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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Hier, pluie comme aujourd’hui.
Les jours s’enfuient, la pluie luit
même dans la nuit.
Des averses, les gouttes se déversent,
s’infiltrent et transpercent.
Elles bouleversent la création et la traversent.
Un grain :
Le ciel ouvre ses écrins de nuages chagrins
avec entrain, inonde les souterrains.Tour à tour, jour après jour, l’humidité enveloppe tout de ses atours.
Soudaines, des ondées diluviennepresque quotidiennes surviennent,
rideaux de filets d’eau à la chaîne.
Obsédante,l’eau glacée battante
rend les maisons larmoyantes,
prégnantes d’humides flaques déferlantes.
Éclaircies ! Le soleil indécis,
l’ambiance de pluie, rétrécit :
l’ inertie semble figer l’azur obscurci.
S’obstinent les larmes divines
et tombent comme à l’origine,
burinent la terre et la ravinent.
La pluie cesse, reprend, poursuit
ses clapotis et son bruit.
Aujourd’hui s’ouvriront encore les parapluies
(auteur inconnu)
Illustration : Joseph De Camp, Soleil de Juin 1902
Hymne au soleil ...
Je t'adore, Soleil ! ô toi dont la lumière,
Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel,
Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière,
Se divise et demeure entière
Ainsi que l'amour maternel !
Je te chante, et tu peux m'accepter pour ton prêtre,
Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu
Et qui choisis, souvent, quand tu veux disparaître,
L'humble vitre d'une fenêtre
Pour lancer ton dernier adieu !
Tu fais tourner les tournesols du presbytère,
Luire le frère d'or que j'ai sur le clocher,
Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère,
Tu fais bouger des ronds par terre
Si beaux qu'on n'ose plus marcher !
Gloire à toi sur les prés! Gloire à toi dans les vignes !
Sois béni parmi l'herbe et contre les portails !
Dans les yeux des lézards et sur l'aile des cygnes !
Ô toi qui fais les grandes lignes
Et qui fais les petits détails!
C'est toi qui, découpant la soeur jumelle et sombre
Qui se couche et s'allonge au pied de ce qui luit,
De tout ce qui nous charme as su doubler le nombre,
A chaque objet donnant une ombre
Souvent plus charmante que lui !
Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses,
Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses !
Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu'elles sont !
Edmond ROSTAND
Chanteclerc, 1908
Quand on voit la vie en couleurs ! C’est qu’on nage en plein bonheur Voir la vie en couleur Quand on ne perçoit que du noir Mais il faut garder confiance en la vie Arrêter de penser à demain Arrêter de vouloir réparer les erreurs du passé Penser au présent C’est ça la vraie définition
|
(auteur inconnu)
La sagesse ...
Ô vous, qui passez comme l'ombre
Par ce triste vallon des pleurs,
Passagers sur ce globe sombre,
Hommes ! mes frères en douleurs,
Ecoutez : voici vers Solime
Un son de la harpe sublime
Qui charmait l'écho du Thabor :
Sion en frémit sous sa cendre,
Et le vieux palmier croit entendre
La voix du vieillard de Ségor !
Insensé le mortel qui pense !
Toute pensée est une erreur.
Vivez, et mourez en silence;
Car la parole est au Seigneur !
Il sait pourquoi flottent les mondes;
Il sait pourquoi coulent les ondes,
Pourquoi les cieux pendent sur nous,
Pourquoi le jour brille et s'efface,
Pourquoi l'homme soupire et passe :
Et vous, mortels, que savez-vous ?
Asseyez-vous près des fontaines,
Tandis qu'agitant les rameaux,
Du midi les tièdes haleines
Font flotter l'ombre sur les eaux :
Au doux murmure de leurs ondes
Exprimez vos grappes fécondes
Où rougit l'heureuse liqueur;
Et de main en main sous vos treilles
Passez-vous ces coupes vermeilles
Pleines de l'ivresse du coeur.
Ainsi qu'on choisit une rose
Dans les guirlandes de Sârons,
Choisissez une vierge éclose
Parmi les lis de vos vallons !
Enivrez-vous de son haleine;
Ecartez ses tresses d'ébène,
Goûtez les fruits de sa beauté.
Vivez, aimez, c'est la sagesse :
Hors le plaisir et la tendresse,
Tout est mensonge et vanité !
Comme un lis penché par la pluie
Courbe ses rameaux éplorés,
Si la main du Seigneur vous plie,
Baissez votre tête, et pleurez.
Une larme à ses pieds versée
Luit plus que la perle enchâssée
Dans son tabernacle immortel ;
Et le coeur blessé qui soupire
Rend un son plus doux que la lyre
Sous les colonnes de l'autel !
Les astres roulent en silence
Sans savoir les routes des cieux;
Le Jourdain vers l'abîme immense
Poursuit son cours mystérieux;
L'aquilon, d'une aile rapide,
Sans savoir où l'instinct le guide,
S'élance et court sur vos sillons;
Les feuilles que l'hiver entasse,
Sans savoir où le vent les chasse,
Volent en pâles tourbillons !
