à méditer actualités amitié amour amitié tendresse animaux artiste peintre artistes divers automne belle journée belles femmes belles images bon mercredi les ptits bouts
ImagesRubriques
>> Toutes les rubriques <<
· POEMES et POETES (587)
· CITATIONS ET PROVERBES (779)
· NOEL ET JOUR DE L'AN (1150)
· HUMOUR (1093)
· LA PENSEE du JOUR (2490)
· ARTISTES DIVERS (457)
· ANIMAUX DOMESTIQUES ET AUTRES (789)
· BRETAGNE (405)
· ENFANTS (1166)
· PEOPLE (547)
bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !
· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
Notez que les commentaires malveillants, insultants ou racistes, ne seront pas validés ... Merci de laisser éventuellement une trace de votre passage sur mon "Livre d'Or" !!! Vous pouvez également cliquer sur "j'aime", si vous avez apprécié la visite ...
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.
Traduction d'après la VF du film "Invictus" :
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,
En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme
La classe politique française a rendu un hommage unanime à Nelson Mandela depuis l'annonce de sa mort.
Le président François Hollande a salué "un résistant exceptionnel" et "un combattant magnifique", qui "aura fait l'histoire, celle de l'Afrique du Sud, celle du monde tout entier". Mettant "toutes ses forces pour mettre son pays à sa juste place parmi les principales puissances mondiales" il aura "jusqu'au bout de sa vie, servi la paix", a également écrit le chef de l'Etat.
Hollande a décidé la mise en berne des drapeaux en France pour honorer la mémoire de l'ex-président sud-africain Nelson Mandela, a annoncé vendredi à Pékin lors d'une visite officielle en Chine le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. "C'est toute l'humanité qui est en deuil. La France participe a ce deuil. Elle est aux côtés des Sud-Africains qui aujourd'hui pleurent ce grand homme".
Selon son entourage, le président de la République François Hollande rendra vendredi hommage à Nelson Mandela lors de son intervention à l'ouverture du sommet pour la paix et la sécurité en Afrique qui réunira à l'Elysée une quarantaine de chefs d'Etat et gouvernements africains.
Le chef de la diplomatie Laurent Fabius a de son côté qualifié Mandela de "géant charismatique" et de "père de l'Afrique du Sud". "Avec Nelson Mandela, disparaît le père de l'Afrique du Sud, le pilier du combat pour la liberté reconquise et pour la réconciliation", a déclaré M. Fabius. "Je salue le géant charismatique qui s'en va".
"Entré depuis longtemps dans l'Histoire, Madiba n'est plus mais son héritage demeure. Un héritage au service de son pays. Celui d'un combattant pour la paix", a souligné Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale.
"Au-delà de l'Afrique du Sud, c'est le monde qui perd aujourd'hui son plus grand combattant contre le racisme, et une figure universelle de l'égalité et de la fraternité", a réagi le Premier secrétaire du PS Harlem Désir.
"Il est de la lignée d'un Martin Luther King. Son visage bienveillant et son sourire inoubliable resteront pour toujours une incarnation de la tolérance", a assuré la maire socialiste de Lille Martine Aubry.
"Aujourd'hui, le deuil des Sud-Africains est celui de l'humanité toute entière", selon Pierre Laurent, secrétaire général du Parti communiste français (PCF).
A droite, le président de l'UMP Jean-François Copé (UMP), a estimé que "le monde perd un géant de l'Histoire, une des plus belles figures de l'humanité".
"Ce combattant de l'apartheid restera longtemps comme le symbole de la résistance et de la réconciliation", a pour sa part souligné l'UMP François Fillon.
"Mandela, c'est ce message universel qui parle à chacun de nous : gardez l'espoir, gardons l'espoir", a écrit Jean-Louis Borloo, président de l'UDI.
"Par son engagement sans faille, son exigence de tous les instants pour mettre à terre le système de domination raciale hérité de l'histoire coloniale, et grâce à l'écho international de ses victoires, il rejoint aujourd'hui les grandes figures du combat universel pour l'égalité", a jugé Cindy Léoni, présidente de SOS Racisme.
Fode Sylla, Président de la Fédération International de SOS Racisme, a appelé ceux qui le désirent à venir déposer des fleurs en hommage à "Madiba" vendredi à 18 h devant l'Ambassade d'Afrique du sud à Paris. "Entré de son vivant dans le panthéon des hommes illustres, il laisse en héritage une leçon de courage qui a éveillé des générations entières à la lutte contre le racisme et pour la solidarité entre tous", écrit M. Sylla.
L'HOMME D'ETAT NELSON MANDELA VIENT DE NOUS QUITTER ...
Homme d'état et Président (Africain du sud)
Né le 18 juillet 1918
Décédé le 05 décembre 2013 (à l'âge de 95 ans)
Nelson Rolihlahla Mandela, né le 18 juillet 1918 à Mvezo dans l'ancien Bantoustan du Transkei à l'est de la province du Cap (actuel Cap-Oriental), est un ancien président de l'Afrique du Sud et fut l'un des dirigeants de la lutte contre l'apartheid.
