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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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· Humour ... Breton !
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· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Truffes sous haute surveillance !
L’ouverture des marchés de Carpentras et de Richerenches (Vaucluse) a marqué le week-end dernier le début de la récolte de la truffe noire, qui se négociera entre 300 et 1 000 euros le kilo jusqu’en mars. Une saison à risques pour les producteurs confrontés aux vols, un fléau qui nécessite l’appui de la gendarmerie. On nous vole tout, les plants, les truffes et les chiens.
La Truffe ! est le nom donné à la fructification comestible d'un champignon qui se présente sous une forme plus ou moins globuleuse. Le champignon peut produire plusieurs truffes. Certaines truffes sont particulièrement appréciées des gourmets depuis l'Antiquité, et la plupart des espèces de truffes sont très recherchées.
La Truffe noire ou Truffe du Périgord : se trouve uniquement dans les sols calcaires à une profondeur de 1 à 15 cm au pied d'arbres dits « truffiers » (chênes, noisetiers, tilleuls, charmes...). Elle se développe au printemps et grossit à partir de mi-août pour arriver à maturité plusieurs mois plus tard. Elle est alors ramassée à l'aide en général d'un chien truffier, d'un cochon ou de mouches.
La truffe est issue d'un mycélium qui vit en association avec les racines de chênes ou de noisetiers. Lorsqu'elle est mûre, la truffe libère des spores qui se mettent à germer et produisent les premiers filaments qui pénètrent dans les radicelles de l'arbre.
Il s'agit d'une véritable symbiose entre le champignon et l'arbre : celui-ci profite pour son développement de la présence du champignon qui fabrique divers produits comme des sucres, des vitamines et des hormones.
La durée de vie des truffes est comprise entre 200 et 290 jours, ce qui assure 3 mois environ de récolte, de la mi-décembre à la mi-mars.
La truffe de Bourgogne : se récolte plutôt entre mi-septembre et mi-janvier. D'abord veinée de blanc, elle s'assombrit. Quelques semaines sont nécessaires pour développer son goût, sa texture, son aspect et son odeur légèrement soufrée, particulière d'une truffe à l'autre et d'une espèce à l'autre.
Les espèces européennes de truffes dites gastronomiques :
En Italie, dans la région de Langhe et aussi en Croatie et en Istrie la truffe blanche d'Alba est de très loin l'espèce la plus chère et la plus recherchée.
La truffe noire du Périgord ou truffe de Provence, la reine des truffes, au parfum et à la saveur recherchés que l'on trouve dans le Vaucluse, dans le sud de la Drôme, dans le Lot et dans le sud-est de la France (Gard, Bouches-du-Rhône, Alpes-de-Haute-Provence et Var) (Cette zone fournit 83 % de la production française) mais aussi au Maroc, en Espagne, Italie, Croatie et Slovénie.
Truffe noire d'été, à l'odeur fine et légère de sous-bois et au goût léger de champignon forestier. Période de maturité : de début mai à fin septembre.
La truffe de Lorraine, odeur agréable de réglisse, d'amande et au goût ame, son parfum puissant en fait une truffe particulièrement recherchée. Le département de la Meuse présente deux caractéristiques avantageuses : il est à la limite du climat continental et son sol calcaire, argileux, des forêts riches en chênes, charmes, noisetiers, une altitude moyenne de 250 m.
Le climat froid et précoce de la Meuse est favorable aux truffes qui mûrissent tôt en automne.
Le vol et le chapardage de truffes sévèrement controlés :
Il y a des gens qui en ont fait quasiment leur métier, pour d’autres c’est du chapardage.
Les vives tensions exacerbées suscitées par des vols à répétition du champignon noir font que les trufficulteurs acceptent de rompre avec la discrétion qui les caractérise et de collaborer avec la gendarmerie pour l’élaboration d’un plan d’actions et de prévention.
Hélicoptère et contrôles routiers :
Un dispositif de surveillance prévoit des patrouilles de gendarmes aux abords des truffières, parfois avec l’appui d’un hélicoptère équipé d’une caméra thermique, et des contrôles routiers ciblés.
