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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Pour qu'elle puisse sentir, le jour de son mariage, les battements du coeur de son père décédé, elle descend l'allée en compagnie de celui qui a reçu sa greffe cardiaque.
Jeni Stepien n’a rencontré Arthur Thomas que la veille de son mariage, mais elle reconnaîtrait son cœur entre mille !
Et pour cause : dix ans après le meurtre de son père, cette jeune mariée de Pennsylvanie a descendu l’allée aux bras de l’homme qui avait reçu le cœur de son papa.
Arthur Thomas doit son salut au père de Jeni : c'est en effet grâce à lui qu'il a pu obtenir la greffe de cœur qui l’a maintenu en vie. Alors, même s'il n'avait jamais rencontré la famille de sa vie, il a parcouru plus de 650 kilomètres depuis le New Jersey pour se rendre au mariage de la fille de son sauveur — tout ça pour que Jeni puisse enfin entendre le battement de ce cœur, sentir ce pouls contre elle une fois encore, qui plus est lors du jour le plus important de sa vie !
Michael Stepien, le papa de Jeni, a été assassiné en 2006 lorsqu’il a été victime d’un vol à main armée qui a mal tourné, dans une rue de Swissvale, en Pennsylvanie.
Arthur Thomas, pour sa part, attendait une greffe cardiaque depuis plus de 16 ans, et il était aux portes de la mort, dans un état d’urgence absolue, quand il a pu recevoir le cœur de Michael, qui par chance tait donneur d’organes. L’homme et la famille de la victime sont restés en contact, ils se sont depuis écrit de nombreuses lettres, ont beaucoup parlé au téléphone et se sont envoyé des cadeaux… Sans jamais avoir eu l’opportunité de se rencontrer.
Mais c’est le mariage de Jeni, et ce besoin instinctif (et bien compréhensible) d’avoir son papa près d’elle pour l’accompagner jusqu’à l’autel, qui les aura finalement réunis.
« Le seul fait de l’embrasser, le simple fait de le tenir dans mes bras, j’avais l’impression d’être près de mon papa une nouvelle fois, » raconte Michelle, la sœur de la nouvelle mariée. « Ce jour-là, c’était parfait. C’était exactement ce dont nous avions besoin. »
C’est Jeni qui a proposé à Arthur de remplacer son père lors de la traditionnelle cérémonie. Après que la fille d’Arthur lui ait donné son feu vert, il a répondu oui sans hésiter une seconde !
« Quel plus grand honneur pourrait être fait à quelqu’un que celui d’accompagner la fille de l’homme qui lui a sauvé la vie en lui donnant son cœur ? » C’est en ces termes qu’Arthur s’est exprimé suite à cette journée inoubliable, chargée en émotion. « Je ne peux pas imaginer plus insigne honneur que celui-là. »
Opéré d’une tumeur au cerveau, Gabriel, 8 ans, garde une cicatrice qui lui pourrit la vie. Par solidarité et pour lui redonner confiance, son papa s’est fait tatouer cette balafre.
Gabriel Marshall, 8 ans, a appris en mars 2015 qu’il souffrait d’une forme rare de cancer du cerveau. Fort heureusement, les médecins ont pu retirer la tumeur mais l’enfant est ressorti de l’opération avec une grande cicatrice sur le côté droit de sa tête. Cette balafre indélébile, Gabriel a eu beaucoup de mal à la supporter: «Il se sentait comme un monstre», raconte son papa à ABC News.
Pour aider son fils à accepter sa nouvelle apparence, Josh a décidé de se faire tatouer une réplique de sa cicatrice au même endroit. Ce jour d’août 2015, l’Américain a dit à son fils: «Tu sais quoi, je vais me faire tatouer ta cicatrice. Comme ça, si les gens veulent te dévisager, ils nous dévisageront tous les deux.» Depuis, Gabriel a repris confiance en lui et il raconte autour de lui que son père et lui sont comme des jumeaux.
Josh et son fils ont participé à un concours de photographie consacré aux papas s’étant rasé les cheveux par solidarité envers leurs enfants cancéreux. Une compétition amicale qu’ils ont remporté haut la main. «Je n’avais pas l’intention d’en faire tout un plat. C’était juste un concours sympa entre des papas qui se battent contre le cancer», explique Josh. Gabriel, lui, va bien. Il reste un bout de tumeur dans son cerveau, mais il ne grandit pas et l’enfant passe des scanners tous les trois mois. Bravo "Bravo au Papa pour son geste et à Gabriel pour son courage ! " (Source : 20 Minutes)
Il "vole" à sa femme et à son fils cette photo, pour en faire quelque chose d'absolument magnifique ...