En 1993, il reçoit avec le président sud-africain de l'époque, Frederik Willem de Klerk, le Prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur de la fin de l'apartheid et l'établissement de la démocratie dans le pays.
Suite à ce combat et à celui qu'il mène actuellement contre le Sida, c'est une personnalité écoutée, particulièrement en Afrique.
Fils d'une famille royale Thembu Xhosa, Rolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 dans le village de Qunu, au bord de la rivière Mbashe au Transkei (Cap-Oriental).
Son père était Hendry Mphakanyiswa Gadla, chef de tribu Xhosa de Tembu. À l'âge de sept ans, Rolihlahla Mandela devint le premier membre de la famille à suivre une scolarité. C'est un professeur méthodiste qui lui donne le prénom occidental de Nelson.
Son père décède d'une tuberculose alors qu'il n'a que neuf ans. Nelson Mandela est alors envoyé à la mission de Wesleyan.
Selon la coutume Xhosa, il est initié à l'âge de seize ans et poursuit ses études avec succès à la Clarkebury Boarding Institute. Il obtient son certificat scolaire en deux ans (au lieu de trois habituellement).
En 1934, Mandela s'inscrit au Collège Wesleyan de Fort Beaufort.
Diplômé, il rejoint l'université de Fort Hare où il fait la connaissance d'Oliver Tambo, qui devient son ami et collègue. À la fin de sa première année, membre du conseil représentatif des étudiants, il est impliqué dans le boycott du règlement universitaire. Il est alors renvoyé de l'université.
Suite à un mariage arrangé non souhaité, il s'enfuit à Johannesburg où il passe sa licence par correspondance à l'Université d'Afrique du Sud (UNISA) puis débute des études de droit à l'université du Witwatersrand.
C'est en 1942 que Nelson Mandela rejoint le Congrès national africain (ANC), membre de l'Internationale Socialiste, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche. En 1944, avec Walter Sisulu et Oliver Tambo, il fonde la plus dynamique ligue de jeunesse de l'ANC.
Aux élections générales de 1948, la victoire du Parti national Afrikaner entraîne la mise en place de sa nouvelle politique qui fut appelée apartheid.
En 1952, Mandela, par ailleurs avocat, monte la campagne de défiance contre le gouvernement de Daniel Malan.
En 1955, alors que le Parti National semble appelé à durer au gouvernement, Mandela participe à la rédaction de la charte de la liberté dont le programme fondamental est la lutte contre la ségrégation raciale et l'apartheid. À cette époque, Mandela et Tambo se sont associés au sein de leur propre cabinet et prodiguent des conseils juridiques gratuits aux noirs les plus pauvres.
Le 5 décembre 1956, Mandela et 150 autres personnes sont arrêtés et accusés de trahison. Ils sont au bout du compte tous acquittés, grâce aux plaidoiries des avocats et au légalisme pointilleux des tribunaux sud-africains en 1961.
Après le massacre de Sharpeville où il y a eu 79 morts et 178 blessés en 1960, les appels à la lutte armée sont plus pressants d'autant plus que l'ANC et le Congrès panafricain sont interdits, ses leaders emprisonnés ou assignés à résidence. La stratégie non-violente de l'ANC est abandonnée par Nelson Mandela qui fonde Umkhonto we Sizwe, réseau prônant l'action armée.
Il fut emprisonné en 1962 puis condamné à cinq ans de prison en 1963, et, après un procès où il contesta la justice d'apartheid, condamné à la détention à perpétuité en 1964 en raison de ses activités politiques clandestines, devenant au fil des années, le plus célèbre et l'un des plus anciens prisonniers politiques.
Il fut en partie libéré le 7 décembre 1988 et mis en résidence surveillée. Le 5 juillet 1989, il rencontre au Cap le président Pieter Botha. Il fut définitivement libéré le 11 février 1990 sur ordre de Frederik de Klerk qui, pour des raisons politiques, mit fin à la clandestinité de l'ANC, et le sollicita pour maintenir la paix civile en Afrique du Sud. Les deux hommes ont travaillé ensemble pour instaurer la fin de l'apartheid et un régime de transition.
Il se vit décerner le Prix Nobel de la paix avec le président Frederik de Klerk en 1993. En 1979, il avait reçu le Prix Nehru pour la Paix et en 1989, le Prix Kadhafi des droits de l'Homme.
À la suite des premières élections démocratiques du 27 avril 1994, remportées largement par l'ANC, Nelson Mandela est élu Président de la république d'Afrique du Sud et prête serment à Pretoria le 10 mai 1994 devant tout le gotha politique international, d'Al Gore à Fidel Castro.
Il préside au premier gouvernement non racial du pays, en l'occurrence un gouvernement d'union nationale entre l'ANC, le Parti National et le parti zoulou Inkhata.
Ses deux vice-présidents sont alors Thabo Mbeki et Frederik de Klerk.