Les forces de l’ordre seront également présentes, en tenue ou en civil, lors des marchés de Carpentras et Richerenches, où se négocient entre 60 et 85 % de la production nationale.
Acheteurs et revendeurs y sont sensibilisés aux risques de soustraction de marchandise ou d’argent à l’issue des marchés, les transactions étant réalisées exclusivement en numéraire.
De son côté, le syndicat des trufficulteurs encourage l’équipement des parcelles en matériel de détection et a réintroduit le garde messier, chargé dans la tradition paysanne de surveiller champs et récoltes. Assermenté, non armé, le garde messier effectue des rondes en lien constant avec la gendarmerie.
Le Vaucluse en compte actuellement neuf, mais le président du syndicat espère en installer une trentaine.
La truffe chinoise :
Leur origine géographique : plus particulièrement dans les contreforts de l'Himalaya. Parfois frauduleusement colorées par des escrocs, elles sont vendues comme de véritables truffes gastronomiques.
Le coût d'importation des truffes chinoises était d'environ 19 € en 2002.
Le commerce de la truffe chinoise n'est pas illicite, la fraude consistant à la vendre sous une dénomination plus prisée. Sa consommation ne présente pas de danger et les charcutiers-traiteurs l'utilisent souvent comme décoration, mais elle a moins de goût et a tendance à capter les odeurs voisines.
La truffe chinoise a un aspect de peau et de forme un peu différente, elle est un petit peu plus régulière, et surtout le veinage est caractéristique. Son diamètre peut atteindre sept centimètres.
72 ans est le nouveau ... 30 ans !!!
L' Homme est le seul être vivant ayant prolongé son espérance de vie, en changeant ses conditions de vie .....
Jusqu'où pouvons-nous repousser les limites de la mortalité humaine ? C'est pour répondre à cette question qu'Oskar Burger, de l'Institut de recherches démographiques Max Planck en Allemagne, s'est penché sur l'évolution de la longévité humaine, de la préhistoire à nos jours. Ses travaux montrent que l'espèce humaine a connu un allongement de l'espérance de vie unique parmi les espèces animales, enregistré principalement sur les 4 dernières générations, pour un total de 8000 étudiées. Cette progression récente et rapide suggère qu'elle est principalement due à notre capacité à améliorer nos conditions de vie, plutôt qu'à une prédisposition génétique ou une conséquence de l'évolution.
Le chercheur, qui publie ses travaux dans les comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences, a comparé la durée de vie des chasseurs-cueilleurs, les hommes du paléolithique qui vivaient entre - 3 millions d'années et - 10.000 ans, au chimpanzé (notre plus proche cousin) et à l'homme contemporain des pays développés. Il en ressort qu'en termes de longévité, le chasseur-cueilleur était plus proche du chimpanzé que d'un Japonais ou un Suédois d'aujourd'hui - ces deux pays figurant parmi ceux où l'on vit le plus vieux. Et un Suédois vivant en 1900 était plus proche d'un chasseur-cueilleur que de ses propres arrière-petits enfants. Dans les pays développés, l'amélioration a été linéaire depuis 1840, avec un gain moyen pouvant atteindre 3 mois par an. Résultat, un chasseur-cueilleur de 30 ans avait autant de risques de mourir qu'un Japonais de 72 ans aujourd'hui ; un chasseur-cueilleur de 15 ans, les mêmes qu'un Suédois de 69 ans.
Le pire taux de mortalité jamais enregistré dans l'histoire humaine a été observé chez les esclaves de Trinidad au 19e siècle: leur durée moyenne de vie était inférieure à celle des chasseurs-cueilleurs de la préhistoire !
