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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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29.05.2021
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La jolie histoire du jour : Jean-Pierre, 86 ans, a lancé la semaine dernière un avis de recherche dans son quartier pour retrouver “la jolie dame” du bus, une octogénaire avec qui il a échangé, lors d’un trajet de bus. Tombé sous son charme, il recherche depuis 5 jours la mystérieuse passagère du bus 4 en placardant dans son quartier de petites affiches. Émus, les riverains ont massivement relayé l’avis de recherche sur les réseaux sociaux, pour permettre à Jean-Pierre de retrouver sa dulcinée. C’est désormais chose faite !
“Je recherche une jolie dame que j’ai rencontrée dans l’autobus 46, qui habite aux alentours de Reuilly-Diderot, qui a 86 ans comme moi“, ont pu lire les riverains sur quelques affiches placardées dans ce quartier du 12ème arrondissement. L’octogénaire parisien est tombé sous le charme de sa voisine de bus, et la recherche désespérément depuis plusieurs jours.
Les riverains, émus par les affiches, ont vite relayé l’appel sur les réseaux sociaux, en espérant que la mystérieuse passagère se reconnaisse.
« Tu n'as jamais quitté mon coeur », les retrouvailles d'un vétéran américain et d'une Française qui se sont aimés pendant la guerre ...
En rencontrant un vétéran américain avant l’anniversaire du Déparquement, France 2 a découvert que celui-ci conservait depuis des années une photo de son ancien amour, Jeannine Pierson. La chaîne a alors localisé cette dernière afin d’organiser leurs retrouvailles.
Cette histoire se passe pendant la guerre. En 1944, K.T.Robbins, un jeune soldat américain, stationne à Briey, en Meurthe-et-Moselle où il rencontre une jeune française du nom de Jeannine Pierson (née Ganaye). À l’époque, Jeannine a 18 ans, K.T. Robbins tombe immédiatement amoureux de la jeune femme. Un sentiment réciproque, puisqu’il déclare : « Elle était d’une grande douceur, et je pense qu’elle m’a aimé ».
Cependant, deux mois plus tard, le couple se voit dans l’obligation de se séparer. En effet, le soldat doit quitter le village pour le front : « Je lui ai dit que je reviendrai peut-être et que je l’emmènerai, mais ça ne s’est pas passé comme ça ». De retour de l’autre côté de l’Atlantique, K.T. Robbins se marie, sans jamais oublier son premier amour.
L’équipe de France 2 découvre alors un cliché de la jeune Jeanine Ganaye au milieu des albums de souvenirs de l’ancien soldat. Ému, il fait alors part de son souhait le plus cher : « Je voudrais retourner là-bas, retrouver sa famille. Elle, je ne la verrai sans doute pas, elle doit être décédée ». Ignorant qu’en réalité, Jeannine est toujours vivante.
Âgée de 92 ans maintenant, elle réside dans une maison de retraite à Montigny-lès-Metz, en Moselle. K.T. Robbins, accompagné de l’équipe de journalistes, se rend alors sur les lieux pour leurs retrouvailles, et c’est beau à voir. Assis tout près l’un de l’autre, ils se parlent du passé, de leur histoire, comme s’ils n’avaient jamais été séparés pendant toutes ces années : « Il dit qu’il m’aime, moi aussi. J’ai toujours pensé à lui, en me disant qu’il allait peut-être venir » déclare-t-elle avec émotion.
Mais alors pourquoi le soldat n’a-t-il plus donné de nouvelles pendant toutes ces années, s’interroge-t-elle ? « J’aurais voulu qu’il vienne ». Le soldat réagit alors à son tour, en répondant : « Vous savez, quand vous vous marriez, après, vous ne pouvez plus faire ce genre de choses ». Et lorsqu’ils doivent à nouveau se séparer, cette fois, les deux anciens amants se font une promesse de se revoir. Une belle preuve que l’amour n’a pas d’âge ni de temps. ( photo en titre : Archives K.T. Robbins/France 2)
Maryse Lancioni, 111 ans, doyenne des Alpes-Maritimes, réalise son rêve : voir le Mont-Saint-Michel ...
La doyenne des Alpes-Maritimes, Maryse Lancioni, âgée de 111 ans, rêvait de se rendre au Mont-Saint-Michel. Elle l’avait évoqué, le 6 février dernier, lors d’une interview réalisée par Nice-Matin. C’est désormais chose faite !