Statue de Nelson Mandela à JohannesburgConformément aux négociations de la période de transition, une commission « vérité et réconciliation » est créée pour entendre des exactions et des crimes commis sous l'apartheid par le gouvernement, les forces de sécurité mais également par les mouvements de libération. Il s'agit de confronter le passé afin de tourner la page historique douloureuse et non de juger les crimes ou exactions constatées qui, le cas échéant, en l'absence de regrets des protagonistes, seront toujours du ressort des tribunaux pénaux.
Président, Nelson Mandela est davantage un chef d'état qu'un chef de gouvernement: il confie ce rôle à Thabo Mbeki.
Prônant la réconciliation nationale, il se rend même à Orania pour rencontrer Madame Hendrik Verwoerd et organise une tea party à Pretoria réunissant les épouses des anciens premiers ministres et présidents du pays avec les épouses des anciens prisonniers de Robben Island.
Internationalement, il redonne une légitimité à l'Afrique du Sud qu'il donne en exemple en matière de réconciliation nationale.
Son autobiographie Un long chemin vers la liberté est publiée en 1995 et raconte son enfance, son engagement politique, ses longues années de prison et son accession au pouvoir.
En 1996, le Parti National quitte le gouvernement peu après l'adoption d'une nouvelle constitution.
Il accepte d'être médiateur de plusieurs négociations de paix, notamment dans l'Afrique des grands lacs.
En 1997, Mandela quitte la présidence de l'ANC qui échoit à Thabo Mbeki.
À la fin de son mandat, certains radicaux critiquent l'absence d'efficacité de la politique de son gouvernement dans la lutte contre le SIDA, dans la lutte contre les inégalités raciales ou encore la lenteur des procédures d'indemnisations des noirs spoliés sous l'apartheid.
En 1999, Thabo Mbeki lui succède à la présidence de la république. Comme il s'y était engagé lors de son élection, Nelson Mandela n'est pas candidat à un second mandat et quitte la vie politique. Pour continuer de lutter pour les valeurs qui lui tiennent à cœur, il fonde la Fondation Nelson Mandela.
Après son divorce avec Winnie Mandela, Nelson Mandela s'est remarié avec Graça Machel, veuve de l'ancien président du Mozambique, Samora Machel.
En février 2003, Mandela déclara que les États-Unis étaient « une menace contre la paix dans le monde » et que leur président George W. Bush souhaitait « plonger le monde dans l'holocauste », l'accusant d'ignorer les Nations unies.
En septembre 2004, il fut plébiscité en tant que première personnalité sud-africaine.
Nelson Mandela se consacre aujourd'hui à la lutte contre le Sida.
Le 6 janvier 2005, il annonce publiquement le décès de son fils, Makgatho Mandela âgé de 54 ans, des suites du Sida. Par ce geste, il veut montrer qu'il est temps de briser le tabou qui entoure cette maladie dans de nombreux pays. Il déclare à ce sujet : « Nous ne devons pas dissimuler la cause de la mort des membres de nos familles, que nous respectons, car c'est le seul moyen de pouvoir faire comprendre à la population que le Sida est une maladie ordinaire. C'est pourquoi nous vous avons aujourd'hui fait venir pour annoncer que mon fils était mort du Sida ».
De nombreuses personnalités et hommes politiques ont vu des membres de leur famille mourir du Sida, mais ils l'ont caché, car cette maladie est considérée comme une honte. Parmi les citoyens lambda, il arrive très souvent que les personnes atteintes soient rejetées par leur entourage, condamnées à mourir seules et isolées.
En 2006, il reçoit le prix Ambassadeur de la conscience d'Amnesty International.
En 2007, le président Bush compare la situation en Irak à celle de l'Afrique du Sud et impute le chaos en Irak à Saddam Hussein, ironisant sur le fait que celui-ci avait empêché l'émergence d'un leader unificateur comme Mandela. Il ajoute que « Nelson Mandela est mort parce que Saddam Hussein a tué tous les Mandela », voulant ainsi marquer l'absence d'un Mandela irakien ; des auditeurs crurent alors que Nelson Mandela lui-même était effectivement mort, ce qui fut démenti par la fondation Nelson-Mandela.
En 2007, Mandela essaie de persuader Mugabe de quitter le pouvoir « plus tôt que plus tard », « avec un minimum de dignité », avant d'être « poursuivi comme l'ancien dictateur Augusto Pinochet ». Il engage les Global Elders avec Kofi Annan comme médiateur, mais Mugabe ne fait aucune réponse à ces approches. En juin 2008, au plus fort de la crise de l'élection présidentielle zimbabwéenne, Nelson Mandela condamne « le tragique manque de leadership » au Zimbabwe.
