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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
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· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
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· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Il existe près des écluses
Un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s’use
À démêler le tien du mien
En bande on s’y rend en voiture,
Ordinairement au mois d’août,
Ils disent la bonne aventure
Pour des piments et du vin doux
On passe la nuit claire à boire
On danse en frappant dans ses mains,
On n’a pas le temps de le croire
Il fait grand jour et c’est demain.
On revient d’une seule traite
Gais, sans un sou, vaguement gris,
Avec des fleurs plein les charrettes
Son destin dans la paume écrit.
J’ai pris la main d’une éphémère
Qui m’a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d’outremer
Elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère
Et de longues jambes de faon,
J’aimais déjà les étrangères
Quand j’étais un petit enfant !
Celle-ci parla vite vite
De l’odeur des magnolias,
Sa robe tomba tout de suite
Quand ma hâte la délia.
En ce temps-là, j’étais crédule
Un mot m’était promission,
Et je prenais les campanules
Pour des fleurs de la passion
À chaque fois tout recommence
Toute musique me saisit,
Et la plus banale romance
M’est éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme
Un long jour, une courte nuit,
Puis au matin : “Bonsoir madame”
L’amour s’achève avec la pluie.
Louis Aragon, Le Roman inachevé
On aimerait parfois être quelqu’un d’autre
N’a-t-on pas déjà vécu la même chose
Sauf peut-être, quelques rares exceptions
Qui ont un meilleur contrôle de leurs émotions,
On voudrait pouvoir mieux nous exprimer
On voudrait trouver, des sujets à discuter
Faire que notre vie soit plus facile
Ne plus nous enfermer dans une coquille
On voudrait aussi, attirer les regards
Ne plus seulement penser que c’est le hasard
Qu’on ne le fasse pas par compassion
On voudrait être visible pour d’autres raisons
On ne voudrait plus être angoissé(e)
On ne voudrait plus nous questionner
On voudrait avant tout avoir un but
Etre capable de faire face à l’inconnu
Au fond, on voudrait être quelqu’un d’autre
Moins timide, à l’aise, tout comme les autres
Mais a-t-on pensé, que ces gens autour de nous
Voudraient souvent eux, être comme nous
Beaucoup de gens, ont sur nous leurs yeux
Et bien souvent, nous comparent à eux
Ils voudraient, être quelqu’un d’autre
Avoir une façon d’être, tout comme la nôtre
Texte Claude Marcel Breault
L'amitié ...
La véritable amitié est pure.
Elle ne recherche aucune faveur en retour.
Elle élève celui qui la donne.
La véritable amitié est généreuse.
Elle est plus forte que tous les préjugés.
Elle anoblit celui qui la donne.
La véritable amitié est fidèle.
Elle n’est pas altérée par le temps.
Elle honore celui qui la donne.
La véritable amitié est tenace.
Elle est faite de loyauté et de franchise.
Elle grandit celui qui la donne.
La véritable amitié est magnanime.
Elle ne pose aucune condition.
Elle embellit celui qui la donne.
La véritable amitié est absolue.
Elle n’est jamais donnée par miettes.
Elle fait honneur à celui qui la donne.
La véritable amitié est spontanée.
Elle ne fait l’objet d’aucun marchandage.
Elle récompense celui qui la donne.
La véritable amitié est sincère.
Elle ne pose pas de conditions.
Elle enrichit celui qui la donne.
- Henri de Lacordaire (1802-1861) -
(image ci-dessus : alphabet géant Google) Notre Langue !
Notre langue naquit aux lèvres des Gaulois.
Ses mots sont caressants, ses règles sont sévères,
Et faites pour chanter les gloires d’autrefois,
Elle a puisé son souffle aux refrains des trouvères.
*
Elle a le charme exquis du timbre des Latins,
Le séduisant brio du parler des Hellènes
Le chaud rayonnement des émaux florentins,
Le diaphane et frais poli des porcelaines.
*
Elle a les sons moelleux du luth éolien,
Le doux babil du vent dans les blés et les seigles,
La clarté de l’azur, l’éclair olympien,
Les soupirs du ramier, l’envergure des aigles.
*
Elle chante partout pour louer Jéhova,
Et, dissipant la nuit où l’erreur se dérobe,
Elle est la messagère immortelle qui va
Porter de la lumière aux limites du globe.
*
La première, elle dit le nom de l’Eternel
Sous les bois canadiens noyés dans le mystère.
La première, elle fit monter vers notre ciel
Les hymnes de l’amour, l’élan de la prière.