En Gardendale, dans le comté de Jefferson, en Alabama, un homme du nom de Bobby Wesson a profité que sa femme Rayena se soit endormie avec leur fils pour prendre une photo. Il a voulu témoigner à travers sa page Facebook, le travail de cette magnifique femme qui n'est autre que la sienne. Voilà ce qu'il a posté :
"Voici ma femme en train de faire une sieste. Dans une heure, elle se réveillera, enfilera sa blouse de travail et se préparera pour aller au boulot. Tous les outils dont elle a besoin pour faire son travail seront déjà rassemblés et soigneusement inspectés. Elle se maquillera et se coiffera en vitesse. Elle dira qu'elle est affreuse. Je protesterai avec insistance, et je lui apporterai une tasse de café.
Elle s'assiéra en tailleur sur le canapé et tentera de le boire tout en jouant joyeusement avec le bambin qui rampe sur elle. Parfois, elle regardera dans le vide pendant que nous parlons, se préparant en silence pour le quart de travail à venir. Elle pense que je ne le remarque pas.
Elle nous embrassera, le bébé et moi, et s'en ira prendre soin des gens qui vivent la pire journée de leur vie. Accidents de voiture, blessures par balle, explosions, brûlures et fractures - professionnels, pauvres, pasteurs, toxicomanes et prostituées - mères, pères, fils, filles et familles - peu importe qui vous êtes et ce qui vous est arrivé. Elle prendra soin de vous.
Elle rentrera à la maison 14 heures plus tard, enlèvera de ses pieds douloureux les chaussures qui ont marché dans le sang, les larmes et le feu, et les laissera à l'extérieur. Parfois, elle ne voudra pas en parler. Parfois, elle sera impatiente de tout raconter. Parfois, elle rira aux larmes, et parfois, elle se contentera de pleurer - mais quoi qu'il arrive, elle sera toujours à l'heure pour son prochain quart de travail.
"Ma femme est infirmière ... Ma femme est une héroïne."
Équateur : Un survivant sort des ruines du Séisme, son cercueil commandé ...
Pablo Cordova serre la main d'un des pompiers qui lui ont porté secours. Il fait partie de la centaine de survivants sortis des décombres depuis le séisme qui a frappé le 16 avril dernier.
(Photo Emilio D. Garcia, Associated PressAgence France-Presse
Portoviejo, Équateur)
Pablo Cordova croit au «miracle»: ce rescapé du séisme en Equateur a passé 47 heures sous les décombres, buvant son urine et tremblant d'être broyé par la pelle mécanique qui déplaçait les gravats, pendant que sa femme réservait un cercueil.
C'est par un message apparu sur l'écran de son portable que Pablo Cordova a su que les secouristes allaient le tirer de là. «Ecarte-toi, nous allons forer», a lu ce menuisier, enterré vivant sous les ruines d'un hôtel de cinq niveaux à Portoviejo, chef-lieu de la province de Manabi, dévastée par le tremblement de terre du 16 avril qui a fait plus de 600 morts.
«Je l'ai gardé ce message», déclare-t-il en le montrant à l'AFP. «Il me restait deux barres de batterie. Il ne fallait pas que je la gaspille. Alors quand il n'y avait pas de connexion, je l'éteignais.»
Pablo Cordova, 51 ans, estime que «c'est un miracle» s'il est vivant aujourd'hui. Il faisait des travaux le week-end à l'hôtel El Gato et se trouvait au deuxième niveau lorsqu'il s'est senti pris dans «un violent tourbillon» et a perdu connaissance.
«Quand j'ai repris conscience, je me trouvais sous l'un des meubles de la réception», ayant la sensation qu'«une bombe atomique» venait d'exploser.
Dans la chaleur torride de la côte Pacifique, accentuée par le fait d'être emprisonné sous des tonnes de béton, il transpirait. «Je me disais: "Je ne peux suer ! Je perds du liquide. Je me déshydrate et je vais mourir plus vite à cause des pierres".