Le 18 juillet 2007, à l'initiative du milliardaire Richard Branson et du musicien Peter Gabriel, Nelson Mandela, Graça Machel et Desmond Tutu organisent à Johannesburg une assemblée de dirigeants influents du monde entier qui veulent contribuer, à l'aide de leur expérience et de leur sagesse, à résoudre les problèmes les plus importants de la planète. Nelson Mandela annonce la formation de ce conseil des Global Elders (les anciens, ou sages, universels) dans un discours lors de son quatre-vingt-neuvième anniversaire. Desmond Tutu est président du conseil et ses membres fondateurs incluent également Kofi Annan, Ela Bhatt, Gro Harlem Brundtland, Jimmy Carter, Li Zhaoxing, Mary Robinson et Muhammad Yunus.
Mandela explique que « ce groupe peut parler librement et avec audace, travaillant aussi bien de manière publique que de manière officieuse sur toutes sortes de mesures qui doivent être prises. Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donner l'espoir là où règne le désespoir ».
Le quatre-vingt-dixième anniversaire de Nelson Mandela, le 18 juillet 2008, est célébré dans tout le pays avec un concert hommage à Hyde Park dans le cadre de la série de concerts 46664, dont le nom vient du numéro de prisonnier de Mandela. Dans son discours d'anniversaire, Mandela demande aux personnes riches d'aider les pauvres du monde entier.
Nelson Mandela soutient toujours l'ANC après sa présidence. En 2008, il refuse de se prononcer sur les divisions du parti et annonce qu'il ne soutiendra aucun candidat lors des élections générales de 2009, déclarant qu'il « ne souhaitait pas être mêlé aux combines et aux divisions qui pointent au sein de l'ANC ». Dans un premier temps, il ne fait donc pas de campagne publique pour Jacob Zuma, le président de l'ANC candidat à la présidence du pays, qui fut poursuivi en justice pour plusieurs affaires et qui fait face à une opposition revigorée menée par Helen Zille et au congrès du Peuple, une dissidence d'une faction de l'ANC regroupant d'anciens partisans de Thabo Mbeki. Mais finalement Mandela prend parti en faveur de Zuma à l'occasion de deux rassemblements. Le premier a lieu en février 2009 dans le Cap-Oriental. Par la voix de son petit-fils, Nelson Mandela y confirme son appartenance et son soutien à l'ANC et concrètement son engagement en faveur de Jacob Zuma, ce que refusera de faire Thabo Mbeki. Le second rassemblement en faveur de Zuma auquel Mandela participe, au côté de son ex-femme Winnie Mandela, a lieu le 19 avril 2009, à trois jours des élections générales. Il s'agit alors du dernier grand rassemblement public de l'ANC réunissant quelque cent vingt mille personnes dans un stade de Johannesburg. Dans le discours diffusé qu'il a fait enregistrer, Mandela rappelle au parti ses objectifs principaux qui sont la lutte contre la pauvreté et « la construction d'une société unie et non raciale ».
En 2010, Winnie Madikizela-Mandela, dans un entretien, reproche à son ancien mari d'avoir accepté de partager le prix Nobel de la paix avec Frederik de Klerk et l'accuse d'avoir donné son accord à un mauvais arrangement et ainsi « d'avoir laissé tomber les Noirs et d'avoir favorisé l'économie blanche ». Elle fustige la politique menée lors de sa présidence et l'accuse d'être devenu pendant la période post-présidence « une fondation privée » et « une figure de proue pour sauver les apparences », prenant comme symbole l'élévation d'une grande statue de Nelson Mandela au beau milieu du quartier blanc de Sandton, le plus riche de Johannesburg et non à Soweto, lieu symbolique de la lutte contre l'apartheid. Elle critique également la Commission de la vérité et de la réconciliation qu'il avait autorisée et qui avait estimé en 1997 qu'elle avait « commis des violations grossières des droits de l'homme ». Winnie Madikizela-Mandela nie plus tard avoir accordé une interview.
La présidence annonce le samedi 08 juin 2013 que l'ex-président sud-africain Nelson Mandela est hospitalisé pour une pneumonie survenue dans la nuit de vendredi à samedi. Son état est jugé grave et sa vie en danger.
Fin août 2013, la BBC annonce la fin de l'hospitalisation de Mandela, la présidence dément.
Le président sud-africain Jacob Zuma annonce son décès le 5 décembre 2013 à 22 h 45 lors d'une allocution solennelle. Le chef d'État précise que Mandela est mort « paisiblement » dans sa maison, entouré des siens. Jacob Zuma a également annoncé l'organisation de funérailles nationales, demandant la mise en berne des drapeaux sud-africains à partir du 6 décembre, jusqu'après ses funérailles.
L'ensemble de la communauté internationale s'émeut de la nouvelle, de nombreuses personnalités, dont le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, rendant hommage de façon unanime à Mandela pour les combats qu'il a menés tout au long de sa vie.
25 novembre 1963 à Washington, DC - Le jour de son 3ème anniversaire, John Jr assiste à l'enterrement de son père, le président John F. Kennedy, assassiné à Dallas 3 jours plus tôt. Il salue le cercueil de son père, alors que celui-ci est transporté de la cathédrale St. Matthews au cimetière d'Arlington. Plus d'un million de personnes rendent un hommage silencieux au cortège, en présence de 90 représentants de gouvernements étrangers.