*
La première, elle fit tout à coup frissonner
Du grand Meschacébé la forêt infinie,
Et l’arbre du rivage a paru s’incliner
En entendant vibrer cette langue bénie.
*
Langue de feu, qui luit comme un divin flambeau,
Elle éclaire les arts et guide la science,
Elle jette, en servant le vrai, le bien, le beau,
A l’horizon du siècle une lueur immense.
*
Un jour, d’âpres marins, vénérés parmi nous,
L’apportèrent du sol des menhirs et des landes,
Et nos mères nous ont bercés sur leurs genoux
Aux vieux refrains dolents des ballades normandes.
*
Nous avons conservé l’idiome légué
Par ces héros quittant pour nos bois leurs falaises,
Et, bien que par moments on le crût subjugué,
Il est encore vainqueur sous les couleurs anglaises.
*
Et nul n’osera plus désormais opprimer
Ce langage aujourd’hui si ferme et si vivace …
Et les persécuteurs n’ont pu le supprimer,
Parce qu’il doit durer autant que notre race.
*
Essayer d’arrêter son élan, c’est vouloir
Empêcher les bourgeons et les roses d’éclore,
Tenter d’anéantir son charme et son pouvoir,
C’est rêver d’abolir les rayons de l’aurore.
*
Brille donc à jamais sous le regard de Dieu,
Ô langue des anciens ! Combats et civilise,
Et sois toujours pour nous la colonne de feu
Qui guidait les Hébreux vers la Terre promise !
*
William CHAPMAN
*****
De la JOIE à PROFUSION ! Ce matin-là, au moment de me lever
J’avais vu, que mon ordi était resté allumé
Il y avait même un beau message dessus
J’étais heureux, de ce que j’y avais lu
Bonjour me disait-on, il fait quel temps chez toi
Je te souhaite, une journée pleine de joies
Et fais si tu veux, que chacune de tes heures
Soit remplie de beaux p’tits bonheurs
Il est rare qu’une journée commence ainsi
J’avais été sans doute le plus surpris
D’autant d’ailleurs, que ce matin-là
Je n’avais pas la bonne humeur en moi
Y’a des jours comme ça, ou l’on ne vit pas
Y’a des jours aussi, ou rien ne va
Des jours ensoleillés, ou l’on a froid
Ou les p’tits bonheurs nous glissent entre les doigts
Mais ce lundi-là, j’avais retrouvé mon sourire
Et je prendrais le temps de me faire plaisir
Ce souhait, en était vraiment un d’amitié
Une preuve certaine que j’étais aimé
Je l’avais donc à mon tour, renvoyé à plusieurs
Il mettrait aussi, du soleil dans leur cœur
Texte Claude Marcel Breault
Le temps continue sa course vagabonde
Doucement je regarde passer les minutes
des secondes et ma vie s’écoule
Je regrette ce que je n’ai pas su
Je regrette ce que j’aurai voulu
Et le temps me pousse encore plus loin
Il m’entraîne dans sa course
Et je suis comme un pantin
Tantôt gesticulant
Criant et hurlant
Les sanglots dans la voix
Et je suis comme tout ces gens
Etranger, perdu dans la foule
Alors je souris
Alors je ris
Tantôt je fais une cabriole
Tantôt je suis funambule
J’essaye juste de garder les sens de ma vie
©B. d'EFFETMER
VIEILLIR EN BEAUTÉ ...
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son coeur
Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
Être fier d'avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour
Savoir donner sans rien attendre en retour
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir ...
le vent soufflait sur la colline
tandis que déjà les hommes montaient sur des petits wagonnets
entraient dans la mine
ils ressortiraient plus tard
les gueules noircies, au meilleurs des cas
tandis que la citée toute entière, les femmes vaquaient à leurs occupations
citée de petites maisons identiques
qui formaient un petit village
ou tout les habitants étaient mineur ou le deviendraient un jour
il y avait la un petit jardinet
un petit portique
les maisons semblaient blottit
les une contre les autres
comme pour se tenir chaud
mais les gens qui vivaient là
avait le cœur chaud
et savaient s'entraider
et les siècles se sont écoulé
et les mines ont fermée
mais subsiste encore cette âme
perdu au fond de ces citées
©B. d'EFFETMER
Le muguet
Un bouquet de muguet,
Deux bouquets de muguet,
Au guet ! Au guet !
Mes amis, il m'en souviendrait,
Chaque printemps au premier Mai.
Trois bouquets de muguet,
Gai ! Gai !
Au premier Mai,
Franc bouquet de muguet.