Et vous, pourquoi d'un soin stérile
Empoisonner vos jours bornés ?
Le jour présent vaut mieux que mille
Des siècles qui ne sont pas nés.
Passez, passez, ombres légères,
Allez où sont allés vos pères,
Dormir auprès de vos aïeux.
De ce lit où la mort sommeille,
On dit qu'un jour elle s'éveille
Comme l'aurore dans les cieux ! Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
L'essentiel .....
L'essentiel, c'est de compter
Pour quelqu'un dans ce monde.
Quoiqu'il puisse arriver
Entrer dans son coeur
Et savoir y rester !
L'essentiel, c'est de recevoir
Autant qu'on peut donner,
Voir la joie de l'Autre,
Fondre de bonheur,
Et sa confiance mériter !
L'essentiel, c'est de ne pas rater
Tous ces petits riens
Qui font de notre quotidien
Le plus beau des trophées !
L'essentiel, c'est quand notre prénom
Devient une caresse !
Oh ! C'est si bon !
L'essentiel, c'est rire,
Vers l'Autre courir...
Et même si l'on est au loin
L'avoir dans son coeur
Palpiter de bonheur !
L'essentiel, c'est inspirer un sentiment si fort
Qu'il peut survivre au-delà de la mort !
L'essentiel,
C'est d'être aimé toujours et encore ... !
(Auteure: CATHI)
Soif d’un baiser ...
Comme une ville qui s’allume
Et que le vent vient embraser,
Tout mon coeur brûle et se consume,
J’ai soif, oh ! j’ai soif d’un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser,
Pleins de délices et de fièvres,
Ah ! j’ai soif d’un baiser !
Baiser multiplié que l’homme
Ne pourra jamais épuiser,
O toi, que tout mon être nomme,
J’ai soif, oui d’un baiser.
Fruit doux où la lèvre s’amuse,
Beau fruit qui rit de s’écraser,
Qu’il se donne ou qu’il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d’amour qui règne et sonne
Au coeur battant à se briser,
Qu’il se refuse ou qu’il donne
Je veux mourir de ce baiser.
Le Bonheur !
On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre. Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront. On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape. On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite ...
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce alors ?!!
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer. Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.
« Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer. La vraie vie ! Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette a payer. Et alors, là, la vie allait commencer ... Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie ».
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur. Le bonheur est le chemin. Ainsi, passe chaque moment que nous avons et, plus encore, quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps, et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.
Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !
Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux. Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie :
- Tomber amoureux
- Rire jusqu'à en avoir mal au ventre, ou des crampes aux mâchoires
- Trouver un tas de nouveaux mails sur sa boîte quand on revient de vacances
- Conduire vers des paysages magnifiques en terre inconnue
- Se coucher dans son lit en écoutant la pluie tomber dehors
- Sortir de la douche et s'essuyer avec une serviette toute chaude
- Réussir son dernier examen
- Avoir une conversation intéressante
- Retrouver de l'argent dans un pantalon que l'on n'a pas porté depuis des lustres
- Rire de soi-même
- Rire sans raison particulière
- Entendre accidentellement quelqu'un dire quelque chose de bien sur soi
- Se réveiller en pleine nuit en se rendant compte que l'on peut encore dormir quelques heures
- Ecouter une chanson qui nous rappelle un moment chéri
- Se faire de nouveaux amis
- Voir contents les gens que l'on aime
- Rendre visite à un vieil ami et se rendre compte que les choses n'ont pas changé entre vous
- Admirer un coucher de soleil
- Se faire tranquillement masser le dos et s'endormir paisiblement
- Sentir un vent doux et frais nous caresser la joue
- Entendre dire que l'on nous aime et vivre paisiblement tous les petits moments qui nous réchauffent le coeur et l'âme.
Recueil : Les contemplations (1856)
Comme une grande fleur ...
Comme une grande fleur trop lourde qui défaille,
Parfois, toute en mes bras, tu renverses ta taille
Et plonges dans mes yeux tes beaux yeux verts ardents,
Avec un long sourire où miroitent tes dents ...
Je t’enlace ; j’ai comme un peu de l’âpre joie
Du fauve frémissant et fier qui tient sa proie.
Tu souris ... je te tiens pâle et l’âme perdue
De se sentir au bord du bonheur suspendue,
Et toujours le désir pareil au coeur me mord
De t’emporter ainsi, vivante, dans la mort.
Incliné sur tes yeux où palpite une flamme
Je descends, je descends, on dirait, dans ton âme ...
De ta robe entr’ouverte aux larges plis flottants,
Où des éclairs de peau reluisent par instants,
Un arôme charnel où le désir s’allume
Monte à longs flots vers moi comme un parfum qui fume.
Et, lentement, les yeux clos, pour mieux m’en griser,
Je cueille sur tes dents la fleur de ton baiser ! ...
Albert Samain (1858-1900) -