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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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« Prends Le temps» !
L'automne
A toute autre saison je préfère l'automne;
Et je préfère aux chants des arbres pleins de nids
La lamentation confuse et monotone
Que rend la harpe d'or des grands chênes jaunis.
Je préfère aux gazons semés de pâquerettes
Où la source égrenait son collier d'argent vif,
La clairière déserte où, tristes et discrètes,
Les feuilles mortes font leur bruit doux et plaintif.
Plus de moissons aux champs, ni de foin aux vallées;
Mais le seigle futur rit sur les bruns sillons,
Et le saule penchant ses branches désolées
Sert de perchoir nocturne aux frileux oisillons.
Et, depuis le ruisseau que recouvrent les aulnes
Jusqu'aux sommets où, seuls, les ajoncs ont des fleurs,
Les feuillages divers qui s'étagent par zones
Doublent le chant des bruits de l'hymne des couleurs.
Et les pommiers sont beaux, courbés sous leurs fruits roses,
Et beaux les ceps sanglants marbrés de raisins noirs;
Mais plus beaux s'écroulant sous leurs langues décloses,
Les châtaigniers vêtus de la pourpre des soirs.
Ici c'est un grand feu de fougère flétrie
D'où monte dans le ciel la fumée aux flots bleus,
Et, comme elle, la vague et lente rêverie
Du pâtre regardant l'horizon nébuleux.
Plus loin un laboureur, sur la lande muette,
S'appuie à la charrue, et le soleil couchant
Détache sur fond d'or la fière silhouette
Du bouvier et des bœufs arrêtés en plein champ.
L'on se croirait devant un vitrail grandiose
Où quelque artiste ancien, saintement inspiré,
Aurait représenté dans une apothéose
Le serf et l'attelage et l'araire sacré.
François Fabié.
Un coucher de soleil en Bretagne !
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume.
Au loin, brillante encore par sa barre d'écume,
La mer sans fin, commence où la terre finit !
A mes pieds, c'est la nuit, le silence. Le nid Se tait.
L'homme est rentré sous le chaume qui fume,
Seul l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.
Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.
(José-Maria de Hérédia).
En septembre ... Paul Verlaine (1844-1896)
Parmi la chaleur accablante
Dont nous torréfia l'été,
Voici se glisser, encor lente
Et timide, à la vérité,
Sur les eaux et parmi les feuilles,
Jusque dans ta rue, ô Paris,
La rue aride où tu t'endeuilles
De tels parfums jamais taris,
Pantin, Aubervilliers, prodige
De la Chimie et de ses jeux,
Voici venir la brise, dis-je,
La brise aux sursauts courageux...
La brise purificatrice
Des langueurs morbides d'antan,
La brise revendicatrice
Qui dit à la peste : va-t'en !
Et qui gourmande la paresse
Du poète et de l'ouvrier,
Qui les encourage et les presse...
" Vive la brise ! " il faut crier :
" Vive la brise, enfin, d'automne
Après tous ces simouns d'enfer,
La bonne brise qui nous donne
Ce sain premier frisson d'hiver ! "
MAÎTRE PINGOUIN
Maître Pingouin sur sa banquise
Tremble de froid sous sa chemise
Un pingouin de bonne facture
Se doit toujours de belle allure
Veste noire et liquette blanche
Six jours sur sept plus le dimanche
Le nez planté dans les nuages
Il rêve de jaunes rivages
Qu’un soleil éclatant inonde
Là-bas à l’autre bout du monde
Mais un pingouin ne s’en va pas
Car il se doit de rester là
Le voyez vous sans sa chemise
A mille lieues de sa banquise ?
Michel ALBEREMER / Michel RICHARD
Automne ...
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
Suscitant des pensées d’immortelle et de buis,
La cloche sonne, grave, au coeur de la paroisse ;
Et la lumière, avec un long frisson d’angoisse,
Ecoute au fond du ciel venir des longues nuits…
Les longues nuits demain remplaceront, lugubres,
Les limpides matins, les matins frais et fous,
Pleins de papillons blancs chavirant dans les choux
Et de voix sonnant clair dans les brises salubres.
Qu’importe, la maison, sans se plaindre de toi,
T’accueille avec son lierre et ses nids d’hirondelle,
Et, fêtant le retour du prodigue près d’elle,
Fait sortir la fumée à longs flots bleus du toit.
Lorsque la vie éclate et ruisselle et flamboie,
Ivre du vin trop fort de la terre, et laissant
Pendre ses cheveux lourds sur la coupe du sang,
L’âme impure est pareille à la fille de joie.
Mais les corbeaux au ciel s’assemblent par milliers,
Et déjà, reniant sa folie orageuse,
L’âme pousse un soupir joyeux de voyageuse
Qui retrouve, en rentrant, ses meubles familiers.
L’étendard de l’été pend noirci sur sa hampe.