(source : © JFK Library)
John Kennedy : 50 ans déjà !
Il y a cinquante ans, le 35ème président américain tombait sous les balles d’un assassin. Si sa mort a marqué l’histoire, c’est dans les cœurs et les esprits que sa vie, sa personnalité et son sourire sont gravés. Pourquoi ?
Si vous appartenez à la « bonne » génération, vous vous souvenez exactement de ce que vous faisiez le 22 novembre 1963... La mort du 35ème président des États-Unis sous les balles d’un assassin en cet après-midi ensoleillé, au Texas, reste gravée dans votre mémoire, comme l’effondrement des tours jumelles le 11 septembre 2001.
Une certaine idée du progrès est morte il y a cinquante ans, en même temps que l’homme qui l’incarnait. La tragédie de Dallas, sur laquelle on a conjecturé jusqu’au délire, a sonné le glas de « Camelot », comme la presse américaine, empruntant à la légende arthurienne, a surnommé laMaison-Blanche, sous John Fitzgerald Kennedy.
Le génie de JFK aura été de proposer de nouveaux idéaux aux Américains. Il a voulu les convaincre d’aller porter le progrès au-delà des frontières en s’engageant dans le Peace-Corps qu’il a créé ou , pourquoi pas, en allant poser le pied sur la Lune … Ce n’est pas que les États-Unis stagnaient avantson élection le 8 novembre 1960.
Au contraire, la classe moyenne s’est enrichie pendant les années cinquante, tandis que l’automobile lui donnait toujours plus de mobilité et que le rock’n’roll commençait à libérer les mœurs. En réalité, Kennedy a laissé un souvenir impérissable, au moinsen partie, parce qu’il a dirigé un pays à son apogée.
Il avait tout pour réussir : la fortune, des contacts à faire rêver dans tout le gratin d’Europe et d’Amérique, l’intelligence, une formation obtenue dans les meilleures universités, de l’éloquence à revendre, le fameux sourire Kennedy.
Il donnait l’impression d’être pétant de santé, ce qui séduit et rassure, même si on sait aujourd’hui qu’il était un grand malade.
Cet enfant chéri de la Nouvelle-Angleterre appartient au mythe autant qu’à l’histoire. On ne peut pas dire qu’il a été un grand président, pas plus qu’on peut prétendre le contraire. Il n’aura occupé cette fonction que 1036 jours.
Les trois frères Kennedy :
(de gauche à droite) John, Robert & Teddy ...
Ce qui est sûr, c’est qu’il a fait rêver ses concitoyens et que ces derniers lui en ont su gré. Sa mort a été vécue par bien des gens comme une tragédie personnelle, un peu comme celle de la princesse Diana.
En 1963, la manie de vivre par procuration avait commencé à s’installer : depuis quelques années, le téléviseur trônait dans les salons du pays.
« Jack » avait compris ce média et il l’utilisait à merveille, beaucoup mieux que ses adversaires. Il excellait dans les conférences de presse, où les journalistes tombaient sous le charme.
L’histoire a retenu de sa présidence, entre autres, l’échec du débarquement de la baie des Cochonset la crise des missiles cubains, souvent présentée comme une victoire. C’était la guerre froide.
Dans ce contexte, il a lancé la course aux armements et engagé son pays dans la guerre au Vietnam, mais aussi dans la compétition pour « faire atterrir un homme sur la Lune et le ramener vivant sur Terre ».
Sur le plan intérieur, il a jeté les bases de la législation sur les droits civiques et de certains programmes sociaux, deux entreprises que son successeur, Lyndon B. Johnson, mènera à bien.
« Les gens l’aimaient. Il avait une jeune et belle famille. Il était un politicien attirant et convaincant. Sans doute parce qu’il a été assassiné, c’est le souvenir qu’on garde de lui. La vérité, c’est qu’il n’était ni un homme parfait, ni un époux parfait, ni un président parfait », explique Graham Dodds, professeur de science politique à l’Université Concordia.
Une enfance fortunée :
Né à Brookline en banlieue de Boston, dans une famille de neuf enfants, JFK a été le premier catholique à devenir président des États-Unis.
La fortune de ses parents lui a permis de fréquenter des établissements aussi prestigieux que Princeton, la London School of Economics et Harvard, accédant ainsi à la classe des « brahmins », comme on appelle les familles anglo-protestantes qui forment la très haute société Bostonienne.
Son père, Joseph, s’est enrichi dans le commerce de l’alcool, la Bourse et le cinéma. Pilier du Parti démocrate comme son beau-père, Honey Fitz Fitzgerald maire de Boston accède à de hautes fonctions, dont celle d’ambassadeur à Londres, mais il doit renoncer à une carrière politique parce qu’il s’oppose à la guerre contre l’Axe.