L'évolution de l'espérance de vie humaine révèle notre capacité, unique dans le règne animal, à réduire la mortalité à tous les âges de la vie, en améliorant les conditions de vie et d'hygiène et en apprenant à se soigner. C'est particulièrement frappant au cours du siècle dernier. Selon Oskar Burger, cet allongement de la longévité paraît contraire aux principes de l'évolution. En effet, ceux-ci postulent que passé l'âge de procréer, le corps est génétiquement programmé pour se détériorer. Or nous sommes parvenus, rien qu'en changeant notre mode de vie, à repousser toujours plus loin notre déclin en fin de vie. Et la limite ne semble pas encore atteinte. Quand on pense en outre que l'homme est déjà capable, en laboratoire, de modifier génétiquement des organismes comme des petites mouches ou des vers de terre afin de prolonger leur existence, la marge de progression semble encore grande. « Si l'homme est un jour en mesure de mettre au point une technologie similaire pour lui-même, cela laisse penser que l'allongement de la durée de vie pourrait être encore très important », postule Oskar Burger.
(Source : http://sante.lefigaro.fr)
Les belgicismes ... une richesse !
La langue française standardisée que nous lisons chaque jour dans la presse et la littérature a le mérite d'être comprise par toutes les nations francophones du monde. Outre la France et ses régions, chaque pays francophone a évolué à sa manière et a introduit un vocabulaire, des expressions et des accents propres. La Belgique, La Suisse, le Québec, les pays africains francophones ont un magnifique lexique d'expressions typiques.
Les belgicismes ont, comme les Belges, plusieurs origines. Etant donné le "choc" des deux cultures (flamande et wallonne), les contacts entre les hommes ont créé au cours du temps de nouveaux mots, provenant soit de la langue française, soit du néerlandais.
Ainsi, côté wallon, une "dringuelle", signifiant un pourboire dans un café ou l'argent de poche que vous donne votre grand-mère à la Nouvelle Année vient du néerlandais "drinkgeld" (argent pour boire ou pourboire). Le célèbre "une fois" tant exploité par les humoristes français vient également d'une expression flamande qui a été simplement traduite littéralement. Au lieu de dire "viens voir (un peu)", on dit :"viens une fois (voir)".
Le langage administratif belge a également de nombreuses particularités. L'on peut débuter au niveau local : "le collège des bourgmestre et échevins de la commune"(les autorités municipales) et terminer au niveau de l'Etat : "la Communauté française" (la partie wallonne du pays et Bruxelles) et la "frontière linguistique" (c'est la limite de la zone géographique qui sépare la Wallonie et la Flandre - Bruxelles étant un cas à part).
Le marollien : une langue à part
Les mots et expressions issus du néerlandais sont davantage encore utilisés à Bruxelles, où une partie de la population parmi les anciens parle encore le "Brusseleer", une langue à part, un véritable mélange des genres, les deux langues fusant dans une même phrase sans que cela semble déranger qui que ce soit. Le quartier des Marolles, au centre de Bruxelles, est le lieu idéal pour entendre cette curiosité linguistique. N'hésitez pas à entrer dans un "caberdouche" (café mal fréquenté) pour y commander une tartine au "platekees" (fromage blanc). Cette langue, pour ceux qui la comprennent, est extrêmement colorée et drôle.
Elle a été utilisée, un peu comme une "private joke" par le célèbre Hergé qui s'est servi d'expressions bruxelloises, flamandes et wallonnes pour baptiser certains de ses personnages dans Tintin ou pour créer le syldave dans le Sceptre d'Otokar. Par exemple : "Eih bennek, eih blavek", la devise syldave, vient du néerlandais : "Hier ben ik, hier blijf ik" (j'y suis j'y reste).
Le Bagad ambassadeur de la musique bretonne, dont le talent est reconnu dans le monde entier existe depuis 50 ans et représente magnifiquement la marine nationale. Les 32 musiciens marins de ce groupe celtique interprétent des marches comme "Ar mor divent", "Rivage en trois temps" et beaucoup d'autres marches ou suites d'air à danser au rythme entrainant ... Le BAGAD de LANN BIHOUE ne comprend que des militaires Bretons, qui doivent impérativement savoir parler correctement le breton !