Remonte dans ta chambre, accroche ton manteau ;
Et que ton rêve, ainsi qu’une rose dans l’eau,
S’entr’ouvre au doux soleil intime de la lampe.
Dans l’horloge pensive, au timbre avertisseur,
Mystérieusement bat le coeur du Silence.
La Solitude au seuil étend sa vigilance,
Et baise, en se penchant, ton front comme une soeur.
C’est le refuge élu, c’est la bonne demeure,
La cellule aux murs chauds, l’âtre au subtil loisir,
Où s’élabore, ainsi qu’un très rare élixir,
L’essence fine de la vie intérieure.
Là, tu peux déposer le masque et les fardeaux,
Loin de la foule et libre, enfin, des simagrées,
Afin que le parfum des choses préférées
Flotte, seul, pour ton coeur dans les plis des rideaux.
C’est la bonne saison, entre toutes féconde,
D’adorer tes vrais dieux, sans honte, à ta façon,
Et de descendre en toi jusqu’au divin frisson
De te découvrir jeune et vierge comme un monde !
Tout est calme ; le vent pleure au fond du couloir ;
Ton esprit a rompu ses chaînes imbéciles,
Et, nu, penché sur l’eau des heures immobiles,
Se mire au pur cristal de son propre miroir :
Et, près du feu qui meurt, ce sont des Grâces nues,
Des départs de vaisseaux haut voilés dans l’air vif,
L’âpre suc d’un baiser sensuel et pensif,
Et des soleils couchants sur des eaux inconnues…
Albert Samain - Le chariot d’or - (Magny les Hameaux, octobre 1894).
La Coccinelle & Le Chardonneret ...
Au cours d'une journée d'ombre et de lumière
Un élégant chardonneret robe châtain
Se tenait sur un néflier vert de satin
Assistant l'orée pourpre des roses trémières
Éclaireur des aurores aux rosées exquises
De son bec avait-il tant piqué de cerises
Qu'il en avait le collier tout rouge de varves
Fort en était repu à ne point chercher larves
Encore à moité endormi sur son perchoir
Gaillardement concentré sur la digestion
Quelle ne fut une surprise le faire choir
De voir en les thyrses autre coloration
Ordinairement bête à bon dieu la suivait
Des yeux parcourant inlassablement les tiges
A la recherche de pucerons de voltige
Ce jour était fleur parmi les fleurs enclavée
Demoiselle coccinelle fixait l'oiseau
D'un regard enfoui au plus profond de ses larmes
Elle pleurait l'implorant non de lever son arme
Mais d'accompagner son âme à l'eau de roseau
Le gracieux la prit en pitié de s'enquérir
Qu'elle avait peur sans délai de devoir mourir
Sentiment jusqu'alors inconnu mais sans rire
Susurré par un puceron vengeant son ire
Lui signifia qu'il l'épargnerait bien content
De la savoir promue au rang des espèces
Évoluées escomptant trépas aux pièces
Et pires inquiétudes pour solde au comptant
Mignonne éplorée s'enquit alors de savoir
Comment rois du monde de cent ans d'existence
Pouvaient telle catastrophe au futur avoir
Sans en charrier de sang noir visqueux par avance
Nos amis humains érigent des religions
Inventent poèmes ou se laissent aller
À faire et refaire le monde ils sont légions
À vouloir sur tout ou rien toujours s’étaler
Telle est la glorieuse harmonie de la nature
Conclut-il d'un fluide gazouillis tendu
Et qu'il valait peut-être mieux finir mature
Plutôt qu'entendre le cri amer des pendus...
Ecrit par Anita Smb
Tous Droits réservés ©
Je l’aimais de plus en plus
À cause de la paix que ça faisait d’être avec lui.
C’était pas un grand bavard,
Mais il y avait de la belle sérénité dans ses silences,
Et rien qu’à le regarder on perdait son inquiétude.
On avait l’impression qu’il avait vécu plusieurs vies,
Et que ça lui donnait un sacré recul.
Il avait été tellement triste dans le passé,
À cause de sa grande histoire d’amour déglinguée,
Qu’il ne pouvait plus l’être,
Question malheur, il avait dépassé la dose prescrite,
Alors, maintenant, il était immunisé.
(Henri Loevenbruck)
Petite pluie d’été ...
Petite pluie d'été,
Petite pluie que j'aime
Tombe sur les ramiers,
Tombe sur les troènes,
Tombe sur les brebis
Rentrant du pâturage,
Tombe sur moi aussi
Qui lui tends mon visage.
Puis elle prend la nuit
Doucement par la manche
Et doucement se penche
Sur la route qui luit.
Petite pluie que j'aime
Petite pluie d'amour
Efface les troènes,
Les ramiers,
Le grand jour.
Efface les brebis,
Efface les visages
Et laisse le village
Entrer seul dans la nuit.
(Maurice Carême)