Il destinait son fils aîné, Joe Jr. aux plus grands honneurs, ce qui a obligé John F. à grandir dans l’ombre de ce grand frère. Cela n’a pas empêché le futur président de prendre la vie du bon côté, s’adonnant avec un entrain égal aux sports et aux conquêtes féminines.
Élève moyen pendant une bonne partie de ses études, il finira par rédiger à Harvard une thèse remarquée sur les accords de Munich, mettant à profit sa fréquentation des têtes dirigeantes et des têtes couronnées d’Europe.
Après l’attaque de Pearl Harbor, il insiste pour aller au front aux commandes d’une vedette. Son embarcation, le PT109, est coupée en deux par un destroyer japonais au large des îles Salomon le 2 août 1943.
Deux membres d’équipage perdent la vie, mais Kennedy fait le nécessaire pour sauver les survivants. Sa bravoure fait de lui un héros. Cela favorise sa carrière politique, qui commence dès 1947 avec son élection à la Chambre des représentants. Le saut dans l’arène allait de soi, depuis la mort au combat de son frère Joe en 1944.
John F. Kennedy n’était pas belliciste, contrairement à plusieurs de ses successeurs. En 1960,il s’est quand même fait élire en prônant la fermeté contre l’Union soviétique qu’il soupçonnait,à tort, de posséder beaucoup plus de missiles nucléaires que les États-Unis.
Sa présidence est étroitement associée à Cuba, cette île passée d’une dictature proche de lamafia Américaine à un groupe de révolutionnaires mené par un autre personnage charismatique :Fidel Castro.
Kennedy tient tête à ses généraux qui lui conseillent de bombarder l’île, préférant imposer un blocus. Le numéro un soviétique, Nikita Krouchtchev, finit par retirer les missiles. On apprendra plus tard que Kennedy avait accepté d’en faire autant avec les missiles américains déployés en Turquie.
Les droits civiques :
« Il a été le premier président depuis la reconstruction à mettre l’autorité morale et régalienne de la présidence au service de la cause des droits civiques », croit le politologue Thomas Whalen. Certes, le président a attendu le milieu de l’année 1963 avant de déposer un projet de loi au Congrès. L’important est qu’il l’a fait et que son successeur a cru bon de finir le travail.
« Il avait des divergences d’opinions avec Martin Luther King et d’autres dirigeants du mouvement des droits civiques », rappelle toutefois Graham Dodds de l’Université Concordia.
L’élection de Barack Obama, en 2008, a soulevé le même genre d’enthousiasme que celle de John F. Kennedy. Les deux présidents ont eu des ennemis qui voulaient leur peau. La différence, c’est que ceux d’Obama disposent d’un plus grand nombre de tribunes d’où cracher leur fiel.
Les défauts de JFK, sa liaison avec Marilyn Monroe, n’ont jamais été de grands secrets, mais les Américains ont préféré croire au mythe de la famille heureuse.
Avec le temps, grâce notamment au travail du journaliste d’enquête Seymour Hersh, le « côté sombre de Camelot » est apparu plus clairement. Qu’à cela ne tienne, la magie Kennedy opère toujours dans l’esprit de ceux qui ont connu cette époque.
C'est par cette fameuse phrase que le général de Gaulle a conclu l'appel à la résistance du 18 juin 1940 émis de Londres.
Cette phrase a été prononcée lors d'un discours resté célèbre au balcon du gouvernement d'Alger le 4 juin 1958. Ces quelques mots ont suscité de grands espoirs chez les Algériens aspirant à l'indépendance. Mais cette formulation ambigüe a laissé planer le doute sur les réelles intentions du Général de Gaulle, qui prit soin de ne rien promettre de concret dans ce discours.
Phrase prononcée lors d'une conférence de presse, le 19 mai 1958 en pleine crise politique.
Déclaration prononcée à l’Elysée le 8 janvier 1959.
Extrait d'un entretien au magazine Paris Match, le 29 avril 1965.
Extrait d'un entretien au magazine Paris Match, le 9 décembre 1967
Depuis 38 ans, l'Indienne Amma fait le tour du monde pour étreindre ceux qui souffrent. Rencontre avec « la mère des cœurs », qui était de passage à Paris fin octobre.
Cela s’appelle le dashram, « l’étreinte » en hindi. Cette étreinte dure une petite minute en France et quelques secondes en Inde, 18 exactement. Ce qui permet à Amma d’enlacer 200 personnes par heure. On vient du monde entier pour être touché, consolé, embrassé par Amma. Depuis 1975, elle a ainsi enlacé des millions d’âmes qui semblent trouver un peu de sérénité dans les bras de cette femme généreuse, née en 1953 dans une famille de pêcheurs du Kérala, et qui a décidé de se mettre au service des autres.
Amma ne se prend ni pour une sainte, ni pour un gourou ni pour le leader d’une secte. Sa devise est un « simple message de paix et d’amour ». En hindi, Amma signifie « mère » et ce rôle maternel lui suffit amplement. « Je suis la mère des cœurs », explique-t-elle. « Mon devoir est d’essayer de consoler ceux qui souffrent. C’est ce que je n’ai jamais cessé de faire ».