Le 12 mars 2012 sortait l’album du 60e anniversaire du Bagad de Lann-Bihoué, intitulé Degemer mat, Bienvenue. Ce dernier est un ensemble traditionnel de musique bretonne et celtique qui a vu le jour en 1952 sur la base aéronautique navale de Lann-Bihoué, près de Lorient. Cet opus-anniversaire se veut être un savant mélange de 60 ans de tradition et de modernité.
Modernité avec entre autres, pour la première fois sur disque la chanson d’Alain Souchon, Le Bagad de Lann-Bihoué, enregistrée avec le Bagad et avec la participation de Carlos Nunez, Belle-Ile en Mer avec Laurent Voulzy, une version instrumentale du single de Coldplay Every Teardrop is a Waterfall et des titres "historiques" comme Kentizh nan splann ar goulou deizh, Dans Tro Fest, ou encore Dans Fisel.
Une tournée en France de plus de 50 dates est prévue en 2012 dont deux concerts au Liberté à Rennes le jour de la Saint-Patrick, le 17 mars 2012, et un Olympia le 4 novembre. Cette année, le Bagad de Lann Bihoué a ouvert le défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs Elysées.
L'origine de la boisson Coca Cola n'est pas due au hasard, contrairement à ce que l'entreprise Coca Cola souhaite faire croire au grand public ...
La première recette ancêtre du Coca-Cola, le French Wine Coca, est inventée par John Pemberton en 1885. C'est une boisson alcoolisée à base de coca, de noix de kola et de damiana,Pemberton se serait inspiré de la recette du vin Mariani, un mélange de vin de Bordeaux et de feuille de coca créé par le chimiste corse Angelo Mariani en 1863.
La vente du French Wine Coca se poursuivra jusqu'à la mort de Pemberton en 1888.
Le Breizh Cola (Cola de Bretagne en langue bretonne) est une boisson gazeuse, un altercola breton commercialisé dès 2002 par la brasserie Lancelot et distribué via sa filiale Phare Ouest, dont le siège social de la brasserie se situe au Roc-Saint-André dans le Morbihan. Ce cola régional français tire son nom de sa première composition, l'utilisation de noix de kola, et du nom breton de la Bretagne ...
Histoire du jeu d'échecs en Occident !
C'est à la fin du Xe siècle que ce jeu de guerre, d'origine indienne, est transmis à l'Occident par les Arabes. En moins d'un siècle, les échecs se répandent dans toute la société médiévale.
Ils connaissent un grand succès tant auprès de l'aristocratie européenne dont c'est rapidement la distraction favorite, que dans les classes populaires où l'on jouait avec des dés et pour de l'argent.
Bien des éléments du jeu arabo-persan déroutent cependant les Occidentaux.
Près de deux cents ans seront nécessaires pour transformer ce jeu de guerre en un jeu de cour, en adéquation avec les valeurs de la société féodale.
Ce sont surtout les pièces qui ont évolué, prenant une forte connotation symbolique : l'échiquier représente la ville nouvelle du Moyen Âge,où prennent place les différentes catégories sociales de la société médiévale.
Les règles changent à la Renaissance, se dotant d'une marche plus rapide, telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Des tournois commencent à être organisés, des champions vénérés, tels le Français Philidor qui, au XVIIIe siècle, initie une nouvelle stratégie, confiant aux pions un rôle fondamental.
Le jeu moderne se met en place à partir du XIXe siècle.
Des compétitions confrontent les meilleurs joueurs du monde, rassemblés dans une Fédération internationale des échecs créée en 1924. La guerre froide offre une nouvelle symbolique au jeu: les deux blocs s'affrontent à travers leurs champions dans des compétitions fortement médiatisées.
. Dans les années 1990, les ingénieurs d'IBM conçoivent le programme "Deep blue" capable d'analyser cinquante milliards de positions en trois minutes.
Un défi homme-machine relevé par Garry Kasparov et finalement perdu en 1997 ... - (image en tête de l'article : Coffret d' échecs KASPAROV SILVER & BRONZE) -
LE 1er JUILLET 1903 : Départ du 1er TOUR de FRANCE ! |
A peine s'ils ne se présentent pas en habit de ville.
