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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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NOVEMBRE ...
La forêt se défait de ses belles couleurs,
Dans le froid du matin quelques rêves s’accrochent,
L’automne se consume et l’hiver se rapproche,
Le temps s’écoule avec une extrême langueur…
Au long sommeil la vie semble se résigner ;
Tandis que l’horizon timidement s’allume
Des écharpes de givre et des manteaux de brume
S’enroulent tout autour des arbres dénudés.
Silencieusement s’évapore la nuit,
L’amertume grandit au fur et à mesure ;
Novembre est là, qui décompose la nature
Et qui provoque un si mélancolique ennui.
Isabelle Callis-Sabot
Automne !
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
Suscitant des pensées d’immortelle et de buis,
La cloche sonne, grave, au coeur de la paroisse ;
Et la lumière, avec un long frisson d’angoisse,
Ecoute au fond du ciel venir des longues nuits…
Les longues nuits demain remplaceront, lugubres,
Les limpides matins, les matins frais et fous,
Pleins de papillons blancs chavirant dans les choux
Et de voix sonnant clair dans les brises salubres.
Qu’importe, la maison, sans se plaindre de toi,
T’accueille avec son lierre et ses nids d’hirondelle,
Et, fêtant le retour du prodigue près d’elle,
Fait sortir la fumée à longs flots bleus du toit.
Lorsque la vie éclate et ruisselle et flamboie,
Ivre du vin trop fort de la terre, et laissant
Pendre ses cheveux lourds sur la coupe du sang,
L’âme impure est pareille à la fille de joie.
Mais les corbeaux au ciel s’assemblent par milliers,
Et déjà, reniant sa folie orageuse,
L’âme pousse un soupir joyeux de voyageuse
Qui retrouve, en rentrant, ses meubles familiers.
L’étendard de l’été pend noirci sur sa hampe.
Remonte dans ta chambre, accroche ton manteau ;
Et que ton rêve, ainsi qu’une rose dans l’eau,
S’entr’ouvre au doux soleil intime de la lampe.
Dans l’horloge pensive, au timbre avertisseur,
Mystérieusement bat le coeur du Silence.
La Solitude au seuil étend sa vigilance,
Et baise, en se penchant, ton front comme une soeur.
C’est le refuge élu, c’est la bonne demeure,
La cellule aux murs chauds, l’âtre au subtil loisir,
Où s’élabore, ainsi qu’un très rare élixir,
L’essence fine de la vie intérieure.
Là, tu peux déposer le masque et les fardeaux,
Loin de la foule et libre, enfin, des simagrées,
Afin que le parfum des choses préférées
Flotte, seul, pour ton coeur dans les plis des rideaux.
C’est la bonne saison, entre toutes féconde,
D’adorer tes vrais dieux, sans honte, à ta façon,
Et de descendre en toi jusqu’au divin frisson
De te découvrir jeune et vierge comme un monde !
Tout est calme ; le vent pleure au fond du couloir ;
Ton esprit a rompu ses chaînes imbéciles,
Et, nu, penché sur l’eau des heures immobiles,
Se mire au pur cristal de son propre miroir :
Et, près du feu qui meurt, ce sont des Grâces nues,
Des départs de vaisseaux haut voilés dans l’air vif,
L’âpre suc d’un baiser sensuel et pensif,
Et des soleils couchants sur des eaux inconnues…
Albert Samain - "Le chariot d’or" (Magny-les-Hameaux, Octobre 1894).
Un tsunami dans ma vie...
Tu as été une évidence,
Un tsunami dans ma vie,
Saccadant mes nuits,
Bouleversant mes jours...
Me révélant à la femme que je suis,
Tu es venu sans faire de bruit ,
A petits pas mais sûrement
Me procurant un bien immense...
Et même si tu devais
Un jour repartir,
Je dois te l'avouer,
Tu as été comme un cadeau pour moi,
Tu resteras un doux souvenir...
Mais reste encore un peu,
Ne t'en va pas...
Je ne sais pas si c'est de l'amour,
Si ce sentiment sera pour toujours
Mais ça y ressemble beaucoup,
Comme un doux parfum
De miel et de vanille au loin
Qui nous prend par la main
Et qui fait de " toi et moi "
Peut-être un " nous " pour demain ...
(Auteur Inconnu)
«Jonglerimes» de Michel Beau ...
Dans la nuit des âges
Dieu sur son nuage
ayant réfléchi
un matin se dit
-"Les écailles, au fond,
c'est pour le goujon.
Le duvet -trouvaille-
sera pour la caille.
Quatre pattes vont
très bien au mouton.
j'ai encor des ailes
pour les hirondelles,
et toutes ces dents
pour le caïman,
mais plus rien -misère-
pour le ver de terre."
Depuis ce jour là,
Mon Dieu quel tracas !
le goujon d'argent
réclame des dents,
la petite caille
rêve à des écailles
et le mouton bêle
pour avoir des ailes;
l'aronde acrobate
voudrait quatre pattes
et le caïman
pleure un duvet blanc.
Seul le ver tout nu
qui n'avait rien eu
se trouve très bien
dans ses souterrains.
Poème ...
Vous avez un regard singulier et charmant,
Comme la lune au fond du lac qui la reflète,
Votre prunelle où brille une humide paillette,
Au coin de vos doux yeux roule languissamment.