Pour pallier sa soif, une seule solution: « J'urinais, j'en récupérais un peu, m'en passais sur les lèvres et en buvais». Sa foi et le yoga lui ont aussi permis de tenir. «Dieu va m'aider», se répétait-il, en maitrisant son angoisse grâce aux techniques de respiration et de méditation apprises lors d'un cours de yoga.
«Je suis vivant!»
L'espoir de s'en sortir est venu quand il a pu joindre quelqu'un. «J'ai commencé à appeler tous mes contacts. Mais rien ! Et puis il y a eu une dame chez qui je faisais des travaux à Esmeraldas. Là, le téléphone a sonné. Je lui ai dit: 'Madame Veronica, c'est moi, Pablo.»
«Je suis coincé dans les décombres de l'hôtel. S'il vous plaît, faites quelque chose pour qu'on m'aide. Dites-leur de ne rien bouger, qu'ils arrêtent les machines, que bouger les décombres va me tuer. C'est ça qui va me tuer!», lui a-t-il expliqué.
Sa femme en revanche se montre d'abord sceptique. Après le séisme, plusieurs personnes assuraient, sans preuve, recevoir des messages ou des appels de survivants.
«Mon épouse ne pensait pas que j'étais vivant. Même les secouristes n'y étaient pas préparés !» Mais ils l'ont quand même appelé par son nom et il a ensuite reçu le message soigneusement conservé.
«Quand ils sont arrivés jusqu'à moi, j'étais tout ému, j'ai ressenti une joie infinie. Là, cela ne m'importait plus de transpirer. J'ai commencé à bouger. Quand ils ont fait la première perforation, j'ai guidé les gars. 'Je suis là' ! leur disais-je.»
«Ils ont agrandi un trou. Celui qui m'a fait passer une bouteille d'eau, je lui ai attrapé la main. J'ai commencé à pleurer.»
«Pablo, c'est nous qui allons t'aider. Calme-toi», lui ont alors dit ses sauveteurs. «Ils m'ont attrapé par les bras, les mains, par toutes les parties de mon corps et ils m'ont sorti», se souvient-il, ému.
Selon le menuisier, il y avait huit personnes dans l'hôtel au moment du séisme. Seulement trois ont survécu : deux Colombiens et lui.
Son épouse, Sonia Zambrano, le croyait mort. «Tout était en ruines. Ce n'était pas possible qu'il y ait là un être humain vivant», raconte-t-elle. Elle avait même demandé au patron de son mari de lui donner un cercueil «parce que je n'avais rien pour l'enterrer, lui donner un sépulture chrétienne».
Elle n'a pas eu à s'en servir. «Il m'a appelée deux fois. La première, je ne l'ai pas cru. J'ai pensé que c'était une blague.
Le numéro n'était pas enregistré», raconte cette femme de 50 ans, qui a eu deux enfants avec Pablo ...
J'ai dit - Quoi ?!! et là il m'a répondu : Je suis vivant !
" Je suis vivant "!
Pour effacer la douloureuse expérience, sa maman a eu l'idée de procéder autrement en créant la page Facebook, «Une carte pour Corentin».
Sur ce message les internautes pouvaient lire : « Bonjour je suis la maman de Corentin, petit ted (autiste) de bientôt 7 ans. Comme vous vous en doutez quand on est Ted on n'a pas beaucoup d'amis, pas beaucoup de contacts, donc les invitations pour les anniversaires tombent souvent à l'eau. J'aimerais juste vous demander un petit geste : une carte ou un dessin. Il serait si heureux que quelques uns pensent à lui pour son anniversaire le 28 janvier ... !»
A la joie de cette famille belge, cette initiative a rencontré un vif succès. «Corentin recevait 250 cartes par jour. Un jour, il en a même eu 955» raconte sa mère. Au final, le petit garçon aura reçu 6000 cartes et cadeaux du monde entier. Cet appel a donné des ailes à d'autres parents d'enfants handicapés qui ont repris cette idée avec succès.
Le SDF sauve la vie du boulanger : il le forme et lui cède sa boutique ...