A l'époque, on court pour le sport et pour la gagne, pas forcément pour décrocher un contrat publicitaire.
15 h 16, le départ est donné devant l'auberge du Réveil-Matin, à Montgeron.
Le préfet a interdit que la course parte de Paris.
Les coureurs s'élancent accompagnés par une nuée de supporteurs en vélos.
C'est la pagaille. Demain, ils seront à Lyon ! Voilà une belle étape : Paris-Lyon, 467 kilomètres.
En ce temps-là les coureurs cyclistes sont de rudes gaillards qui ne pleurnichent pas dès que l'étape dépasse 250 kilomètres.
Le vainqueur du jour, Maurice Garin, rejoindra la ligne d'arrivée après 17 heures et 45 minutes de course, avec 55 minutes d'avance sur le deuxième.
Et pas encore de dopage, les coureurs se contentent du gros rouge qui tache ou de la gnôle. Garin, lui, préfère le chocolat chaud.
Quant aux vélos... Ah, les vélos ! Ils sont aussi maniables que des Vélib : 14 kilos, des freins à peine efficaces et même pas de roue libre (sauf pour un coureur).
Course à étapes :
Donc, ce premier Tour de France voit le jour grâce au capitaine Dreyfus. Pas d'erreur, il s'agit du même.
Voilà l'histoire : à l'époque de l'affaire Dreyfus, le rédacteur en chef du seul quotidien sportif de l'époque, Le Vélo, ne cesse de publier des éditos dreyfusards.
De quoi se mêle-t-il ? On n'en sait rien, mais c'est ainsi.
En tout cas, ce parti pris rend furax les gros annonceurs du Vélo, les industriels du cycle et de l'automobile.
Alors ceux-ci décident de fonder leur propre quotidien, qu'ils baptisent L'Auto-Vélo (qui devient vite L'Auto) et dont ils confient la direction à Henri Desgrange, ancien coureur et journaliste.
Pour vendre son journal, ce dernier veut enthousiasmer la France avec une épreuve cycliste exceptionnelle.
Et si on créait une course à étapes faisant le tour de la France ? propose le journaliste Géo Lefèvre. Tope là ! Desgrange trouve l'idée géniale.
Il faut trouver des coureurs.
Pas facile de les convaincre de se lancer dans une telle galère.
Seuls une quinzaine de coureurs s'inscrivent à l'épreuve.
Ce n'est pas suffisant. Il faut repousser d'un mois le départ prévu le 1er juin pour en rameuter d'autres. Desgrange baisse les frais d'inscription, augmente les primes et double le défraiement journalier versé à chaque coureur (de 5 à 10 francs par jour). Finalement, 79 cyclistes s'inscrivent à l'épreuve, mais 60 seulement se présentent au départ. Pas d'équipe à l'époque, chacun court pour soi, et seulement 21 sont sponsorisés par un fabricant de vélos.
Le favori est donc ce Maurice Garin, 32 ans, un ancien ramoneur né dans la vallée d'Aoste, surnommé "le petit ramoneur italien" ou encore "le bouledogue blanc". Il a déjà gagné toutes les grandes courses de l'époque, notamment Paris-Brest-Paris (1 200 km en 52 heures et 11 minutes).
C'est dire que la première étape, malgré sa longueur, il l'accomplit les doigts dans le nez.
Le premier col franchi par les coureurs est celui du Pin-Bouchain (759 mètres d'altitude). Après la mi-course, pour ne pas courir seul, il demande à ses soigneurs de donner un bol de soupe au seul coureur qui l'accompagne encore.
Dix-huit heures de course, ça use un peu. Aussi les cyclistes ont-ils droit à un à trois jours de repos entre chacune des six étapes.
La télévision ne dictait pas encore sa loi.
Pas de caravane publicitaire, bien entendu.
20 000 spectateurs au Parc des Princes :
Géo Lefèvre est à la fois le directeur, le juge et le chronométreur de la course. Une fois le départ donné, il court prendre le train, pour arriver à temps à l'arrivée (il y échoue à Lyon !).