Ils semblent avoir pris ses feux au diamant,
Ils sont de plus belle eau qu’une perle parfaite,
Et vos grands cils émus, de leur aile inquiète
Ne voilent qu’à demi leur vif rayonnement.
Mille petits amours à leur miroir de flamme,
Se viennent regarder et s’y trouvent plus beaux,
Et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux.
Ils sont si transparents, qu’ils laissent voir votre âme,
Comme une fleur céleste au calice idéal,
Que l’on apercevrait à travers un cristal.
(Théophile Gauthier)
L’Oiseau Bleu ...
J’ai dans mon coeur un oiseau bleu,
une charmante créature,
si mignone que sa ceinture
n’a pas l’épaisseur d’un cheveu.
Il lui faut du sang pour pâture
bien longtemps , je me fis un jeu
de lui donner sa nourriture ;
les petits oiseaux mangent peu.
Mais sans en rien laisser paraître,
dans mon coeur il a fait le traître,
un trou large comme la main,
et son bec fin comme une lame,
en continuant son chemin,
m’est entré jusqu’au fond de l’âme !
(Alphonse Daudet - Extrait Les Amoureuses -)
« Prends Le temps » ...
La La Solitude ...
C’est d’avoir peur de regarder devant soi
C’est de passer des nuits d’horreurs
Paralysée par l’incertitude
C’est vouloir crier si fort quand personne ne vous entend
C’est se craindre et trembler depuis déjà
trop longtemps
C’est s’oublier avec le temps et regretter d’avoir aimé autant
C’est d’avoir peur qu’on ne vous voie plus
comme avant.
La Solitude :
C’est souhaiter mourir à la pensée qu’il doit
partir
C’est essayer de se retrouver pour ne plus souffrir.
C’est vouloir si fort être avec lui
C’est rêver à l’infini suppliant un dernier sursis
C’est refuser d’être consolée…
Fermer les yeux et se voir immolée
C’est ne pas comprendre autre chose que l’attente.
La Solitude :
C’est sentir qu’on mord dans votre chair
C’est ne pas faire la différence entre le rêve et l’éphémère
C’est ne savoir ni aimer, ni haïr, mais vouloir en finir
C’est souffrir en silence
C’est détester l’indifférence
C’est vouloir se jeter à la mer pour le déraciner de sa chair
Et ne plus jamais penser qu’un jour il vous a aimé.
La Solitude :
C’est vouloir mourir sans avoir au moins fait le tour de sa prison,
C’est vouloir se pardonner toutes ses passions
C’est refuser de se souvenir de tout ce qui vous a fait trembler …
Oublier ses émotions et sur sa souffrance ne plus mettre un nom
Autre que le tien, en se disant peut-être encore qu’il m’appartient.
La Solitude :
C’est moi en survie
C’est lui à l’infini .
C’est ne plus chercher à comprendre
C’est se sentir blessée, fermer les yeux sur l’indifférence
Pardonner pour ne pas regretter et lui garder sa confiance
C’est réclamer son âme jusqu’au matin
Puisqu’il la tient dans ses mains.
C’est vouloir lui crier je t’aime et ne plus se sentir soi-même
C’est avoir envie de lui, fermer les yeux tristement
En sachant qu’il est parti.
La Solitude :
C’est moi … c’est lui …
A sombrer dans l’oubli.
(Auteure : Claire De La Chevrotière)
Le coquillage au bord de la mer ...
Quand tes beaux pieds distraits errent, ô jeune fille,
Sur ce sable mouillé, frange d'or de la mer,
Baisse-toi, mon amour, vers la blonde coquille
Que Vénus fait, dit-on, polir au flot amer.
L'écrin de l'Océan n'en a point de pareille ;
Les roses de ta joue ont peine à l'égaler ;
Et quand de sa voluté on approche l'oreille,
On entend mille voix qu'on ne peut démêler.
Tantôt c'est la tempête avec ses lourdes vagues,
Qui viennent en tonnant se briser sur tes pas ;
Tantôt c'est la forêt avec ses frissons vagues ;
Tantôt ce sont des voix qui chuchotent tout bas.
Oh ! ne dirais-tu pas, à ce confus murmure
Que rend le coquillage aux lèvres de carmin,
Un écho merveilleux où l'immense nature
Résume tous ses bruits dans le creux de ta main ?
Emporte-la, mon ange ! Et quand ton esprit joue
Avec lui-même, oisif, pour charmer tes ennuis,
Sur ce bijou des mers penche en riant ta joue,
Et, fermant tes beaux yeux, recueilles-en les bruits.
Si, dans ces mille accents dont sa conque fourmille,
Il en est un plus doux qui vienne te frapper,
Et qui s'élève à peine aux bords de la coquille,
Comme un aveu d'amour qui n'ose s'échapper ;
S'il a pour ta candeur des terreurs et des charmes ;
S'il renaît en mourant presque éternellement ;
S'il semble au fond d'un cœur rouler avec des larmes ;
S'il tient de l'espérance et du gémissement…
Ne te consume pas à chercher ce mystère !
Ce mélodieux souffle, ô mon ange, c'est moi !
Quel bruit plus éternel et plus doux sur la terre,
Qu'un écho de mon cœur qui m'entretient de toi ?