Robert DESNOS
Nuit de Siné
Femme, pose sur mon front tes mains balsamiques, tes mains douces plus que fourrure.
Là-haut les palmes balancées qui bruissent dans la haute brise nocturne
À peine. Pas même la chanson de nourrice.
Qu’il nous berce, le silence rythmé.
Écoutons son chant, écoutons battre notre sang sombre, écoutons
Battre le pouls profond de l’Afrique dans la brume des villages perdus.
Voici que décline la lune lasse vers son lit de mer étale
Voici que s’assoupissent les éclats de rire, que les conteurs eux-mêmes
Dodelinent de la tête comme l’enfant sur le dos de sa mère
Voici que les pieds des danseurs s’alourdissent, que s’alourdit la langue des choeurs alternés.
C’est l’heure des étoiles et de la Nuit qui songe
S’accoude à cette colline de nuages, drapée dans son long pagne de lait.
Les toits des cases luisent tendrement.
Que disent-ils, si confidentiels, aux étoiles ?
Dedans, le foyer s’éteint dans l’intimité d’odeurs âcres et douces.
Femme, allume la lampe au beurre clair, que causent autour les Ancêtres comme les parents, les enfants au lit.
Écoutons la voix des Anciens d’Elissa. Comme nous exilés
Ils n’ont pas voulu mourir, que se perdît par les sables leur torrent séminal.
Que j’écoute, dans la case enfumée que visite un reflet d’âmes propices
Ma tête sur ton sein chaud comme un dang au sortir du feu et fumant
Que je respire l’odeur de nos Morts, que je recueille et redise leur voix vivante, que j’apprenne à
Vivre avant de descendre, au-delà du plongeur, dans les hautes profondeurs du sommeil
To a dark girl
Tu as laissé glisser sur moi
L’amitié d’un rayon de lune.
Et tu m’as souri doucement,
Plage au matin éclose en galets blancs.
Elle règne sur mon souvenir, ta peau olive
Où Soleil et Terre se fiancent.
Et ta démarche, mélodie,
Et tes finesses de bijou sénégalais,
Et ton altière majesté de pyramide,
Princesse!
Dont les yeux chantent la nostalgie
Des splendeurs du Mali sous les sables ensevelies.
Blues
Je suis envahi de brume
Et de solitude
Aujourd’hui,
Et je fuis.
Livre ouvert en moi.
Dans mon cerveau gris
Défilent des mots vides
Et défilent des pages, rues désertes
Sans cabarets.
Chère âme, allonge-toi sur le divan long
Et jette l’ancre,
Et laisse descendre jusqu’au fond.
Oui, jette l’ancre!
Avant la nuit
Avant la nuit, une pensée de toi pour toi, avant que je ne tombe
Dans le filet blanc des angoisses, et la promenade aux frontières
Du rêve du désir avant le crépuscule, parmi les gazelles des sables
Pour ressusciter le poème au royaume d’Enfance.
Elles vous fixent étonnées, comme la jeune fille du Ferlo, tu te souviens
Buste peul flancs, collines plus mélodieuses que les bronzes saïtes
Et tes cheveux tressés, rythmés quand elle danse
Mais ses yeux immenses en allés, qui éclairaient ma nuit.
La lumière est-elle encore si légère en ton pays limpide
Et les femmes si belles, on dirait des images?
Si je la revoyais la jeune fille, la femme, c’est toi au soleil de Septembre
Peau d’or démarche mélodieuse, et ces yeux vastes, forteresses contre la mort.
Je suis seul
Je suis seul dans la plaine
Et dans la nuit
Avec les arbres recroquevillés de froid
Qui, coudes au corps, se serrent les uns tout contre les autres.
Je suis seul dans la plaine
Et dans la nuit
Avec des gestes de désespoir pathétique des arbres
Que leurs feuilles ont quittés pour des îles d’élection.
Je suis seul dans la plaine
Et dans la nuit.
Je suis la solitude des poteaux électriques
Le long des routes
Désertes.
Ta lettre sur le drap
Ta lettre sur le drap, sous la lampe odorante
Bleue comme la chemise neuve que lisse le jeune homme
En chantonnant, comme le ciel et la mer et mon rêve
Ta lettre. Et la mer a son sel, et l’air le lait le pain le riz, je dis son sel
La vie contient sa sève, et la terre son sens
Le sens de Dieu et son mouvement
Ta lettre sans quoi la vie ne serait pas vie
Tes lèvres mon sel mon soleil, mon air frais et ma neige.