Pour éviter toute triche, il place des hommes à lui sur le parcours. Sinon, les coureurs se mêlent à la circulation habituelle, seulement accompagnés de leurs soigneurs en voiture. Quand ils en ont les moyens !
Si Garin remporte la première étape, il laisse les deux suivantes (Lyon-Marseille et Marseille-Toulouse) à Hyppolite Aucouturier, son plus sérieux rival.
Celui-ci a pourtant abandonné lors de la première étape, victime de crampes d'estomac.
Mais le règlement d'alors permet de sauter une étape, seulement on ne peut plus prétendre au classement final.
Enfin, le 19 juillet, "le bouledogue blanc" décroche au sprint la dernière étape au Parc des Princes, devant 20 000 spectateurs, et le Tour par la même occasion avec une vitesse moyenne de 25,6 kilomètres par heure.
Il remporte quelque 6 075 francs de gain ... (environ 54.000 euros de la valeur actuelle)
Sur les 60 coureurs au départ, 21 ont franchi l'arrivée, dont Millocheau, le porteur de la lanterne rouge, 65 heures après Garin.
Le premier vainqueur du Tour ne garde pas grand souvenir de celui-ci, sinon la faim, la soif, le sommeil, la souffrance et ses larmes durant l'étape Lyon-Marseille.
Garin s'aligne encore pour le deuxième Tour de France, en 1904.
Dans le col de la République, juste après Saint-Étienne, il tombe, avec d'autres coureurs, dans une embuscade tendue par les supporteurs de Faure, le régional de l'étape.
Les cailloux pleuvent sur les malheureux, l'un est mis à terre et battu comme plâtre.
Finalement, des voitures de la course rejoignent les coureurs, et des coups de feu doivent être tirés pour éloigner les agresseurs.
Garin s'exclame : "Je vais gagner ce Tour de France si je ne suis pas assassiné avant d'arriver à Paris."
Il franchit l'arrivée en vainqueur, mais est déclassé sous prétexte qu'il a été ravitaillé quand c'était interdit.certains prétendent qu'il aurait pris le train.
Après cela, Garin abandonne définitivement le vélo.
Ils étaient 60 coureurs à s'aligner sur la ligne de départ du premier Tour de France.
1 - Pour avoir des lèvres attirantes, prononcez des paroles de bonté.
2 - Pour avoir de beaux yeux, regardez ce que les gens ont de beau en eux.
3 - Pour rester mince, partagez vos repas avec ceux qui ont faim.
4 - Pour avoir de beaux cheveux, faites qu'un enfant y passe sa main chaque jour.
5 - Pour avoir un beau maintien, marchez en sachant que vous n'êtes jamais seule.
6 - Les gens, bien plus que les choses, ont besoin d'être réparés, renouvelés, revigorés, récupérés et rachetés. Ne rejetez jamais quelqu'un.
7 - Pensez-y : si un jour vous avez besoin d'une main secourable, vous en trouverez une à chaque bout de vos bras. En vieillissant vous vous rendrez compte que vous avez 2 mains, l'une pour vous aider vous-même, l'autre pour aider ceux qui en ont besoin.
8 - La beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte, son visage ou sa façon d'arranger ses cheveux. La beauté d'une femme se voit dans ses yeux, car c'est la porte ouverte sur son coeur, l'endroit où est son amour.
9 - La beauté d'une femme n'est pas dans son maquillage, mais dans la vraie beauté de son âme. C'est la tendresse qu'elle donne, l'amour, la passion qu'elle exprime.
10 - La beauté d'une femme se développe avec les années.
De la mère Michel, qui cherche son chat depuis des siècles, à la mère Noël de Franche-Comté, quelles sont les “ mères ” inscrites dans l’imaginaire populaire ?
“ La mère Michel ” :
“ C’est la mère Michel qui a perdu son chat,
Qui crie par la fenêtre à qui le lui rendra.
C’est le père Lustucru qui lui a répondu :
- Allez, la mère Michel, votre chat n’est pas perdu.”