Cette jolie histoire vient d’être relatée par nos confrères belges de la Dernière Heure. Le 2 janvier dernier, en traversant une rue d’Anderlecht, près de Bruxelles, Jeanine est renversée par un chauffard. Dans un coma profond depuis, cette gentille mamie ne cessait d’inquiéter famille et médecins. A son chevet tous les jours depuis l’accident, son fils Fabian tentait plusieurs techniques pour aider sa maman à sortir de sa léthargie. Faire venir ses proches : échec. Lui parler longuement, plusieurs fois par jour : sans effet… C’est alors que ce fils attentionné eut une idée. Connaissant l’amour immodéré de sa maman pour le chanteur Frédéric François, Fabian Joly décidait de contacter l’artiste. Remuant ciel et Terre, c’est par l’intermédiaire de Claude Barzotti qu’il réussissait à toucher l’interprète de "C'est un voeu de Noël" - mp3 ci-dessous - « Frédéric François m’a appelé de Tenerife, raconte Fabian. Je lui ai exposé l’idée de parler à maman pour essayer de susciter une réaction. On avait convenu qu’il me rappelle à 13 h, lorsque je serais au chevet de ma mère à l’hôpital. Il a tenu parole et à 13 h pile, le téléphone sonnait. J’ai branché le haut-parleur et posé le téléphone à côté de l’oreille de maman. » Pendant près de dix minutes, Frédéric François parle à Jeanine, « comme s’ils étaient des proches ». Une fois raccroché, rien ne se passe. Jeanine reste inconsciente. « Frédéric François lui a répété plusieurs fois qu’il fallait qu’elle s’accroche, que ses enfants et ses petits enfants avaient besoin d’elle, ajoute Fabian. Il lui a promis aussi de lui envoyer quelques objets et souvenirs de son fan-club personnel. Et il a ajouté qu’il comptait bien rencontrer maman, qu’il voulait la voir. Il a même promis que si elle se réveillait de ce cauchemar, il l’inviterait à son prochain concert à Forest National, en VIP. »
Le lendemain de ce coup de fil, après six jours de coma : le miracle s’accomplissait. Jeanine donnait des signes de vie. « Maman ouvrait les yeux lorsqu’on s’adressait à elle, s’enthousiasme Fabian. Péniblement, certes, et pas à chaque injonction, mais c’était pour nous un premier signe inespéré ! Je suis absolument certain que Frédéric François y est pour quelque chose. Je lui ai d’ailleurs laissé un message sur son répondeur pour le remercier mille fois. » !!! Un premier miracle pour 2016.
Des casques à l'effigie de Star Wars, c'est ce qu'un père de famille a décidé de fabriquer à son fils, atteint d'une malformation crânienne.
Opéré d'une craniosténose, unemalformation des sutures crâniennes qui empêche le cerveau de se développer correctement, le petit Jack doit porter un casque en permanence pendant un an. Pour l'aider à surmonter ce petit fardeau, son jeune papa a eu l'idée ingénieuse de lui fabriquer des modèles de casques à l'effigie des personnages de la saga Star Wars. R2D2 ou encore Luke Skywalker, il lui en crée plusieurs exemplaires pour que son petit Jack ne s'en lasse pas et qu'il puisse en profiter toute l'année. Il y a deux jours, à l'anniversaire du garçon, un montage photo des casques de Jack a été publié sur internet : "Aujourd'hui est le dernier jour des casques. Joyeux anniversaire, Jack !"
Sur la toile, de nombreux internautes soutiennent le geste du père de famille. Mais le petit Jack n'est pas un cas isolé, de nombreux parents ont dû faire face à cette malformation où à une autre maladie qui requérait le port d'un casque. Pas très amusant et esthétique à la base, l'artiste Paula Swan a eu l'idée d'en faire un commerce. Sur son site, elle vend des casques pour bébé au design amusant voir personnalisé. Les tortues ninja, les Minions, mais aussi certains chef-d'œuvre artistiques comme "La nuit étoilée" de Vincent Van Gogh, son talent n'a pas de limite.
Dati Kouch, coiffeur-barbier de 26 ans, vient de passer sa semaine de vacances à Paris... Pour coiffer des SDF. À ses frais, mais surtout avec le coeur, il s'est occupé de ces hommes le temps d'une coupe. L'expérience d'une vie.
Assis à une terrasse du centre de La Roche-sur-Yon (Vendée), Dati Kouch, 26 ans, le visage encore enfantin, croise un ami : « Ah salut, on entend parler de toi, que de toi », lance le copain, avec un grand sourire. Quelle notoriété ! « Je ne suis pas une star, loin de là. Je ne suis personne, je suis juste coiffeur », rectifie le jeune Nantais, d'origine cambodgienne et coiffeur-barbier à La Roche-sur-Yon. On serait tenté de penser qu'il a quand même un peu tort.