Maryse Lancioni a 111 ans. Elle est la doyenne des Alpes-Maritimes. Très populaire dans sa commune d'Èze, en Côte d'Azur, à 12 kilomètres de Nice, elle allait encore faire ses courses à pied « il y a trois ou quatre ans », rappelle le maire de la ville, Stéphane Cherki.
Maryse Lancioni, 111 ans, doyenne des Alpes-Maritimes, réalise son rêve : voir le Mont-Saint-Michel. Lundi 18 mars, elle a pris l’avion depuis Nice en direction de Rennes. Son dernier voyage en avion remonte à 1964, quand elle s'était rendue à Washington pour voir la Maison-Blanche. Mardi 19 mars, c’est devant le Mont-Saint-Michel qu’elle pose toute souriante.
L’histoire commence début février, lorsque la doyenne confie à nos confrères de Nice-Matin, qu’elle n’a connu que la Méditerranée et qu’elle rêve de voir le Mont-Saint-Michel, « là où la mer se retire ». Le journal tombe sous le charme de cette dame pleine de vie, au caractère bien trempé.
Son rêve a été exaucé. Elle a été invitée par "Latitude Manche", l'agence d'attractivité de la Manche, par la Région Normandie et par le Département de la Manche pour un séjour de deux jours de découverte. Arrivée au pied de la Merveille vers 10h45, la doyenne a même été émue. « Je suis très heureuse de le voir de si près. Je pense que je rêve. Il est unique dans le monde entier », rapporte Maryse.
La doyenne a ensuite pu découvrir en bus les plus beaux panoramas de la baie du Mont : Carolles, Genêts, Champeaux, le sud de la Pointe du Grouin, et réaliser son autre rêve : observer la marée montante. Ce mercredi, Maryse avait un programme bien chargé : une visite de l'abbaye en compagnie de Xavier Bailly, administrateur du site, une cérémonie à la mairie du Mont-Saint-Michel, avant de terminer sur une dégustation de l’omelette à la Mère Poulard.
Une boutique fait l'unanimité en affichant en vitrine un mannequin en robe de mariée sur un fauteuil roulant ...
Le cliché d’un mannequin en robe de mariée sur un fauteuil roulant est très vite devenu viral outre-Manche, sur les réseaux sociaux.
Originaire de la petite ville de Portishead, au sud-ouest de l’Angleterre, Beth Wilson est en fauteuil roulant depuis maintenant 5 ans. Comme toutes celles et ceux en situation de handicap, elle ne connaît que trop bien les difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite. De plus, elle n’a de cesse de déplorer que ces dernières sont bien trop souvent ignorées - pour ne pas dire boycottées - par la plupart des milieux, à commencer par celui de la mode.
« C’est la première fois que je vois le handicap dans une vitrine » :
Alors lorsque Beth a aperçu un mannequin en fauteuil roulant, habillé d’une robe de mariée, dans la vitrine d’un magasin, elle n’a pas pu s’empêcher d’immortaliser la scène, émue de voir que le handicap était enfin mis à l’honneur.
Un cliché qu’elle a partagé sur Twitter avec la légende suivante : « La nouvelle boutique de mariage en ville a un mannequin en fauteuil et ça ne devrait pas être excitant mais c'est la première fois que je vois le handicap dans une vitrine. ».
Ce tweet est rapidement devenu viral en étant relayé plus de 8 000 fois. Certains internautes ont d’ailleurs profité de cette occasion pour partager à leur tour des photos de leur mariage en fauteuil roulant.
« Je pense que la plupart des personnes en situation de handicap font l'expérience de l'inaccessibilité quand ils sortent, c'est mon cas où que j'aille. Le monde n'est pas pensé pour les personnes comme nous», a ainsi rappelé Beth Wilson à nos confrères britanniques de « The Independent ».
Désireux d’en savoir plus, ces derniers sont allés à la rencontre des deux gérantes de la boutique, afin de leur demander pour quelle raison elles avaient décidé d’entreposer ce fauteuil en vitrine.
« Notre idée d'avoir l'un des mannequins en fauteuil se résumait à "pourquoi pas" et nous n'y avons pas plus pensé que ça. Nous aimons beaucoup le fait que ce soit aussi simple que ça, dans la même veine que notre précédente vitrine tout en portant un message d'universalité aussi puissant », ont-elles simplement répondu.
Un geste simple mais ô combien symbolique !
De l′enfer de Daech au prix Nobel de la Paix, en passant par le Vatican ...
Victime des pires horreurs de l'Etat islamique, Nadia Murad a reçu ce vendredi 5 octobre le prix Nobel de la Paix pour l'année 2018. L′année dernière, la jeune femme avait rencontré le pape François.