Les couplets suivants varient selon les époques mais, dans tous les cas, plane la possibilité que le chat finisse haché menu comme chair à pâté dans l’assiette du bonhomme… Si le père Lustucru existe dans différentes comptines depuis le XVIIIe siècle, la mère Michel apparaît seulement avec cette chanson, créée en 1820 par un auteur inconnu. Deux énergumènes aux caractères bien trempés, un rythme musical enjoué, facile à mémoriser, un bon tour joué à une mère Michel qui l’a sans doute bien cherché : c’est le succès. La chanson de la mère Michel a fait, comme le dit Claire Laurent dans Les plus beaux chants traditionnels, “ ronronner des générations d’enfants ” !
“ La mère Poule ” :
La mère Poule n’est pas une mère abusive, mais une mère qui couve ses petits, les protège de son aile, à l’image de cette volaille maternelle que tous les enfants d’autrefois connaissaient pour la côtoyer en vrai dans la cour de la ferme et parfois au figuré dans la maison, avec une maman qui les couvrait de baisers !
“ La mère Poulard et la mère Brazier ” :
De Poule à Poulard, il n’y a qu’un pas…
La mère Poulard, bien connue de tous les gastronomes, a ouvert en 1888 au Mont Saint-Michel une auberge qui porte toujours son nom aujourd’hui. Bonne table, hôtel douillet… Annette Poulard obtint vite le titre envié de “ Mère cuisinière ” : la mère Poulard est née. Elle mit au point près de 700 recettes dont sa fameuse omelette.
Lyon a compté aussi de nombreuses “ Mères cuisinières ”, d’abord au service de grandes familles bourgeoises, puis installées à leur compte à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Elles tenaient table ouverte pour les Compagnons du Tour de France. La plus connue d’entre elles reste la mère Brazier. Dans un établissement à son nom, créé en 1921, Eugénie Brazier accueillait gastronomes et personnalités (dont Édouard Herriot ou le général de Gaulle).
“ La mère Denis ” :
“ C’est ben vrai, ça ! ”
La publicité a créé de toutes pièces la fameuse “ mère Denis ”, cette lavandière (de son vrai nom Jeanne Le Calvé) qui fit les beaux jours d’une marque de machine à laver, avec sa bonne tête de grand-mère et son accent rocailleux du terroir. Une mère au sens d’autrefois : bonne femme active, fripée mais solide, aux bras musclés qui en auraient remontré à beaucoup d’hommes, une forte femme qui tenait sa maisonnée comme elle tenait son battoir au lavoir : solidement !
“ La mère Noël ” :
En Franche-Comté, jusqu’à la Première Guerre mondiale, ce n’était ni saint Nicolas, ni le père Fouettard, ni le père Noël qui distribuaient des présents aux enfants pendant la nuit du 24 au 25 décembre. C’était une “ mère Noël ” : la tante Arie. On la disait bien vieille mais avec un visage resté jeune. Elle portait des pattes d’oie en guise de pieds, s’habillait chaudement et, tout emmitouflée, faisait le tour du pays, accompagnée d’un âne pourvu d’un grelot autour du cou et de deux hottes chargées de jouets et de friandises à distribuer. On racontait aussi que cette “ mère Noël ” habitait une grotte en forêt, sur le Lomont, où elle entreposait des montagnes de jouets pour plusieurs Noëls de suite.
L’idée de “ mère Noël ” ne s’est guère implantée ailleurs. Peut-être parce que le plus beau cadeau d’une mère reste son affection réelle tout au long de l’année !
Finalement, à l’issue de cette recherche, le faible nombre de ces “ mères ” populaires reste une surprise. Il n’y en a guère en vedette, mis à part (osons le jeu de mot) la mère Denis. Les pères sont plus nombreux, on le verra dans un prochain article. Comme si les mères avaient ou bien un statut universel (la mère Nature de la préhistoire) ou bien un rôle intime, privé, qui n’a que faire de cette appellation publique.
Texte : Marie-Odile Mergnac (auteur du "Dictionnaire Historique des Noms de Familles ").