« Entre le salon et le foot » :Dati Kouch rentre tout juste de Paris, où il a passé sa semaine de congé d'été. Mais là-bas, Dati n'a pas visité, il a coiffé et rasé des SDF. « Il y a deux ans, je suis tombé sur un article qui racontait l'initiative d'un coiffeur américain mettant ses compétences au service des sans domicile de New York », se souvient-il. À ce moment-là, le jeune homme passe son bac professionnel coiffure avec une spécialisation de barbier. Il met l'idée dans un coin de sa tête. L'article lui retombe sous les yeux le mois dernier. « Entre la fermeture du salon et la reprise du foot, je n'avais que la dernière semaine de juillet de libre. Je ne me suis pas posé de questions. J'ai proposé à mon frère et un ami de Nantes de m'accompagner et on est partis. »
Dans cette réplique, vous avez toute la vie de Dati : la famille d'abord. Parce que c'est sûrement de là qu'il puise sa force première, le partage. Il est né à Nantes, dans une fratrie de onze enfants. « Mes parents ont fui le Cambodge des Khmers rouges et le génocide. Ils sont arrivés en France en 1981, et se sont reconstruits à Nantes », raconte-t-il. Lorsque l'on vit à treize, pas besoin de longues phrases pour expliquer le partage. « Dès l'adolescence je coiffais mes copains, mes frères, mes soeurs... ». Avec eux, il aurait d'ailleurs pu monter une équipe de foot...
Dati Kouch a toujours tapé le ballon. Au point d'intégrer le centre de formation du FC Nantes lorsqu'il entre en seconde. «Je jouais et je joue toujours numéro 10. Alors, même sur le terrain je partage, j'essaye de distribuer le jeu, je fais beaucoup de passes », détaille ce fan de Zidane, qu'il admire pour son élégance et son humilité.
Le milieu du foot est pourtant aux antipodes de la personnalité du jeune Dati. «J'ai eu du mal au début parce que la concurrence est permanente autant que l'individualisme. J'avais réussi à m'adapter. Mais ça reste un monde particulier, c'est la jungle », précise celui qui joue aujourd'hui au niveau régional, dans un club de quartier, à La Roche-sur-Yon.
Revenons à nos ciseaux. Sur la semaine de fermeture de son salon yonnais, qu'il a ouvert à peine son diplôme obtenu, et qu'il partage avec la maman d'un copain du foot, Dati a donc pris sa mallette pour tenter d'adoucir une autre jungle. Celle de la société, qui laisse des gens sur le bas-côté. « Il faut le vivre pour le croire. Je vais coiffer différemment maintenant », assure le jeune homme.
« Les meilleures vacances de ma vie » :Accompagné de son frère et de son ami, ils ont redonné un peu de dignité aux sans domicile fixe des quartiers de Montmartre, de la Tour Eiffel et de Montparnasse. Sans contact sur place, ils ont arpenté les rues armés seulement de leurs ciseaux, tondeuse, rasoir et de leur bonne volonté. Pour leurs derniers jours, ils ont tout de même contacté l'association Aurore, afin de trouver plus facilement les sans-abri. Peignés et rasés de frais, ces hommes ont dû se trouver beaux et ils avaient raison.
« Vous auriez vu le sourire, l'émotion ou même les larmes de ces hommes, une fois leurs cheveux coupés et leur barbe rafraîchie. Ça n'a pas de prix. J'ai passé les meilleures vacances de ma vie », constate Dati.
Il raconte, par exemple, le parcours d'un Guinéen de 22 ans, qui a fui son pays après avoir vu ses parents assassinés. Passé par la Grèce, le jeune homme est battu pendant plusieurs années avant d'arriver en France. «On devient petit face à eux. Ce sont eux qui mènent un combat. Moi je suis là, à vous parler, tout va bien. À leur contact, on relativise beaucoup et on prend une belle claque », confie le coiffeur.
On lui demande : pourquoi Paris ? Pour faire le buzz ? Il sourit doucement. « Je n'ai pas besoin de pub, de buzz ou de quoique ce soit d'autre. Dans le salon de La Roche, il n'y a pas un jour où on n'a pas été complet », s'explique Dati, qui n'a qu'une idée en tête aujourd'hui : reprendre ses ciseaux et aller coiffer les SDF de Marseille, Toulouse, Lille, Nantes ou La Roche-sur-Yon. « Parce que je me sens utile et heureux. »