A peine rentré d’Egypte, le 3 mai 2017, le pape François résume en quelques mots son voyage sur la place Saint-Pierre lors de l’audience générale. Ce jour-là, il évoque le sang des chrétiens et des martyrs des attentats qui venait d’ensanglanter l’Eglise copte.
Mais sait-il, qu’en bas des marches de la basilique Saint-Pierre, une autre martyr, non catholique, l′écoute attentivement ? Il s’agit de Nadia Mourad Basee Taha, une Yézidie âgée d’une vingtaine d’année, elle aussi victime des violences islamistes. A la fin de l’audience, elle s’approche de l′homme en blanc pour le saluer et échanger quelques mots avec lui.
Sait-il également, comme certains l′augurent, qu’elle est déjà pressentie pour recevoir le prix Nobel de la paix ? Lorsqu’elle arrive enfin à la hauteur du chef de l’Eglise catholique, un intermédiaire la présente : « Très Saint-Père, voici Nadia, ambassadrice de bonne volonté des Nations unies contre la drogue et la traite des êtres humains » Un an plus tard, la voilà récompensée par le comité norvégien qui reconnaît sa lutte pour mettre fin aux violences sexuelles, qu’elle dénonce comme étant aussi dévastatrices que les armes de guerre les plus puissantes.
Le long calvaire d’une esclave sexuelle :
Nadia Mourad a aujourd′hui 26 ans, mais elle a déjà connu les pires atrocités que l’on puisse imaginer. Cette Yézidie irakienne est passée à travers les griffes des islamistes qui l’ont réduite en esclavage dans les pires conditions : un esclavage sexuel au service des combattants – ou apparentés – du groupe djihadiste Etat islamique.
Victime de toutes sortes d′abus, la jeune femme a été traînée de propriétaires en propriétaires. Lorsque son calvaire semble avoir pris fin la jeune femme kurde est parvenue à se libérer en s’enfuyant à toutes jambes.
Depuis, les Nations unis en ont fait une icône de choix pour lutter contre l′esclavage. Son histoire douloureuse, explique-t-elle est une arme efficace pour lutter contre le terrorisme. « J’ai bien l’intention de m’en servir jusqu’à ce que ces criminels soient traduits en justice », avait-elle écrit dans un ouvrage publié avec la ferme volonté d’être la dernière fille au monde à devoir raconter une telle histoire.
Cette mariée profite de ses voeux de mariage pour faire passer un sublime message à son beau-fils de 4 ans.
Le 22 juillet dernier, la jeune mariée Emily Leehan ne s’est pas contentée de rédiger un vœu de mariage pour son nouveau mari Joshua Newville. Elle a aussi voulu en écrire un juste pour son beau-fils Gage, âgé de 4 ans !
Emily, qui est une caporale de l’armée de l’air, connaît Gage depuis ses 2 ans. Elle a partagé de nombreux moments avec lui et compte en vivre d’autres encore plus beaux. Se marier avec son père, sergent dans les marines, était donc l’occasion idéale pour lui faire une déclaration plus que touchante, qui l’a immédiatement touchée au plus profond de lui-même et l'a fait pleurer.
« Je veux que tu sois en sécurité et que tu fasses de ton mieux pour être une bonne personne. Je sais que toi et moi allons nous prendre la tête, mais j’espère de tout mon cœur qu’en grandissant tu comprendras mes méthodes. Que tu réaliseras que ce que je n’ai fait que ce qu’il y avait de mieux pour toi et que je t’aime », alors qu’elle prononçait ces paroles, le petit étreignait en alternant son père puis Emily, avec les larmes aux yeux. Le plus important pour elle, comme elle l’explique au Huffingtonpost, était qu’il sache à quel point elle l’aime : « La dernière chose que je veux que tu apprennes est que tu es un garçon très spécial, tu es tellement intelligent, génial et gentil avec les autres. Tu m’as aidé à devenir la femme que je suis. Je ne t’ai peut-être pas donné la vie mais la vie m’a offert comme cadeau de t’avoir ».
La véritable mère du garçon, Kali Nuckols, s’est réjouie qu’Emily soit sa belle-mère sur Facebook : « Étant sa mère, je peux dire qu’elle est une merveilleuse belle-mère pour lui. Je n’aurais pas pu choisir quelqu’un de mieux. Gage a de la chance de l’avoir et je suis tellement reconnaissante de pouvoir lui faire confiance pour être là quand je ne peux pas l’être ». C’est une vraie leçon de vie que nous enseigne cette nouvelle famille !
