussolini (auquel il aurait dédicacé un ouvrage) voire avec certains régimes autoritaires, son culte du secret qui l'a poussé à dissimuler ses influences, plusieurs échecs thérapeutiques, des théories ou des pratiques défendues puis abandonnées, ou des éléments qui auraient pu étoffer sa biographie, sont encore vivement débattues. Frappé par le cancer en 1923 et rattrapé par le nazisme qui brûlera ses œuvres dès 1934, Sigmund Freud s'exile à Londres en 1938 où il mourra le 23 septembre de l'année suivante.
Pour les 400 ans de sa mort, le Royaume-Uni salue Shakespeare ...
Des vedettes du cinéma et du théâtre y sont attendues pour jouer les passages les plus marquants de l'oeuvre du Barde.
DISPARITION de Alain Decaux - Académicien, ministre, figure des médias, militant de la francophonie, cet homme complet est décédé à l'âge de 90 ans.
Il a su rendre l'histoire familière aux Français ... Mais Alain Decaux, qui vient de s'éteindre à l'âge de 90 ans, n'était pas simplement un regard et une voix. Il a été un de nos derniers grands hommes complets, comme il en existait tant dans ce XIXe siècle, le siècle de Victor Hugo, qu'il chérissait tant. Tour à tour écrivain, historien, homme de radio, puis de télévision, metteur en scène de théâtre (avec son ami Robert Hossein), ministre et académicien français, Alain Decaux restera surtout dans la mémoire des Français pour son indéniable talent de conteur. C'est ce qui aura été son plus beau fait d'armes: Alain Decaux était un troubadour moderne, au regard bleu caressant et à la voix aimable et chaleureuse, l'élégance bonhomme et familière, un de ces héritiers de la lointaine tradition orale qui a été à l'origine de la civilisation et qui a su retrouver grâce à lui, dans notre société du spectacle, un rôle essentiel.
Le ministre du tourisme égyptien, Hisham Zaazou, a annoncé la tenue d'une conférence de presse en avril sur de probables chambres secrètes dans le tombeau de Toutankhamon. Cette annonce devrait provoquer un véritable "Big-Bang" a-t-il assuré.
« Un Big-Bang » : c’est le mot choisi par le ministre du tourisme égyptien Hisham Zaazou pour décrire l’impact que produira la divulgation du contenu des deux pièces secrètes du tombeau de Toutankhamon, pharaon de la 18ème dynastie, mort en - 1323 avant notre ère.
Le ministre, lors d’un déplacement en Espagne, a annoncé qu’une conférence de presse sera organisée, en avril prochain au Caire, pour présenter le résultat des recherches des équipes de l’institut HIP et du projet Scan Pyramids.
L’analyse minutieuse de la chambre funéraire de Toutankhamon, menée avec un équipement high-tech fin novembre 2015 a permis d’établir avec une quasi-certitude l’existence de deux salles inconnues.
En revanche, le suspense demeure sur le contenu de ces pièces. L’égyptologue britannique Nicholas Reeves, estime que l’on pourrait y découvrir rien moins que le tombeau de la légendaire reine d’Egypte, Nefertiti.
Selon d’autres hypothèses, les salles pourraient abriter la dépouille de Kiya, une des épouses d’Akhenaton ou de sa fille Merytaton. Quelques égyptologues rabat-joie n’excluent pas que les cavités, si elles existent, soient complètement vides.
Naissance | 17 février 1781 Quimper Bretagne (France) (l'hôpital porte son nom) * |
---|---|
Décès | 13 août 1826 (à 45 ans) à Ploaré, Finistère (France) |
Nationalité | Française |
Champs | Médecine |
Institutions | Hôpital Necker Hôpital de la Charité Collège de France |
Diplôme | drf4s |
Renommé pour | Auscultation, stéthoscope |
René Laennec, le Breton qui a révolutionné la médecine ...
Né le 17 février 1781, il a mis au point l'ancêtre du stéthoscope, inventé l'auscultation et décrit les symptômes de la péritonite et de la cirrhose.
L'un des plus grands et des plus célèbres hôpitaux parisiens porte son nom ainsi que quantité d'établissements et de rues sur l'ensemble du territoire. En dépit de cette notoriété à portée de main, rares sont les Français qui savent ce qu'ils doivent à René-Théophile-Hyacinthe Laennec. Quelle injustice, car ce Breton né le 17 février 1781 à Quimper et mort le 13 août 1826 (à 45 ans donc), à Douarnenez dans son manoir de Ploaré, est à la base de la médecine moderne. En moins de deux ans, Laënnec fait faire à la médecine un bond prodigieux. Et comme souvent ce grand pas pour l'humanité débute par une scène banale presque sans intérêt ...
Un après-midi d'automne, le médecin croise sous les guichets du Louvre des enfants qui jouent parmi des décombres. L'un d'eux gratte l'extrémité d'une longue poutre avec la pointe d'une épingle. À l'autre bout, l'oreille collée à la poutre, les enfants recueillent les sons, se bousculent pour entendre, et rient de la découverte. Bon sang, mais c'est bien sûr ! Parvenu au chevet d'une jeune cardiaque, il demande une feuille de papier à lettres, la roule en cylindre, appuie une extrémité contre la poitrine de la patiente et l'autre contre sa propre oreille. Et voici que le double bruit du cœur et de la respiration lui parvient avec netteté. L'auscultation est inventée.
Laennec fonde ainsi une nouvelle pratique qui permet d'analyser les bruits corporels internes et de les relier à des lésions anatomiques, ce qui se révélera particulièrement utile pour le diagnostic des maladies respiratoires, dont la phtisie ou tuberculose.
Ainsi, selon la légende, le génial médecin construit le 17 février 1816 le stéthoscope, d'abord un simple rouleau de papier ficelé qu'il appelait « pectoriloque » et qui permettait d'éloigner l'oreille du médecin de son patient pour des raisons de pudeur, stéthoscope qu'il ne tarde pas à perfectionner en un cylindre démontable et en buis et dont l'usage est attesté en mars 1817 sur les feuilles des malades à l'hôpital Necker où il exerçait.
Mais la contribution de René-Théophile-Hyacinthe Laennec à la médecine ne s'arrête pas là !
Ce fils et petit-fils d'avocats est également celui qui a décrit la péritonite et de la cirrhose. Bien que la cirrhose fût une maladie déjà connue, c'est Laënnec qui lui donna son nom, en utilisant le mot grec (kirrhos, « fauve »), qui fait référence aux nodules jaunes caractéristiques de la maladie. Il est aussi à l'origine du terme mélanome et a décrit les métastases pulmonaires du mélanome. Comme beaucoup de praticiens du XIXe siècle, Laennec finit par contracter au contact de ses patients les maladies qu'il devait soigner.
Son neveu, Mériadec Laennec l'ausculte avec le stéthoscope inventé par son oncle et décèle sur lui les symptômes fatidiques de la tuberculose. Le docteur se retire alors en son manoir de Kerlouarnec en Ploaré, proche de Douarnenez, où il s'éteint, le 13 août 1826 à l'âge de 45 ans. Dans son testament, il lègue à son neveu ce stéthoscope qu'il considérait comme « le plus grand héritage de sa vie ».