Dès l’âge de 9 ans, lorsque sa mère tombe malade, Amma quitte l’école pour s’occuper de ses sept frères et sœurs et prend l’habitude d’enlacer ceux qui souffrent.
Amma grandit tout en continuant à soulager les miséreux, leur trouvant des vêtements et de la nourriture, interpellant les autorités lorsqu’il faut trouver des médicaments.
En 1975, elle créé ETW (Embracing The World) une ONG qui apporte des soins médicaux gratuits, construit des maisons, des écoles, organise des campagnes de propreté et d’alphabétisation grâce à des dons mais aussi à la vente de produits dérivés tels des saris, livres, CD, bijoux. « Il n’ y a pas de petits revenus. Avec 275 euros, on achète du lait pour 100 bébés orphelins, avec 620 euros, on bâtit une maison. Avec 1.300 euros, 20 femmes en difficulté ont une pension pendant un an », explique-t-elle. Le mantra d’Amma : « peu de discours, beaucoup d’amour et énormément d’action ».
Winston Churchill craignait que la France ne déclare la guerre au Royaume-Uni en 1940, selon un télégramme adressé par le Premier ministre britannique aux gouverneurs des colonies et vendu dimanche aux enchères près de Londres.
Ce message, daté du 4 juillet 1940, avait été envoyé au lendemain du début de l’attaque britannique meurtrière contre la flotte française en rade de Mers-el-Kébir dans le nord-ouest de l’Algérie en juillet 1940.
"Secret" :
Dans ce télégramme surmonté de la mention "secret" et dont le Times a publié une copie, Winston Churchill justifiait ce bombardement: "Le 3 juillet au matin, les forces navales britanniques ont pris position à l’extérieur d’Oran (près du port de Mers-el-Kébir) et demandé aux autorités navales françaises de prendre certaines mesures pour éviter qu’un nombre important d’unités navales françaises intactes, qui se trouvaient dans ce port, ne tombent dans les mains des Allemands".
"Les Français ont refusé de prendre ces mesures. Une action importante en a résulté entre les forces navales britanniques et françaises, avec d’importantes pertes regrettables du côté français. Nous ne pouvons pas savoir quelles seront les conséquences, mais toutes les mesures doivent être prises au cas où les Français nous déclarent la guerre", poursuivait Winston Churchill.
L’attaque coûta la vie à près de 1.300 marins français et se solda par le torpillage de plusieurs navires français. Elle fut décidée alors que la France venait de signer l’armistice avec l’Allemagne nazie.
Enchères :
Le télégramme a été vendu dimanche 1.900 euros (2.500 dollars), alors qu’il était estimé entre 180 et 240 euros (entre 240 et 320 dollars), selon la maison d’enchères International Autographs Auction.
La copie proposée aux enchères dimanche était adressée à Sir John Dill, chef du personnel général impérial, et a été cédée par un membre de sa famille, selon le Times. Le nouvel acquéreur est un particulier résidant en Angleterre, a précisé la maison d’enchères sans communiquer son identité.
(Source : AFP-jack35)
"I Have a Dream" - French Translation
"J'ai un Rêve"
Martin Luther King, Jr.
Discours prononcé par Martin Luther King, Jr, sur les marches du Lincoln Memorial, Washington D.C., le 28 août 1963.
Il y a cent ans, un grand américain, qui jette sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d'Emancipation. Cet arrêté d'une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d'espoir, aux millions d'esclaves Noirs marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.
Mais un siècle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres. Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchainée par la discrimination. Un sècle plus tard, les Noirs représentent un ilôt de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle. Un siècle plus tard, le Noirs languissent toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre. Alors nous venons ici aujourd'hui pour dramatiser notre condition effroyable.
Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre république écrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendence, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque américain. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliénable à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.
Il est aujourd'hui evident que l'Amérique a manqué a cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Amérique a passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d'opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l'Amérique l'urgence absolue du moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.
Que la nation ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet état étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu'à l'arrivée d'une automne vivifiante qui amenera liberté et égalité. L'annee 1963 n'est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n'était. L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquilité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour oùla lumière de la justice arrivera.
Mais il y a quelquechose que je dois dire à mon peuple, qui sont sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d'actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l'amertume et de la haine pour assouvir notre soif.
Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exaltant nous opposons à la force physique, la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, puisque beaucoup de nos frères Blancs, on le voit par leur présence ici aujourd'hui, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.
Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir en Mississippi n'a pas le droit de voter et qu'un Noir à New York ne voit rien pour lequel il peut voter. Non, non-nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchainera comme les eaux, et que la rectitude sera comme un fleuve, puissante.
Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous viennent directement des cellules étroites des prisons. Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les vétérans de la souffrance créative. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non-méritée vous portera rédemption.
Retournez au Mississippi, retournez à l'Alabama, retournez à la Géorgie, retournez à la Louisiane, retournez aux ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d'une manière ou d'une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée du désespoir.
Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j'ai quand même un rêve. C'est un rêve profondement enraciné dans le rêve américain.
J'ai un rêvé qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vraie signification de sa croyance: "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."
J'ai un rêvé qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
J'ai un rêve qu'un jour même l'etat de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.
J'ai un rêve que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère.
J'ai un rêve aujourd'hui.
J'ai un rêve-qu'un jour l'état de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noirs pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et soeurs.
J'ai un rêve aujourd'hui.
J'ai un rêve qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivellée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera réveillée, et tous les hommes la verront ensemble.
Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.
Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."
Et si l'Amérique veut être une grande nation ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes du New York. Que la liberté retentisse des hauts Alleghenies de la Pennsylvanie !
Que la liberté retentisse des Rockies enneigées du Colorado!
Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie!
Mais pas que ça que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie !
Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee !
Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi ! Que la liberté retentisse !
Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres !"
Rassemblement à Washington pour les 50 ans de : "Je fais un rêve" ... Ils sont venus par dizaines de milliers, la plupart des Noirs américains, célébrer au coeur de Washington baigné de soleil, les 50 ans du discours historique de Martin Luther King, " I HAVE A DREAM" sur les droits civiques... C'était le 28 août 1963 !
Une foule armée de pancartes s'est massée samedi durant plusieurs heures, sous un ciel bleu limpide, tout autour de la "Reflecting Pool", l'étroit et long bassin faisant face au mémorial de l'ancien président Abraham Lincoln. C'était précisément là où le 28 août 1963 le pasteur Martin Luther King prononça sa fameuse allocution contre la ségrégation, qui devait profondément marquer la société américaine.
"Le travail n'est pas fini, le voyage n'est pas terminé!", a lancé dans une intervention enflammée le fils de "MLK", Martin Luther King III, à propos de la lutte pour les droits civiques des Afro-Américains menée par son illustre père.
"Le rêve est loin d'être réalisé (...) les pleurs de la mère et du père de Trayvon Martin nous rappellent que bien trop souvent la couleur de la peau reste un permis pour le délit de faciès, pour arrêter et même pour assassiner", a-t-il martelé, en référence à l'adolescent noir tué en 2012 en Floride par un vigile, George Zimmerman.
L'acquittement en juillet de cet Américain hispanique avait provoqué des manifestations de colère à travers les Etats-Unis.
S'exprimant à la tribune en arborant un tee-shirt à l'effigie de Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, la mère de Trayvon, Sybrina Fulton, a souligné: "Trayvon Martin était mon fils, mais il n'est pas simplement mon fils, il est notre fils à tous, et nous devons nous battre pour nos enfants".
"La marche (de MLK) est à présent notre marche et elle doit continuer. Aujourd'hui nous regardons le travail qui reste inachevé", a renchéri le ministre de la Justice Eric Holder, également afro-américain, tandis que la chef des démocrates à la Chambre des représentants, la politicienne blanche Nancy Pelosi, scandait: "Quand les gens de couleur réussissent, l'Amérique réussit".
"Arrêté 40 fois dans les années 1960" :
Témoignant de sa propre expérience, le représentant John Lewis, un Noir américain, a raconté: "J'ai été arrêté 40 fois dans les années 1960. Battu, en sang et inconscient, mais je ne suis pas fatigué, je ne suis pas las, je ne suis pas prêt à renoncer et abandonner. Je suis prêt à me battre et continuer à me battre et vous devez vous battre".
Parmi les milliers de pancartes brandies par des Noirs, des Blancs, des Hispaniques et des Asiatiques, on pouvait lire: "Nous marchons pour mettre fin au délit de faciès", "L'héritage du Docteur King: des emplois pas la guerre".
Pour Vera Peele, venue de l'Indiana (nord), les Etats-Unis n'ont "pas progressé" depuis 50 ans. "Je dirais même qu'on a fait marche arrière ces 20 dernières années", dit-elle à l'AFP. Marjorie Ross, du Massachusetts (nord-est), explique elle que sa grand-mère était à Washington fin août 1963. "Enfant, j'ai subi beaucoup d'injustices et je suis sûre que c'était à cause de la couleur de ma peau", accuse cette Noire américaine.
Plus de 150.000 personnes étaient attendues sur le National Mall, l'immense pelouse qui s'étend du Capitole au mémorial Lincoln. Il y a cinquante ans, le discours de MLK --assassiné en avril 1968 à Memphis (Tennessee, sud) par un Blanc-- avait rassemblé près de 250.000 personnes devant le "Lincoln Memorial".
Sa fameuse litanie "I have a dream" ("Je fais un rêve") est gravée sur les marches du monument à l'endroit précis où il avait parlé, à l'orée de la promulgation des lois sur les droits civiques par le président Lyndon Johnson en 1964 et 1965.
Washington fête jusqu'au 28 août cet anniversaire avec en point d'orgue un discours de Barack Obama au mémorial Lincoln.