L'héroïsme s'oublie-t-il ? Un Tunisien sans-papiers médaillé par la mairie pour avoir sauvé deux enfants d'un incendie en 2015 est à présent sommé de quitter le territoire français.
Alors que tout le monde encense actuellement Mamoudou Gassama, le Malien sans-papiers qui a été naturalisé français et qui sera décoré ce lundi par la mairie de Paris après son acte d'héroïsme, un autre héros semble, lui, avoir été quelque peu oublié. Aymen Latrousse, un Tunisien sans-papiers arrivé en France en 2013, avait, il y a deux ans, bravé les flammes pour venir en aide à deux enfants prisonniers d’un appartement qui partait en fumée. Cet acte de bravoure lui avait valu d’être médaillé par la mairie de Fosses, dans le Val-d’Oise. Aujourd’hui âgé de 25 ans, c’est un tout autre son de cloche qu’entend Aymen, puisqu’il est menacé d’expulsion du territoire français.
Faut-il être obligatoirement filmé aujourd’hui pour être perçu comme un héros aux yeux de tous ? Le courage et la vaillance doivent-ils être nécessairement vus de tous pour être reconnus ? Avons-nous la mémoire courte concernant les héros du quotidien ? Toutes ces questions méritent d’être posées à l’heure où le monde entier a pu contempler les images de Mamoudou Gassama, Malien sans-papiers de 22 ans escaladant un bâtiment pour sauver un enfant suspendu à un balcon, ce qui lui a valu le respect et l’admiration du plus grand nombre. Comment en effet rester de marbre face à tant de dévouement aux autres, au point de mettre sa vie en jeu ?
L’histoire de Mamoudou Gassama n’est pas sans rappeler celle d’un autre héros, également sans-papiers. Le Tunisien Aymen, 25 ans, qui, en avril 2015, alors qu’il sortait d’un café de Fosses, a entendu crier à l’aide, alors qu’une épaisse fumée noire se propageait peu à peu dans la rue. N’écoutant que son instinct, il a, en compagnie de son cousin, cassé la porte d’une maison en proie aux flammes pour en extirper deux enfants de quatre ans et 19 mois. Ceci lui a valu les louanges de tous ceux qui ont eu vent de l’histoire, et même une médaille décernée par la mairie en signe de reconnaissance de sa bravoure. Une médaille venant s’ajouter à la promesse d’une régularisation de sa situation.
Quelle ne fut pas sa (mauvaise) surprise en recevant un courrier le notifiant d’une expulsion prochaine, après quatre années passées en France, quatre années auréolées d’un acte exceptionnel qui, faute d’avoir été filmé, ne fut que relativement peu médiatisé… Si le maire de Fosses plaide en sa faveur, rappelant ce qu’a fait ce jeune diplômé en informatique, sa situation actuelle est plus que compliquée. L’avocate d’Aymen, Philippine Parastatis, contestant la décision de la préfecture d’expulser ce héros, qui a semble-t-il été oublié par certains, a ainsi déclaré au Parisien :
« Faut-il considérer que sauver un bébé en escaladant un immeuble est plus héroïque que braver les flammes pour sauver deux enfants ? Quelle malchance de ne pas avoir été filmé ».
Sans doute le sort d’Aymen aurait été différent s’il eut été filmé, si les images avaient fait le tour du web. Sans doute tous se seraient souvenus de lui. Sans doute tous se seraient battus pour lui. Sans doute personne n’aurait ne serait-ce que songé à son expulsion. Mais l’héroïsme du quotidien échappe souvent aux yeux de nos smartphones. Pour autant, il a existé, existe, et existera toujours. Jamais nous ne devons oublier que tous les héros ne sont pas nécessairement filmés, et donc ne pas nier les sauveurs que nous n’avons pour autant pas vus, ceux qui risquent leur vie, les regards braqués sur eux ou non. Mamoudou Gassama aurait-il été ainsi célébré s’il n’avait pas été filmé ? N’aurait-il pas connu un sort similaire à celui d’Aymen ? Nous ne devons jamais oublier Aymen, Mamoudou Gassama, et tous ceux qui rendent notre quotidien meilleur par leurs actes valeureux, qu’ils soient filmés ou non.
« J’ai pas envie de quitter la France. J’ai envie de construire une famille, une vie… comme tout le monde »
Des mots prononcés par Aymen à RMC, que l’on ne peut qu’espérer voir se concrétiser.
** Dernières Nouvelles :
Le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, revenait sur le cas d'Aymen Latrousse, un sans-papiers originaire de Tunisie, qui a sauvé une mère et ses deux enfants des flammes en 2015 à Fosses, dans le Val-d'Oise, menacé d'expulsion.
Ce mari aimant a passé deux ans à planter des milliers de fleurs pour que sa femme aveugle puisse les sentir.
Les jardins de style japonais sont réputés pour être parmi les plus beaux du monde, mais celui-là remporte forcément la palme. Uniquement constitué de fleurs mauves, ce "jardin" est en fait l'oeuvre d'un mari qui a passé deux ans à planter des fleurs pour égayer sa femme, aveugle, et lui permettre d'en sentir l'odeur.
C'est l'histoire d'amour touchante des Kuroki, un couple de retraités japonais qui vivent dans la ville de Shintomi, dans la préfecture de Miyazaki. Mariés depuis 1956, le couple a vu naître et grandir deux enfants et se sont également occupé de plusieurs troupeaux de vaches dans leur ancienne ferme laitière. Désormais, l'esace a été entièrement recouvert de fleurs mauves appelées Phlox mousse ou shibazakura en japonais (c'est plus joli).
(photo ci-dessus : Héloïse, 5 ans, en classe de maternelle à l’école d’Archettes - dans les Vosges - et sa mamie Évelyne Demangel).
Ce dimanche, c’était la fête des grands-mères : Avec un mois d’avance, Évelyne Demangel a sans doute reçu le plus beau des cadeaux. Sa petite-fille Héloïse, a volé à son secours en appelant à l’aide, par téléphone.
« C’était un dimanche. Il était environ 15 h ... Je devais aller chez une voisine, âgée de 94 ans. J’ai pensé qu’elle devait faire la sieste. J’ai donc décidé d’aller me promener avec ma petite-fille au parcours de santé », se souvient Évelyne Demangel, le bras gauche tenu en écharpe. La dame de 80 ans, qui habite Archettes, avait la garde d’Héloïse. « Mon fils, Cyril, et ma belle-fille, Stéphanie, qui habitent à Mossoux (commune de La Baffe, Ndlr) étaient partis durant trois jours dans le sud-ouest. »
Héloïse et sa mamie n’avaient parcouru que 50 mètres lorsque la fillette a réclamé un bâton, histoire de marcher comme sa grand-mère. « J’ai voulu ramasser le bout de bois. J’ai appuyé ma canne contre un arbre. Le terrain était tellement glissant qu’elle est tombée dans le talus », explique l’octogénaire qui, en tentant de la récupérer a été déséquilibrée et a dégringolé, tête la première, pour s’arrêter entre 15 et 20 mètres plus bas. « J’avais mal, je ne pouvais plus bouger et je saignais du nez », confie l’Archettoise. La petite Héloïse, pour qui les outils numériques n’ont rien de complexe, n’a pas perdu son sang-froid. Elle est descendue auprès de sa grand-mère. « J’ai pris le portable dans la poche de mamie qui disait “ouille, ouille” et j’ai appelé maman et papa en appuyant sur la touche là », montre la fillette en désignant une photo sur l’écran du téléphone. Mais les parents sont à l’autre bout de la France. « J’ai immédiatement appelé la nounou d’Héloïse qui habite tout près et un autre voisin. Ils ont accouru auprès d’elles et ont appelé les secours », ajoute Stéphanie. « Si maman n’avait pas répondu, j’aurais fait le 18. Les pompiers sont venus à l’école pour nous faire des exercices », poursuit Héloïse au regard malicieux. Patrick Georges, le premier adjoint, venu rendre visite à la rescapée et à sa secouriste en herbe acquiesce : « Les cours de secourisme, ça s’est toujours fait à l’école d’Archettes, même en classe de maternelle. Les sapeurs-pompiers de notre caserne interviennent une ou deux fois par an. »
Évelyne Demangel en est quitte pour une épaule toute neuve. « Le 21 février, je suis sortie de l’hôpital de Remiremont avec une prothèse totale. » Le regard, empreint de tendresse et de reconnaissance, tourné vers sa petite-fille, elle lui passe la main dans les cheveux : « Si j’avais été toute seule, personne ne m’aurait aperçue depuis le chemin. C’est certain. » Et Cyril, le papa ajoute : « Elle serait sans doute restée longtemps là avant qu’on ne la retrouve. Et dans quel état ! » ... BRAVO courageuse petite HELOISE !